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Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI

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Lokhyan Raphaël Dewitt
GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become

Lokhyan Raphaël Dewitt


♦ Lettres Envoyées : 3608
♦ Crédit : BS*
♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence
♦ Nouvelle vie:

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MessageSujet: Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI EmptyDim 22 Mar - 16:14

    Le soleil était couché depuis quelques heures déjà, et l’heure du repas sonnait pour les pensionnaires de l’école Poudlard. Tous ces petits pions se dirigeaient vers la Grande salle, espérant arrivée à l’heure pour la soupe de citrouille. Ah je détestait la soupe, s’était…dégoûtant. Rien que la couleur, l’odeur, la texture me répugnait. En fait je détestais manger tout simplement. J’avais passé mon existence à déchiqueter des corps humains, à me délecter du goût sucré du sang, de la chaleur de l’hémoglobine dans ma gorge. Comment retourner à une nourriture aussi S’était comme donner à un enfant des tas de sucrerie et un jour, tout lui reprendre pour lui proposer des brocolis.
    J’étais allongé dans mon lit, nu sous la couette. Je détestais les vêtements, ça me grattait, ça me donnait trop chaud. Certains de mes collègues Saphyrs m’avaient déjà croise nu, et il ne s’étaient jamais moqué de moi. Peut être que ma carrure d’athlète, ma cicatrice et mon monstrueux sourire en étaient pour cause. Sûrement en fait. A coté des élèves de mon age, je ressemblant à un homme de 25, 30ans, voir plus. J’étais marqué par la vie, par les combats, par la mort. Et maintenant par l’amour. Stupide amour, stupide cervelle, stupide imprégnation, stupide Apolheen. Me levant d’un bond, j’enfilais le premier jean que je trouvais, et par-dessus, ainsi qu’une chemise noire, entrouverte. Mon collier de saphyr trônait au milieu de mon torse, brillant de sa couleur bleutée. Si l’on me demandait où était ma robe de sorcier, je n’aurais qu’a dire qu’elle avait disparu, volé par je ne sais quel élève qui détestait les vampires. Ou ma popularité auprès des filles.

    Il ne me fallut que quelques minutes pour rejoindre la grande salle. Il n’y avait personne dans les couloirs, donc pas d’excuse bidon sur le fait d’avoir été pris dans les embouteillages. M’engouffrant dans la salle, j’essayais de me faire le plus petit possible, mais pour un vampire de ma trempe, s’était quasi impossible. Déjà je voyais quelques regards se braquer sur moi, ou plutôt sur mon corps. Tout les vampires vivaient le même enfer – se faire charmer part toutes les nanas, humaines, et sorcières, de cette école. J’essayais de rester insensible, de ne pas m’énerver mais je du baisser le regard en quelques secondes. Il me fallait trente seconde pour rejoindre ma table, trente secondes qui furent pareilles a une éternité. Me faire regarder, qu’on parle de moi, qu’on murmure mon nom, je détestait ça. Avant, lorsque j’étais « Lokhyan l’horrible tueur », ça me plaisait, mais maintenant s’était différent…J’étais juste un objet- beau, charmant, sexy, avec de « superbes fesses ». Le regard que je jetais a la demoiselle qui venait de murmurer ça, la fit rougir jusqu’aux oreilles. Elle me dégoûtait, ils me répugnaient tous. Puis une odeur, une fragrance, douce, sucrée. Son parfum. Elle était là, tout près de moi. Je m’arrêtais, humant son odeur délicate. Mon regard passait de têtes en tête, mais je ne la voyais pas. Puis je croisai le regard brûlant d’une demoiselle à la chevelure blonde. Descendant mes yeux, je vis enfin la belle Apolheen, le nez dans son assiette, encerclée par des groupies. Ses cheveux bruns étaient toujours aussi mal coiffés, et elle était encore plus belle dans cette robe de sorcier. Mes hormones recommençaient leur danse macabre, je du m’empêcher de respirer. Dommage pour elle, une place juste en face de sa gueule d’ange était libre. Drôle de coïncidence. Je pris mon courage a deux mains, et tout souriant, je m’asseya juste devant elle.

    Elle ne bougeait pas buvant sa soupe avec calme et lenteur. Elle évitait mon regard. Elle savait que si elle levait la tête, elle croiserait mes yeux cramoisies, plus brûlants que jamais. J’avais tellement envie de la toucher de l’embrasser, de caresser son visage de poupée, que les quelques filles autours de moi m’importaient peu.

    « Bonsoir Apolheen.

    Mon sourire s’étira, mon regard se fit plus brûlant, plus ardent. Elle avait joué avec moi, s’était mon tour de m’amuser.
    Elle releva enfin la tête, je croisais son regard noir, empli de haine et de rejet. Elle ne m’aimait pas, et ne m’aimerait jamais. La première a ne pas désiré un vampire, la première à ne pas me vouloir. Et la première que je voulais. Alors que le dégoût régnait a table, s’était très différent dessous. Mon pied s’amusait a caresser sa cheville, et elle ne m’avait pas encore écraser les orteils ce qui était un bon point. Parfois, je remontais un peu plus haut, relevant le pant de sa robe de sorcier. Elle me rendait fou.

    « Tu as oublié ton t-shirt hier dans ma chambre, tu pourras venir le chercher tout a l’heure ?

    Ses amies restèrent bouche bée, a moins qu’elles n’étaient pas ses amies…Qu’importe, l’insinuation que je venais de faire les rendaient folle de jalousie, et Apolheen, elle bouillonnait de rage. Enfin je le croyais…


Dernière édition par Lokhyan R. Dewitt le Jeu 26 Mar - 21:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI EmptyMar 24 Mar - 20:04

    La journée avait été longue. Déjà qu'Apolheen n'appréciait pas les cours en général, elle aimait encore moins quand on réservait aux moldus les moins intéressants. En effet, l'histoire de la magie ne la passionnait pas beaucoup et elle aurait bien préféré un cours de métamorphose dont ses parents lui avaient tant vanté les mérites. C'était lorsqu'elle les écoutait, ou qu'elle les voyait user de la magie si facilement qu'Apolheen regrettait réellement sa condition. Ne pas être 'spéciale' ou 'magique' avait toujours été difficile à supporter pour elle, surtout lorsqu'elle était en compagnie de sa famille. Lorsqu'elle était dans son lycée de moldu, la jeune femme pouvait être spéciale à sa manière et se détacher de la masse d'élèves. D'ailleurs, elle n'avait pas lésiné sur les frasques pour se faire remarquer et sortir du moule. Toutes les bêtises qui pouvaient être envisageables à Londres, elle les avait faites ou du moins en avait été le témoin. Souvent la coqueluche de groupes de gens peu fréquentables, la jeune femme s'était forgé son caractère, son monde à elle ou elle était plus que spéciale. Elle était unique.

    Et aujourd'hui, elle n'était plus rien de tout cela. Apolheen n'était plus qu'un numéro parmi une foule, une élève parmi tant d'autre. Dans cette foule de gens spéciaux, de gens extraordinaire, elle n'était plus que la banalité. Et ce genre de pensées avaient tendance à l'endormir pendant ses cours. Ainsi, comme aujourd'hui où elle étudiait l'histoire des sorciers au début du vingt et unième siècle. Affalée sur sa table et bercée par la voix de son professeur, la jeune femme s'était laissé à songer à l'étrange soirée de la veille. Qui aurait pu croire qu'elle avait failli coucher avec son vampire de tuteur ? La réponse était simple, tous les gens qui la connaissaient. Pourtant, elle ne l'avait pas fait, et c'était plutôt de là que relevait l'exploit. Divaguant le long de ses rêveries où la bouche du vampire venait souvent hanter ses lèvres, elle fut réveillée par la sonnerie de fin des cours, annonçant le repas sous peu. Autours d'elle, les sorciers rangèrent d'un coup de baguette tout leur attirail dans leur sac pendant que les moldus se contentaient de leurs bras. Quelques garçons, en quête de drague facile, s'occupaient des affaires de jolies moldus afin d'entamer la conversation. Les affaires d'Apolheen étaient toujours rangées sans qu'elle n'eut besoin d'y toucher, mais elle n'accordait pas pour autant plus d'attention à ceux qui lui faisaient de l'œil.

    Son sac en toile lâche sur l'épaule, elle sortit d'une démarche rapide et assurée. Rapidement, une moldu qui avait tendance à la coller vint se joindre à elle. Elle avait l'air d'une gentille fille blonde, bien sous tous rapports et contrastait terriblement avec le look d'Apolheen. Les deux jeunes femmes se rendirent dans la Grande salle afin de dîner. Apolheen se taisait pendant que l'autre s'amusait à pépier sans cesse sur les garçons qui lui avaient tapé dans l'œil en ce début d'année. Parmi eux, un nom revenait souvent, qu'Apolheen avait déjà souvent entendu dans les murmures sans parvenir à mettre un visage dessus: Lokhyan Dewitt. Les deux filles traversèrent la salle, Apolheen ayant très faim aujourd'hui, marchait d'un pas déterminé. Elle s'assit sans cérémonie à une place libre et commença à se saisir d'un plat. Le visage vrillé dans son assiette, elle n'entendit, ni ne vit un nouveau invité se joindre à la table.

    - BONSOIR APOLHEEN.

    Les yeux de la jeune cracmol se posèrent enfin sur son interlocuteur et elle reconnu le vampire de la veille. Son tuteur affichait un sourire amusé, et elle lui rendit un regard froid. Elle avait juste envie de manger en paix pour l'instant mais lorsqu'elle sentit son tuteur jouer avec ses chevilles, elle su que le repas tranquille serait pour une autre fois.

    - TU AS OUBLIE TON T-SHIRT HIER DANS MA CHAMBRE, TU POURRAS VENIR LE CHERCHER TOUT A L'HEURE ?

    L'un des sourcils de la jeune femme se haussa sous la surprise. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il veuille jouer à cela ce soir. Surtout devant tout le monde, dans le but de l'embarrasser. Cependant, c'était mal connaître la jeune femme, et elle décida rapidement de répliquer. Se levant brusquement, sous un silence étrange tombé sur la table, elle fit rapidement le tour des élèves. Sans crier gare, elle se posta devant le vampire, passant son bras autour de ses larges épaules de son tuteur avant de se laisser tomber sur ses genoux sous son regard surpris. Elle lui offrit un sourire avant de se tourner vers la table, récupérant sa fourchette en parlant.

    - TU PEUX LE GARDER MON CŒUR TU SAIS. TU POURRAS T'ENTRAINER AVEC COMME CELA. (sourire) JE SAIS, TU M'AS DIT QUE CE N'ÉTAIS PAS TON GENRE, MAIS QUAND MÊME, LES PANNES A CHAQUE FOIS CELA DEVIENT LASSANT...



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Lokhyan Raphaël Dewitt
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MessageSujet: Re: Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI EmptyMer 25 Mar - 17:35

    Son regard se tourna vers moi, elle était si belle. Même habillée en sac poubelle ou affublée d’une robe de princesse ridicule, elle serait magnifique. Les filles d’a coté faisaient pâle figure, aucune ne lui arrivaient a la cheville et dieu seul sait que j’étais compliqué en femmes. Elle se leva, s’approcha de moi, et son bras frôla mon cou, pour ensuite se poser doucement dessus. Elle était assise sur mes genoux, je ne l’avais même pas vu venir. Je la connaissais assez pour savoir qu’elle n’était pas là pour un moment de tendresse, surtout devant tout le monde. Non, elle allait me descendre, me tuer sur place, bousiller mon cœur, j’en étais certain.
    Mes hormones commençaient déjà à m’embêter, et je sentais déjà cette chose en moi grandir, au fils des secondes. Elle était plus légère qu’une plume, et à coté de moi faisait office de poupée. Ma carrure était impressionnante et j’en étais conscient, et j’espérais ne jamais lui faire peur. Mon regard cramoisi était déjà assez effrayant comme ça.
    Ses paroles furent plus tranchantes qu’une lame de couteau, plus acérant que les griffes d’un tigre. Elle s’amusait bien, elle aimait m’humilier et avait touché mon point faible. Je n’avais aucune expérience avec les femmes, aucune, mais elle ne le savait pas. Elle voulait juste me voir déglutir comme tout homme, mais je n’étais pas un homme, j’étais un animal, un pauvre petit animal qui se faisait avoir par une jolie princesse.
    Son sourire se faisait plus large, alors qu’elle picorait dans le plat, sous les regards étonnés de toutes les demoiselles de la table. Moi, je ne disais rien, le silence était mon arme, la moquerie la sienne. Mais j’étais perdu, complètement paumé. Je l’aimais, elle me détestait, me haïssait. Mais malgré ça, mes sentiments restaient les même. Foutue imprégnation.
    Ma main droite se positionna sur sa cuisse, cachée par sa vilaine robe de sorcière. Mon pouce gauche, sans vraiment que je m’en rende compte, traçait des petites cercles sur son bras. Marque de tendresse dont je ne connaissais même pas la signification.

    « C’est vrai, mais…En mille ans d’existence, j’ai eu d’autres chose à faire que de…m’envoyer en l’air. La violence, le sang, la guerre, étaient les choses les plus importantes dans ma vie…

    Elles restèrent bouche bée, certaines allaient même avalé des mouches si elles continuaient a ouvrir grand la bouche comme cela. Apolheen ne bougeait plus. Je me penchais à son oreille, pour finir ma phrase.

    « …Jusqu'à ce que tu y rentres…Aufait, je m’appelle Lokhyan…Lokhyan Dewitt.

    Ma bouche effleura sa joue, mais je n’étais plus d’humeur à jouer. Elle m’avait blessé, moi le terrible vampire au cœur de pierre, elle m’avait touché. Je me sentais mal, la nourriture autours de moi me donnait envie de mourir, façon de parler. Les pimbêches reprirent leur esprit et se remirent à manger, essayant de ne pas croiser mon regard. Elles avaient peur. Apolheen était-elle aussi effrayée par moi ? Doucement je la poussais de mes genoux, pour me relever. J’avais été assez humilier pour la soirée, voire pour le mois ! Je devais prendre l’air, j’avais envie de…de sang. Oui, de boire ma propre hémoglobine, de m’enivrer de mon liquide rougeâtre. J’avais une envie folle de me faire mal, pour me punir de cet amour interdit.
    Je me levais, abandonnant la princesse sur le banc. Elle n’avait rien dit depuis ma petite intervention. Je lui murmurais une dernière chose avant de m’éclipser.

    « J’aurais préféré ne jamais te connaître, sois en certaine. Car l’imprégnation, c’est une horrible douleur qui te prend tout les jours. C’est mille fois plus fort que votre coup de foudre, mille fois plus horrible, mille fois plus violent. Je te déteste tellement Apolheen…et je t’aime sûrement autant…
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MessageSujet: Re: Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI EmptyJeu 26 Mar - 20:27

    - C'EST VRAI, MAIS... EN MILLE ANS D'EXISTENCE, J'AI EU D'AUTRES CHOSES A FAIRE QUE DE... M'ENVOYER EN L'AIR. LA VIOLENCE, LE SANG, LA GUERRE, ÉTAIENT LES CHOSES LES PLUS IMPORTANTES DANS MA VIE...

    La main du vampire jouait sur sa cuisse pendant qu'elle mangeait tranquillement sur ses genoux. Ses paroles ne l'avaient pas choqué de par leur violence. Ses parents lui avaient beaucoup parlé des vampires quand elle était jeune, et à quel point le traitement avaient changé leur vie. Elle savait les faits violents, ce qui l'étonnait plus était les mille ans d'existence sans sexe que prônait le jeune homme. Alors comme ça il était... vierge ? Vierge, lui ? Il semblait tellement impressionnant au premier abord que la jeune femme avait réellement du mal à y croire. Surtout compte tenu de la façon dont ils s'étaient sautés dessus la veille. Apparemment d'autres personnes autour d'eux étaient choqués par les révélations du vampire. Une question demeurait tout de même, pourquoi avait il dit cela alors qu'il aurait été bien plus aisé pour lui de répliquer acerbement à ses mots ?

    La main froide du vampire posée sur son bras la fit frissonner lorsqu'il s'approcha de son visage pour parler à son oreille. Les élèves assis aux autres tables, s'ils les avaient regardé, auraient réellement pu croire à un couple enlacé pendant le temps du repas.

    - JUSQU'À CE QUE TU Y RENTRES... AU FAIT JE M'APPELLE LOKHYAN. LOKHYAN DEWITT.

    Sa bouche embrassa presque sa joue alors qu'il lui murmurait son prénom. Elle qui ne l'avait jamais nommé dans ses pensées, se servant uniquement de l'image mentale qu'elle gardait de lui pour y penser. Maintenant elle connaissait son nom. Lokhyan. Le tout sonnait doucement à ses pensées. Elle était en train de savourer la sonorité lorsque des mains puissantes la soulevèrent pour la poser sans grands mouvements sur la chaise d'où Lokhyan venait de se lever. La jeune femme le fixait de ses grands yeux bleus, attendant qu'il fasse ou dise quelque chose. Apparemment, il avait prévu de la planter là, vexé par ses paroles. Pourtant c'était lui qui avait commencé à vouloir lui faire honte devant tout le monde. Décidément son comportement demeurait un grand mystère. Lokhyan se pencha à son oreille pour terminer sa tirade avant de partir.

    - J'AURAIS PRÉFÉRÉ NE JAMAIS TE CONNAITRE SOIS EN CERTAINE. CAR L'IMPRÉGNATION EST UNE HORRIBLE DOULEUR QUI TE PREND TOUS LES JOURS. C'EST MILLE FOIS PLUS FORT QUE VOTRE COUP DE FOUDRE. MILLE FOIS PLUS VIOLENT. JE TE DÉTESTE TELLEMENT APOLHEEN... ET JE T'AIME SUREMENT AUTANT.
    - TU MENS.

    Le jeune vampire avait fait quelques pas. Il s'arrêta et se retourna vers la jeune femme qui le fixait de ses yeux bleus et froids. Elle voulait bien croire qu'il avait été plus occupé à tuer qu'à coucher pendant des centaines d'années, mais elle refusait de le croire lorsqu'il affirmait l'aimer. Elle se leva rapidement du siège et supprima les quelques mètres qui la séparait de lui. Sans crier gare, elle enroula ses mains autour du cou du vampire et colla ses lèvres aux siennes. Apolheen embrassa passionnément le vampire en plein milieu de la grande salle, sous le regard surpris de quelques élèves, et celui, courroucé de plusieurs professeurs. Le baiser était indécent pour les yeux, alors qu'il était agréable aux lèvres. La jeune femme resta contre lui quelques secondes, et se recula, aussi brusquement.

    - CE N'EST PAS DE L'AMOUR. ABSOLUMENT PAS DEWITT. NE CONFOND PAS TOUT. CE N'EST QUE DU DÉSIR.

    Apolheen détourna ses yeux, et doubla le vampire. Elle se dirigea vers la porte de sortie, pressée de sortir de là, et d'oublier les conneries que venaient de dire Lokhyan et qui la mettaient hors d'elle. Avant de sortir, elle se tourna une dernière fois vers lui, et parla fort de manière à ce que beaucoup l'entendent.

    - TU ES COMME LES AUTRES. TU NE ME CONNAIS PAS, CE N'EST PAS TON CŒUR QUI EST EN JEU MAIS TES HORMONES.
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MessageSujet: Re: Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette....(a) (PV) FINI Empty

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