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| Like death, I'll smile... | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Like death, I'll smile... Mar 23 Déc - 20:38 | |
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La fascination... Qu'est-ce que c'est? Un besoin infini d'accorder à une chose qui a plus ou moins de la valeur un vie entière de sacrifice? Ou est-ce juste un moyen de faire défiler les minutes plus rapidement...? Je ne saurais vous le dire, même si pour moi, la seconde option est la meilleure.
Ainsi, c'est en fixant inlassablement cette bougie, posée sur la table, dans la Salle Commune des Serpentard, que je décidais de passer mon temps. J'entendais plusieurs personnes parler de moi, en utilisant les termes "fasciner", "regard brillant", mais aussi "folle" et "sous-douée". Lorsque j'entendais ces derniers termes, un grondement rauque sortait de ma gorge et tout le monde se taisait. Je ne supportais pas qu'on parle de moi, qu'importe les termes employés. Je détestais qu'on me porte une attention aussi stupide que la curiosité. Certes, je n'étais pas comme toutes les filles. J'étais mieux! J'étais... un vampire!
Nous étions samedi, quelques jours avant Noël, et tout le monde ne parlait que de cadeaux et de fêtes. Moi, je ne disais rien. Chaque année, je n'avais le droit qu'à un seul cadeau : celui de Vladimir, mon tuteur. Il m'envoyait une carte me rappelant qu'il ne fallait pas faiblir, mais pas non plus montrer trop souvent les crocs ; que je devais rester discrète mais attirer des personnes de mon "espèce" à me rejoindre ; que je devais éviter plus que possible les sorciers normaux. Malheureusement, cette dernière requête m'était impossible! Malgré mon tempérament hautement associal, j'avais des "connaissances" parmi les Sorciers, que j'appréciais plus ou moins. Je ne pouvais rien y faire! Le fait de vivre au milieux d'eux m'apprenait à les apprécier un peu, au grand regret de Vladimir... A la fin de sa carte, il notait souvent un petit Joyeux Noël et je pouvais ouvrir la boîte de chocolat qu'il m'avait envoyé.
Cette année-là, j'avais reçu mon cadeau en avance. La boîte de chocolat gisait sur la table basse, à peine ouverte, même pas entamée. Le mot était soigneusement plié dans ma poche : je le relirai avant d'aller me "coucher".
Je fixais toujours la bougie, dont la cire avait presque entièrement fondue, lorsque j'entendis un bruit non loin de là. Après des heures d'immobilité, je bougeai enfin. La Salle Commune était entièrement vide. Enfin, c'est ce que je croyais! Car, non loin de là, dans un autre fauteuil qui me tournait le dos, une personne était assise. Je ne la voyais pas du tout, si bien qu'un sifflement sorti de ma bouche avant que je ne dise, dans un murmure juste audible :
- Qui est là? |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Sam 27 Déc - 14:46 | |
| J'étais appuyé sur la chambranle de la porte d'entrée du dortoir des Serpentards. Il y avait un tel brouhaha que je ne m'entendais même plus penser. Mes sens encore aiguisés malgré le traitement me permirent d'intercepter quelques conversations, toutes convergeant vers une seule et même personne : Wylhuma Jaysin Lecter. Un sourire étira mes fines lèvres. On bavait énormément sur son dos; tout comme on devait le faire sur ma propre personne si je ne m'abusais. Pour la plupart des sorciers présents, nous n'étions pas les bienvenus; nous les vampires. Malgré le temps passé, des préjugés restaient vifs et ancrés dans les mémoires des élèves. Cela devait venir des parents, grands-parents, arrières grands-parents. Cependant; je ne pouvais leur en vouloir, j'avais moi-même quelques réticences à côtoyer les sorciers; réaction stupide et puérile. J'agissais comme eux, dans un esprit de vengeance enfantin et idiot. Mais pour certains sorciers; ce n'était pas la haine qui prédominait, mais plutôt la curiosité. Je pouvais le lire dans leurs regards; cette façon bien étrange qu'ils avaient de fixer Wylhuma chaque fois qu'elle pénétrait dans le dortoir. Se demandaient-ils combien de temps il lui faudrait pour les réduire en pièce; ou si elle éprouvait quelques sentiments que ce soit sous ce corps figé comme la glace. C'était vrai; nous étions souvent cible de pas mal de railleries au sein du groupe des Serpentards; nous n'étions pas comme eux et pourtant il faudrait qu'ils s'y fassent; nous étions là pour un bon moment.
Le dortoir se vida petit à petit; sûrement la faim qui les appelait à rejoindre la grande salle pour un de ces grands festins dont Poudlard avait la réputation. Notre absence n'aurait évidemment rien d'anormal. Je continuais de fixer Wylhuma, d'un regard vide. La flamme de la bougie se reflêtant sur sa peau donnait à celle-ci un superbe éclat doré. Je me surprit à sourire et allait m'asseoir non loin d'elle, dans un siège qui lui tournait le dos. Je laissais mon poing cogner contre l'accoudoir histoire de la tirer de sa torpeur. Elle réagit au quart de tour, ses sens aiguisés à l'affût. Son sifflement si reconnaissable vint atteindre mes oreille et elle chuchota. "Qui est là?". Je levais la main; en signe de paix, par dessus le dossier du siège. On était jamais trop prudent avec Wylhuma Jaysin Lecter, elle pouvait sans remords sauter sur le premier venu et le déchiqueter avant même de lui demander son nom. Je fis ensuite tourner le siège sur lui-même pour lui faire face.
ISAAC : Bonsoir Wylhuma. sifflais-je avec amitié.
Je posais mon regard lagon sur la bougie presque consommée entièrement et sourit ironiquement.
ISAAC : Je n'en reviens pas. Tu as plus de fascination pour cette bougie que pour mon propre corps. Tu me vexes profondément ma belle.
Dernière édition par Isaac E. Fitzgerald le Dim 18 Jan - 16:26, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Lun 29 Déc - 17:54 | |
| Lorsque je détournai les yeux pour voir d'où provenait le bruit, je suis surprise de voir une main blanche s'élever au dessus du fauteuil. Même à la distance où j'étais, ou même par l'obscurité qui régnait dans la Salle Commune, je reconnu immédiatement cette main. Aussitôt, une voix retentit. Une voix si jolie, si simple, mais aussi froide, pleine d'orgueil et de vanité... Une voix que j'aimais.
Une têve sortit du fauteuil et je pus le comtempler à ma guise. Je savais que lui aussi se faisait plaisir à me lorgner, mais j'aimais cette façon qu'il avait de me regarder avec... désir! J'approuvai sa moquerie en répliquant, d'un air tout aussi ironique :
- Peut-être que je suis fascinée par cette bougie car elle, elle ne lorgne pas comme si j'étais un pièce de viande...!
Je me rassis dans mon fauteuil, bien à mon aise. Mais la tentation était telle que je ne pus rester longtemps assise ainsi. Brusquement, je sautais du siège pour atterir non loin d'Isaac, dans une position d'attaque. Mon regard exprimait l'amusement, j'avais toutes les dents sorties, et je me fis le plaisir d'utiliser mes armes sur la vilaine créature qu'était mon "âme soeur".
Oui, cela est dur à croire que je l'aime vraiment, alors appelons plutôt ça une attirance "très physique", voire même plus! Il était mon petit vampire, mon meilleur ami et mon meilleur amant, et je partageais tout avec lui depuis presque toujours. Il était mon héroïne, ma raison de "vivre". Je devais l'avoir rien que pour moi!
Ainsi, aussi rapide qu'une lionne, je bondis sur le jeune homme et l'écrasai contre son fauteuil, un immense sourire aux lèvres. Je posai mes mains sur son corps de pierre, le caressant rapidement, avant de murmurer au creux de son oreille :
- Tu avais raison sur un point... Je suis plus fascinée par ton corps...
Sur ce, je déposai un leger baiser sur ses lèvres gelées, mes yeux pétillants d'une excitation que je n'avais qu'en sa présence. |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Mer 31 Déc - 11:53 | |
| WYLHUMA : Peut-être que je suis fascinée par cette bougie car elle, elle ne lorgne pas comme si j'étais un pièce de viande...!
Je pouvais cependant sentir sur mon propre corps l'excitation qui parcourait celui de Wylhuma. Ses iris bleues scrutaient les miennes, s'y plongeant avec avidité. Son corps se raidi soudainement, en position d'attaque. Sa lèvre supérieure se retroussa et un sifflement enchanteur se fraya un chemin à travers ses crocs. J'y répondis de mon grognement rauque, ne lâchant pas son regard. Je me doutais de la tournure que prendraient les événements. Nous nous connaissions par coeur et ce qui prédominait chez nous était cette attirance passionnelle entre nos deux corps. Nous étions sans doute faits l'un pour l'autre; ou presque. Comme je m'y attendais, son corps bondit sur le mien à une vitesse surhumaine. Ses longs cheveux d'ébène vinrent caresser ma peau et mon visage se fendit en ce qui se voulait être un sourire. Elle plaqua ses mains sur mon corps, laissant ses doigts effleurer ma peau avec douceur.
WYLHUMA : Tu avais raison sur un point... Je suis plus fascinée par ton corps...
Ses lèvres se posèrent avec une envie non contrôlée sur les mienne et je lui rendis son baiser, mes longs doigts caressant son corps de pierre. Je mis fin au baiser, la dégageant, desserrant l'étau qui emrpisonnait mon corps. Un sourire se fendit sur mon visage lorsque je vis ses yeux s'illuminer d'une excitation chaque fois renouvelée, plus forte que la précédente. Nous connaissions tous deux la suite des événements; les Serpentards mangeaient, nous étions seuls dans cette grande salle commune .. J'embrassais le creux de son cou, relevant avec violence ses cheveux. Nous avions des années d'expérience dans ce domaine; nous étions le confident, l'ami fidèle, l'amant parfait pour l'autre. Nos corps, nos esprits étaient faits pour s'entendre, aucun de nous n'en doutait. Pourtant, je me saisis brusquemment des mains de Wylhuma, ensserrant avec une violence non contrôlée ses poignet et plaquais ses bras le long de son corps. Je relevais la tête, mettant fin aux noimbreux baisers que je déposais dans le creux de son cou et plongeais mes iris lagon dans les siennes.
ISAAC : Désolé .. mais pas ce soir.
Mon ton était froid, terriblement distant. Je la repoussais. Sa surprise de se voir ainsi rejetée l'empêcha de se raidir, et je l'envoyais sur l'autre siège qui me faisait face. Je me redressais et me dirigeais vers la table basse. Une boite de chocolat, la même marque depuis des années, la même époque et jamais entamée. Je soupirais ostensiblement alors qu'un grognement sourd résonna dans la salle commune des serpentards. Je me tournais vers Wylhuma, un sourire au bord des lèvres. Elle était furax; jamais je ne lui avais refusé ce qu'elle désirait; je n'en avais jamais été réellement capable. C'était différent désormais.
ISAAC : Tu es encore plus désirable quand tu es énervée. lançais-je dans un rire ironique.
Dernière édition par Isaac E. Fitzgerald le Dim 18 Jan - 16:25, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Mer 31 Déc - 14:38 | |
| Effectivement, Issac et moi étions en parfaite harmonie. Chez les Moldus, on appelle ça des "âmes soeurs". Nous étions faits l'un pour l'autre, impossible de nous séparer. En temps normal, jamais nous ne nous disions non : on s'aimait trop. Cette fois-là, ce fut une première, à vrai dire!
Dès que je lui sautai dessus, il m'accueilla bras ouverts, et commença à m'embrasser. Oui, c'était un jeu entre nous : le jeu de la séduction, de l'amour... Jusqu'à aujourd'hui, il n'y avait jamais rien eu de très sérieux dans nos sentiments, tout du moins, nous ne les partagions pas. Je l'aimais, j'étais presque certaine que lui aussi m'aimait, mais jamais nous ne nous l'étions dit en face. Et mieux valait comme ça, parce qu'un couple de vampire, ça peut faire vraiment très mal et peur...!
Lorsque qu'il me prit dans ses bras et m'embrassa dans le cou, j'étais déjà presque certain de ce qui allait suivre. Personne dans les parages, une salle commune rien que pour nous deux, une envie de destruction dans chacune de nos âmes... Ca allait swinguer, moi je vous le dis! Pourtant, sans je ne m'y attende, Issac me repoussa. La première fois depuis 725 ans que l'on se connaissait!
Je vous jure que là, je l'ai très, mais alors très, mal pris! Il me jeta contre un autre fauteuil. Déconcertée par ce changement soudain d'attitude, je me laissai faire, le fixant sans ciller. Il se leva et se dirigea vers la table basse où se trouvait mes chocolats. Là, je repris enfin mes esprits. J'étais en colère, même voir plus! Je n'allais pas le laisser partir sans qu'il m'ait accordé ce que je désirais!
Un grondement s'éleva de ma gorge. Issac se retourna vers moi. Je m'étais mise de nouveau en position d'attaque sur le fauteuil, et bondit vers lui, sans prêter attention à ce qu'il avait dit. Je lui rentrai de plein fouet dedans, toutes griffes sorties, les dents prêtes à mordre. J'atteris sur son dos, pencha ma bouche vers sa gorge et m'apprêtai à mordre lorsque...
- Qu'est-ce que tu as dis?, dis-je, stupéfaite mais d'une voix calme, comme si je lui parlais face à face, et non sur son dos, prête à le mordre.
En fait, je ne m'étais pas rendue compte qu'il jouait. J'avais réagi au quart de tour, comme d'habitude, sans réfléchir. Je voulus descendre pour écouter sa réponse, mais l'élan que j'avais pris nous fit tomber à terre. Je me retrouvai alors à califourchon sur le beau blond. Avec un petit sourire, je m'approchai de son oreille et y murmura :
- J'espère que tu n'as pas l'intention de me vexer une seconde fois... Sinon, je serais vraiment très méchante...! |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Sam 3 Jan - 23:49 | |
| L'incompréhension se lisait dans ses yeux. J'imaginais aisément son état d'esprit. Wylhuma Jaysin Lecter repoussée par Isaac Eros Fitzgerald; une première dans l'histoire. Un sourire commença à étirer mes fines lèvres. Je n'eus pas le temps de le laisser s'étirer au maximum, Wylhuma s'était jetée sur moi, prise d'une rage folle. Néanmoins, je ne me reculais pas et la laissais s'agripper à mes épaules, enfonçant ses griffes; du moins tentant de le faire; dans ma peau de marbre. Un rictus s'échappa de ma gorge, alors qu'elle s'apprétait à y mordre à pleins crocs, lorsqu'elle prit conscience des derniers mots que j'avais prononcé. C'était une habitude chez elle d'agir sans réfléchir. Je ne la considérais comme une mauvaise; cette impulsivité faisait partie d'elle depuis des siècle et c'était; pour moi du moins; ce qui la rendait d'autant plus attirante.
WYLHUMA : Qu'est-ce que tu as dis ?
Je voulus lui répondre mais, bien que son poids fut celui d'une plume, je tombais à la renverse. En un quart de seconde je me retrouvais allongé sur le dos, Wylhuma à califourchon sur mon corps de pierre. Notre chute qui, pour des moldus, aurait ébranlée l'établissement et été douloureuse, fut gracieuse et nous tombâmes toute en souplesse sur le sol dur et froid de la salle commune des serpentards. Je plongeais mes iris bleutées dans celle de Wylhuma dont le visage affichait un sourire satisfait et ne pus m'empêcher d'y répondre. Je dévoilais une rangée de dents blanches et étincelantes. L'haleine de Wylhuma vint caresser avec douceur mon oreille.
WYLHUMA : J'espère que tu n'as pas l'intention de me vexer une seconde fois... Sinon, je serais vraiment très méchante...!
Sa voix mélodieuse prit des accents plus aigus mais tout aussi beaux qui m'arrachèrent un nouveau sourire; ironique cette fois-ci. Croyait-elle que cela serait si simple ? Je me redressais, prenant position assise, Wylhuma toujours agrippée à mon corps comme à une proie. Je posais mes mains sur ses épaules, laissant remonter mes doigts agiles jusqu'à sa nuque et m'agrippais avec violence à sa chevelure d'ébène. Je penchais alors sa tête vers son dos. Ainsi, elle m'offrait son cou, n'émettant aucune réticence. J'y posais mes lèvres gelées et je sentis son corps sursauter de plaisir. J'y plantais gentiment mes canines, juste pour jouer et laissais mes mains descendre les longs de son dos, de ses reins, s'arrêtant sur ses hanches. Je relevais la tête. Elle avait replacée la sienne face à moi et nos visages n'étaient qu'à quelques millimètres. Je pouvais sentir l'odeur boisée de sa peau, sucrée aussi. Elle approcha ses lèvres des miennes. Je pouvais sentir son envie, elle me la transmettait et je me laissais moi-même surbmerger. Je saisis son visage de porcelaine entre mes larges mains, l'attirant vers moi dans un geste violent, impulsif. Nos lèvres se rencontrèrent, avides, comme si elles s'étaient quittées depuis des siècles pour se retrouver seulement ce soir. Je l'embrassais avec toute la passion dont je disposais; comme si ce baiser serait notre dernier. J'y mis fin. Elle avait enroulé ses bras autour de mon cou, ses jambes autour des mon estomac. Elle me comprimait, sans s'en rendre compte, absorbée par ce baiser brûlant, incendiaire.
ISAAC : Tu me brises les os .. soufflais-je.
Dans une rire qui ressemblait à une mélodie, elle desserra son étreinte. Je me redressais, gardant mes distances. Elle attendait plus de moi, plus que ce que je ne pouvais lui offrir sur le moment. Je m'approchais du feu, sentant son regard perçant dans mon dos. Je m'appuyais contre la cheminée. Elle se redressa, et de sa démarche légère, me rejoint en quelques enjambées. Nous étions assez proches désormais pour que ma main vienne effleurer son visage. Je remis quelques mèches rebelles derrière son oreille et laissais mes doigts descendre le long de sa joue, jusqu'à caresser ses lèvres.
ISAAC : Pas ce soir Wylh .. et puis ils vont bientôt revenir, le dîner est presque terminé.
J'avais raison, et elle le savait. Nous pouvions entendre de là où nous étions, les fourchettes racler le fond des plats, des chaises se tirer, des pas sortir de la grande salle. Je me penchais vers elle et embrassais le bout de son nez. Rares étaient nos moments d'affection comme celui-là; voilà pourquoi ils en étaient d'autant mieux. Nos rapports étaient majoritairement sauvages et passionnés; pas aussi doux et calmes que ce soir. Et je souhaitais en profiter au maximum.
ISAAC : Au fait, m'exclamais-je, il y a un bal d'organisé pour la semaine à venir. Je me demandais si tu souhaitais m'y accompagner. Il a pour thême 'les contes de fées moldus'. Je m'y rendrais sans doute déguisé en robin des bois .. et il manque une marianne à l'appel.. sous-entendais-je dans un rictus.
Dernière édition par Isaac E. Fitzgerald le Dim 18 Jan - 16:24, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Mar 6 Jan - 18:37 | |
| Je savais bien qu'Isaac avait raison et que nous n'aurions pas dû aller plus loin de soir-là. Mais j'avais une envie pressante de me prouver qu'il m'aimait toujours, même si c'était plus un amour physique qu'autre chose...! Mais il y avait quelque chose entre nous, infime, certes, mais quelque chose! Et je veux le retrouver!
Alors que j'étais à califourchon sur son corps de pierre, nos lèvres se retrouvèrent irrémédiablement collées. Un long baiser dura ainsi. Un baiser que j'apprécia, bien qu'une boule au fond de ma gorge, l'angoisse peut-être - même si ce sentiment m'était en parti impossible vu mon état d'Immortelle -, se forma. J'avais comme peur, peur que se soit notre dernier baiser, peur que dès que nos lèvres serraient séparées, il s'échappe à tout jamais.
Pourtant, une chose était certaine : je ne devais pas l'aimer. Cela m'était interdit! Si bien par Isaac lui-même que par les gens qui nous entouraient. Malheureusement pour moi, Isaac faisait parti des Immortels adorés par toutes les filles, aussi bien par les Slytherin que les Hufflepuff ou les Ravenclaw. En bref, même si jamais une large avance sur la plupart de ses prétendantes, il y avait toujours un risque. Mais non! Isaac était à moi, c'était ma propriété, zut!
Dès que le baiser s'acheva, Isaac me sortit une petite phrase comme quoi je l'écrasais. Je ne savais pas si je devais bien ou mal le prendre. A juste titre! Il était aussi vampire que moi alors, certes, je devais être assez forte, mais en même temps, il n'était cessé presque rien sentir. Malgré tout, je préférais lancer un petit rire. Histoire de ne pas gâcher la soirée...!
Oui, j'en voulais plus, mais je le dis si justement le beau blond, les autres arrivaient déjà! Nous entendiions bien les chaises racler dans la Grande Salle et les élèves sortirent dans les couloirs. Nous n'avions plus de temps. Certes, j'étais triste, mais je faisais avec. Une fois n'est pas coutume, je n'allais pas tout foutre par terre avec un de mes caprices.
Tout d'un coup, Isaac me demanda de venir avec lui au bal de l'école. Si on pouvait décrire mon état à ce moment-là, j'étais proche de la crise cardiaque... enfin, ce n'est qu'une métaphore! Je lui sautais au coup, tellement j'étais heureuse. Oui, vous avez bien lu : Wylhuma Jaysin Lecter heureuse! J'avais envie d'aimer, d'être joyeuse - bien que la déprime en prime et la mrot à tous les étages était une partie de ma vie active! Avec un empressement encore inconnu chez moi, je lui répondis :
- Oh! Isaac...! Mais j'en serais ravie!, je réfléchis un instant. Par contre, j'ai entendu dire qu'une gamine de Gryffindor a réservé le costume de Marianne... Mais que dirais-tu d'avoir à ton bras Peau d'Âne, la princesse à la robe couleur du temps...?
Lui lançant un petit clin d'oeil coquin, je m'assis sur l'accoudoir d'un fauteuil, poussant Isaac à s'asseori dedans, et reprit de plus belle :
- Si tu veux, après, on ira se faire une petite balade autour du lac... En amoureux...
Ouïe! Ce n'était peut-être pas le meilleur terme. Mais maintenant qu'il était sorti, plus rien à faire. Tout en me mordant le jour de l'intérieur, j'espèrais qu'il ne le prendrait pas au pied de la lettre. Sauf si cela était réciproque! |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Sam 10 Jan - 13:42 | |
| Ce fut la surprise qui m'assaillit en première. Ses yeux s'étaient agrandis de surprise et un fin sourire avait étiré ses lèvres. Cela faisait des années que je ne l'avais plus vue heureuse de la sorte; elle rayonnait littéralement, ce qui eut pour effet de se réfléchir sur moi et de me tirer un véritable sourire, aussi sincère que j'étais capable de faire.
WYLHUMA : Oh! Isaac...! Mais j'en serais ravie ! Par contre, j'ai entendu dire qu'une gamine de Gryffindor a réservé le costume de Marianne... Mais que dirais-tu d'avoir à ton bras Peau d'Âne, la princesse à la robe couleur du temps...?
Elle ressemblait à une enfant. Ses yeux pétillait d'une lueur qui m'était inconnue. Si son cœur pouvait encore battre, j'étais certain de pouvoir en entendre le battement irrégulier que provoquait cette soudaine joie. J'étais presque ému de la voir dans cet état. Elle me paraissait humaine. Elle n'était définitivement pas le monstre au cœur de pierre auquel les autres - ceux qui ne la connaissaient pas - la comparaient. Elle n'était pas dénuée de tous sentiments .. Sinon comment aurait-elle été capable d'aimer un monstre comme moi ? Parce-que je le sentais; et ça me faisait mal. Elle m'aimait plus que je ne l'aimais; elle me donnait plus que ce que je pouvais lui donner en retour. Elle était expansive; elle l'avait toujours été. Wylhuma ne faisait jamais les choses à moitié; elle y mettait tout son cœur - si je pouvais m'exprimer ainsi - et ne laissait jamais personne lui couper la route. C'était ce qui faisait sa force. Mais cela ne la rendait pas pour autant insensible. Et c'était ce qui me faisait l'aimer de plus en plus chaque jour; mais sûrement pas assez pour la contenter. Et j'en était effroyablement conscient; tout comme j'étais conscient que cela nous mènerait au désastre et au drame. Elle s'assit sur l'accoudoir du siège qui était auparavant le mien et je la suivais, m'installant confortablement.
WYLHUMA : Si tu veux, après, on ira se faire une petite balade autour du lac... En amoureux...
En amoureux. Sa voix s'était faite hésitante, un léger tremblement imperceptible pour une oreille humaine. Je déglutis, bien que cela ne m'ai pas été nécessaire et posais mon regard sur elle. Elle était ne proie au doute; sans doute se demandait-elle si son allusion était la bienvenue. Je n'en était pas certain mais je pus lui répondre sur l'instant. Elle me fixait, ancrant ses iris dans les miennes; profondément comme si elle souhaitait sonder mon âme - si tant est que j'en possédais encore une - ; cherchant sûrement les réponses à ses questions. Qu'étais-je censé dire, ou même faire ? Était-il possible d'aimer plusieurs personnes ? Non; et je me mentais à moi-même en essayant de me convaincre que ces deux amours se valaient. Je n'avais pas beaucoup d'expérience en la matière; mais ce que je souhaitais le moins au monde était de blesser Wylhuma. Elle était ma moitié; celle qui me comprenait et me soutenait. La réciproque était vraie. Je l'avais longtemps considérée comme mon âme sœur, la seule et l'unique. Mais pouvais-je encore y croire maintenant que mon cœur s'emballait pour une autre; une presque inconnue ? Tout cela n'avait aucun sens. Pourquoi choisirais-je malgré moi la seule qui ne me connaisse pas, qui - à côté de Wylhuma - ne m'était pas aussi chère. J'aurais souhaitais que tout soit simple, que mon cœur ne fasse pas de caprices et qu'il choisisse la logique plutôt que la déraison. Mais je n'avais aucune prise sur ses choix; aucune prise sur rien d'ailleurs. J'étais esclave de son bon vouloir et la décision lui appartenait. Je tendis les bras et attrapais celle que je considérais comme mon âme sœur. Je la positionnais sur mes genoux et enlaçais sa taille. Elle ne me quittait pas du regard et l'attente de ma réponse devait être un réel supplice. Je saisissais son visage entre mes deux larges mains et embrassais son front. Puis je remettais en place derrière ses oreilles quelques mèches rebelles. Elle était si belle, si fragile malgré sa force de caractère. Un mot de travers et toute notre relation s'en retrouverait irrémédiablement changée. Je n'étais résolument pas prêt à faire ce sacrifice; elle m'était trop chère.
ISAAC : Oui Wylh', nous irons nous promener au bord du lac après si tu le désires.
Pitoyable. Je n'avais trouvé que cette formule neutre pour passer au dessus de ses paroles, ne répondre ni oui ni non. Mais dans ce cas j'allais laisser le doute s'installer en elle. J'étais lâche et égoïste de surcroît. Je la laisserais souffrir de l'attente plutôt que dire clairement les choses et d'arriver à la fin que je redoutais le plus. Je protégeais notre relation, ma relation avec elle au dépend de ses sentiments. Je me donnais envie de vomir. Derrière nous, la porte de la salle commune tourna sur ses gonds pour laisser s'engouffrer dans son cœur une masse d'élèves repus et excités. Je levais les yeux vers eux, et la proximité du corps de Wylhuma avec le mien fut soudain l'objet de bien de réflexions chuchotées. Je poussais un soupir qui ressembla plus à un grognement qu'autre chose. Puis, je reposais mes yeux bleus sur la magnifique brune qui se trouvait assise sur mes genoux et je l'attirais contre mon torse. Elle s'y blottit, comme si mon corps avait été taillé pour y recevoir le sien. Je passais mes doigts dans la cascade que formait ses cheveux, perdu dans mes pensées.
ISAAC : Je t'aime Wylhuma, je ne veux pas te quitter.
Cette affirmation ressemblait plus à une excuse que ce que j'aurais voulu. J'espérais simplement qu'elle ne s'en rende pas compte. J'imaginais aisément la réaction qu'elle pourrait avoir. Nous étions très liés; et je savais avec exactitude de quelle façon je réagirais si elle m'apprenait qu'elle en aimait un autre. La raison me quitterait automatiquement, laissant place à une rage incontrôlable. Et ça, même la formule Edyard ne pourrait y remédier, ni même en atténuer la force.
Dernière édition par Isaac E. Fitzgerald le Dim 18 Jan - 16:22, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Sam 10 Jan - 19:49 | |
| Pourquoi l'amour n'est jamais partagé par celui qu'on aime? C'est un comble! Que se soit avant ou après ma "naissance", j'ai toujours eu des problèmes en amour. Et oui, je m'en rapelle! Je sais qu'un an avant que je me fasse mordre, j'avais eu une histoire semblable. Mais c'est une histoire trop longue pour tout vous conter. En bref, j'aimais un homme, qui m'aimais, mais qui était prmis à une autre femme. Sauf que l'histoire n'avait pas fini en "Happy End" comme dans les films d'aujourd'hui, non, il avait préféré m'oublier totalement, faire comme si je n'existais pas... Cela avait très mal fini. Oui, car en fait, lorsque je m'étais retrouvée transformée, il avait été la première personne que j'avais tué. Cela mis à part, c'était mon premier chagrin d'amour!
Mais revenons à notre histoire. Isaac était tout pour moi, mais je savais qu'il en aimait une autre. Cruel dilemme! Pire encore! Il aimait deux autres filles! Une vampire qu'il avait créé, mais aussi une de mes pires ennemies : la Vélane. Je le savais bien, et j'imagine qu'il savait que je savais, mais je n'avais pas d'inquiétude à avoir : Isaac Fitzgerald est à moi, et je ne le partagerais jamais avec personne! Il était tout pour moi, j'étais prête à tuer pour lui, même si j'évitais de crier cette évidence sur tous les toits. J'étais même prête à détruire un univers entier pour lui. J'étais follement amoureuse de cet homme qui en aimait une autre, voire même plusieurs autres. Mais je savais que la partie était gagnée d'avance! Nous nous connaissions depuis des siècles, nous avions presque vécu ensemble, et bien qu'au début, ce n'était qu'un amour passionnel ou plutôt animal, il avait bien évolué. Je n'allais pas m'avouer vaincu aussi vite...!
ISAAC - Oui Wylh', nous irons nous promener au bord du lac après si tu le désires.
Je sentis dans sa voix des intonations désolées. Je ne pouvais les supporter, si bien que je me voilais la face, en tentant d'oublier ces accents despérés. Je n'allais pas le perdre! A ce moment-là, les élèves revinrent sur dîner. Face à notre posture pour le moins provoquante, certains chuchotèrent dans notre dos. Mais nous les entendiions très bien! Ne voulant pas gâcher ce moment d'intimité avec Isaac, je fusillais un groupe d'élèves qui s'était rapproché de nous, et un grondement menaçant roula dans ma poitrine, jusqu'à ce que je découvre mes dents acérées pour le faire rugir. Sur ce, les curieux détalrèent comme des lapins.
Je revins au jeune homme, sur qui j'étais assise, tandis que celui-ci me passait la main dans les cheveux. Qu'est-ce que j'aurais voulu que ce moment dure toujours! A vrai dire, il aurait pu, car nous n'avions pas besoin de bouger et nous pouvions facilement rester ainsi très longtemps. Mais la vie nous a appris qu'il ne faut pas désirer le même moment indéfiniment, car on pourrait rater bien mieux!
ISAAC - Je t'aime Wylhuma, je ne veux pas te quitter.
Lorsque j'attendis cette phrase, je tressaillis. J'avais rêvé d'une telle déclaration depuis que je le connaissais, ou tout du moins depuis que je l'aimais vraiment. Elle était pour moi une source infinie de bonheur, bonheur qui, chez les Immortels, est rare à ce point.
Pourtant, ce fut juste un tout petit sourire qui étira mes lèvres blafardes. Je passai mes bras autour du cou de mon amour, blotissant ma tête dans son cou. Sa chaleur me ragaillardit, si bien que je puis enfin dire, dans un murmure de confidence et d'amour :
- Moi aussi, je t'aime. Et jamais je ne te quitterai. Jamais je ne laisserais quelqu'un t'enlever à moi. Tu es mon passé, mon présent et mon avenir.
Une telle déclaration avait une ampleur indéfinissable pour moi. Si Isaac disait qu'il ne voulait pas d'un tel amour, je suis certaine que j'aurais réduit tout ce qui m'entourait en charpie, tant la colère m'aurait étreint. Même le traitement n'aurait pu lutté contre la haine que j'aurais pu éprouver à cet instant.
Et oui! Lorsqu'une Vampire telle que moi aime, ce n'est pas pour rire! C'est du vrai de chez vrai! |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Dim 18 Jan - 14:00 | |
| Elle tressaillit, là, enserrée de mes puissant bras. Son frissonnement déclencha le mien. Mais c'était pour une toute autre raison. La vérité était que je ne pouvais aimer décemment deux femmes; je ne pouvais leur donner à elles deux le même amour inconditionnel; ce n'était pas envisageable, mon coeur ne pouvait se séparer en deux partie égales même si c'était ce que je désirais le plus au monde. J'aurais aimé pouvoir réconcilier les deux parts de moi-même; pouvoir les mettre sur un pied d'estale; mais cela m'était tout bonnement impossible. J'avais à faire un choix, aussi difficile qu'il puisse être. Et cette simple idée me rebutait. Comment aurais-je pu me séparer de l'une d'entre elles; elles faisaient désormais partie intégrante de ce que j'étais. Wylhuma était la passion dévorante, l'impulsivité dévastatrice. Autumn était un feu ardent, je ne pouvais rester de marbre devant telle pureté et douceur. Elles étaient des opposés. J'aurais aimé pouvoir les lier; j'avais terriblement besoin des deux, de leurs qualités et de leurs défauts respectifs. Pourquoi quelle raison ne pouvaient-elles former une seule et même personne ? Elles avaient pourtant un point commun, elles étaient ma déraison. Je ne pouvais réfléchir raisonnablement en leur présence, je ne pouvais garder mes distances, rester de marbre alors que ma raison me dicter de le faire.
WYLHUMA : Moi aussi, je t'aime. Et jamais je ne te quitterai. Jamais je ne laisserais quelqu'un t'enlever à moi. Tu es mon passé, mon présent et mon avenir.
Je déglutis avec difficulté. Passé, présent et avenir. Etait-ce la déclaration de son amour inconditionnel pour moi ? Etait-ce réellement ce que je représentais pour elle, son avenir ? Je ne pouvais nier que nous étions liés par une force indescriptible. Nous avions vécu ensemble durant des années, ne pouvant décemment nous quitter. Wylhuma avait longtemps était pour moi le synonyme de la perfection et de l'unique. Désormais, je devais remettre en question ce que je pensais être une vérité générale. Elle n'était plus mon exception; ce qui ne diminuait pas pour autant l'amour que je lui portais et que je lui porterai sans doute à jamais. Mais mon amour s'était séparé; je ne savais pour le moment pas encore laquelle des deux l'emportait sur l'autre; et je ne souhaitais pas le savoir. Mon coeur se refusait à choisir bien que ma raison n'ai eu de cesse de le pousser à la faire depuis quelques jours. Je me devais d'être franc, honnête et de les respecter. Dire la vérité était sans doute ce qu'il y avait de mieux à faire, mais je ne pouvais m'y résoudre. Vérité ou mensonge; quelle différence cela faisait-il puisqu'au final cela ferait souffrir quelqu'un. Ou alors; me taisais-je pour moi-même; pour éviter de me blesser moi. Je savais pertinemment que ce serait comme un déchirement dont la plaie ne cicatriserait jamais entiérement. Je passais avec aisance mes doigts dans ses cheveux d'ébène avant de les laisser vagabonder sur sa peau marmoréenne. J'embrassais le haut de son crâne, mais mes baisers me semblaient être plus distant qu'auparavant, plus retenus. Je me mordais l'intérieur de la joue, me maudissant moi-même d'autant de froideur à l'encontre de Wylhuma; elle n'y était pour rien et ne devait en aucun cas souffrir de mes 'erreurs'; si tant était qu'Autumn en était une; ce dont je doutais fortement. Mon attirance pour elle était si puissant que ce ne pouvait être une erreur ..
ISAAC : Tu es bien étrange aujourd'hui Wylh', dis-je, rigolard, tentant de faire redescendre la soudaine pression, voilà un moment que je ne t'avais plus vue aussi douce à mon égard.
Je me redressais, soulevais Wylhuma pour le positionner de façon agréable dans le siège et me mis à marcher au centre de la salle commune. Mes yeux fixaient un point invisible. Les visages de Wylhuma et d'Autumn n'avaient de cesse de remplir mon esprit. J'étais au bord de la crise de nerf. Si j'avais pu, je me serais sans doute mis une balle dans la tête, mais cela n'aurait définitivement rien changer à mon état. Soit, cette idée s'estompa rapidement. J'étais anxieux et nerveux. Mes muscles s'étaient pétrifiés, tant et si bien qu'ils me faisaient un mal de chien dès que je pouvais un pouce. C'était une torture, c'étai insoutenable. Mon ventre se tordait dans tous les sens, si bien que je risquais sans doute un ulcère si je ne remédiais pas à ma situation au plus vite. Quoiqu'un ulcère n'était rien comparé à la peine et à la souffrance que j'allais causer. Idiot, imbécile. Je vociférais mentalement des insultes à mon intention, continuant de marcher, tel un robot, tournant en rond devant le brasier qui brûlait encore dans la cheminée. Je voulais fuir, aussi loin qu'il était possible d'aller. Là où je ne serais plus tenté par rien et où je pourrais me laver de mes peines. J'étais le personnage principale d'une pièce dramatique pathétiquement absurde. Si elle ne me concernait pas, j'en aurais agréablement rit. Soudain, je me tournais vers Wylhuma, les yeux exhorbités. Je ne pouvais tout lui dire maintenant, il me fallait réfléchir, loin d'elle. Prendre du recul. Je m'approchais d'elle à pas vifs mais néanmoins gracieux.
ISAAC : Rien n'est simple. Je ne te mérites absolument pas; mais il me faut du temps. Combien ? Je ne sais pas. Il faut que je m'éloigne, de toi, juste un moment. Il le faut pour que je puisse réfléchir. Je sais que tu ne comprend pas un seul mot de ce que je te raconte; mais crois-moi, il vaut mieux que tu ne saches rien.
Je me penchais sur elle et embrassais ses lèvres tièdes. Je laissais mes doigts effleurer ses joues et mis rapidement fin au baiser, de peur de ne plus pouvoir la quitter par la suite. Nous nous reverrions bien assez tôt, le bal était dans quelques semaines. J'espérais avoir pu mettre au clair mes sentiments à cette date. Si ce n'était pas le cas; la soirée serait douloureuse. Je me reculais de quelques pas; plongeant mes iris azur dans ceux de Wylhuma.
ISAAC : Je t'aime.
Et je tournais les talons, m'enfuyant avec grâce de la salle commune des Serpentards. J'avais l'impression que ma tête allait exploser lorsque je passais les larges portes et me ruais vers les couloirs sombres et silencieux de Poudlard.
(Je pensais finir le sujet là-dessus, sinon on allait tourner en rond XD. Te gêne pas si tu veux répondre pour clore avec beauté ce sujet <3 ) |
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| Sujet: Re: Like death, I'll smile... Lun 19 Jan - 18:50 | |
| De ma vie, une telle tension n'avait jamais été aussi palpable. Je connaissais l'ennui de l'être aimé, mais à quel point? Je pensais tout savoir, mais au fond, j'étais certaine de n'être au courant de rien. La seule chose dont j'étais sûre et certaine, c'était que je torturais Isaac. Mon amour pour lui semblait être un fardeau. Mais je ne l'en débarasserait pas. Je l'aimais trop, j'étais trop égoïste pour faire ça.
Finalement, il se leva et fit les cent pas dans la Salle Commune, sous les yeux ahuris de nos compères Slytherin. Je me sentais mal à l'aise. Il n'était pas censé se sentir aussi angoissé. En 200 ans de vie quasiment commune, je ne l'avais jamais vu ainsi. En sachant que j'en étais la cause, je ne pouvais que me sentir très mal. Mis après tout, ce n'était pas exclusivement ma faute! Il y avait l'autre, mon "ennemie jurée", celle qui s'était promis de me voler Isaac alors que cela ne faisait que quelques temps qu'ils se connaissaient. Entre un véritable amour et une amourette de passage, lequel était le plus ardant? A vrai dire, je ne sus même pas répondre à cette simple question. Je ne savais presque rien de leur relation, même si j'avais ouïe dire que c'était plus romantique qu'avec moi. Sauvage ou romantique? Elle ou moi? Telle est la question...
ISAAC . Tu es bien étrange aujourd'hui Wylh', dis-je, rigolard, tentant de faire redescendre la soudaine pression, voilà un moment que je ne t'avais plus vue aussi douce à mon égard.
Je me sentis mal lorsqu'il parla. Me mordant l'intérieur de la joue, j'évitais alors son regard. Oui, j'étais étrange aujourd'hui, mais pour des raisons purement égoïstes et sous-entendues. A vrai dire, je ne voulais qu'une seule chose : lui. Et je souhaitais l'avoir n'importe le prix à payer. Pourtant lui ne semblait pas en désirer autant. Et encore une fois, un visage se dessina dans ma tête. Je la tuera. C'était le seul moyen d'en finir et d'avoir le beau Isaac rien que pour moi.
Si j'avais été humaine, j'aurais vomi. Je ne sentais mal, j'avais mal au coeur - si cela était encore possible - et la simple vision que m'inspirait les alentours me donnait le tournis. Je jetai un regard au jeune homme. Mon sang ne fit qu'un tour. Je suffoquai presque en le regardant. Je ne m'étais jamais sentie ainsi. Ou peut-être que si : lorsque j'étais tombée amoureuse de lui. Ce n'était pas à notre première rencontre, loin de là, à l'époque, c'était juste physique. Non, ce n'était que quelques temps après, lorsque mon tuteur me laissa quartier libre, que je tombai amoureux de ce magnifique vampire qui s'offrait à moi. Pour sa part, je n'ai jamais su son amour pour moi, mais je savais qu'il n'était pas aussi fou de moi que moi pour lui.
Finalement, je décidai de lever les yeux vers Isaac. Il m'observait toujours, attendant ma réponse. Je le murmura, n'ayant pas besoin d'élever la voix pour qu'il m'entendre :
- Disons que... Que je n'ai pas envie de te perdre, et que j'imagine que le seul moyen de te plaire plus serait d'être plus gentille... Tout du moins, c'est ce qu'il m'a semblé.
J'entendais par là une certaine personne très douce, très féminine, qui avait emprisonné le coeur de l'homme que j'aimais. Oui, je me dégoûtais moi-même, en essayant de jouer le jeu de cette imbécile de Vélane pour plus plaire au jeune blond qui me faisait face. Mais ce n'était pas moi, ça! Alors, avec un nouveau sourire comme celui qui j'avais toujours, j'ajoutai :
- Mais si tu veux, on peut toujours jouer à saute-moutons...!
Je ris. Mais ce ne fut pas de mon habituel rire cristallin, non, c'était un petit rire gêné, que j'arrêtai presque immédiatement. Je le voyais tourner en rond, pensif. Je pensais à peu près savoir à quoi il pensait. Ce n'était pas très dur à deviner, à vrai dire. Ses yeux s'exprimaient mieux que ses mots. Je les connaissais depuis assez longtemps pour comprendre n'importe quoi avec eux.
Je sentais alors un peu plus le malaise d'Isaac. Je voulus l'arrêter, le prendre dans mes bras, l'embrasser, lui dire encore et encore que je l'aimais, l'entendre dire la même chose, mais sans beaucoup de conviction. Je voulais juste être avec lui. Mais il me coupa l'herbe sous le pied et dis la pire chose que je pouvais entendre ce soir-là.
ISAAC . Rien n'est simple. Je ne te mérites absolument pas; mais il me faut du temps. Combien ? Je ne sais pas. Il faut que je m'éloigne, de toi, juste un moment. Il le faut pour que je puisse réfléchir. Je sais que tu ne comprend pas un seul mot de ce que je te raconte; mais crois-moi, il vaut mieux que tu ne saches rien.
Il disait que je ne comprendrai rien, mais je compris tout. Paralysée par ses paroles, je ne pipai mot. Comment ça, il ne me méritait pas? Mais je ne voyais personne d'autre à mes côtés! Je ne pensais qu'à lui jour et nuit, et lui, il voulait s'éloigner de moi. Je retint ma respiration, même si cela ne servirait à rien. Il était en quelque sorte en train de me dire qu'il me... - le mot était trop dur à prononcer, même en pensée. Il était en train de me quitter. Il voulait rompre les ponts. Je pensais immédiatement qu'il allait passer tout son temps avec sa Vélane, mais j'évitai de trop y penser. Il y avait encore le bal, et je l'aurais pour toute la soirée. Je ferais tout pour qu'il me revienne.
J'entendis à peine son Je t'aime. J'étais encore sous le choc. Il partit, sans se retourner. Ce n'est qu'à ce moment que je me rendis compte que j'étais en boule, les bras autour des genoux, sur mon fauteuil. Je devais avoir l'air totalement perdue, remarquais-je à la manière dont les autres élèves me regardaient. Mais peu importe. Si ce n'était pas une fin, c'était un nouveau début. Lorsque j'étais sûre que personne ne m'écoutais, je murmurais, comme pour moi-même, avec la certitude d'être entendue par ceux qui devraient entendre mes paroles :
- Tu me dis Au revoir, Isaac Fitzgerald. Mais moi, très cher, je te dis à très Bientôt. Et dans cet avenir proche, personne ne sera là pour troubler notre amour. Je t'en fais le serment. Tu seras à moi, qu'importe les moyens que j'emploierai. C'est une bataille gagnée d'avance. Autumn, prépare toi à... mourir.
J'avais dis ce dernier mot avec une certaine joie. Enfin, ma célèbre joie destructive m'était revenue. C'était un nouveau commencement. Et j'allais avoir un Happy End, cette fois-ci. Sans attendre, je sautais sur mes pieds, partout de ma démarche velouté vers la sortie, prête pour mon nouveau plan. |
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