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| God save the Queen...Not me }pv Electra Yanosis | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: God save the Queen...Not me }pv Electra Yanosis Mer 8 Avr - 12:49 | |
| Un proverbe dit : "la parole est d'argent, mais le silence est d'or". Imaginez devoir m'imposer le silence, à moi Christmas Acker. Je sais que cela semble irréalisable, pas que je sois très bavard, mais le sens sous-jacent de ce proverbe c'est qu'il faut savoir se taire au bon moment car parfois le silence est de rigueur. Les bons moments ne sont pas mes amis c'est bien connu. Fraîchement débarqué de Durmstrang, une école à la mauvaise réputation dans le monde des sorciers, un mec plein de désinvolture qui vous regarde sans vous voir et qui vous dit franchement qu'il aimerait que vous la fermiez parce que vous le gavez. Un poing qui surgit de nulle part, les veines saillantes semblent tracer un chemin bleu-violet sur la main qu'elles parcourent. Ce poing entre en contact avec la peau molle de ma joue qui se déforme sous la force de l'impact, je sens ma tête partir vers le côté et la grande salle devient un ballet de couleurs défilant sous mes yeux. Avant de tomber, j'aperçois ma sœur, sa tête ne me dit rien qui vaille. Chez les Acker, quand on s'attaque à l'un, on s'attaque à tous les autres et la vengeance est un domaine que Merry maîtrise à la perfection. J'imagine déjà le sort de ce pauvre idiot qui m'a frappé et en tombant, je souris. Je crois bien que ça l'énerve, mais je m'en fous ; de toute façon je me fous de tout. Il sort sa baguette, sa main tremble, pas de peur, d'énervement. Heureusement, avant que ses petits neurones aient établi une connexion avec son cerveau lui permettant de trouver la formule qu'il allait utiliser, un prof s'avance et désarme le conflit. Pas mal, il est doué, mais je regrette déjà Durmstrang. A Durmstrang, le prof nous aurait permis de nous départager pendant un duel à la régulière. Enfin, à la régulière ce n'est qu'une expression, peu d'élèves de Durmstrang étaient régulier ; moi le premier. Tout cela s'est finit dans le bureau du directeur adjoint, sermon, morale, rappel du règlement de l'école, qu'il existe et que ce n'est pas pour faire joli, je rétorque que je trouve qu'il ferait un magnifique papier peint et je lui demande si je peux lui en emprunter un rouleau ; il fulmine. Mon camarade sort du bureau, je reste pour écouter encore un quart d'heure la douce voix de mon professeur. Rentré dans mon dortoir et passé une nuit agité, rien d'intéressant pour une première semaine, mais je m'inquiète. Pas pour moi, pour elle, ma sœur. Je ne voudrais pas qu'elle s'attire des ennuis, notre père ne l'aime pas, pas la peine d'en rajouter en déconnant. Je me dis que j'irais peut être la voir demain et je m'endors.
Pour me réveiller deux heures plus tard, cinq étages plus haut que mon dortoir et sans aucun souvenir d'y être monté. Serais-je somnambule ? Non, je l'aurais remarqué à Durmstrang. Pourtant, je suis bien arrivé au cinquième étage du château et je ne me souviens ni comment, ni pourquoi. Ces crises de somnambulisme sont-elles à mettre en rapport avec mon nouveau cadre de vie...Trop compliqué, je suis simple ou je cherche à l'être et mon cadre de vie m'importe assez peu au final tant qu'on me laisse vivre ma vie. Je tâte les poches de mon pantalon, mais mes mains n'entrent en contact qu'avec l'épiderme de ma jambe ; je suis en caleçon. Première pensée qui me vient : un juron que je retiens tant bien que mal ; si on me trouve ici, en caleçon alors que je devrais être dans mon lit cinq étages plus bas, ça va être la galère. Je me relève et me félicite d'avoir mis un t-shirt pour avoir moins froid, je n'en ai pas moins l'air con, mais au moins j'ai moins froid ; en apparence du moins. Je soupire, y a qu'à moi que ça arrive les trucs comme ça. Je me ballade, j'erre sans but précis, passant devant la salle de duel je marque une pause et passe la tête par l'entrebâillement de la porte. Rien à voir à part l'estrade où s'affronte les duellistes et des journaux, relatant les événements de la grande finale de duel sorcier, accrochés aux murs dans des cadres en verre. Je continue mon chemin regrettant de ne pas avoir mes cigarettes qui se reposent cinq étage en dessous dans la poche de mon pantalon négligemment jeté par terre, au pied de mon lit. Mon caleçon me colle un peu, j'essaye de le remettre en place, un geste sans classe, ni distinction. Dans cette position ridicule tout ce que je vois ce sont des pieds qui s'avancent vers moi, comment deviner s'il s'agit d'un prof ou d'un élève. La réponse me saute aux yeux, il faut que je relèves la tête. Ce que je fais en maudissant Merlin de me mettre dans des situations pareilles ; ma conscience me dit qu'elle trouve que j'ai le don de me plaindre de situations délicates que je me suis moi-même créées, je la fais taire et affronte mon destin la tête haute. |
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| Sujet: Re: God save the Queen...Not me }pv Electra Yanosis Jeu 9 Avr - 17:11 | |
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ELEVE 1 ; tu sais quoi, il parait qu'il y a encore eu bagarre avec ce Christmas Acker. ELEVE 2 ; j'aurais voulu être là, un homme qui se bat c'est tellement excitant. Je me suis arrêtée net dès que cette idiote a prononcé son nom. Christmas Acker. Dans sa bouche cela sonnait comme une invitation à venir dans son lit. Une traînée de plus. Je leur ai lancé un regard noir avant de repartir dans ma direction. Même quand je ne pensais pas à lui ou que je ne le voyais pas, il était là. Il y avait toujours quelqu'un pour parler de lui et me rappeler son existence même si la plupart du temps on n'avait pas besoin de le faire pour que je pense à lui. Il fallait dire que c'était rare quand Christmas ne faisait pas parler de lui. C'était même un miracle. Et j'aurais préféré ne pas entendre son nom, ne pas sentir sa présence, ne pas le connaître. A chaque fois que j'entendais son nom, que je le voyais, je sentais mon coeur battre un peu plus vite. Trop vite. Et je n'aimais pas ça. Avec lui je me sentais différente et j'aimais ça. Bien qu'il ne soit pas le genre de personne que j'appréciais d'habitude. C'était plutôt le genre de personne que je me mettais facilement à détester. Pourtant il y avait cette chose qui m'attirait en lui. Aucun doute j'éprouvais des sentiments pour cet être dégoutant. Mes sentiments me répugnaient. Et Christmas ma répugnait aussi. Mais malgré cela j'étais folle de lui. Contrairement à lui. Je savais que je n'avais aucune chance. Que c'était un amour à sens unique et qu'il était impossible. Mais je gardais espoir. Un tout petit espoir même si je savais qu'il me menait en bateau. Il jouait, cela l'amusait. Et moi j'aimais ça. Ce que je pouvais être bête. Je suis entrée dans la salle commune des opales où je me suis écroulée dans un sofa. J'ai pensé que si j'étais encore chez moi j'aurais regardé un bon film. Seulement ici il n'y avait pas de télévision. Pas d'internet. Rien. C'était à peine si les sorciers connaissaient ces mots. Ils vivaient dans un autre monde. Le seul moyen de garder contact avec l'extérieur c'étaient les hiboux. Autant utiliser un pigeon ! De toute manière à part mes amis je n'avais personne à qui donner des nouvelles. Ma mère alcoolique ne prenait jamais la peine de lire le courrier et encore moins quand c'était de ses enfants. Et mon père je ne l'avais jamais vu, où aurais-je pu envoyer cette lettre ? Je me suis endormie dans le sofa devant la chaleur du feu. Je n'avais pas la force de me rendre dans mon lit. FLASHBACKElle buvait. Encore et toujours. Bouteille de vodka pure à la main, elle chantait à tue tête. Et puis elle s'est énervée. Sans raison. Comme à son habitude. Elle devenait folle. J'aurais voulu faire quelque chose. Je voulais l'aider, mais je restais assise. A la regarder. Et je subissais sa violence. Dans ses paroles. Mais dans ses gestes aussi parfois. qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une fille comme toi ? Tu es toujours là à me regarder avec ton visage angélique. Mais moi je sais ce que tu es. Tu es une traînée. Une sale petite traînée. J'ai pleuré. Une fois de plus, une fois de trop. Elle n'aimait pas que je pleure. Elle pensait que c'était de la comédie. Elle m'a tiré les cheveux avec toute la violence dont elle était capable. Et elle m'a jeté à terre. Elle était faible mais moi aussi. Je n'avais pas la force de résister. Et mon frère n'était pas là pour me protéger cette fois. Alors je me suis laissée faire. FIN DU FLASHBACKJe me suis réveillée en sursaut, pleine de sueur. Ce n'était pas la première fois que cela m'arrivait. Je revoyais souvent des scènes peu agréables dans mon sommeil. Et par la suite je n'arrivais jamais à me rendormir. Alors je suis sortie de la salle commune. J'avais besoin de marcher. Et j'ai marché quelques minutes. Dans le silence le plus complet. Sans savoir où j'allais. Jusqu'à ce que j'aperçoive une silhouette. Silhouette qui ne m'était pas du tout inconnue. Christmas. C'était toujours comme ça que l'on se retrouvait. Alors qu'on s'y attendait pas. J'ignorais ce qu'il faisait ici mais il y avait sûrement une raison. Et je voulais savoir. Alors je l'ai suivi. Mais il ne semblait pas agir de lui même. Comme un robot. Il n'avait pas cette démarche que je lui connaissais. Et il était en caleçon. Ce n'était pas son genre. Il s'est arrêté. Pour remettre son caleçon en place. Un large sourire s'étire sur mon visage. Et je saisis cette occasion pour m'approcher. Il a relevé la tête vers moi et j'ai ancré mes prunelles myosotis dans les siennes. ELECTRA ; quelle étrange rencontre... et belle tenue. Je n'allais pas m'en plaindre. Son caleçon dévoilait ses jambes que je voyais pour la première fois. Comme à chaque fois que j'étais en sa présence, je ne me sentais pas à l'aise. Et mon coeur battait la chamade. Mais je m'efforçais de paraître normale. Et j'essayais de me convaincre que cette fois, je ne me laisserais pas avoir par son jeu. Avec lui je devais m'attendre à tout et à n'importe quoi. Et cela me faisait un peu peur. Je ne savais jamais quoi faire, comment agir. J'ai longuement regardé ses jambes pour remonter jusqu'à son caleçon, puis jusqu'à ses lèvres. Et j'ai vu qu'il souriait cyniquement.
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| Sujet: Re: God save the Queen...Not me }pv Electra Yanosis Jeu 16 Avr - 12:27 | |
| Electra Yanosis. Cette soirée avait mal débuté, mais là elle prenait un tour tout à fait inattendue et plaisant. Electra, jeune moldue avec qui j'aimais m'amuser. Je vous vois déjà froncer les sourcils en signe de reproches tacites, mais vous vous attendiez à quoi de ma part. Cette jeune femme semble ne pas être insensible à mon charme, si tant est que j'ai du charme, et je dois avouer que cela m'amuse, mais rassurez-vous mes jeux n'ont rien de pervers ; pas encore. Ses magnifiques pupilles bleues sombres accrochent mon regard et ne le quitte plus, presque plus du moins puisqu'elle parcourt mon corps depuis mes jambes jusqu'à mes yeux en s'arrêtant sur mon magnifique caleçon, plutôt moulant, noir. Serait-ce de l'envie ou de la gourmandise que je vois dans ses yeux. Je souris à cette seule pensée. Je ne suis pas vraiment attiré par elle. Elle est belle, j'en convient, en faire un de mes jouets ne me dérangerais pas, mais je crois savoir qu'elle attend plus ou qu'elle veut plus. Je pourrais lui donner plus, mais pour la jeter après alors à quoi bon ; pour l'amour de ce jeu pervers qui se pratique à deux minimum. Moi Christmas Acker, j'aurais finalement des remords....Bien sûr que non, c'est juste qu'il est encore un peu tôt pour lui faire miroiter un faux espoir. Je souris narquoisement, cyniquement, pas de sa remarque, juste de son regard scrutateur ; on aurait dit qu'elle me déshabillait, plutôt facile vu le peu de vêtements que je porte. Je quitte ma position recroquevillé et me redresse révélant un peu plus mon corps. Je ne le fais pas vraiment exprès ; juste un peu. N'importe qui se sentirait vulnérable ainsi dévêtu face à une jeune femme, mais personnellement ça ne fait pas grand chose. Je relève sa remarque et lui réponds sans me départir de mon petit air supérieur et de mon sourire :
CHRISTMAS - C'est la nouvelle tenue réglementaire à Poudlard, tu devrais vite te changer.
Allusion à peine déguisée, sous-entendu salace gros comme un dragon dans un magasin de porcelaine ; bref du Acker dans tout son art. Je ne le remarque que maintenant, mais Electra a l'air soucieuse. Elle a cet air, comme quand on sort d'un mauvais rêve et qu'on a du mal à distinguer le réel et l'irréel. Des petites cernes sous ses yeux : sommeil perturbé.
CHRISTMAS - Tu dors mal en ce moment, n'est-ce pas ?
J'avais cette fâcheuse tendance à révéler les évidences que tout un chacun s'efforçait de cacher aux autres derrière un sourire ou une constante bonne humeur. Le pire n'était pas de le révéler, le pire c'est que souvent j'avais raison et ça les autres élèves n'aiment pas. Être confronté à la vérité, surtout quand on cherche à la maquiller, l'être humain n'aime pas ça. Je m'approchais avec grâce de ma chère petite victime. J'étais l'araignée et, elle, la mouche. Une distance de quelques millimètres à peine nous séparait. Il lui aurait suffit d'un pas en avant et nous étions l'un contre l'autre ; moi, à moitié nu. J'avais toujours su mentir à la perfection, je savais aussi jouer la comédie et le faux air inquiet que j'affichais était très réussi. Je levais la main et serrer délicatement l'épaule d'Electra avant de lui caresser la joue avec tendresse. L'effet théâtral n'en était que plus fort ; on aurait dit une scène de série B moldue où les histoires d'amour sont compliquées et les scènes d'une intensité mesurée très mal jouée par les acteurs. Je souris, plus chaleureusement cette fois, et je repris la parole d'une voix douce teinté d'une touche de sensuel.
CHRISTMAS - Si tu as besoin d'en parler, je suis là.
J'étais fourbe, mais je l'étais avec classe. La curiosité naturelle dont je faisais preuve m'obliger à jouer à ce jeu et aussi le fait que je m'ennuyais ; alors jouer était un exutoire et Electra une très bonne partenaire, malgré elle. |
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| Sujet: Re: God save the Queen...Not me }pv Electra Yanosis | |
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| | | | God save the Queen...Not me }pv Electra Yanosis | |
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