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When the past is only a prologue ANYA

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When the past is only a prologue ANYA Vide
MessageSujet: When the past is only a prologue ANYA When the past is only a prologue ANYA EmptyVen 12 Fév - 21:42

    « Aujourd’hui, ciel nuageux pour Londres, avec des moyennes de températures atteignant les 3 degré Celsius seulement. Le soleil se couchera à 17h08 et le pourcentage d’humidité s’élève à 70%. »

    Léorlia assise sur le divan, se pencha en avant, atteignit la télécommande des mains posée sur la table basse et éteignit d’une pression de bouton l’écran plat, coupant ainsi court à la voix sucrée de la présentatrice. Quelques trames de métro plus tard et elle se retrouvait dans une salle au parquet lustré entourée, et dont les miroirs ornaient les murs au milieu d’une multitude de petits tutus roses humains. Endossant alors son rôle de professeur, la jeune anglaise débuta son cours. Entre pas-chassés, dégagez - pliez, entrechats, sirènes, pointes et grands écarts, le boitier que les humains avaient prénommés mobile vibra plusieurs fois sur le banc, sans pour autant que sa propriétaire n’y accorde la moindre miette d’attention. Près d’une heure et demie après, le cours était terminé. « Bravo mes demoiselles. On se revoit mardi, passez une bonne journée. » Et sous les félicitations et applaudissement de leur professeur, les élèves regagnaient à leur tour leur vestiaire en battant également des mains. Et en même temps qu’elle enlevait sa tenue de danse, Léorlia se dégageait de son statut de professeur pour redevenir une simple jeune femme parmi tant d’autres dans la capitale britannique. « Professeur ? » Ou pas. [color=indianred] « Emily, que puis-je faire pour toi ? ». Le petit chaton en tutu rose se mordillait la langue. « Et bien, j’aurais aimé savoir … enfin vous savez, il y a des gens qui disent … C’est vrai que vous êtes une sorcière ? » [color=indianred] « Oh chérie … oui, oui c’est la vérité. » « Waouh, alors vous avez des pouvoirs et tout et tout ?! » Les yeux de la fillette s’allumaient déjà comme deux étoiles. « Oui, c’est cela » Affirma Léorlia en lui souriant de plus en plus. « Alors, tu voudras bien m’apprendre, hein dis, comment on fait pour devenir ? » « Oh ma puce » en prenant l’apprenti petit-rat de l’opéra sur ses genoux, « tu sais, ce n’est pas quelque-chose que l’on devient, c’est quelque-chose qu’on est. On l’a ou on l’a pas, c’est comme le rythme tu vois ? » En passant une mèche rebelle derrière ses cheveux, mais le regard de la petite danseuse étoile se voilait déjà. « Mamaaan ! » Et elle s’était mise à crier en sautant des genoux de son professeur. « Maman, la dame elle est méchante, elle veut pas m’apprendre sa magieuh. » En cachant son visage dans la main de sa mère. « Vraiment, vous êtes tous les mêmes, aussi égoïstes les uns que les autres. Vous préférez rester entre vous, entre gens de votre espèce et garder vos pouvoirs pour vous seuls. Quelle bande d’égocentriques vous faîtes. C’est dégueulasse de briser les rêves d’une petite fille comme cela, vous devriez avoir honte ! » Et là, une flopée d’insultes vous monte à la tête, votre bouche s’ouvre, mais c’est comme si vous aviez la gorge nouée, et aucun mot de veut sortir. Et vous restez là, impuissante et malheureuse, la bouche entrouverte, l’air stupide, immobile et muette. Vous aimeriez protester, crier et vous rebeller, pour sûr, vous en avez marre de cette étiquette que tout le monde porte à votre égard. Vous voudriez vous défendre, clamer que ce n’est pas votre faute et que c’est génétique, mais le temps que vous retrouviez le contrôle de votre voix, et la pièce est déjà vide, il ne reste plus que vous, vous face à des milliers d’autres vous qui vous regardent et vous font face. Comme si c’était facile tous les jours d’avoir des dons, ils ne se rendent pas compte, c’est sûr, eux ils ne voient que le positif de ce qui ne leur appartient pas et le négatif de ce qu’ils ont déjà, mais les facultés, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Quelle bêtise humaine … ! " Pourquoi vous n’enlevez pas la guerre dans le monde ? " Pourquoi vous ne faites pas ci, et pourquoi pas ça ? Blablabla et encore blablabla, toujours les mêmes questions, toujours les mêmes réactions, usant à la fin.
    Alors maintenant, qu’est-ce qu’il vous reste à faire, démunie sur ce banc en chêne. Tout d’abord, il faut libérer la salle, eh oui, car un autre cours doit commencer et sa professeur impatiente a bien vite fait de vous ramener à la réalité en vous expliquant poliment qu’elle vous conseille de décamper en vitesse avant qu’elle ne le fasse par elle-même. Alors vous rassemblez rapidement vos affaires, en acquiesçant e en disant « oui madame, merci madame » et vous en allez sans même jeter un regard à cette vieille pie en imaginant cette même scène autrement. Premièrement vous auriez répliqué à la mère puis vous vous seriez levé et passé vos nerfs sur cette vieille prof névrosée. Il ne vous reste plus à présent qu’à déambuler dans ces ruelles qui vous ont vu naître, marcher à l’inconnu, dans l’immensité de votre ville natale, et qui pourtant vous semble à présent bien inconnue, à moins que ce soit vous l’étrangère. Et un flot de panique vous envahit alors, et vos ressentez le besoin vital de vous trouver quelque-chose de votre passé, quelque-chose de solide et de réel, qui vous montre que vous êtes toujours la même, que rien n’a changé, que le monde n’est pas fou et que vous êtes bien ici. Alors comme on s’arrête au milieu de la rue, et on s’accroupit au milieu de la foule, dérangeant les passants pressés et bousculé de toute part, mais qu’importe, il vous faut retrouver ce point de repère, elle doit bien exister cette bouée de sauvetage, et vous vous mettez à fouiller votre sac. Vous ne savez ce que vous cherchez mais vous savez que vous allez le trouver, là, ici et maintenant. Et là, Euréka ! Miracle ! Et l’on vous voit brandir un bout de papier chiffonné et se demandant si l’on ne va pas vous refiler le numéro de son psy.
    Il pleut maintenant, vous ne vous êtes pas changé, votre collant de danse humide vous est désagréable, vos cheveux si bien peignés se décoiffent avec la pluie, vous êtes mouillée, vous n’avez pas d’imperméable et oublié votre parapluie et c’est trempée que vous vous retrouvez devant la porte de l’appartement d’une ancienne amie, que vous n’aviez pas revue depuis votre départ à BeauxBâtons, il y a de cela plusieurs années, en priant pour qu’elle n’ai pas déménagé depuis le jour où Adan m’avait refilé son adresse. La sonnette est cassée, je frappe trois petits coups, tends l’oreille. Des pas approchent, le bruit d’un verrou qu’on tire et un jeune homme m’ouvre la porte. Confuse, je bafouille ces quelques mots.
    « Oh, excusez-moi, j’ai du me tromper, pardon. »
    Mais alors que j’allais m’en retourner, une voix qui me semble familière retentit du fond de l’appartement.
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