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| | J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) |    |
| | Auteur | Message |
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Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
♦ Lettres Envoyées : 3608
♦ Crédit : BS*
♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"
A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence
♦ Nouvelle vie:
 |  Sujet: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Lun 9 Mar - 18:05 | |
| "Sous ses airs d'innocente, petite fille à papa,
Se cachent des peines immenses et des tempêtes de froid, que personne ne voit..."
Et mon monde s’écroule. Mon cœur s’arrête pour une seconde fois, ma soif revient au galop, je ne suis plus rien. Un tas de cendre, un tas de confettis. Son regard me transperce, sa bouche s’ouvre. Ses lèvres. J’ai envie de la toucher, de caresser son corps de déesse. J’ai envie de la mordre, de goûter le liquide qui coule dans ses veines. Pour la première fois de ma vie, je pense à cette chose dont tout le monde parle – sexe.
Le Directeur m’avait demandé d’être dans la salle commune a 18heure précise. Il était 18heure précise et la jeune Apolheen Macwylde n’était pas là. J’avais passé la journée dans ma chambre, refusant de me rendre en cours pour une stupide raison –la robe de sorcier que l’on m’avait acheté ne m’allait pas du tout. Et je m’étais déjà baladé en chemise blanche la dernière fois et cela n’avait pas été du goût de tout le monde. Qu’importe, j’attendrais le colis qui devrait arrivée dans la journée de demain. Pour mon entrée en cours, je devais faire bonne impression. J’attendais donc la jeune Saphyrs, que je devais guider. Ou plutôt protéger de cet être infâme. Le Spirit. Cette horrible entité que j’avais côtoyée lors de ma seconde naissance, cet esprit magique qui prenait un malin plaisir à contrôler l’âme des humains. Une vraie saleté. J’avais repéré les signes dès son arrivée. Les disparitions, les rumeurs, les vagues de violence. Tout ça n’était que l’œuvre de ce cauchemar, de ce magnifique cauchemar qui me hantait toujours. Je haïssais le Spirit. Et je me haïssais aussi.
18h05. Elle voulait me voir en colère ou quoi ? Je tournais en rond, piétinant le tapis bleu foncé. Je détestais attendre, et je détestais les gens en retard. Elle entendrait parler de Lokhyan Dewitt, soyez en certain.
En plus, j’avais sortie ma belle chemise. Je voulais lui faire bonne impression, lui montrer que j’étais le plus sérieux des Tuteurs de cette école. Chemise blanche, entrouverte, dévoilant ma peau d’asphalte. Un jean noir, et des chaussures italiennes. J’aimais les chaussures italiennes. En fait j’adorais les fringues de ce pays.
18h06. Les aiguilles de ma montre continuaient de tourner, et ma colère montait en puissance au fil des secondes. Qu’elle se ramène maintenant, je rigolerais bien devant sa gueule déconfite. Elle raconterait à ses petites copines de 5ans « Oh j’avais un peu de retard, et il m’a engueulé le salop ! Je le déteste », sans oublier ces pleurnichements de gamine. J’aurais du demander une élève plus vieille. Les fillettes de 16ans, très peu pour moi Ce n’est pas amusant, ça parle de garçons à longueur de journée, et ça ne comprend pas mes sarcasmes. Et puis, la voir, grande bouche ouverte, devant mon regard cramoisi, très peu pour moi.
18h10. Je la découpe en rondelles dès qu’elle passe le pas de la porte. Je devrais même aiguiser mes dents, pour en faire mon repas. Sa peau de bébé devrait être d’une douceur exquise. A moins qu’elle soit cachée sous un amas de boutons d’acné. Horrible.
Un grincement. La grande porte s’entrouvrit, je me retourne, mes canines sont prêtes. A Table.
18H11. Mon cœur s’arrête, mon monde s’écroule. Ma vie n’est plus qu’un amas de poussière. Sa chevelure brune se balance au rythme de ses hanches. Ses yeux noirs se lèvent, sa bouche s’ouvre. Elle souffle. Ses jambes, même cachées par son jean informe, me rendent fou. Sa poitrine de fillette me fait dévier la tête. Je me sens horrible de penser à ça. J’ai déjà croqué des filles plus jeunes qu’elle. Mais je n’ai pas envie de la dévorer non. Juste envie de la toucher, de la caresser. C’est donc ça le fantasme ? A peine a –t-elle passé la porte que mon cortex imagine des tas de scénarios. Et il n’y a ni sang ni canine. Juste son corps et le mien. Apolheen. Magnifique Apolheen.
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Mar 10 Mar - 10:29 | |
|  Where were you when
everything was falling apart ?
- LEEN, TU NE VOUDRAIS PAS ARRÊTER ?
- NON.
- ON EST PLUS A LONDRES TU SAIS... CETTE ÉCOLE EST PLUS STRICTE QUE NOS ANCIENS LYCÉES.
- QUE VEUX TU QU'ILS FASSENT ? ... CRAMER MA CLOPE AVEC LEURS BAGUETTES ?
Apolheen était allongée dans l'herbe du parc, l'esprit occupé à regarder le ciel gris qui lui rappelait celui de Londres. A ses côtés se tenait une jeune humaine, un peu timide, qui restait à ses côtés, trop intimidée par le grand château. Leen se souvenait que, petite, elle avait rêvé d'intégrer cette école. D'être comme le reste de sa famille et de transformer une grenouille en armoire ou faire léviter un de ses professeurs. Aujourd'hui, elle l'intégrer parce que le monde magique était menacé et qu'il fallait protéger les humains. Pas vraiment l'entrée en fanfare qu'elle avait espérée. Cela faisait quelques jours qu'elle avait posé ses affaires dans son dortoir et la jeune femme passait plus de temps dehors qu'à suivre ses cours à l'intérieur. Ce n'était pas qu'elle refusait de se plier au règlement, c'est juste qu'elle savait pertinemment qu'on ne l'a renverrait pas. Le matin même, elle avait reçu une convocation de la part du directeur, pour lui attribuer, comme pour tous les autres humains un tuteur.
Shay, l'humaine à ses côtés, avait rencontré sa tutrice la veille. Une grande blonde de dernière année qui ne s'était pas gênée pour maugréer sur le fait de chaperonner. Malencontreusement Leen avait laissé sa cigarette traîner un peu trop près de la robe de Sorcière de celle-ci... Observant les nuages gris, Apolheen n'était pas pressé de rencontrer celui qu'on lui avait attribué et préférait rester là à consumer lentement sa nicotine. Lorsque la grande horloge de Poudlard sonna les coups de dix huit heures, la jeune Cracmol se leva doucement. Elle arrêta d'un geste sa compagne qui voulait la suivre, et celle ci n'insista pas. Apolheen écrasa sa cigarette contre un arbre et se dirigea vers le grand château. Comme souvent, elle portait un vieux jean qui traînait depuis longtemps dans son armoire, avec, par dessus l'un des t-shirt de son grand frère. Fan d'un groupe de rock moldu, celui ci était bien trop large pour Apolheen et dévoilé même les épaules de la jeune fille. Ses cheveux longs étaient emmêlés sur ses épaules et elle marchait d'un pas nonchalant, passant entre les sorciers s'amusant à se lancer des sorts comme si de rien n'était. Elle refusait de mettre sa robe de sorcier mais laissait toujours son collier de Saphyr autours de son cou.
Quelques élèves se retournèrent sur son passage, essayant sûrement de déterminer l'espèce de ce curieux personnage. Apolheen n'y prêta pas attention, et traversa les étages sans se perdre. Au bout de quelques instants elle pénétra dans la salle commune des Saphyrs où se tenait un homme. D'abord, elle n'y fit pas attention, cherchant des yeux l'idiot qui devait la chaperonner pour le reste de l'année.
- BONJOUR.
- SALUT.
Soupirant en voyant qu'au final elle était en avance par rapport à son tuteur, elle se laissa tomber mollement dans l'un des grands fauteuils de la salle. Leen jeta un coup d'œil à l'homme, qui la dévisageait étrangement. Il était grand, bien plus fort et musclé que les garçons de sa classe, et la jeune fille aurait parié qu'il était professeur s'il ne s'était pas tenu dans la salle des élèves. L'espace de quelques secondes, elle fut captivée par son regard rougeoyant avant de comprendre qu'il était là pour elle.
- ALORS C'EST TOI ?
Les fins sourcils de la jeune fille se froncèrent brusquement, et son regard bleu se fit noir. Très bien, il ne serait pas dur de pousser le jeune homme à la lâcher et lui faire comprendre qu'elle n'avait absolument pas besoin de lui.
- L'IDIOT QUI CROIT QUE J'AI BESOIN DE PROTECTION, J'ENTENDS.
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| | | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Mar 10 Mar - 18:50 | |
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J’essayais de retenir mon souffle pour ne pas sentir sa délicate odeur, mais la tentation était trop forte. Je déglutis. Si j’avais un cœur, il aurait implosé, et si elle avait été sorcière, je me serais laissé ensorceler. Elle était passée devant moi, comme si je n’étais qu’un fantôme, qu’un tas de poussière invisible. Mon cœur n’était plus qu’un amas de débris, mais j’étais toujours là, debout, fixé sur le corps de l’ange aux cheveux de jais. Mes yeux dansaient sur ses formes de petite fille, et je ne pouvais empêcher mes hormones de danser la samba. Je baissais la tête, je me sentais mal. Même si je déteste les femmes, elle est la première personne à ne pas me regarder, à faire comme si je n’existais pas. La première à me lancer un simple salut, dénué de sentiments.
Puis tout changea. Elle porta son regard sur moi, enfin. Je soufflais, j’esquissais même un sourire. Elle me regardait. L’ange aux yeux bleus me portait un minimum d’attention. Sa voix était comme une chanson, une magnifique chanson. Je voyais sa langue danser dans sa bouche, et c’est a peine si je l’entendais m’insulter d’idiot. Je ne pouvais m’empêcher de regarder sa bouche, d’imaginer ses lèvres sur mon corps. Je m’étais toujours interdit de désirer une femme, de même y penser. Mais cette Apolheen n’avait rien de rationnel. Elle était la beauté incarnée, la grâce, le désir. Elle était plus magiques que toutes les sorcières que j’avais rencontrées, que les humains que j’avais côtoyé. Quelques minutes plus tard, je déviais ma tête. J’étais certaine qu’elle m’avait vu me lécher les babines. Tant pis, elle devait être habitué a ce que les hommes la regardent comme ça.
Prenant mon courage a deux mains je relevais mon regard vers ses yeux bleutés. J’ouvris la bouche, je n’allais pas me laisser marcher sur les pieds par un bel ange de 16ans. Non, jamais.
« Tu dois être l’insupportable Cracmol dont je dois m’occuper ?
Je fronçais les sourcils. Elle était déstabilisée, je le voyais. Elle ne pensait certainement pas que je connaîtrais autant de chose sur elle. Apolheen Macwylde, 16ans, fille de sorcier, mais moldu. Et en option, la plus belle créature de cette Terre.
Assise dans le fauteuil, elle me regardait comme si je n’étais qu’une vile créature. Détestait-elle les vampires, Me trouvait-elle si hideux que ça ? Je n’étais pas un très bel homme, j’avais de nombreuses cicatrices sur le corps, offrande du spirit qui m’habitait avant ma seconde naissance. Si un jour cette horrible créature prenait possession de la sublime Apolheen, je ferais tout pour la sauver, et lui offrirait le plus horrible des remèdes, la mort. Jamais je ne laisserais un spirit prendre possession de son âme enfantine, jamais. Et jamais je ne pourrais la transformer.
Je ne pense qu’a elle, alors qu’elle vient tout juste de rentrer dans ma vie. Et quelle entrée ! Elle a tout chamboulé tout détruit sur son passage. Elle est tout pour moi, et je ne suis rien pour elle. Pire qu’un paradoxe, c’est un cauchemar. Je m’approche de son corps de poupée, et pousse rapidement ses jambes, pour m’asseoir sur le fauteuil juste a coté. Je l’ai a peine toucher, et mes hormones ont recommencé leur petite danse. « Continue Lokhyan, touche là, plaque là contre le dossier du fauteuil. Touche ses lèvres de ta bouche. » Non, je ne peux pas, je n’ai pas le droit. Je la déteste. Je la désire.
« Je n’ai pas peur des fillettes de ton age.
Mensonge. Je suis terrifié à l’idée qu’elle s’approche de moi. « Ai pitié de moi, ma belle Apolheen, laisse moi encore quelques jours à vivre. » Je ne respire plus. Je refuse de sentir de nouveau son délicat parfum. Elle le voit, j’en suis certain.
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Mer 11 Mar - 14:06 | |
| TU DOIS ÊTRE L'INSUPPORTABLE CRACMOL DONT JE DOIS M'OCCUPER ?
Leen haussa les sourcils, surprise de constater que ce parfait inconnu connaissait sa condition. Elle n'était pas une simple humaine, elle était fille de sorciers. Petite fille de sorciers et n'avait... aucune trace de magie en elle. Rien du tout. Avant, le simple terme de Cracmol lui faisait mal, lui donnait envie de mordre son interlocuteur. Maintenant, il faisait parti d'elle, et même s'il blessait son égo, elle avait apprit à rester impassible.
- APOLHEEN MACWYLDE. LES CRACMOLS TU SAIS, C'EST COMME TOUT, ÇA LEUR ARRIVE D'AVOIR UN NOM.
La jeune femme le fusilla un instant du regard, appréciant peu sa remarque. Elle replia l'une de ses jambes sur l'autre, les laissant pendre au dessus du grand fauteuil. Sa main droite était près de son visage, elle jouait avec l'une de ses longues mèches brunes, nonchalamment, décidant d'ignorer l'importun pour un moment. Elle était plutôt douée à ce jeu là, l'impassibilité étant sa meilleure défense. Regardant par la fenêtre, elle fut surprise de sentir une main gelée se poser sur sa jambe. Les yeux l'avaient déjà mis sur la voie, et maintenant, le contact froid lui confirmait sa première impression. Il n'était pas plus sorcier qu'elle, cet homme était un vampire.
Apolheen n'avait jamais craint plus que ça les vampires, peut être parce qu'elle ne craignait pas grand chose, ce qui n'était pas toujours une bonne chose. Cependant ce contact lui avait procuré un frisson étonnant. Une décharge électrique qui avait traversé tout son dos et se répandait maintenant sur son cou. Les yeux de la jeune femme se posèrent de nouveau sur le bellâtre qui s'était assis près d'elle. Ses cheveux bruns entouraient son visage fin et joliment tracé. Son cou et le haut de son torse étaient à découvert et laissait offert à la vue, les marques d’une cicatrice profonde qui barrait le torse du vampire. Lorsqu’il eut finit de s’assoir, il reposa ses prunelles rouges sur elle, avant d’ouvrir la bouche de nouveau.
- JE N’AI PAS PEUR DES FILLETTES DE TON AGE.
Sa voix avait claqué, plutôt froide. Il semblait contenir sa colère et s’empêcher de respirer. Leen était plus étonnée par son comportement qu’apeurée, et ainsi, sans le savoir, son tuteur venait de marquer un point avec elle. Curieuse, la jeune femme s’intéressait maintenant au mystère de ce vampire. Elle n’avait même pas remarqué que la pièce était étonnement vide, et qu’il n’y avait que le bruit de sa respiration dans la salle, son regard était trop occupé à détailler son tuteur.
- TANT MIEUX, JE N’AI PAS PEUR NON PLUS. TU SERAS PLUS UTILE A UNE AUTRE. JE CONNAIS DÉJÀ LE MONDE MAGIQUE, PAS BESOIN D’AIDE.
La jeune Cracmol se leva du siège, décidant que l'entrevue était très claire et qu'ils n'avaient donc pas besoin de disserter pendant des heures à ce sujet. Aucun des deux ne semblait désirer la compagnie de l'autre, et cette réciprocité faciliterait leurs rapports. Leen jeta un coup d'œil à l'horloge, pour voir qu'il était à peine 18h20 et qu'elle avait encore parfaitement le temps de retourner s'allonger dehors avant de se rendre à la Grande Salle pour dîner. Elle relâcha la mèche de cheveux avec laquelle elle jouait en se tournant vers son ex-tuteur.
- AMUSE TOI BIEN AVEC LA PROCHAINE DEMOISELLE EN DÉTRESSE. SALUT.
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| | | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Mer 11 Mar - 15:14 | |
| Horreur. Elle partait déjà. M’abandonnait à mon triste sort, m’obligeant à la détester a la haïr, a la désirer. Sa voix, son odeur, son corps. Il n’y avait plus que ça dans mon esprit. J’avais souvent entendu parler de l’imprégnation, et jamais je n’y avais cru. Ces vampires qui tombaient fous amoureux au premier du regard, d’un de leur congénère. S’était déjà insensé. Alors un vampire comme moi, qui s’imprégnait d’une gamine, d’une humaine, s’était impossible. Invraisemblable, complètement stupide. Je ne m’imprégnerais jamais d’une femme, et encore moins de cette fillette. Alors pourquoi j’avais ce désir intense de la caresser, de jouer avec cette mèche de cheveu qu’elle roulait autours de son doigt. Mon regard dansait sur ses courbes affolantes. J’espérais au plus profond de moi qu’elle faisait le même effet a tout les hommes de ce château. Je priais même qu’elle est déjà quelqu’un dans sa vie. Ou, encore mieux, qu’elle aime les femmes. Ce serait vraiment génial.
S’amuser ? Avec une autre demoiselle ? Jamais. Elle était la seule avec qui je voulais parler, la seule avec qui je voulais jouer. La seule avec qui je voulais devenir un homme. Elle se leva, je restais assis, éblouie par son corps filiforme. Elle avait eu la chance de garder la taille et la minceur de l’enfance, mais avait herité des courbes affolantes de la tentation suprême. Son t-shirts glissa, et je ne pu m’empêcher de regarder la peau nue de son épaule. « Glisse encore, laisse son buste se découvrir et s’offrir a mon regard. »
Elle avait déjà fais quelques pas lorsque je décida de me lever. Elle n’avait pas besoin de tuteur, connaissant tout du monde magique. Tu ne connais rien bel ange. Tu ne sais pas la chose qui plane au dessus de ta tête, cette chose qui souhaite s’engouffrer dans ton corps, et voler ton âme. Elle est près de la porte, elle va partir, s’enfuir, se barrer. M’abandonner. Il ne me faut que deux pas pour la rejoindre. Je la plaque doucement mais avec une certaine force contre le mur, serrant mon torse bouillant contre sa poitrine de femme fatale. Elle a peur, je le vois, elle veut crier, mais elle garde sa bouche fermée. Mes lèvres se retroussent pour dévoiler mes canines. Je m’approche d‘elle, je renifle son odeur, tel un animal. Elle sent encore plus bon que je le pensais. Ma bouche est entrouverte, prêt de son cou.
« Tu ne connais rien du Monde Magique. Et ne pense même pas a me donner un coup dans mes parties génitales. Ca ne me fera rien du tout.
Je souris, mon regard croise le sien noir, énervé. Fais moi souffrir fillette, j’aime ça, j’adore ça. Haïs moi, frappe moi, crache ton venin, tout ça me comblera de joie.
Je pensais tout contrôler mais ce n’était qu’un mensonge. Je sens quelque chose grandir en moi, prendre possession de mon corps. Je ne sais pas ce que s’est. Je n’ai jamais ressenti ça. Ma main, qui était auparavant collée au mur, descend le long du bois de la porte. Je la laisse tomber, mes doigts effleurent son jean. Et c’est encore pire qu’avant. La dernière fois que j’ai ressenti ça, s’était avec Elizabeth. Un soir, elle s’était infiltrée dans ma chambre, se fichant bien de l’avis de ses parents. Elle avait passé ses longues mains sur mon corps de jeunot, et cette chose en moi s’était réveillée. Elizabeth.
Un dernier regard vers la beauté fatale, et je me recule d’un coup, abandonnant sa cuisse, abandonnant son corps. Je me sens mal, tellement mal. Cette chose gronde en moi, je sens mon bas du ventre se durcir. Je sais que c’est mal, qu’elle n’est qu’une enfant. Mais je dois me l’avouer. Je me suis imprégné d’Apolheen Macwylde.
« Je te connais Apolheen. Enfin…Tu ne veux pas d’aide, ni de protection car tu te crois invincible. Cette carapace que tu t’es crée, sûrement pour éviter de souffrir de ta condition. Cette carapace, elle n’est pas encore assez forte. Je peux t’aider. Je peux t’aider à devenir puissante, plus puissante que tous ces sorciers de bas étage. Ils se croient tous géniaux, avec leur baguette et leur manière de prononcer des formules a magiques a deux balles. Mais j’ai lu ton dossier. Tu es capable de bien plus. Tu as la chance d’avoir ce caractère de feu, et cette beauté indomptable. Regarde moi, je perds tous mes moyens. Tu n’es peut être pas sorcière Apolheen, mais tu es l’être le plus magique que j’ai pu rencontré. Alors fais moi confiance. |
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Mer 11 Mar - 17:11 | |
| A peine la jeune Apolheen avait fait quelques pas vers la porte, qu'une main froide s'était posée sur son épaule, avait retourner son corps avec une facilité déconcertante pour la plaquer contre la sortie en bois. Ses yeux s'agrandirent sous la montée d'adrénaline. Elle n'identifiait pas ce sentiment pour ce qu'il était, de la peur. De plus, elle reprit bien vite le dessus, s'empêchant de crier et conservant un masque de froideur. Que lui voulait-il donc ? N'avait il pas comprit qu'elle n'avait besoin d'aucune aide ? Même en ce moment, acculée contre un mur par un vampire potentiellement dangereux, elle n'avait besoin de personne. Elle chercha rapidement un moyen d'échapper à son emprise, avant qu'il ne prenne la parole.
- TU NE CONNAIS RIEN DU MONDE MAGIQUE. ET NE PENSE MÊME PAS A ME DONNER UN COUP DANS MES PARTIES GÉNITALES. ÇA NE ME FERA RIEN DU TOUT.
La jeune femme soupira, se demandant ce que souhaitait obtenir cet homme. Elle était habituée aux avances, mais assez peu à la violence qui regorgeait de tout cela. Apolheen n'avait pas l'impression qu'il voulait lui faire du mal, pourtant chaque fibre de son corps lui intimait le respect et une sourde crainte. Il pourrait aisément la briser, elle en prit rapidement conscience. Et au lieu de s'effaroucher et de tenter de s'enfuir, elle attendit patiemment la suite des événements. Son regard se perdit sur les traits du jeune homme, sa beauté était effrayante. Et l'effroi ne faisait que renforcer son charme. Son visage de porcelaine n'était pas lisse comme ceux des minets de son âge, sa beauté à lui était un charme brut, une aura qui donnait des frissons. La main de son ancien tuteur descendit le long de la porte et ses intentions se firent plus clairs. Alors comme ça, il était comme tous les autres hommes. Juste attiré physiquement. Il avait juste l'envie incontrôlable de coucher avec elle.
Étrangement, il s'éloigna un peu d'elle, lui laissant l'opportunité de partir. Elle ne la saisit pas, curieuse de voir ce qui allait suivre dans la discussion. Il se mit alors à lui parler et elle l'écouta attentivement. Sans aucun doute, cet homme savait parler. Et si elle avait été plus cruche, elle se serait laissé berner par ses douces paroles qui vous donnaient l'impression d'être unique au monde. Mais celui là était plus doué que les autres, il disait des choses qui étaient valable pour sa petite personne. A croire qu'il s'était entraîné. Une fois qu'il eut terminé, elle sourit et resta immobile un instant avant de se mettre à l'applaudir.
- TU ES DOUÉ. LE DIRECTEUR T'A FAIT RÉPÉTÉ TON TEXTE AVANT LE GRAND JOUR ?
Elle sourit, et faillit sortir une cigarette de sa poche pour se mettre à fumer, avant de se retenir à la dernière seconde. Son regard glissa sur les yeux de son ancien tuteur. Il y avait comme une flamme qui tournoyait et la jeune fille trouvait cela plutôt incroyable. Son interlocuteur avait voulu essayer de jouer l'homme attentionné, mais Apolheen s'en fichait pas mal, le trouble qui se dessinait en dessous de sa ceinture était assez parlant. Elle l'observa silencieusement quelques secondes, se disant que coucher avec un véritable homme pourrait être intéressant, surtout compte tenu de l'homme qu'il représentait. Elle ne le croiserait plus par la suite, et il se précipiterait pour changer de fille à protéger, ne voulant pas plus avec elle qu'une partie de jambes en l'air.
Décidée, la jeune femme se rapprocha rapidement de lui et, passant son bras autour de sa taille, le rapprocha d'elle et du mur.
- LES BEAUX DISCOURS SONT INUTILES. DIS SIMPLEMENT CE QUE TU VEUX.
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| | | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Jeu 12 Mar - 12:40 | |
| Son regard, sa voix. Elle était la perfection même. Comment une fillette pouvait être aussi magnifique. Elle dégageait plus de passion et de désir que n’importe quelle autre femme de cette putain d’école. Elle était comme moi, indomptable, hypocrite, orgueilleuse. Elle fit quelques pas vers moi, assez pour coller son corps contre le mien. Sa main derrière mon dos était comme une brûlure, et j’adorais ça. Sa poitrine naissante se frottait contre mon torse. Je sentais son cœur battre la chamade. Elle était habituée à faire ça, à voir les hommes dans cet état. Mais je n’étais pas un homme, j’étais un vampire. Une horrible créature de la nuit.
Sa voix de déesse siffla dans l’air comme une chansonnette. Ce que je voulais ? Oh il y avait tellement de chose. J’aurais voulu ne jamais naître, être resté à l’état de fœtus dans le ventre de ma mère. J’aurais voulu détruire ce monde, et me détruire en même temps. J’aurais voulu ne jamais la connaître. S’était un jeu pour elle, son regard en disait long sur ses envies. Faire l’amour, coucher, baiser. Il n’y avait que ça qui comptait à ses yeux. Et elle pensait que s’était réciproque. Je sentais sa main glisser le long de mon échine, et je me pu m’empêcher de grogner. L’animal en moi se réveillait, et ça n’allait pas être joli. Ma main remontait le long de sa jambe, caressant avec délicatesse sa hanche, puis son épaule et enfin son visage. Elle ressemblait à un ange, venu tout droit du pays de Satan. Elle voulait ma mort, et je voulais son cœur. Comme si une femme comme elle pouvait vouloir un homme comme moi. Je pris son menton entre mes longs doigts, rapprochant ses lèvres de ma bouche. Je sentais déjà son effluve prendre possession de mon être. Après cette entrevue, j’irais me doucher, laver cette odeur, effacer ce parfum de déesse.
« Ce que je veux ? C’est simple Apolheen…
Son souffle se mélangea au mien. Je m’obligeais a respirer, mais au bout de quelques secondes, je dû arrêter Son odeur était brûlante, piquante, j’avais envie de crever. Je le sentais trembler son mon étreinte, à moins que s’était moi qui vacillait comme une feuille morte. J’étais son jouet, elle était ma poupée préférée. La seule poupée avec qui je voulais jouer. Apolheen Macwylde m’appartenait à jamais, et personne ne poserait un regard sur elle, personne.
« Je veux que tu saches que tu ne me feras pas fuir. Je resterais ton tuteur jusqu'à la fin de l’année scolaire, et ce, juste pour te rendre folle.
J’attrapais sa main doucement, la descendant sur mon corps d’asphalte. Elle avait commencé le jeu, et je le finirais, avec tout le sadisme que mon nom importait. Notre chemin s’arrêta juste au niveau de ma ceinture, et elle savait très bien ce qu’il se déroulait juste au dessous. Cette sensation, cette horrible chose qui se produisait dans mon bas ventre. C’était tellement nouveau, que j’avais du mal à le contrôler. Mais je ne m’appelais pas Lokhyan Dewitt pour rien.
« Oui, tu me procures d’étranges sensation que je n’ai jamais connu auparavant…Mais ce n’est pas pour ça que tu es irrésistible Apolheen. Tu n’es qu’une gamine. Une magnifique gamine.
Je tenais les rênes a présent, enfin je l’espérais. Elle avait froid, je le sentais. Nos corps scotchés l’un à l’autre étaient si différents, que sa chaleur corporelle baissa rapidement, alors que la mienne augmentait de seconde en seconde. J’avais chaud, beaucoup trop chaud.
Nos lèvres étaient si proche que je pouvais sentir l’odeur de son baume a lèvre. Je lâchais les armes, je laissais tomber. Je fis la plus grosse erreur de ma vie - je ferma mes paupières, en me mordant la lèvre inférieur. Elle avait gagné. |
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Jeu 12 Mar - 20:00 | |
| - CE QUE JE VEUX ? C'EST SIMPLE APOLHEEN...
Oui, la jeune fille ne doutait pas que les intentions du jeune hommes n'étaient pas des sujets de dissertation. Sa respiration à elle était irrégulière, mais celle de son vampire était totalement hors de contrôle. Parfois il inspirait fort et fermait les yeux, d'autres fois, il cessait pendant près d'une minute de prendre son souffle. Elle s'amusait à faire glisser ses mains sur lui pour jouer avec sa respiration. Passant autours de son cou, glissant sur son torse, elle s'amusait en se mordillant la lèvre. Elle n'avait jamais vraiment couché avec un homme comme lui, un vampire. Sans qu'elle ne se l'avoue, la jeune femme avait pour la première fois, vraiment envie de quelqu'un, même s'il n'était qu'un jouet entre ses habiles mains.
- JE VEUX QUE TU SACHES QUE TU NE ME FERAS PAS FUIR. JE RESTERAIS TON TUTEUR JUSQU'À LA FIN DE L'ANNÉE SCOLAIRE, ET CE, JUSTE POUR TE RENDRE FOLLE.
Ce vampire avait le don de faire baisser rapidement son excitation. Elle n'avait pas besoin d'une baby sitter ou d'un chaperon. Elle avait passé l'âge tout de même, et si celui ci avait besoin d'une preuve, elle allait rapidement la lui donner. Ses doigts froids s'enroulèrent autour des siens et elle le laissa guider sa main jusqu'à sa ceinture un moment. Les ongles de sa main libre s’enfoncèrent un moment dans le dos de la chemise du vampire.
- CROIS MOI, TU SERAS LE PREMIER A VIRER FOU. ET SI TU CROIS QUE J’AI BESOIN DE PROTECTION, TU TE TROMPES.
Il continua à parler, mais elle ne l'écoutait déjà plus. Il lui disait qu'elle n'était pas irrésistible et Apolheen n'avait pas l'orgeuil de le penser, pourtant son corps à lui semblait la désirer suffisament pour ce soir. Un frisson parcouru son corps et elle ne su dire si c'était l'excitation ou le corps froid du vampire. Elle réalisa rapidement qu'elle ne connaissait même pas son nom, mais cela ne l'empêchait pas de coucher d'habitude, alors elle chassa vite cette pensée. S'il voulait s'accrocher à elle et tenter de la protéger, grand bien lui fasse, il se rendrait compte bien vite de son inutilité.
- TAIS TOI MAINTENANT. ET EMBRASSE MOI.
Elle n'attendit pas vraiment qu'il en prenne l'initiative et colla brusquement sa bouche à la sienne. La pièce était toujours vide et Apolheen comptait bien en profiter en évitant de se faire surprender par ses petits camarades. Ce serait plutôt mal vu de se taper son tuteur. Apolheen se lova contre lui, glissant sa main en dessous de sa ceinture, et l'autre sous sa chemise pour en faire sauter les boutons alors qu'elle reprenait le dessus pour le plaquer contre le mur à son tour. A ce jeu là, elle était bien meilleure que lui.
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| | | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Sam 14 Mar - 19:26 | |
| J’aurais voulu parler, répliquer, lui ordonner de se taire et de débarrasser le plancher, mais le courage m’avait abandonné. En sa présence, je n’étais qu’un tas de poussière, un cadavre ambulant, qui sentait son cœur brûlé de secondes en secondes. Je n’aurais jamais du accepter ce poste de tuteur, jamais. Sa voix sonna comme l’heure de ma mort. Je ne pu même pas me reculer, que ses lèvres tentatrices se plaquaient aux miennes. Le Noir, la peur, l’horreur. Mes yeux restaient ouverts, je ne pouvais plus bouger. Elle me plaqua au mur, et je laissais sa langue s’introduire dans ma bouche. Mon corps tremblait comme une feuille, je ne savais ni quoi faire, ni quoi dire. Je sentais ses mains caresser mon corps de braisen et les boutons de ma chemise ne firent pas long feu. Clic, Clic, Clic.
Sa bouche violait la mienne sans vergogne, et je n’arrivais plus à réfléchir. J’étais dégoûté. Dégoûté de cette emprise qu’elle avait sur moi, de ce sentiment qui grandissait petit a petit dans mon corps. J’étais dégoûté du pouvoir que son corps exerçait sur moi. Je la détestais. Ses mains vagabondaient sur mon torse musclé, détaillant mes cicatrices sans s’en rendre vraiment compte. Je ne disais rien, je ne bougeais plus, laissant ses lèvres faire tout le travail. Puis elle fit une erreur, enfin. Effleurant de ses doigts la longue entaille qui s’étalait sur mon buste, je la repoussais d’un coup, un peu trop fort à mon goût. Elle n’avait pas le droit d’y toucher, non, je le lui refaisais.
« Arrête ça tout de suite Apolheen.
Restant collé au mur, mes yeux s’étaient assombris, mon sourire avait disparu, mais la peur restait encré sur mon visage. La fillette reprit sa respiration, en me fusillant du regard en même temps. Elle me détestait, et s’était mieux comme ça. Je ne pris même pas la peine de refermer ma chemise, j’avançais déjà vers elle, vers son corps. Elle ne comprenait rien, et pensait pouvoir m’avoir juste avec sa bouche. Et elle avait raison.
Mes lèvres se plaquèrent à celles du bel ange, je ne savais pas comment m’y prendre, mais qu’importe, je voulais essayer. Ca plaisait aux autres, ça devrait me plaire a moi aussi. Mes mains s’attardèrent sur ses hanches délicates, et passèrent très doucement sous son t-shirt. Je le lui retirai. Elle avait eu le droit de voir ma peau, je voulais voir la sienne. La chaleur de son corps me fit frissonner, la douceur de ses lèvres était pareille à une caresse. Oui, Apolheen Macwylde était bel et bien un ange.
Le tissu gris tomba a terre, et l’odeur de sa peau s’infiltra dans mon corps. Ma bouche descendit le long de son cou, puis de son épaule, déposant des dizaines de baisers. Je l’entendais gémir sous mes caresses, mais je ne savais pas ce que cela signifiait. Je n’avais aucune notion du plaisir chez les femmes, et je me sentais tellement perdu… Quoi faire, que dire ? Partir, la laisser, ça m’était quasiment impossible…Elle faisait partie intégrante de mon corps a présent, de ma vie, je ne pouvais même pas imaginer continuer mon chemin sans elle. Ce n’était bien entendu pas réciproque, mais qu’importe. Elle était ma vie à présent.
Apolheen me poussa doucement sur le canapé, et je la laissais faire. Elle aurait pu me tuer sur les champs, que je ne l’aurais pas empêché. Se collant à mon corps, ses lèvres vagabondaient sur mon torse glacial, passant sa langue sur ma peau d’asphalte. Les frissons se faisaient plus fort plus long, plus horribles. Je restais immobile, laissant juste quelques râles de plaisirs s’échapper de ma gorge. Où avait-elle appris à faire ça aux hommes ? Elle était si jeune, si innocente si…
En quelques secondes, la situation changea, je la fis basculer de l’autre coté du canapé, la plaquant avec force. Mon regard de braise était plus noir que l’encre, et ses joues autrefois pales, étaient plus rouge que ses lèvres. Ma bouche descendit le long de son visage, mes mains effleuraient son ventre nu, mais pas une fois elles caressèrent sa poitrine de fillette. Je me l’interdisais.
Crac. Mes dents se refermèrent sur sa bouche de déesse. Crac. Le sang s’écoula de ses lèvres tentatrices, filant droit dans ma gorge. Crac. Je me reculai, tout grand sourire. J’avais gagné.
« N’oublia pas une chose Apolheen…Même si je suis un homme, je reste le vampire le plus dangereux de ce monde…Même sous traitement.
Le liquide rougeâtre teintait mes lèvres si pales en habitude. Je souriais. Je l’avais eu, j’avais gagné. J’étais plus fort qu’elle à ce jeu. L’embrassant une dernière fois, j’évitais la morsure, pour ne pas être tenté par son sang. J’avais réussi à me calmer, à calmer mon corps, et mon cœur. J’avais réussi à la dompter durant quelques secondes.
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Dim 15 Mar - 20:24 | |
| A peine eut elle le temps de laisser courir ses doigts sur le torse du vampire qu’il la repoussait brusquement. Alors qu’ils étaient debout près d’un mur, son dos s’entrechoqua brutalement contre la paroi en face. Son souffle se coupa quelques secondes, et, lorsqu’elle le reprit lentement, elle lui jeta un regard froid. Elle n’était pas une poupée, pas un jouet qu’on pouvait balancer à sa guise. Elle se refusait à n’être que cela aux yeux de n’importe qui. C’était elle qui tenait les rênes, pas l’inverse. Apolheen refusait qu’aucun homme n’ait un quelconque moyen de pression sur elle. Et ce tuteur ne serait sûrement pas le premier.
Sans comprendre pourquoi il l’avait repoussé, et revenait maintenant à la charge, elle se dit qu’il avait surement envie d’imposer sa virilité et de diriger quelques secondes le combat. C’était bien un truc d’homme de refuser de laisser les femmes mener, encore une question d’égo. Il s’empara de nouveaux de ses lèvres, de ses poignets et de sa taille et se colla à elle. Il était plus brusque que doux, et les frissons qui la parcouraient était un mélange de plaisir et de douce horreur. Il émanait de lui quelque chose de profondément animal qui faisait frémir la peau d’Apolheen. Les mains du vampire entourèrent ses hanches fermement, elle n’aurait pu s’échapper de son emprise. Celles-ci, froides, glissèrent sur son ventre avant de lui retirer son t-shirt. Leurs peaux s’entrechoquèrent, comme un mélange de feu et de glace, faisait se crisper leurs deux épidermes. Les longs doigts d’Apolheen se glissèrent dans le cou et les cheveux du vampire pendant que celui-ci goûtait à l’odeur de sa peau d’enfant.
Quelques pas, et ils se retrouvèrent à tomber sur les larges canapés de la salle où elle s’était assise avant. La jeune femme avait un peu froid, et ne plus porter de t-shirt l’arrangeait guère. Son soutient gorge ne ferait pas non plus long feu, elle le pressentait bien. Au dessus du jeune homme, à califourchon sur sa taille, elle se pencha en avant pour embrasser son torse, alors que ses mains à lui vagabondaient sur ses cuisses.
- APOLHEEN…
Elle n’eut pas le temps de lui dire d’éviter de gémir son prénom comme s’ils étaient proches que déjà, ils échangeaient de place sur le canapé. Il la dominait et l’écrasait de tout son poids, coupant légèrement son souffle. Il l’embrassa de nouveau et alors qu’elle allait commencer à savourer l’étreinte, elle sentit une douleur brutale et inattendue. Ses lèvres étaient en feu, sa bouche en sang. Son corps se mit à trembler et crier au danger. Son cœur battait la chamade. Il se recula, son visage déformé par la soif, par le plaisir du sang dans sa bouche. Ce fut un peu tard qu’Apolheen comprit qu’on ne jouait pas avec les vampires, qu’on ne les utilisait pas, et surtout, qu’on y laissait souvent sa peau.
- N‘OUBLIS PAS UNE CHOSE APOLHEEN… MEME SI JE SUIS UN HOMME, JE RESTE LE VAMPIRE LE PLUS DANGEUREUX DE CE MONDE. MEME SOUS TRAITEMENT.
Il déposa de nouveau ses lèves sur la peau de la jeune femme apeurée qui tentait de ne pas bouger d’un cil. Ce qui était parti pour n’être qu’une partie de jambes en l’air comme tant d’autres, se transformait petit à petit en une sorte de mise à mort. Le sang battant à ses tempes, Apolheen reprit petit à petit le contrôle sur elle-même et maîtrisa parfaitement sa voix quand elle se mit à parler.
- TU N’ES QU’UN MONSTRE. COMMENT PENSAIS TU POUVOIR PROTEGER QUELQU’UN ? PROFITE DE TON REPAS.
Les mots avaient claqués et si ceux-ci devaient être les derniers, elle ne les regrettait pas. Pas le moins du monde. Il avait l’intention de la tuer de toute façon. Elle laissait le sang couler le long de son menton sans même essayer de l’essuyer, elle en serait recouverte d’ici peu. Elle ne s’était jamais demandé ce que cela ferait de mourir. Ou de finir comme repas d’un beau vampire. Ce n’était pas le genre de questions qu’on se pose quand on se croit invulnérable. Mais elle ne l’était pas. Elle n’était qu’une pathétique humaine soumise à la fortune et à la faim d’un être de la nuit.
- ALLEZ, MORDS, BOIS. DELECTE TOI, J‘ESPERE QUE CE SERA A LA HAUTEUR DE TES ESPERANCES.
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| | | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Dim 15 Mar - 21:11 | |
| Son sang me brûlait la gorge, comme un poison destructeur. Il avait le goût de sa chaire, le parfum de sa chevelure d’ébène. Jamais je n’avais goûté tel liquide, non jamais.
Je déteste l’imprégnation, je déteste cette fille, je me déteste. Je pourrais la dévorer en quelques instants, mordre sa poitrine, et injecter directement mon poison dans son cœur. Elle serait mienne, et comprendrait les sentiments que j’éprouve pour elle. Même âgés d’une trentaine de minute. Je savais que l’imprégnation était pour la plupart du temps, réciproque, mais un humain ne se trouvait jamais pris dans cet engrenage de passion et de folie amoureuse. Jamais. Et puis, je n’étais tombé amoureux qu’une fois, et encore, je n’étais même pas certain qu’on pouvait appeler ça de l’amour. Je m’en souvenais comme si s’était hier…J’avais 21ans, et était l’homme le plus prisé de ma région…
- Citation :
- FLASHBACK
« Oh Seigneur Lokhyan…Quel homme ! Il se refuse à toute femme, c’est d’un grotesque ! Lui qui est si beau, si doux, si charmant ! Et puis, c’est un grand conquérant, malgré son jeune age.
« Mesdames.
Le jeune Lokhyan De Witt, seigneur de la région, se rapprochait du groupe de jeunes filles. Habillé modestement, il détestait se balader, parer de draps d’or et de fils de lins. Souriant aux trois bourgeoises, il s’amusait à les contempler, pour enfin s’arrêter sur le visage angélique d’une jolie poupée.
« Qui êtes vous mlle, nous nous sommes jamais rencontré ?
« Euhmn, non non…Je…Je m’appelle…
« Elizabeth Caldway, Messire, elle s’appelle Elizabeth c’est ma jeune nièce.
« Elizabeth…Vous êtes magnifique…
Les joues de l’adolescente devinrent aussi rouges que les pommes murs, et elle baissa la tête. Lokhyan lui releva le menton d’un geste de la main et lui adressa un magnifique sourire – elle était celle qu’il avait choisi.
FLASHBACK
Je fis quelques pas en arrière, pour ne plus sentir son horrible odeur qui allait me hanter jusqu'à la fin de mes jours. Essuyant mes lèvres avec grâce, je ne la regardais plus. Elle m’insultait de monstre, me demandait de boire son sang, de l’attaquer, de la dévorer. Mais jamais je ne pourrais faire ça. Elle était humaine, et je l’aimais pour ça. Et pour d’autres choses bien entendu. J’aimais sentir son cœur battre dans mon torse glacial, j’aimais la voire respirer, haleter, souffler. Je ne ferais plus jamais ça de ma vie. Et puis, lorsque que ses joues se teintaient de rouges, plus par colère que par timidité, ça me rendait complètement fou.
Apolheen me hurlait dessus « Mord Moi, Bois, délecte toi ! », et mon cerveau commençait a s’ébouillanter. Son sang dans ma bouche, son odeur dans la pièce. Boum Boum Boum. J’entendais les battements de son cœur, le traitement commençait à s’estomper, malgré ma prise quotidienne du liquide. En quelques secondes, je me retrouvais allongé sur elle, liant ses poings au tissu du canapé.
« Je suis le seul vampire à pouvoir se contrôler comme ça... Le seul Apolheen…
Ma voix était faible, douce, tel un murmure que prononcerait un homme avant d’embrasser sa femme. Je me penchais sur elle, humant l’odeur de son cou, déposant un tendre baiser dans le creux de sa nuque. Je ne pourrais plus jamais me passer de sa peau après cette rencontre.
« Et puis…Comment pourrais je tuer la source de ma résurrection… Tu ne connais pas les vampires Apolheen, tu ne comprendras donc jamais mon comportement… Et…Je refuse que tu m’offres ton corps comme ça…
Mes lèvres s’attardèrent sur le lobe de son oreille, alors que je lui murmurais mes dernières paroles. Je relâchais mes mains, essayant de ne pas l’écraser, tandis que ma bouche caressait ses épaules avec douceur. J’aurais voulu passer des heures dans cette position, à l’entendre respirer, à sentir sa cage thoracique se soulever au rythme de son souffle, à l’embrasser…
« Jamais je n’aurais cru être imprégné d’une humaine…Enfait jamais je n’aurais cru être imprégné tout court…
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Mar 17 Mar - 21:25 | |
| Il avait enfermé les mains de la jeune femme dans les siennes, sans moyen pour elle de s'échapper. Il léchait le sang de ses lèvres et ses yeux étaient d'un rouge troublant. La respiration de la jeune femme était moins saccadée, plus calme. Elle se refusait de fermer les yeux face au spectacle. Après tout, on n'avait qu'une chance dans sa vie de regarder la mort en face.
- JE SUIS LE SEUL VAMPIRE A POUVOIR ME CONTRÔLER COMME ÇA... LE SEUL APOLHEEN...
Apparemment il ne se contrôlait pas tant que ça, puisqu'il l'avait déjà mordu. Il s'approcha de nouveau de son cou, qu'il embrassa alors qu'elle s'attendait à ressentir une morsure violente. Un malaise flotta dans l'air, quelques secondes qui durèrent des heures avant qu'il ne continue à murmurer à son oreille. Dans une autre situation, cette situation aurait pu être agréable si la jeune fille n'avait pas craint quelque peu pour sa vie.
- ET PUIS... COMMENT POURRAIS JE TUER LA SOURCE DE MA RÉSURRECTION... TU NE CONNAIS PAS LES VAMPIRES APOLHEEN, TU NE COMPRENDRAS DONC JAMAIS MON COMPORTEMENT... ET... JE REFUSE QUE TU M'OFFRES TON CORPS COMME ÇA...
Il était toujours au dessus d'elle, à murmurer contre elle ses douces paroles. La peur s'envolait petit à petit au fur et à mesure qu'elle comprenait qu'il ne la tuerait pas. Du moins pas tout de suite. S'il ne voulait pas de son corps, grand bien lui fasse, malgré l'insulte, elle préférerait partir. Elle avait besoin d'un peu de calme maintenant, pour réfléchir à ce qui venait de se passer à l'instant.
- JAMAIS JE N'AURAI CRU ÊTRE IMPRÉGNER D'UNE HUMAINE... EN FAIT JAMAIS JE N'AURAIS CRU ÊTRE IMPRÉGNER TOUT COURT.
Apolheen ne connaissait rien à l’imprégnation. Elle ne savait pas ce que ce mot signifiait pour lui, mais apparemment elle était impliquée dans l’affaire. Qu’Est-ce que cela voulait dire ? Apolheen n’aurait sur le dire. La jeune femme ne connaissait rien à l’amour et prenait cela pour une faiblesse de l’âme, et une torture constante du cœur. Les gens heureux en amour n’existaient pas, ils faisaient juste semblant jusqu’à ce que ça s’arrête. Figée contre lui, sa peau s’étant refroidie, son cœur s’était serré. Il ne pesait plus sur elle, il lui laissait la voie libre et elle en profita. Apolheen glissa ses jambes à l’extérieur du canapé, sa peau frissonnant sous le courant d’air, et se leva. Son jean trop large tombait sur ses hanches minces, et la peau de son ventre n’était plus couverte par son T-shirt.
- IMPREGNE TOI SI TU VEUX. TANT QUE JE GARDE MON SANG.
La jeune femme cherchait des yeux son T-shirt. Tout ce qu’elle voulait c’était l’enfiler et s’enfuir. Alors que ses yeux fouillaient le sol, le vampire lui tendit d’une main un bout de tissus gris. D’un regard, elle le remercia, avant de l’enfiler rapidement en détournant les yeux. Au moment où elle allait partir précipitamment, son regard croisa celui du vampire et elle se figea. Brusquement. Respiration coupée, cœur serré. Elle lisait tant d’émotions dans ces yeux qui la fixaient, qu’elle avança vers lui sans comprendre. Personne ne l’avait jamais regardé de cette façon, comme si… Comme si elle était vraiment le centre de l’univers et que tout passait par elle. Sans être consciente de ses gestes, elle s’approcha du vampire assis, les yeux vrillés sur elle. Ses mains blanches se posèrent sur son visage et ses lèvres se soudèrent aux siennes, doucement, presque tendrement. On aurait pu y croire.
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Jeu 19 Mar - 12:53 | |
| Je la sentis se faufiler sous mon corps, pour s’enfuir du canapé. Je lui faisais peur, j’en étais conscient. Mon visage était différent des hommes de mon age, il était marqué par la violence des combats, par les guerres. De fines cicatrices, invisibles, pour l’œil humain, s’étendaient sur ma peau d’asphalte. J’étais certaine qu’elle les voyait, elle, Apolheen. Et puis mon corps était bien trop musclé, bien trop puissant pour une petite fille comme elle. A 22ans, je ne devrais pas être aussi marqué et encore moins, aussi fort. Je lui faisais peur, j’en étais certain à présent. Du regard, elle cherchait son t-shirt, j’aurais tant voulu qu’elle reste dénudée. Je n’étais pas pervers, juste…vampire. Voire sa peau pale, rosir à la vue de mon corps me rendait tellement heureux. Elle était humaine, et je l’aimais pour ça. Jamais je ne voudrais la voir dans un autre état, non jamais.
Je lui tendis le tissu grisâtre, sa main effleura la mienne, je ne pu m’empêcher de trembler. L’imprégnation était pire qu’une maladie, pire que la peste. Elle arrivait sans prévenir, s’infiltrait dans ton cœur et ton âme, et prenait en esclave tout tes sens. Et ça ne te quittait jamais. Moi, Lokhyan Dewitt, je n’aurais jamais cru être pris par cette putain de maladie, je n’avais jamais désiré une femme, je n’avais jamais embrassé. Et là, l’amour, le désir la passion, se présentait a moi sous la forme d’une enfant de 16ans. Une gosse, une fillette, une femme fatale.
Ces paroles me firent sourire. Elle ne connaissait pas l’imprégnation, et ne mesurait pas la force de ses paroles. Elle m’avait donné l’autorisation de l’aimer, de la désirer, de la protéger. Et je la remerciais pour ça. Assis sur le fauteuil, je la vis s’éloigné. Le bel ange disparaissait de ma vision, mais pas de ma vie. Je ne pouvais m’empêcher de contempler ses formes, de sourire à la vision de ses hanches qui dansaient devant moi. Elle était la perfection même. Là-haut, ça devait bouillir de rage –le plus bel ange du paradis s’était échappée, et venait de tomber dans les griffes du disciple de Satan.
Puis elle s’arrêta dans sa lancée. J’essayais de retrouver mes esprits, de calmer mes sens, avant qu’elle se retourne. Apolheen avançait vers moi, avec toujours autant de grâce. Elle se baissa, et approcha ses lèvres des miennes. Je fermais les yeux.
Pour la première fois de ma vie, je n’avais plus peur. Cette boule de stress qui avait prit possession de mon être, disparaissait. Cette envie sanglante de tuer, de déchiqueter, de dévorer, n’était qu’un vieux fantôme. Il n’y avait plus que moi, que mon esprit humain, que mon essence. Plus que moi et elle, plus que nos lèvres scellées à jamais. Plus qu’Apolheen et Lokhyan.
« Tu m’as donné l’autorisation de m’imprégner de toi…Alors je ne te lâcherais plus jamais Apolheen Macwylde…Plus jamais…
Une nouvelle fois, je posais ma bouche sur la sienne, espérant ne pas mal faire. Je ne savais pas comment m’y prendre, mais elle n’avait pas l’air dégoûté par mes baisers, ce qui était déjà un bon point. Ce qui allait se passer par la suie, je n’en avais aucune idée. Allait-elle partir ? Allait être demander de changer de tuteur ? Je n’en savais rien. Elle m’avait fait une promesse, elle m’avait autorisé à l’aimer. Elle n’avait pas le droit de m’abandonner à présent. |
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) Dim 22 Mar - 15:52 | |
| Quelques instants, elle resta sans bouger à l'embrasser. Ce n'était vraiment pas son genre pourtant. D'ordinaire, le temps que les lèvres se collent, les vêtements étaient déjà au sol. Pas de tendresse, de mots ou autres... Apolheen n'aimait pas cela. La jeune fille qui semblait si fragile au premier abord n'avait pas vraiment une once de romantisme en elle. Ceux qui avaient tenté de lui faire la cour, avaient bien vite vu que s'ils voulaient quelque chose d'elle, ce ne serait pas une vraie relation. Une partie de jambes en l'air pouvait se négocier par contre. Elle préférait ne pas réfléchir pour l'instant.
- TU M'AS DONNE L'AUTORISATION DE M'IMPRÉGNER DE TOI... ALORS JE NE TE LÂCHERAIS PLUS JAMAIS APOLHEEN MACWYLDE. PLUS JAMAIS.
Il pouvait bien l'espérer, y croire, ou même le vouloir. Mais jamais personne ne la retiendrait quelque part contre son gré. Si aujourd'hui, il pouvait l'embrasser, elle l'en empêcherais sûrement le lendemain. Si elle ne pouvait contrôler le monde, Apolheen savait régenter sa propre existence. Alors s'il désirait ne plus la lâcher, grand bien lui fasse, mais il s'en mordrait les doigts... Ou il mordrait les siens. Ce qui était tout de suite une option moins plaisante.
Il avait continué à l'embrasser, prenant un peu les commandes. Il était maladroit, un peu malhabile malgré ses airs impressionnants. Comme s'il n'avait pas embrassé beaucoup de filles ces dernières années. Alors qu'elle glissait ses doigts dans ses cheveux, la jeune femme se disait qu'avec le physique qu'il avait, il avait sûrement le triple de conquête à son actif que ceux qu'elle aurait dans toute une vie. La tirant de sa rêverie, la sonnerie de fin du repas retentit dans le château, indiquant que sous peu, les Saphyrs allaient remonter dans les dortoirs pour la soirée et ils ne seraient plus tranquilles. Sans compter qu'Apolheen avait une furieuse envie de fumer maintenant, et qu'il restait peu de temps avant qu'il ne fasse nuit et que les portes du château soient condamnées pour la nuit.
Apolheen s'extirpa de l'étreinte du vampire, à l'instant où quelques rires se faisaient entendre près de la porte. Elle enfila rapidement ses chaussures et sa veste avant de se retourner vers son tuteur.
- TU AS PLUTÔT INTÉRÊT A T'ACCROCHER ALORS...
Sujet terminé.
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| | Sujet: Re: J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) | |
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| | | | | | J'aurais préféré ne jamais te connaïtre. (PV) | |
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