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Can't say i'm glad to meet you again | Irina

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Can't say i'm glad to meet you again | Irina Vide
MessageSujet: Can't say i'm glad to meet you again | Irina Can't say i'm glad to meet you again | Irina EmptyJeu 18 Juin - 10:26

Can't say i'm glad to meet you again | Irina Cr3-2 Can't say i'm glad to meet you again | Irina Ggcast68



Il y a bien des inconvénients à revenir dans son pays natal, des souvenirs en trop grand nombre, une mélancolie qui prend possession de votre être sournoisement. Mais pire encore, se sont vos anciennes connaissances. Jusque là, Olympes avait réussit à éviter la plupart des Andropov. Certes, elle avait du saluer Alexey, après tout, elle se trouvait sous son toit. Mais si elle avait pu choisir une autre demeure dans la ville, voire une autre ville, elle n’aurait pas été contre. Car après tout, que connaissait ces vampires d’elle ? Ils la connaissaient froide, sanguinaire. Il n’y avait qu’Alexey pour l’avoir connue de son vivant, sous le nom de Maria Nicolaïevna, Grande Duchesse de Russie et troisième fille du Tsar.
Avait-elle parfois honte de ce qu’elle avait fait de par le passé ? Un peu, oui, sans doute, sinon elle ne fuirait pas les vampires Andropov comme la peste.
Mais on ne peut éternellement échapper a son destin, comme disent certains. Descendant les escaliers, elle rêvassait tranquillement, songeant aux confidences que lui avait faites son ami Rick en Inde. Lui et Imogen, cela avait quelque chose d’étrange, mais peut-être pourraient-ils se soigner l’un l’autre, elle priait pour cela en tout cas.
Et c’est un petit rire, à peine audible qui le fit sortir de sa rêverie. En face d’elle se trouvait Irina, petite poupée brune qu’elle s’était amusée à tourmenter lors de son dernier passage dans la capitale russe.

« Alexey, qu’est ce donc que cette pauvre chose qui se terre dans le coin de la pièce ? » Olympes retirait doucement ses gants de cuir, fixant une silhouette prostrée contre un mur. Elle semblait si pitoyable, si fragile, étant, de toute évidence un nouveau né. L’immortelle qu’elle était pouvant encore sentir l’odeur de terre qui émanait d’elle. Elle aurait beau se laver vingt fois, on ne se débarrasse pas ainsi d’une telle odeur. La terre des cimetières empeste littéralement, c’est un mélange de terre putride et d’odeur de mort on ne peut plus caractéristique, et elle vous colle a la peau. Cette pauvre chose avait du s’extraire elle-même de son tombeau, enterrée vivante. Son sire avait du, tout simplement, l’abandonner.
« Irina. Elle vient de nous rejoindre. »
Un sourire dédaigneux se dessina sur les lèvres d’Olympes alors qu’elle s’approchait lentement de la jeune nouvelle-née. « Ça, j’aurais pu le deviner seule Alexey... »
Elle s‘approcha lentement de la jeune fille qui n’avait même pas posé son regard sur le prédateur qui s’approchait d’elle a pas de loup, un sourire mesquin aux lèvres.
Elle s’accroupie à côté d’Irina, cachant avec peine le dégout que lui inspirait la tenue de la jeune femme.
« Pauvre petite chose... » murmura-t-elle. Prenant du bout de ses doigts diaphanes un bout de tissu appartenant a la tenue de la jeune vampire. Olympes plongea alors son regard cramoisie dans celui qui lui faisait face. « Tu as soif n’est ce pas, tellement soif... » N’attendant pas de réponse, elle se pencha vers Irina, lui tendant doucement son cou, histoire qu’elle puisse sentir l’odeur de son sang, puissant, qui couraient dans ses veines. Puis elle repoussa la jeune fille sans ménagement, éclatant de rire.
« Amour...Ne la taquine pas de la sorte. » Samael se tenait toujours près d’Alexey qui n’avait pas bougé, pour l’instant. « Ce n’est pas courtois envers notre hôte. »
« Les nouveau-nés ne servent à rien si l’on ne peut pas s’amuser avec eux mon amour. »
« Me suis-je amusé avec toi... ? »
Olympes haussa tout simplement les épaules « Je n’étais pas aussi pitoyable que cette chose. »

La main posée sur la rampe d’escalier, Olympes fronça légèrement les sourcils devant l’apparition qui lui faisait face. Cauchemar venu de son passé pour la hanter. Un léger soupir franchit la barrière des lèvres de l’immortelle qui restait impassible.
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Can't say i'm glad to meet you again | Irina Vide
MessageSujet: Re: Can't say i'm glad to meet you again | Irina Can't say i'm glad to meet you again | Irina EmptyLun 22 Juin - 18:35

    Ce qui la vie peut-être étrange... emplies d'imprévu et de coïncidences. Est-ce vrai qu'il n'est pas de hasard mais que des rendez-vous ? Existait-il nombre de chance pour qu'un jour je retrouve ce vampire sournois qui, en visite aux prémisses de ma nouvelle vie, me présentait son cou pour que j'y goûte ? Certes, j'étais pitoyable. Je me terrais au fond de la pièce de vie comme une bête apeurée. Sortir m'était interdit. Les miasmes de sang humain comme les relans animals réveillaient mon instinct animal, mon instinct de prédateur, mon agressivité de vampire. Je restais clôitrée dans cette chambre ou Alexei et Saskia veillaient inlassablement à ma santé mentale. J'étais une border-line. A la limite de la folie, chaque jour était une dure bataille contre ma nouvelle nature. Olympes, en visite chez les miens, se moquait de mon malaise. Que reste-t-il de cette femme à l'éternelle jeunesse aujourd'hui ? Que m'apporte le destin comme adversaire pour exercer ma rancune ? Une loque. Une lavette. L'ombre d'une vindicative enfant anihilée par ce traitement qu'elle supporte....qu'elle accepte....

    Ma famille et moi partageons notre manoir avec des humains aux arômes envoûtants, des sorciers non moins attrayants aux morceaux de bois magiques et des vampires soumis à la rédemption. Chaque matin, je les croise à ma table bien achanlandée, dans mes appartements privés et dans les lieux communs. Je pénètre dans leur banale vie et il frappe à la mienne. Insipides, incolores et inodores, leurs bouilles s'imposent à ma mémoire mais leurs images se brouillent bien vite. Ils m'ennuient et rares sont les exceptions....Sauf peut-être ses adolescentes sans formes, aux contours incertains, noyant leur crainte dans l'alcool et que je méprise. C'est un soir comme les autres que je croisai fortuitement au hasard d'un couloir la belle Olympe. Cette russe évoluant à nouveau dans mon monde et dont les manières m'assomèrent de colère. Elle glissa de toute sa volupté à mes côtés sans me regarder ou sans me voir. Moi, je l'ignorai. Lui sauter à la gorge m'était trop tentant. Mon ire prenait déjà possession de ma raison et je préférai dérober sa présence à mes iris inquisitrives. Je suis bien élevée. L'offense de mes hôtes lancerait le déshonneur sur ma famille adoptive. Il n'était pas question que le sacrifice de ses heures à mes côtés soient gaspillées par ma rancune. Pourtant, cette nuit-là, elle m'obséda et je décidai d'être plus forte pour la narguer et l'affronter. J'attendrai patiemment d'être aussi forte qu'un lion et solide qu'un roc pour que ma vengeance soit jouissive. Dès lors, je l'observai tel un prédateur, je déchiffrai dans ses attitudes malaisées les effets et les conséquences de cette médecine humaine. Quelle déception. Elle n'était plus le vampire d'antan. l'enfant des ténèbres était innofensive, presque humaine. Le grand jour était arrivé. Cet après-midi, je quitterai ma chambre pleine d'entrain mesquine, mes lèvres fines étirées doucement dans un sourire narquois. Je jubilerais. Le glas de ma vengeance sonne enfin. J'avais décidé de détruire cette femme, sournoisement, subtilement, mimant la compassion pour cette femme effacée.

    Glissant du palier à l'escalier, j'hume ma proie inanimée. Ma course sera courte et pourtant, je parade devant l'oeil ébahi des protégés de Moscou dans ma robe plus rouge que mes lèvres et accentuant le marbre de ma peau. Le talon aiguille de mes escarpins cardinals tintent comme des clochette sur le parquet de chêne du couloir. Le rythme est régulier, calme et posé, comme la femme que je suis devenue. Au bout de quelques pas et je me présente enfin devant ma proie. Mon rire cristallin résonne de mauvais augure à mes propres écoutilles. Certes, Olympes reste placide. Tant mieux. Aujourd'hui, je serai son amie pour devenir sa plus redoutable ennemie :


      I : Olympe. Ma chère amie. Que je suis heureuse de te retrouver. Jamais je n'aurais imaginé que tu croiserais à nouveau ma route. Tu as l'air....bien. Est-ce la protection de ses lieux qui te rendent si radieuse ? Comment va Samaël ?


    Je la narguais de mes iris sombres sans avoir l'air d'y toucher. Pourtant, il m'était inutile de feinter le plaisir de la retrouver. Certes, il était tout autre. Mon seul plaisir est mon dessein. Mon ravissement est l'image de ce beau visage rompu de douleur quand ma vengeance s'abattera.

      I: Alors, raconte-moi donc comment une femme si forte peut-elle avoir besoin de trouver refuge chez les Andropov ? Craindrais-tu le Spirit ? C'est à cause du traitement n'est ce pas ?


    De ce traitement t'innondant de léthargie ? Pauvre petite chose..
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Can't say i'm glad to meet you again | Irina Vide
MessageSujet: Re: Can't say i'm glad to meet you again | Irina Can't say i'm glad to meet you again | Irina EmptyLun 29 Juin - 12:03

Les doigts d’Olympes se crispèrent lentement sur le bois ancien de la rampe d’escalier. Elle n’aimait pas l’air suffisant et hautain d’Irina, et le simple fait de l’entendre rire de la sorte suffit à lui rappeler pourquoi elle l’avait tant tourmentée autrefois. Le simple dédain qu’elle avait pour elle autrefois se changeait doucement en une antipathie vivace. Car il ne faut pas l’oublier, Olympes descendait de l’ancienne famille impériale de Russie. Aussi, être traitée avec tant de dédain ne pouvait que faire ressortir la fierté de l’élève Topaze. Car elle avait beau être la plus douce et la plus candide de la fratrie, elle n’en demeurait pas moins une Romanov.
Doucement, ses pieds se posèrent sur les marches suivantes de l’antique escalier de la demeure Andropov. Elle tentait de demeurer impassible, comme elle en avait acquit l’habitude à force de vivre en société. Car après tout, elle avait beau être aimable de nature, on ne peut pas apprécier tout le monde. Et cela se vérifiait avec Irina. Elle ne s’était pas fait d’illusions, non, elle savait que la dernière recrue des Andropov allait nourrir une certaine rancœur à son encontre après leur rencontre, mais elle n’arrivait pas à dissiper le nœud de colère qui tentait désespérément de percer en son sein.

« Olympe. Ma chère amie. Que je suis heureuse de te retrouver. Jamais je n'aurais imaginé que tu croiserais à nouveau ma route. Tu as l'air....bien. Est-ce la protection de ses lieux qui te rendent si radieuse ?»

Ma chère amie. Une simple expression qui suffit pourtant à lui hérisser le poil. Elle n’aimait pas les gens fourbe, et cela allait être le cas avec son interlocutrice. Elle lâcha doucement la rampe, ses doigts caressant doucement le bois chaud et réconfortant. Croisant les mains devant elle, les bras tendus devant son buste, elle toisa celle qui, elle le savait, ferait tout pour faire de sa petite vie tranquille un enfer.

« Inutile de jouer sur l’ironie, Irina. Tu ne m’apprécie guère, et je le sais, garde donc ta salive et ta politesse pathétique pour les autres… »
Que pouvait-elle lui dire d’autre ? Elle avait été honnête avec elle, comme a son habitude, elle ne jouerait pas, plus maintenant, et le fait qu’Irina joue avec des faux-semblants la fatiguait au plus haut point.

« Comment va Samael ? »
Les yeux d’Olympes s’agrandirent de surprise, et ce, bien malgré elle. Elle n’avait pas entendu ce prénom dans la bouche de quelqu’un d’autre depuis si longtemps. Et elle-même n’avait pas de nouvelles de créateur depuis son départ. Elle ne put cacher la douleur que cette simple question lui faisait éprouver. Il lui manquait tellement, et ce, bien qu’elle fut partie de sa propre initiative. Son regard se voila un instant alors que son cœur se serrait avant de reporter son regard sur Irina.

« Pourquoi me pose tu cette question ? »
La douleur qu’elle éprouvait, elle l’avait déjà ressentie de nombreuses fois, mais cela n’atténuait pas son effet redoutable. Et bien que si elle avait été seule, elle se serrait laisser aller a sa peine immense, elle savait que cela ne suffirait pas a Irina. Elles étaient devenues ennemies mortelles, et ce, alors qu’Olympes été encore capable de lui arracher la gorge si cela lui chantait, mais le traitement avait tout changé, la rendant si humaine.

« Nous sommes tous obligés de prendre le traitement Irina, toi comme moi, être ici ne change rien. C’est l’école qui est venue ici, je ne l’ai pas choisis, j’ai juste suivis l’école que j’ai intégrée, cela s’arrête là. Je ne cherchait pas vraiment a élire domicile ici et a te revoir. »

Olympes contenait sa rage avec une certaine habileté compte tenu du trouble qui avait prit possession de son être. Pourquoi avait-elle parlé de Samael ?
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