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De Battre mon coeur s'est arrêté (PV)

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Lokhyan Raphaël Dewitt
GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become

Lokhyan Raphaël Dewitt


♦ Lettres Envoyées : 3608
♦ Crédit : BS*
♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"

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♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence
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MessageSujet: De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) EmptyVen 27 Mar - 21:29

    Le soleil se couchait sur Poudlard, et cela faisait bien longtemps que les rayons lumineux n’avaient pas pénétré le ciel brumeux d’Angleterre. La température était a peine plus haute que les jours précédents, mais la lumière de l’astre du jour créait l’illusion qu’il faisait plus chaud. J’avais toujours détesté le soleil. J’avais la peau pale, et la lumière n’arrangeait rien. Et puis, mes prunelles cramoisies se voyaient beaucoup plus, et ça rendait les gens mal à l’aise. Cela faisait presque deux semaines que l’attaque avait été perpétrée, que le Spirit était entrée dans l’Ecole, et les murmures persistaient encore. Dès que je rentrais dans un couloir ou dans une pièce, les gens se taisaient, me regardaient, m’admiraient, ou me haïssaient. Ils avaient peur de moi, s’était compréhensible. J’avais déchiqueter les envoûtés durant cette nuit d’octobre, j’avais arraché les jugulaires de certains hommes, et j’y avais pris un malin plaisir, et ça s’était vu. Charlotte était dans le même problème que moi, même si elle, elle se fichait bien des regards peureux des humains. Alors depuis j’avais décidé de ne plus me rendre en cours, espérant que ça se calme, que tout redevienne comme avant. Et puis ça me permettait aussi de ne pas la voir.

    Apolheen Macwylde m’avait ignoré pendant quelques jours, après notre baiser dans la Grande Salle. Elle m’avait insulté de menteur de tricheur, et j’avais préféré la laisser seule. Je voulais qu’elle comprenne que le lien qui nous unissait était plus fort que tout… Mais elle n’était pas revenue vers moi. Lorsque les envoûtés avaient pénétré dans l’école, toutes mes pensées étaient tournés vers elle. J’avais tué des dizaines d’hommes et de femmes pour arriver jusqu'à sa chambre. J’espérais la retrouver dans son lit, ou tapis dans un placard. Assise sur sa couette, elle ne bougeait pas, stoïque, complètement immobile. Un homme commençait à la prendre dans ses bras. Il n’avait même pas eu le temps de se retourner, que mes crocs s’étaient enfoncés dans sa gorge, pour lui arracher la jugulaire. Aucun Spirit n’avait le droit de poser sa main sur Apolheen, aucun. Le sang avait coulé dans ma gorge, je l’avais craché, s’était une horreur. La belle Macwylde était toujours aussi silencieuse, son visage était parsemé de gouttelette de sang. Je l’avais prise dans mes bras, embrassant son front, effaçant ses horribles taches d’hémoglobine, et je l’avais caché dans un placard, lui priant de ne pas bouger d’ici. Quand j’étais revenu quelques heures plus tard, elle n’était plus là.

    Je marchais tranquillement sur le sentier de sable. Je sentais son odeur depuis l’intérieur du château et je m’étais surpris à la suivre. Elle me rendait complètement fou. Habillé d’un pantalon de lin clair, et d’une chemise blanche, mon corps se réchauffait au rythme de mes pas, et de mon envie de la revoir. Je croisai deux demoiselles, qui s’arrêtèrent de piailler dès qu’elles me virent. Je m’en fichais bien, la seule chose qui comptait avec un corps de petite fille et un visage de poupée.
    Elle était allongée sur le sol, la clope au bec, les yeux fermés. Elle savait que j’étais là, Apolheen n’était pas une fille stupide. Je m’approchais doucement, et m’accroupissais près de son corps. Elle faisait tellement petite à coté de moi que j’avais toujours peur de la briser. Ma main droite caressa son visage d’asphalte, alors que ma bouche s’approchait de son cou. J’y déposais un rapide baiser, tendre mais trop court a mon goût. Elle aurait pu facilement pour une vampire –sa peau était pale, ses yeux, bleu saphirs. Si un jour elle devenait comme moi, sa beauté serait connue de tous…
    Je n’avais pas envie de parler, je ne voulais pas la gêner. Alors je décidais de faire ce que mon cœur et mon corps souhaitaient depuis tellement longtemps. L’embrasser. D’un geste timide et lent, je pris sa cigarette et la laisser tomber a terre, tandis que mes lèvres se collaient aux siennes. J’étais presque allongé sur elle, et elle ne faisait rien pour m’en empêcher.

    « Je t’en supplie Apolheen…Arrête moi…

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MessageSujet: Re: De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) EmptyLun 30 Mar - 11:42

    Une attaque avait eut lieu à Poudlard. Des êtres contaminés par le Spirit avaient pénétré l'école. La panique avait rapidement envahit les couloirs de l'école, avait figé quelques élèves qui s'étaient rapidement vu capturés. Et pendant tout ce temps là, Apolheen était restée cloîtrée dans son dortoir. Ce n'était pas même la peur qui l'avait fait agir comme cela. Elle ne tremblait pas. La jeune femme était resté étrangement calme, elle même ne savait pas pourquoi. Apolheen n'était pas venue en aide à ses compagnons mais n'avait pas bougé d'un pouce lorsqu'un Spirit était entré dans la pièce et s'était approché d'elle. La jeune femme ne devait sa survie qu'à l'arrivée de son tuteur, qui avait tué brutalement le Spirit avant de l'enfermer dans une petite pièce pour la mettre en sureté. Tous ces souvenirs étaient flous dans la mémoire de la jeune femme, comme si elle ne les avait pas vécu pleinement en réalité. Elle n'agissait pas, ne réagissait presque plus. Encore aujourd'hui, presque deux semaines après, elle ne comprenait pas bien ce qui c'était déroulé sous ses yeux cette nuit là.

    Apolheen ne se rendait plus en cours. Elle passait ses journées dans le parc, à fumer à l'abri des regards. Elle ne retournait dans le château que pour dormir, tard le soir. Les couloirs de l'établissement étaient toujours plongés dans le silence, et l'ambiance était tendue. Tout le monde se suspectait. Les visites médicales avaient augmentées d'intensité, afin de prévenir de toute nouvelle contamination. Et une horrible odeur de peur vous figeait le sang lorsque vous passiez trop de temps dans un dortoir. Un grand nombre d'élèves avaient voulu rentrer dans leurs maisons après l'attaque, mais l'école s'était placée elle même en quarantaine, afin d'empêcher de nouveaux débordements et les élèves étaient moroses.

    Les tintements de la cloche de Poudlard sortirent Apolheen d'un sommeil léger. Allongée sur l'herbe, elle s'était contorsionnée de manière à trouver une place confortable sur la terre. Sortant de sa rêverie, elle se saisit d'une nouvelle cigarette qu'elle alluma en observant le ciel gris au dessus de sa tête. Pas étonnant que l'endroit ressemble à une prison si même le ciel y mettait du sien. Le vent vint jouer avec une mèche de cheveux de la jeune femme et celle ci frissonna. Elle ne portait que sa robe de sorcière et un t-shirt fin par dessous. La cigarette la réchauffait quelque peu alors que le ciel s'assombrissait. Rapidement, le vent lui apporta les bruits de pas qui se rapprochèrent. Elle n'avait pas envie d'ouvrir les yeux pour découvrir encore une de ces moldues qui allait lui parler pendant des heures dans le but de s'en faire une amie. Mais lorsqu'elle sentit une main gelée dessiner des cercles sur son visage, elle comprit qu'elle n'avait pas affaire là à une élève, mais à un vampire. Et pas n'importe lequel.

    Rapidement, elle sentit ses lèvres se poser dans son cou, avant qu'une main ne lui arrache sa cigarette. Se souciait il donc de sa santé au point de vouloir l'empêcher de fumer ? Elle comprit plus précisément ses intentions lorsqu'il posa sa bouche sur la sienne. Les yeux fermés, elle sentait qu'il était au dessus d'elle, appuyé sur ses coudes pendant qu'il l'embrassait doucement. Encore maintenant, elle ne réagissait pas vraiment. Apolheen laissait simplement leurs lèvres bouger en cadence, lentement. Jusqu'à ce qu'il se recule et ne la force à réagir encore une fois.

    - JE T'EN SUPPLIE APOLHEEN... ARRÊTE MOI.

    La dernière fois qu'il lui avait donné un ordre, elle l'avait écouté. Pour la première fois de sa vie, elle avait obéit à quelqu'un à qui elle ne devait rien. Il l'avait caché dans une salle en lui ordonnant de ne pas bouger et pendant cinq heures elle était resté immobile, jusqu'à ce qu'un professeur ne l'a trouve et ne l'emmène de force à l'infirmerie. Aujourd'hui, il lui demandait de l'arrêter. Et même si elle savait que ce n'était qu'une métaphore, car elle n'avait aucune force en comparaison, elle retira ses lèvres des siennes et se redressa. Apolheen se mit assise, les yeux rivés sur le château, tournant le dos au vampire. Elle reprit sa cigarette du sol, et la porta de nouveau à ses lèvres alors qu'elle se consumait lentement.

    - MERCI POUR LA DERNIÈRE FOIS.
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MessageSujet: Re: De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) EmptyJeu 2 Avr - 18:56

    Sa peau était encore plus douce que dans mes souvenirs, et plus froide aussi. Comme si la peur l’englobait à présent, comme si elle n’était qu’un fantôme. Même si elle ne disait rien, Apolheen avait été traumatisé par cette nuit, j’en étais certain. Elle avait la même réaction que moi, avant ma transformation. Immobile, complètement stoïque. On se ressemblait beaucoup plus que je le pensais. Si elle avait vécu à la même période que moi, j’aurais sûrement tout fait pour la conquérir. Apolheen m’aurait rejeté, insulté comme un pauvre chien, pour finir dans mes bras. Oui j’étais persuadé, qu’un jour, elle serait mienne. Dans 10, 20, ou 50ans, Apolheen Macwylde deviendrait ma promise, celle qui avait été créé pour m’accompagner durant quelques temps. Quelques années à vivre près d’elle, jusqu'à sa mort. Je garderais mon éternelle jeunesse, tandis qu’elle deviendrait adulte puis flétrie par le temps. Je me fichais bien de tout cela, cela faisait aucune différence. J’étais amoureux d’elle, s’était aussi simple que ça.
    Elle se releva, m’obligeant a abandonner sa peau d’asphalte. Elle m’avait écouté et je l’en remerciais pour ça. Je ne voulais pas la blesser et malgré le traitement, Apolheen n’était qu’une minçolet poupée à coté de moi. Si je me laissais aller avec elle, je lui briserais tellement d’os, qu’elle ne pourrait même plus marcher après… Et encore, ce serait la plus douce torture qu’elle connaîtrait. Si un jour j’oubliais de me piquer, elle serait pareille à un tas de chair en décomposition après un simple baiser. Je connaissais ma force et j’étais encore loin du compte.
    Son remerciement aurait pu sonner faux à l’oreille d’un autre, mais pour moi, s’était la plus belle chose qu’une humaine pouvait me dire. Le ministère m’avait remercié malgré mes faux pas, l’école aussi, mais ce n’était rien comparé à elle. La fumée de sa clope s’infiltrait dans mes narines, alors qu’elle était à un petit mètre de moi. Je me rapprochais, m’asseyant à ses coté, préférant rester silencieux que papoter comme un vulgaire vampire de bas étage. Je ne voulais pas la charmer, et encore moins lui faire la cour. Elle n’était pas en état, et moi non plus d’ailleurs. Le sang de ces êtes abominables me secouaient encore l’estomac quand j’y repensais.

    « J’ai vu que tu ne venais plus en cours...Ca nous fais un point commun. Enfin, un autre.

    J’essayais de plaisanter, de lui arracher un minuscule petit sourire mais rien. Elle fumait toujours. J’avais envie de la prendre dans mes bras, de lui faire comprendre que je n’étais pas là pour la coucher sur le sol, et lui faire ce que tout autre homme aurait fait. Je la respectais trop pour la considérer comme un vulgaire animal. Je voyais bien comment les autres gars de l’école la regardait, els autres vampires aussi. Elle n’était qu’un bout de viande pour eux, et elle n’avait pas l’air de s’en plaindre. J’avais entendu bon nombre de rumeur sur Apolheen mcwylde, avant de la connaître, et cela incluait toujours un homme, un lit et elle.
    En quelques secondes, ma chemise blanche était défaite et se trouvait sur l’herbe verte. Apolheen me regarda juste, puis tourna la tête, encore.

    « Je ne veux pas…faire ce que tu crois. Je veux juste te montrer quelque chose Apolheen.

    Je pris sa main avec tendresse, pour la déposer sur mon horrible cicatrice. La marque était encore là, et je sentais parfois la lame s’enfoncée lorsque je rêvais. Elle était gelée, mais sa caresse fut pareille à une brûlure. Je n’étais pas habituée à être touché par une personne au sang chaud, ni au sang froid d’ailleurs.

    « Il y a un peu plus de mille ans, j’a été... envoûté par le…Spirit.

    Les souvenirs étaient encore là, j’essayais de me calmer, mais rien n’y faisait. La haine, le dégoût, l’envie de meurtre revenait au galop.


    « J’ai tué la femme qu’on m’avait donné en mariage, que j’avais choisi aussi. J’ai décimé ma famille, ainsi que bon nombre de personne de mon comté. J’étais conscient de ce que je faisais, mais je n’arrivais pas à arrêter cette chose en moi qui prenait les commandes de mon corps. Un soit, j’ai décidé de mettre un terme à ce cauchemar. J’ai pris un couteau, et je l’ai enfoncé juste ici. J’ai découpé ma chair, voulant simplement faire sortir de mon corps. Je n’ai pas réussi, car ce n’était pas comme ça que ça marchait. Je me suis écroulée quelques minutes après le carnage. J’étais conscient sans l’être. Je souffrais sans vraiment souffrir. Je n’étais plus lokhyan, le spirit avait gagné. Je me alors promis, que si j’avais la chance de revenir sur cette terre, sous n’importe quelle forme. Je ferais tout pour tuer cette chose, la détruire à jamais. Quand je me suis réveillé, j’étais quelqu’un d’autre. Ma plaie s’était refermée, laissant cette ignoble cicatrice. Et il y avait deux choses qui m’obnubilaient– le sang, et la vengeance. J’ai eu le sang en quelques heures. Et cela fait 1000 ans que j’attends la vengeance.

    Sa main était resté collée à mon torse froid durant mon petit discours. Je ne voulais pas qu’elle l’élève, oh non, je voulais qu’elle reste près de moi. Mais s’était Apolheen et je savais qu’elle allait tourner la tête et me dire qu’elle se fichait bien de mon passé.

    « Le Spirit fera tout pour t’avoir. Tu es humaine, tu es sans défense. Même ta langue acerbe ne pourra rien contre lui. Mais dès que j’apparaîtrais, il reculera. Car il a peur de moi, peur des vampires…Et vu ma notoriété, aucun homme un tant soit peu intelligent ne m’affrontera. Refuse ma protection, je me fiche bien de ton avis.

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MessageSujet: Re: De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) EmptyLun 20 Avr - 12:20

    La jeune femme continuait à fumer. Quelques années auparavant, elle avait remarqué que la nicotine l'apaisait grandement, mais aujourd'hui, elle lui faisait de moins en moins d'effet. Surtout depuis l'attaque de Poudlard, aucune cigarette n'avait véritablement les effets qu'elle recherchait. Apolheen fixait le château, qu'elle évitait ces derniers temps. Elle sentit que le vampire s'était assis à côté d'elle à cause du léger courant d'air froid qu'il amena avec lui. La jeune femme continua à fumer calmement, jusqu'à ce qu'elle le voit du coin de l'œil retirer son t-shirt. Surprise, elle lui jeta un regard étonné jusqu'à ce qu'il s'explique en prenant sa main dans la sienne pour la poser sur son torse, sur la longue cicatrice.

    Il se mit alors à lui raconter son histoire, celle qu'elle ne connaissait pas. Évidemment, de nombreuses rumeurs courraient au sujet du vampire. Certains disaient qu'il avait était un célèbre meurtrier de Grande Bretagne à une époque, d'autre qu'il détenait le record de victimes, qu'il avait pour habitude de charmer les femmes avant de les mordre... Mais au final, peu de personne connaissaient la véritable histoire de Lokhyan Dewitt. Surement parce qu'il n'était pas du genre à se confier. Comme elle, il n'avait pas l'air d'avoir d'amis, juste quelques groupies qui lui tournaient autour, attirées par un caractère plus fort que le leur. Apolheen ne pouvait nier que le vampire était attractif, mais maintenant qu'elle en savait plus sur son histoire, elle ne le trouvait pas seulement attirant.

    Sa main était toujours posée sur le torse froid alors que le vampire terminait son récit. La cigarette de la jeune femme s'était consumée toute seule, et était tombée de ses doigts. Maintenant qu'il avait terminé et surveillait sa réaction, elle ne savait plus quoi faire. Après cette attaque, même si elle prétendait que rien ne l'avait affecté, la jeune femme n'était plus vraiment en mesure d'encaisser d'autres chocs. Elle aurait du alors, se mettre à le fuir et retourner vers le château pour se coucher, dormir et tout oublier. Mais même la nuit elle faisait des cauchemars, tous plus sanglants les uns que les autres et qui la laissait, seule et apeurée au réveil. Non. Elle n'avait pas envie de retourner dans ce château, ou de laisser le jeune homme seul ici. Apolheen ne savait pas très bien ce qu'elle désirait mais ses lèvres sur les siennes semblaient être l'option la plus agréable.

    Sa main remonta lentement pour s'enrouler autour du cou de Lokhyan et la jeune fille passa ses longues jambes autour de sa taille. Ce ne fut pas vraiment un baiser passionné comme elle en avait l'habitude. Cela ressemblait plus à une étreinte qu'autre chose et leurs lèvres ne restèrent pas longtemps en contact avant qu'elle ne finisse par blottir son visage dans son cou et ne plus bouger. Elle ne su dire combien de temps elle resta immobile dans ses bras, un peu trop choquée pour faire le moindre geste, ce fut que lorsque la nuit arriva qu'elle réagit enfin et releva la tête. Apolheen rougit légèrement, alors qu'elle se rendait compte du ridicule de sa réaction. Elle avait agit comme un bébé à se coller à lui ainsi, sans rien faire de plus. D'ordinaire, lorsqu'elle était si proche, il n'y avait plus de vêtements entre les deux corps.

    Elle essaya de reprendre contenance rapidement, mais le vampire resserra son étreinte autour d'elle et embrassa ses joues rosies.

    - J'ai euh... Froid.



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MessageSujet: Re: De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) De Battre mon coeur s'est arrêté (PV) EmptySam 25 Avr - 20:23

    Je ne m’étais jamais senti aussi bien de toute mon existence. Je la tenais fermement dans mes bras, collant ma peau à la sienne, humant l’odeur de ses cheveux, baisant son cou gracile. Sa peau était pareille à un gâteau au chocolat, à un bonbon à la fraise quand gosse ne pouvait s’empêcher de désirer. J’étais le gamin, elle était ma drogue, ma ligne, ma piqûre d’héroïne. Comment avais-je fais pour vivre sans elle jusqu'à maintenant ? Comment avais-je pu simplement poser le pied par terre en sachant qu’elle n’était pas encore née ? Si je n’avais pas rencontré Apolheen Macwylde, ma vie n’aurait eu aucun sens. Aucun.
    Très rapidement, je la sentis trembler, signe que mon corps glacial lui faisait effet. Aucun tissu ne la protégeait de ma température polaire. Son simple « j’ai froid », me fit très vite réagir. Attrapant ma chemise blanche, je la posais sur ces frêles épaules sachant très bien que ça ne suffirait pas. Il ne me fallut que quelques secondes pour me lever, et la prendre dans mes bras. Telle une princesse, elle me regardait de ses grands yeux bleus, ne sachant quoi dire, ni quoi faire. Déposant un doux baiser sur son front, mon sourire était plus rayonnant que jamais. Elle me rendait heureux et j’avais l’impression d’être plus niais que n’importe quel autre homme.

    « N’ai pas peur Apolheen…

    Je n’avais pas pris le traitement Edyard depuis quelques semaines, préférant être d’attaque si le spirit se retournait une nouvelle fois contre nous. La dernière fois, j’avais eu du mal à enfoncer mes canines dans la gorge de ces bêtes, mais maintenant, ça sera très différent. Je retrouvais petit à petit ma force, mon invisibilité, et ma vitesse. Et Apolheen allait enfin comprendre pourquoi j’étais si dangereux… La serrant très fort contre mon torse, mes muscles se tendaient au fil des pas de plus en plus rapides. Je marchais, puis je courrais, raide, très rapide. Trop rapide pour qu’un humain me voit. Esquivant les arbres, et les rochers je m’enfonçais petit à petit dans l’obscure foret qui longeait le château. Il ne nous fallut que quelques secondes pour arriver où je voulais la mener. Me stoppant net, je compris très vite qu’Apolheen n’était pas très friand des courses a 100km/heure. Sa mine déconfite, son sourire effacé, son regard éteint, je ne pouvais m’empêcher de craindre sa réaction.

    « S’était le moyen le plus rapide…

    J’essayais d’être doux avec elle, mais visiblement j’enchaînais bourde sur bourde. Mon inexpérience en matière de femme, commençait à peser sur mes épaules. Déposant la jolie Apolheen sur le sol, je lui demandais de me suivre, et nous nous avancions tout les deux dans cette grotte aux allures morbides. Attrapant sa main, la serrant très fort, je ne voulais pas la lâcher, maintenant qu’elle m‘appartenait. Il ne nous fallut que quelques minutes pour rejoindre le fond de la grotte obscure. Le feu brûlait déjà a l’intérieur, et je sentis Apolheen se tendre. Me retournant, espérant que je ne lui faisais pas peur, elle m’adressa un petit sourire.

    « C’est ici que je viens quand…quand mes instinct d’animal reprennent le dessus… Souvent j’éteins la torche, pour être dans le noir complet, et ne rien entendre, ni voir, ni sentir. C’est la seule manière que j’ai trouvé pour me calmer.

    Un petit mètre nous séparait seulement, et j’eu l’impression qu’elle pensait à autre chose. Et j’avais totalement raison…Retirant la chemise que je lui avais prêté, Apolheen me regardait toujours, ancrant son regard azur dans le mien. Moi-même, je n’arrivais pas à l’arrêter. Son t-shirt glissa ensuite le long de son corps de déesse, et je la laissais faire, sachant très bien ce que cela indiquait. Déboutonnant son jean, elle le retira en quelques secondes à peine. Et moi, je restais plantée là, complètement hypnotisé par le moindre de ses gestes. La flamme orangé l’éclairait à peine mais je pouvais distinguer la moindre ses courbes ensorcelantes. Trente quatre secondes plus tard, elle était nue, devant moi. Complètement nue, et je ne l’avais pas empêcher de se déshabiller. S’approchant d’un pas lent et assuré, Apolheen caressait lentement mon torse d’albâtre, passant délicatement ses longs doigts sur ma peau glaciale.

    « Je ne prend plus le traitement, je te ferais souffrir le martyr…

    Elle s’en fichait royalement, et je n’arrivais plus à parler. Ses lèvres se refermaient sur ma cicatrice, continuant leur chemin sur mes épaules glaciales. S’étaient ma fin, et la sienne en l’occurrence. Elle ne savait pas ce que ça faisait de s’unir a un vampire et peut être qu’elle ne le serait jamais…La violence d’une relation sexuelle avec un sang froid était plus horrible que n’importe quelle autre torture…Pour un humain bien entendu.
    Elle s’accrochait à mes épaules, enfonçant ses ongles dans mon dos, me mettant au supplice avec une facilité presque déconcertante.

    « Je t’en supplie Apolheen…

    J’avais murmuré, et j’étais certain qu’elle ne m’avait même pas entendu. Fermant mes yeux, elle descendait mon pantalon avec douceur et calme, alors que moi, je bouillais de l’intérieur. L’odeur de son sang recommençait à me titiller les narines, et son comportement devenait de plus en plus indécent. Je ne savais plus quoi faire, et mon esprit commençait à divaguer. Agrippant mes épaules avec force, Apolheen m’obligea à descendre au sol, et la regarder en face. Ses yeux cernés de noirs, son sourire ravageur, son corps nu, tout en elle n’était que beauté et séduction. Combien d’hommes avaient-elle déjà rendu fou ? Combien s’étaient –ils damnés pour elle ? Je ne serais qu’un autre parmi ses amants, et certainement le plus inexpérimenté.
    Sa bouche se colla à la mienne, et nos langues se rencontraient pour la énième fois de l’année. Je sentais son cœur battre la chamade contre le mien silencieux, et très rapidement je me pris au jeu de cette folie. Caressant son corps nu, mes lèvres se baladaient sur sa poitrine de petite fille, en passant par sa clavicule, et sa gorge tentatrice. La soif, encore et toujours. Je m’empêchais de la mordre, d’aspirer son nectar cramoisi, mais ça devenait trop dur. Elle se coucha sur le sol terreux, m’emmenant avec elle. Nos corps étaient collés l’un a l’autre, complètement nue, et je la sentais trembler a chacun de mes mouvements. Avait-elle encore froid ? Son front était humide, et elle n’avait pas l’air de se plaindre de mon corps glacial, enfin pas encore.

    « Apolheen…Il faut que tu t’éloignes de moi… Maintenant.

    Je lui avais murmuré ça à l’oreille, mais elle ne bougeait pas. Mes mains se crispaient, mon corps devenait de plus en plus durs, et mon regard se peignait d’un noir absolu. J’allais la mordre, j’en étais conscient. Son sang dans ma bouche, son cœur qui ne palpiterait plus son mon corps. Elle ne me voyait même pas devenir un animal, trop occupée a embrasser mon cou, et a caresser mon dos. Je me reculais alors rapidement, sous son regard incompréhensif. Presque assis sur elle, j’essayais de ne pas l’écraser, me faisant plus léger que je ne le pouvais. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas fais, ça, mais s’était soit elle, soit moi. Enfonçant mes crocs dans mon bras droit, avalant quelques gouttes de sang, elle ne bougeait plus, tétanisée ou hypnotisée par mon masochisme. Ma soif étanchée, je l’embrassai avec fougue, et passion. Elle commençait déjà à me guider, mais je ne lui laissai même pas le temps de respirer. En quelques secondes, le sang avait fait de moi une bête violente et pleine de fougue. Et en quelques secondes aussi Apolheen macwylde avait fait de moi un homme…
    J’essayais de me dire que ses gémissements n’étaient pas le résultat de ses souffrances atroces, et qu’elle ne tremblait pas à cause de mon corps glacial. J’entendais des craquements, puis parfois, je sentais un os se briser sous mon corps. Elle serait cassée avant même que je puisse lui dire à quel point je l’aimais…Avant de l’emmener au summum du plaisir, je me penchais à son oreille et lui murmurait d’une voix fiévreuse mais douce.

    « Pardonne moi…

    Et c'est alors que je compris la signification du mot orgasme...
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