Elle avait marché tellement longtemps, elle avait presque fait le tour complet de Londres, mais rien, pas aucune trace de l’odeur délicieuse d’un des membres de sa famille, mis-à-part Mickey la veille, elle n’avait eu l’occasion de ne voir personne et cela commençait à l’inquiéter grandement. Elle savait qu’il y avait surement une explication, mais elle avait tellement peur que quelque chose leur sois arrivée pendant son absence qu’elle ne pouvait s’empêcher de se faire un sang d’encre avec toute cette histoire. Bien entendu, cela ne se lisait aucunement sur les traits de son visage. Elle était froide plus que jamais, forte comme elle ne l’avait jamais été. Mais avant d’être totalement en contrôle de ses moyens, elle devait s’assurer d’une chose, savoir que sa famille et ceux qu’elle apprécie vont bien. Elle savait qu’elle devait se remettre à ses recherches, mais elle prenait le temps de réfléchir à un endroit où allée. Il était difficile pour elle de trouver ceux qu’elle aime tant lorsqu’elle ne connait rien de la ville et qu’elle n’est même pas certaine à cent pour cent qu’ils y sont toujours. Jusqu’à présent, la vampire ne se fiait qu’à ses instincts, et elle souhaitait qu’ils ne la trompe pas. Elle en avait profité pour se trouver un « refuge », un endroit où elle pouvait allée se caché si jamais il arrivait quelques chose. Après tout, arrivé à Londres ressemblait de plus en plus à une immense folie de sa part. Les temps font en sorte que des tas de choses change alors qu’elle à passé les deux dernières années de sa vie caché à ne plus vraiment avoir conscience de ce qui se passait dans le monde.
Saskia était donc partit faire le tour d’un des endroits qui semblaient être un des plus bondé de Londres. En réalité, en allant là elle n’espérait pas seulement rencontrer quelqu’un qu’elle aime... Tomber face à face avec un envouté ou un hunter l’aurait aussi bien amusée. De se battre lui aurait permit de faire sortir le trop plein d’inquiétude qu’elle ressent. Saskia décida de jouer le tout pour le tout, elle se mit à suivre un duo de vampire qu’elle avait repéré quelques instants au paravent. Ces derniers l’amèneraient peut-être à un endroit fréquenté par les autres de son espèce et elle aussi surement plus de chance de tomber sur quelqu’un qui lui est cher. Elle continue donc de les suivre, se faisant discrète – ce qu’elle a toujours été douée pour faire – Ils entrèrent et Saskia les vit se faire une ronde avec leurs regards. Ils prononcèrent quelques mots au quels Saskia ne porta malheureusement aucune attention. Lorsqu’elle les vu disparaitre de son champ de vision, Saskia s’avança à son tour et elle se retrouva bloquer derrière de grand remparts qui semblait malheureusement impénétrable. Elle comprit rapidement ce à quoi elle avait a faire, après tout, lorsqu’elle était encore à Moscou avec sa famille, ils y avaient souvent des réunions dans ce genre de lieux. Elle savait aussi qu’il était impénétrable sans le fabuleux mot magique, qu’elle ne possédait pas.
Saskia ne se résolut cependant pas à partir, elle savait que les vampires s’y ressemblaient souvent et qu’elle avait de grandes chances de voir un visage familier. Elle resta donc là planter devant les grande portes, à se demander s’il n’existait pas un moyen de les faires ouvrir. Une idée de génie lui traversa ensuite l’esprit lorsqu’elle entendu des pas venir dans la direction du hangar. Si le vampire était seul, elle n’aurait qu’à l’obliger « délicatement » de lui donner le mot de passe. Après tout, à moins qu’il soit réellement stupide, il remarquerait rapidement en Saskia les similitudes avec les autres Andropov et il saura rapidement qu’il est meilleur pour son éternité de lui dire. S’éloignant doucement de la porte, elle ne fit que quelques pas afin d’être mieux placé pour observer. Elle faisait attention à chaque bruit, chaque odeur. Elle espérait surtout identifier celle des Andropov, mais n’importe qu’elle connaissance la rendrait aussi heureuse, n’importe qui pouvant lui donner des nouvelles sur ceux qu’elle aimait. Regardant autour d’elle, Saskia espérait secrètement trouver une faille dans leur défense, chose dont elle doutait sincèrement. Lui à Moscou était impénétrable, alors elle savait très bien qu’il aurait fait un abri encore plus sécuritaire ici. Alors qu’elle commençait réellement à désespérer, elle comprit qu’il y allait enfin avoir de l’action. Les bruits de pas qui étaient encore lointain tout à l’heure s’était rapproché de beaucoup, elle pourrait enfin tenter sa chance et s’engouffrer dans le Hangar. S’approchant de l’endroit d’où venait le bruit de pas, Saskia ne savait pas si elle faisait sa pour s’éloigner du hangar ou pour simplement s’approcher des bruits. Elle n’osait même pas respirer, elle attendait de voir de ces yeux qui arriveraient. Elle ne voulait pas être déçu immédiatement si il s’agissait de vampire qu’elle n’avait jamais vu, voilà pourquoi elle ne reniflait pas l’odeur. La réponse à ses questions tourna finalement le coin l’amenant au hangar et Saskia put voir qu’il s’agissait….
Dernière édition par Saskia S. Andropov le Mar 29 Déc - 17:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: Where are you? | Irina | Mar 29 Déc - 17:16
« Elle a l’air d’aller beaucoup mieux.» chuchote l’ombre d’un homme. « Oh ma sœur, je sais que c’est douloureux mais tu verras, tout se passera bien. Tu es entre de bonne main. Je veillerai sur toi.» s’écria une autre à la voix nasillarde des jeunes filles au cœur vibrant d’enthousiasme "Saskia, ne parle pas si fort veux-tu. Elle n’est pas habituée de tout entendre et le processus n’est pas terminé…." « Oh. Alexey. Pardonne-moi mais, elle a l’air si fragile que j’ai déjà envie de la protéger » « Crois-moi, je te comprends. Une chance que je l’ai flairé. Bon sang. Si je trouvais le monstre qui la laisse supporter pareilles souffrances sans soutien…Elle est pleine de fièvre encore. Il ne faut pas la laisser seule ce soir. Nous devons veiller sur elle à tout de rôle cette nuit. Demain, nous la débarrasserons de ses haillons.» « D’accord. »
Qui sont ces gens ? Cet homme à la voix rassurante ? Cette jeune femme m’appelant sa sœur quand je suis fille unique ? J’aimerais leur répondre que la fièvre est normale, que la leucémie n’offre aucun répit et que mon heure est venue mais, je suis incapable de prononcer un seul mot. Certes, j’ouvre la bouche mais je reste muette. Je n’ai plus conscience de mon corps, j’ai mal, j’ai peur et je crains avoir oublié ces dernières heures mais une odeur de terre humide me tord l’estomac jusqu’à la nausée. Je crois que je meurs. Cette fois, la maladie aura eu raison de moi. Leurs voix cognent mes tempes et me donnent la migraine. Ma tête est douloureuse et les mains de cet étranger sur mon front sont si froides que je m’y accroche vainement, les serrant de plus en plus fort tandis qu’il apaise ma peur d’un psaume rassurant.
« Ca va aller. Tout va bien se passer. Je suis la. » répète-t-il inlassablement mais, mon estomac se tord sous les effluves inconnues agressant mon ouïe décuplée et mes tympans me crient des voix et des sons jusqu’à me rendre folle. Mon corps si frêle semble s’alourdir tandis que ma vue se trouble dès que j’ouvre les paupières et, tandis que mon rédempteur quémande un peu d’aide pour me maintenir, je m’entends hurler plus fort tant la souffrance est insoutenable…. « Bon Dieu, faites que je meurs….faites que je meurs…. » priais-je en vain car au réveil, cette soif de sang humain est plus qu’une évidence. Elle est obsession !
***
]« Qui ça ? Les Andropov ? Bien sûr que je connais cette famille. Ce sont des gens bien et leurs familles veillent sur Moscou depuis des générations et pourtant, on ne les voit jamais…. » conte le villageois sur le ton de la confidence. ]« Mais moi, je suis un curieux de nature…alors, parfois, le vendredi après-midi, je vais rôder autour du jardin voir les deux plus belles créatures que la terre n’ait jamais porté. Deux beautés sans pareilles. Elles sont sœurs paraît-il, du moins, c’est comme ça qu’elle s’appelle mais elles sont tellement différents. La grande blonde qui ressemble à un cygne, c’est Saskia et la petite noire de cheveux, elle a des allures de félins. L’une est la grâce et l’autre est plus animale mais, les apparences sont trompeuses, savez-vous. Bref, je vous disais que tous les vendredis, je vais les épier. Ne me jugez pas mal mais, si vous les connaissiez, pour sûr, vous auriez fait pareil et puis, elles savent que je suis la. Je ne sais pas comment elles font mais, elles sont au courant parce qu’. du jardin les deux jeunes femmes et vous savez, je crois qu’elles ont toujours su que je les regardais parce que parfois, elle me sourit et me raconte des histoires….Je reste tapi dans les buissons et je les écoute jusqu’à plus soif. Une chose est sûre, c’est qu’elle s’aime beaucoup ces deux la. »
***
Aujourd’hui, j’ai failli tuer un vampire alors que son seul crime est d’être proche d’Alexey. Lui qui m'a tout appris sur ma condition quand m'abandonnai mon créateur se laisse mener par le bout du nez par cette ingénue et moi, je dois rester là sans rien faire et sans rien dire. Alors, au crépuscule de cette nuit funeste, je pleure mon sort, je pleure ma vie et je pleure cette cruauté qui me va si mal. Effrayé par cet acte inconsidéré que je m'apprêtais à faire, je me suis éloigné de ma tentation au meurtre le plus habilement possible, errant sans but loin des rues de Londres. Je tente de calmer mes larmes mais, j'en suis incapable. Elle coule à flot jusqu'à ce qu'un mystérieux parfum chaouille mes narines. Il est trop familier et le reconnaître entre mil, même à des kilomètres. Il est celui de ma soeur, Saskia, ma seule et unique confidente.
Alors, je me hâte de suivre sa trace, humant et flairant tel un animal en quête d’une proie pour emprunter les mêmes sentiers et les mêmes chemins sinueux qu'elle. Pour la première fois depuis des lustres, ce n'est pas la rancoeur ou la rancoeur qui anime mes pas. Si je la poursuis avec tant d'ardeur et de passion, elle n'est que le fruit de mon enthousiasme. Je la croyais morte et je m'incline devant ce miracle. Peut-être pourra-t-elle ramener à la raison mon Alexey…peut-être…
Loin d'être discrète, je sais que je suis repérée mais, je doute qu'elle m'ait reconnu. Mon régime altère mon odeur et ma présence répétée au côté de Charlotte ne l’aidera pas à m’identifier et pourtant, sans craindre son ahurissement ou sa surprise, je lui saute au cou dès les premiers regards. Je la serre dans mes bras et je pleure encore et toujours de pouvoir à nouveau entendre la berceuse qu'elle musera de sa voix magique mes nuits d'épouvantes.
« Oh Saskia. Ma sœur. Comme tu m’as tellement manquée. Je n’arrivais pas à te lire, tu restais toujours loin de mon avenir. Comment m’as-tu retrouvée ? »
J’embrassai ces joues et ses mains. Je suis en larmes mais je n'ai pas honte. Ma sœur était rentrée, à présent, je ne risquais plus rien.
Sujet: Re: Where are you? | Irina | Mar 29 Déc - 21:12
Une odeur. Une simple odeur et des tas d’images lui vinrent en tête. Elle ne pouvait pas se tromper. Elle était là et elle approchait. Saskia ne voulait pas bouger, de peur que de faire un mouvement la ferait fuir, tout cela était bien entendu très idiot, mais elle le faisait quand même. Sa petite sœur, la personne la plus chère à ses yeux. Voilà qu’elle pouvait enfin sentir sa douce odeur. Plusieurs autres odeurs se mélangeaient à la sienne et venait l’embrouiller, mais malgré tout elle savait que s’était la sienne. Elle avait l’odeur d’Alexey, Saskia était soulagé, cela signifiait qu’il était lui aussi toujours à Londres. Son créateur, son père, son complice lui manquait beaucoup. Elle avait l’impression de toujours faire des bêtises lorsqu’il n’était pas là. Une autre odeur eu cependant l’effet inverse et un haut le cœur bien masquer fit son apparition. Elle avait l’odeur de Charlotte. Elle savait qu’elle était ici, comment ne pas le savoir. Elle friquottait maintenant avec Lockhyan, le frère/meilleur ami/ pire ennemi de son créateur. Cela la surprenait presque. Elle avait entendu les deux vampires de tout à l’heure faire mention de leur nom. Sentir l’odeur de cette dernière sur sa sœur lui prouva qu’elle voyait toujours son père et elle se douta bien qu’elle continuait de le faire languir pour ensuite rien de lui donner…
Les bruits de pas de sa sœur la firent oublier toute ses pensées néfastes et ses anciennes haines qui venaient tout juste de la rattraper à travers le temps. Sa douce Irina se trouvait à quelques mètres d’elle. Saskia continuait de rester figée, comme une statue de glace. Elle ne faisait que se tourner, doucement et gracieusement. Elle voulait se retrouver face à face avec sa sœur. À peine avait-elle eu le temps de se tourner qu’elle sentait une étreinte autours d’elle.
Irina « Oh Saskia. Ma sœur. Comme tu m’as tellement manquée. Je n’arrivais pas à te lire, tu restais toujours loin de mon avenir. Comment m’as-tu retrouvée ? »
Des larmes apparaissent à ses yeux. Elle qui pourtant déteste montrer ses émotions et qui prend grand soin de donner l’impression que rien de l’atteint se laisse vivre le moment. Les larmes ruissellent contre ses joues alors qu’elle enlace ces bras autour de sa perle. Sa perle noire. Saskia à toujours adorée l’appeler ainsi parce qu’à ses yeux elle est si précieuse, si fragile mais qu’en réalité elle est la force même. Saskia ne réussit pas à parler, elle se contente de prendre de grande inspiration, humant chaque petite parcelle de l’odeur de sa sœur. Elle pouvait enfin serrer dans ses bras la personne la plus chère à ses yeux. Celle qu’elle avait si peur d’avoir perdu.
Saskia retira doucement son corps de l’étreinte, mais prenait grand soin de rester très proche d’elle tout de même. Passant doucement ses doigts gracieux le long de la joue pâle de sa sœur, elle en profita pour essuyer délicatement les larmes qui s’y trouvaient. Son regard s’attarda à celui de sa sœur, elle ne parlait toujours pas, mais continuait de la contempler. Approchant ses lèvres du front de cette dernière, elle vient y déposer un léger baiser, chose qu’elle n’avait pas fait depuis plus de deux ans et qui lui manquait sans bon sens. Elle était si belle, elle l’avait toujours été, mais sa beauté semblait encore plus grandiose que celle de ses souvenirs. Saskia avait envie de se fondre en excuse, de la prier de la pardonner de l’avoir laissé seule. Elle s’en voulait tellement d’avoir été si égoïste et d’être resté seule en Russie, loin de siens. Elle avait peur qu’il lui soit arrivé quelques choses. Une peur sans précédent. Celle qui ronge de l’intérieur et qui rend chaque seconde plus douloureuse les unes que les autres. Se décident en fin à prononcer un mot, Saskia ouvrit doucement ses lèvres avant de laisser s’échapper quelques paroles.
« Irina… ma perle, tu vas bien ! »
Elle la serra à nouveau dans ses bras avant de continuer à parler. Elle avait bien l’intention de répondre à la question qu’elle venait de lui poser, mais elle avait beaucoup de difficulté à parler sous le poids de l’émotion. Alors qu’elle serrait sa sœur, elle se décida enfin à prononcer plus de six mots et à répondre à son interrogation.
« J’ai fais mes recherches avant de partir et je me suis fait dire que vous étiez ici, en Angleterre, plus spécifiquement à Londres. J’ai donc suivit la trace de deux vampires en arrivant ici et lorsque j’ai reconnu ce qui semble être un quartier général, je me suis dit que c’était le meilleur endroit où je risquais de t’apercevoir. »
Les larmes coulaient de moins en moins. Saskia essayait de se ressaisir, mais elle continuait de démontrer ses émotions. Il y avait si longtemps qu’elle ne l’avait pas fait. Qu’elle n’avait pas prit le temps de pleurer et de vivre chacune de ses pensées qu’elle en avait accumulé beaucoup trop. Mais maintenant, à cet instant précis sa plus grande crainte venait de disparaitre et cela lui faisait un bien immense. Saskia voulait présenter ses excuses à sa sœur chérie. Elle le devait. C’est pourquoi elle prit de grande respiration, ce qui était tout à fait inutile vu son vampirisme mais pourtant si réconfortant, et elle lui parla.
« Ma princesse. Si tu savais comme je suis désolée de t’avoir laissé seule. J’ai été égoïste et je ne m’en excuserai jamais assez…Oh je suis si heureuse que tu aille bien. Je te demande pardon de ne pas avoir prit de nouvelle et de ne pas non plus en avoir donnée.»
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Sujet: Re: Where are you? | Irina |
Where are you? | Irina |
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