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| Sujet: BAL - Groupe 1 Sam 10 Jan - 16:20 | |
| Intrigue; Le Bal des Contes de Fées
Premier Groupe
Ordre de passage; Rahfaël Millenhov - Aladin & Leyhann J. Meadow - Shéhérazade Heatcliff Clapton - Peter & Sunshine R. Wylde - Clochette
Les élèves attendent patiemment dans la grande salle que le Bal ouvre enfin ses portes. Certains sont venus seuls, d'autres avec une bande d'amis. Quelques couples se bécottent tranquillement. Ici, on peut croiser la Petite Sirène en compagnie du Grand méchant Loup et le moins qu'on puisse dire est que, derrière les masques, les inimités entre les maisons, entre les espèces ne sont plus aux goût du jour et que tout un chacun veut seulement s'amuser.
Les portes dorées s'ouvrent sur une pièce qu'aucun élève n'a jamais vu. La Salle de Bal. Celle ci est tout aussi grande que la Grande Salle et s'étale devant les yeux ébahis des élèves. C'est simple, ils viennent d'entrer dans un Conte de fée grandeur nature. Pour l'occasion, la salle revêt ses plus beaux atours. Herbe verte au sol, parsemée de toutes sortes fleurs inimaginables, ciel bleu azuré qui virera à un bleu nuit étoilée quand l'heure des Slows sera venue. Des tables en forme de champignons, de fleurs... Les boissons sortent de véritables fontaines et d'immenses arbres présentent la nourriture. Il n'y a aucun doute, la soirée sera féérique.
Entrent alors dans la salle Peter Pan, accompagné de sa fée clochette qui chuchottent en observant le paysage. C'est deux là ont l'air de se connaître depuis des sciècles. Ne manquent pas à l'appel Aladin et Shéhérazade, simplement sublimes dans leurs costumes mais qui n'oublient pas que leur rôle est d'éviter les débordement pour que la soirée ne tourne pas au cauchemar.
Notre société est comme un bal masqué. Chacun y cache sa véritable nature et la révèle par le choix de son masque. |
| | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
♦ Lettres Envoyées : 3608 ♦ Crédit : BS* ♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: BAL - Groupe 1 Lun 12 Jan - 20:18 | |
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17heure. Les murmures incessants des élèves parcouraient les couloirs du magnifique château Hogwart. Leur excitation, leur conversations, leurs sourires ne faisaient qu’un. Depuis des jours, ils ne parlaient que de ça: Le Bal. Les danses par-ci, les costumes par-là, le maquillage d’un coté, les cavaliers de l’autre. Personne n’était épargné, et même les professeurs se languissaient de se déguiser pour impressionner leurs élèves. Au contraire de tout ces sorciers, Rahfael Millenhov n’était pas enthousiasme a l’idée de ce Bal. En tout premier lieu, il détestait danser, et préférait de loin rester assis sur une chaise, que d’exposer ses courbes parfaites aux yeux de tous. Un vampire qui se déplace, est déjà un pur régal, pour les regards de simples humaines. Alors, un vampire qui danse, imaginez le résultat. En second, il n’avait pas la tête a s’amuser, et encore moins a se déguiser. Ce qu’il s’était déroulé il y a quelques jours en était certainement pour quelque chose… Lui qui s’était promis de ne jamais exposer sa relation au grand public, avait été pris en flagrant délit par sa tendre amie, Leyhann Meadow, la sublime professeur de Potions. Un simple baiser, bien trop passionné, entre le couple d’immortels, avait révélé leur secret a la jeune enseignante, et lui avait certainement brisé le cœur. Elle, qui avant le regardait avec désir, elle qui lui souriait sans cesse, elle qui était devenue distante et gênée après cette découverte. Rahfael n’avait pu lui parler, en fait, il n’en avait même pas eut le courage. Lui mentir? Lui dire qu’il s’était simplement laissé charmer par une sublime vampire? Pure mensonge, Leyhann savait qu’il était marié, et…Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, que Rahfael Millenhov était fou amoureux de Sunshine Wylde. Bien qu’ils essayaient de se cacher, certains regards, certaines paroles, certains baisers ne trompent pas. Mais malgré tout ça, il lui avait promis de l’accompagner, de venir avec elle a ce stupide bal de gamins, de danser, de faire le beau, d’être esclave de sa position d’enseignant. De n’être qu‘un mensonge. Et puis, il voulait surveiller sa sublime femme. D’être certain qu’elle ne ferait pas de faux pas, qu’elle ne tomberait pas une nouvelle fois, dans les griffes d’un sorcier, ou pire d’un autre vampire. Sunshine était l’une des plus belles immortelles de cette école, et Rahfael n’était pas dupe: elle plaisait énormément, sorcier et éternels confondus. Mais il ne se montrait pas jaloux, essayant de calmer ses pulsions lorsqu il la voyait discuter avec un autre homme que lui. Et puis, il y avait ce Wylliam. Ce sorcier, adepte de parties de jambes en l’air vampirique. Elle l’avait choisi comme « couverture amoureuse », pour être certaine que personne ne fasse de lien entre le séduisant professeur, et la magnifique élève. Rahfael avait été contre, au début, puis avait du accepter la stupide idée de son épouse. Il détestait ce sorcier, qui faisait toujours tout pour attirer le regard des éternelles. Alors le voir, tenant par la taille sa belle, vagabondant dans les couloirs, comme un petit couple unis, lui donnait presque la nausée. Et des envies de meurtres par la même occasion. Mais heureusement pour lui, être le professeur lui procurait de nombreux avantages. Et depuis que le jeune Karthers était devenu le petit ami fictif de sa chère et tendre, celui-ci passait plus de temps en retenue que dans une salle de classe.
19heure. Allongé sur son lit, les yeux dans le vague, il essayait de rester éveillé, ce qui s’avérait être de plus en plus compliqué. Cela faisait près d’une semaine qu’il n’avait pas dormi, et il commençait a peine a sentir le besoin de se reposer. Le traitement qu’on lui avait administré de force il y a quelques semaines, lui avait redonner le besoin de dormir, de s’allonger dans un lit, et de fermer les yeux. Ce qu’il détestait. Rahfael se sentait tellement impuissant lorsqu’il sombrait dans les méandres de la nuit…Non, il n’avait pas peur de se faire agresser ou tuer, il entendrait quelqu’un rentrer dans sa chambre en quelques secondes. Non. Ce dont il avait peur, ce dont il était terrifié, c’est de redevenir cet humain, cet esclave, le temps d’une nuit. Lorsqu’il dormait, son passé, sa vie de simple sorcier le retrouvait en quelques instants, et l’assaillait d’image plus horribles les unes que les autres. Le célèbre vampire revivait son enfance, son adolescence, tout, jusqu’au plus petit détail. Tout ce qu’il avait réussi a oublier, a effacer de sa mémoire, revenaient au galop le temps d’une nuit. Et lorsqu’il se réveillait, haletant comme un chien, les oreillers n’étaient plus que de simples tas de plumes, et même parfois, s’était son lit en bois qui se brisait, signe d’une puissance naissante….Pire, lorsqu’elle Sunshine se trouvait avec lui, elle était obligée de le réveiller, ses cris de souffrances et de douleurs devenant certainement trop dure pour la jeune immortelle…Rahfael s’était juré de ne jamais raconté son passé a son épouse, et rien n’était sortie de sa bouche…Rien, a part d’horribles cris et quelques mots durant son sommeil. Jamais elle ne serait ce qu’il lui était arrivé durant son enfance, jamais elle ne serait comment la famille Millenhov avait péri, jamais…
Il devait se préparer. Enfilant au début, une simple chemise et une veste de costard, il raconterait qu’il avait prit le costume du prince, version contemporaine, ou pire, qu’il n’avait pas trouvé de vêtements lui convenant. Mais…Il avait une autre idée. Sunshine allait être déguisé, Leyhann aussi, alors pourquoi lui, devrait se résigner a être simplement vêtu? Fouillant dans son armoire, il ne trouva que quelques chemises et des pantalons, rien de très original…Mais il se rappela alors, qu’en plus d’être un sublime vampire au corps sculpté dans le marbre, il était un puissant sorcier. Attrapant sa baguette qui traînait sur son bureau, il se posta devant le grand miroir…
20heure. Les tintement des cloches résonnaient dans tout le domaine de Poudlard, donnant aux élèves le droit de s’engouffrer dans la célèbre salle de bal. Leur costumes étaient tous très différents, allant de la simple robe de princesse, aux bottes du chat botté. Car oui, le thème de ce premier Bal de l’année n’était autre que les Contes Moldus. Rien de plus difficile pour un vampire qui n’avait jamais lu de contes humains. Rahfael arriva, seul, sa cavalière l’attendait a l’entrée de la salle. Leyhann avait disparu, laissant apparaître la splendide Shereazade…Son pantalon vaporeux, bleu comme le ciel, épousait parfaitement ses hanches. Le haut de son déguisement ne cachait que sa poitrine de jeune femme, laissant apparaître son ventre nu, sa peau si douce, et si pale…Cette peau qu’il rêvait de caresser, d’embrasser, de mordre.. Le sang de la jeune femme bouillonnait dans son corps, son cœur s’accéléra en quelques instants, lorsqu’elle se retourna pour apercevoir le professeur d’histoire de la magie. Leur costume s’alliaient a merveille, au grand damn du vampire. Lui qui faisait tout pour l’éviter, pour oublier son baiser, pour oublier son corps, se retrouvait en face de l’humaine qu’il désirait…. Humaine qui lui rappelait son épouse. Sunshine n’était pas dupe, et avait bien remarquer les regards que lançait son époux a la sorcière aux grands yeux bleus. Avançant d’un pas décidé, il vit quelques élèves se retourner sur son passage, et leur regard en disaient long sur ce qu’elles pensaient… Vêtu d’un pantalon noir bouffant, dans le style Ali Baba, une fine ceinture de couleur argent serrait sa taille avec douceur. Pied nu, il n’avait pas pris la peine d’enfiler des chaussures, ni d’en trouver, les babouches n’étant pas trop son style. Mais intéressons nous plutôt au buste du professeur. Il ne portait rien, ou quasiment rien. Un simple veston noir, serti de quelques petits diamants, et de rubans de la même couleur. Tout en sobriété, sa peau diaphane contrastait a merveille avec ce costume, aussi noire que son âme. Exposant sans gêne son torse de marbre, il se fichait bien que l’on voit ses cicatrices, ou ses pectoraux. Rahfael n’avait jamais été pudique, et s’il aurait pu, il se serait ramené nu a ce fichu bal, mais étant professeur, il devait avoir quelques vêtements sur le dos. Il ne s’était pas coiffé, comme a son habitude, mais cela ne gâchait rien a son costume d’Ali Baba. Il était sublime, magnifique et encore les mots étaient faibles. Adressant un petit sourire a la princesse Shereazade, il lui attrapa la main, baisant celle-ci avec tendresse et classe.
Ses pupilles incandescentes scrutèrent le regard azur de la belle Leyhann, essayant de comprendre ce qu’elle ressentait Et même si son cœur ne s’était pas calmé, au contraire, il avait encore du mal a la comprendre. Être amoureuse d’un monstre comme lui, être fasciné par une bête aux dents aiguisées…Comment pouvait-elle déjà être attiré par lui? Glissant sa main contre la taille de la sorcière, Rahfael se remit a marcher, accompagnant la belle princesse dans la salle de bal…Il fut presque surpris du décor, même s’il l’avait déjà entre perçu durant l’après midi. Faisant quelques pas sur l’herbe fraîche et verdoyante, le couple de professeurs prit place au fond de la salle, scrutant du regard les élèves qui se montraient un peu trop festif. Leur rôle était, en plus de s’amuser, surveiller les étudiants de école.. Les jeunes filles ne pouvaient s’empêcher de jeter des regards indécents a l’immortel, ce qui lui arracha quelques sourires.
« Tu es magnifique Leyhann. Comme toujours …
Un simple murmure, qui avait réchauffer le corps de la douce en un temps éclair. Il l’avait vue trembler, et prit conscience du mal qu’il lui faisait…Rahfael se recula, jetant un rapide coup d’œil sur l’entrée. Une vision de rêve lui apparut alors. Une jeune fille, aussi belle qu’un ange, aux yeux d’or, a la crinière flamboyante, et a la peau d’albâtre…Sunshine Wylde, épouse Millenhov se tenait devant un pommier. Fruit défendu, interdit. Il avait succombé il y a bien longtemps au charme, et au cœur de la belle… Mais malgré le temps, malgré Leyhann, malgré ce qu’il ressentait pour elle, rien n’était comparable a ce qu’il vivait avec la belle Sunshine. Rien n’était plus puissant que cet amour, rien n’était plus dévastateur.. Rien.
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| Sujet: Re: BAL - Groupe 1 Mar 13 Jan - 22:53 | |
| Quand elle était plus jeune, Leyhann était souvent invitée à être la gentille cavalière, belle mais qui devait se taire. Elle avait un joli physique, certes, mais le fait qu’elle soit intelligente faisait apparemment un peu peur aux garçons de Beauxbatons. Là-bas, toutes les filles savaient danser. Et des danses vieilles, exquises qui plus est ! Leurs tenues étaient extravagantes. Ayant lu des livres d’histoires moldus dans de simples bibliothèque, l’Animagus avait un jour comparé subtilement cela aux bals de la Renaissance, ce qui avait bien fait rire Hirmaet. Son épouse ayant aussi étudié en France – bien qu’étant Anglaise – il savait que cela pouvait être TROP pour les Anglais. Trop de fanfreluches, trop de soies, trop de velours, trop de tissus en somme. Elle était l’une des rares à se contenter de robes légères, ce qui contrastait bien évidemment avec les leurs. Les Françaises pensaient qu’elle voulait se rendre intéressante, alors que c’était tout à fait le contraire. Elle aurait désiré être invisible durant ses instants, durant ces journées dansantes et ces soirs romantiques. Elle n’était pas douée pour ça, ils auraient dû le voir.
Elle était Professeur de Métamorphose aujourd’hui. Elle devait être plus mature, plus posée. Pourtant, c’était avec des mains moites qu’elle retira ses vêtements habituels pour se poser avec une certaine lassitude au bord de son lit. Leyhann n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait se mettre. Une grimace tordit ses lèvres : les contes de fées moldus. Elle était bien bonne celle-là ! Certes, elle avait une connaissance parfaite de ces histoires ridicules sensées incarner la féerie, mais la question ne se posait pas là. C’était plutôt dans le choix de son modèle qu’elle hésitait. Blanche-Neige ? Trop niaise ; quelle idiote de prendre cette pomme empoisonnée… Le Petit Chaperon Rouge ? Trop faible ; se faire manger par un loup déguisé en Grand-mère, il ne devait pas y avoir de lunettes à son époque… Rose-Rouge ? Non, elle ne l’attirait pas. Elle aurait voulu une héroïne qui ait du caractère, mais qui reste sensible. Une qui ne s’évanouisse pas au premier problème, et qui au contraire ai envie de prouver qu’elle n’était pas qu’une femme sans cervelle. La jeune Sorcière rabattit ses jambes diaphanes sous elle, le regard perdu dans le vide, le corps appuyé contre le mur près du lit.
Vingt minutes passèrent avant qu’un éclat d’ingéniosité ne brille dans son regard bleuté. Elle avait une petite idée, tout à coup. Les seules femmes forte d’esprit étaient les princesses d’orient. Jasmine, Shéhérazade,… C’est après s’être rendu compte que Shéhérazade était celle qui racontait les Milles et Une Nuits qu’elle la choisit. Elle avait adoré ces contes d’un autre temps, et il était donc tout naturel qu’elle la prenne elle, et pas la promise d’Aladdin. Restait désormais la question du costume. Elle avait lu et relu, étant enfant, les descriptions des tenues de la belle princesse, mais elle n’avait rien sous la main pour satisfaire son imagination. Sa baguette dans la main droite, sa main gauche voletant de vêtements en vêtements, elle fronçait gravement ses sourcils. Elle attrapa un pantalon sombre un peu bouffant au bas, un top qu’elle utilisait lorsqu’elle faisait du sport, et une multitude de foulards colorés. Elle fit voler le tout sur son lit, et les mit un peu partout.
« Donc… » La couleur, elle l’avait décidé dès que son idée de Shéhérazade avait germé. Du bleu clair. Et du violet aussi. Rien de trop foncé, cela aurait trop contrasté. Sa peau diaphane luisait doucement sous les rayons lunaires qui commençaient à apparaître. Elle prit une forte inspiration, et leva sa baguette magique. Il fallait qu’elle se surpasse. Pour qui ? Pour elle ? Ou pour celui qu’elle désirait tant impressionner ? Leyhann secoua légèrement sa tête, ses longs cheveux bruns pour une fois détachés caressant son visage, puis elle commença à lancer ses sortilèges. Il fallait que tout soit parfait.
20 heures.
Elle avait accepté de l’accompagner. Lui. Lui qui lui faisait tant de mal, et qui lui apportait tant de bonheur. Leyhann avait cru mourir, lorsqu’elle les avait vu, Sunshine et Lui, collé l’un contre l’autre, s’embrassant langoureusement. Alors c’était Elle, sa femme. L’épouse à qui il tenait tant, à qui il était si fidèle ? Miss Wylde… L’Animagus tordit ses mains, et pinça les lèvres tandis que sa gorge se serrait. Non. Madame Millenhov et son époux, Monsieur Rahfaël Millenhov. BOUM. Ca faisait mal. BOUM. Quelque chose monta le long de son visage pour se nicher dans ses yeux. BOUM. Elle porta une main à son cœur, et l’autre à ses paupières qui se fermaient. BOUM. Elle ne pleurerait pas. BOUM. Elle releva le menton, bomba le torse, et ravala la tristesse qui l’avait surprise. BOUM. Ca faisait mal. BOUM. Mais elle était assez forte pour le supporter. Des chuchotements la tirèrent de son gouffre.
Elle avait passé plus de vingt minutes à se maquiller. Trop de maquillage, pas assez. Trop voyant, trop discret. Trop coloré, pas assez. Finalement, elle avait opté pour du mascara afin d’approfondir son regard, du fard à paupières bleu violet pour renforcer la couleur de ses iris, et un léger coup de rouge à lèvre plutôt rouge sombre sur ses lèvres. Elle aurait pu passer pour une Vampire, au premier coup d’œil. Mais cela s’arrêtait là. Dans ses cheveux lâchés, qu’elle avait bouclé avec ingéniosité pour les faire paraître « sauvages » brillaient des fils mordorés. Au dernier moment, Leyhann avait attrapé un foulard qu’elle avait mué en voile de la même couleur que les fils, pour masquer ses yeux. Elle avait tout de l’orientale, sauf le teint. Il se dégageait d’elle un parfum subtile, gracieux, et délibérément envoûtant. Elle avait poussé la comédie loin, certes, mais elle aimait cela. Pour une fois. Ses pieds nus, ceints de bracelets à breloques, tintèrent lorsqu’elle se retourna pour savoir qui produisait tant d’émoi dans les foules. Les autres bijoux qui étaient sur son corps se situaient au niveau des poignets, et elle portait un serpent étincelant au bras droit, d’un argent pur et parfait.
Et soudain, elle qui se sentait assez charmante, reçu alors la triste réalité. Elle était désespérément inintéressante. Même les voiles qu’elle avait métamorphosés et qui voletaient par magie, accrochés à différents endroits de son costume, ne suffisaient pas à lui donner l’impression de grâce qui se dégageait de Lui. Il évoluait tranquillement, ses pieds nus eux aussi n’effleurant que brièvement le sol. Il était époustouflant. Son déguisement d’Ali Baba lui seyait à ravir, son pantalon bouffant laissait deviner ses formes musculeuses, et sa simple veste lui donnait tout de suite mal au cœur. Il était un Eternel. Et il n’était pas sien. Pourtant, son cœur ne cessait de s’accélérer tandis qu’il s’approchait. Il lui sourit, et elle le lui rendit plutôt maladroitement. Rien à voir avec Shéhérazade ! Elle, elle aurait levé le menton et elle se serait affirmée, elle aurait été séductrice, enjôleuse… Les doigts froids du Vampire prirent sa main pour la baiser, la bouche de Leyhann s’assécha brusquement. Elle avala néanmoins sa salive en murmurant un doux :
« Bonsoir, prince… »
Elle le laissa l’entraîner à travers la salle, sentant sa main glacée dans son dos. Il avait beau être aussi froid que la neige, son contact la mettait dans un état d’enfièvrement comme elle n’en n’avait jamais vécu. Il semblait plus détendu qu’après leur première altercation ; peut-être qu’il était heureux qu’elle ait découvert son secret ? Ils s’arrêtèrent au fond de la salle, et la main de Rahfaël retomba. Le cœur de la jeune Sorcière devait battre sourdement à ses oreilles, comme un tambour sans rythme. A ses oreilles comme à ceux de la majorité des Vampires dans cette salle. Elle baissa la tête, honteuse. Elle ne devait pas… Elle ne pouvait pas rester sous son charme ainsi. Derrière le voile cachant son regard, elle sentit ses pommettes s’empourprer violemment lorsqu’il lui susurra qu’elle était superbe. Comment pouvait-il continuer ainsi, alors qu’elle savait désormais tout de lui ? Leyhann releva la tête au moment où le regard doré de l’Eternel se perdait dans la contemplation de sa femme, non loin. Sa gorge recommença à se serrer.
Mais elle ne faiblit pas. Elle jouerait son rôle. Elle serait Shéhérazade. Un sourire, enjôleur mais doux, fit son apparition sur ses lèvres délicieusement maquillées. Son attitude, au départ lasse, devint grâce. Ses épaules se remirent droites, son menton pointa. Ses bras devinrent lâches autour de son corps délié. Elle se sentit bien. Elle se sentit prête. Le regard azuré de l’Animagus se mua en un parfait regard conquérant. Vraiment, elle jouait vraiment son rôle désormais.
« Te dire que tu es magnifique ne servirait à rien, vu que tu sais pertinemment l’effet que tu as sur moi. Tu entends mon cœur, n’est-ce pas ? Je ne suis pas triste, Rahfaël. Je sais que tu ne me donneras que ce que tu veux me donner, mais je m’en contenterais. Jusqu’à être lassée de toi… ! » sa phrase fut ponctuée d’un clin d’œil malicieux.
Elle ne pensait pas qu’elle serait un jour libérée de son emprise, mais le faire croire à son confrère ne produirait rien de mauvais après tout. Leyhann sentit sur elle le regard de Sunshine, mais elle s’efforça de ne pas lui jeter un coup d’œil. Elle ne faisait rien de mal. Elle jouait son rôle, voilà tout… |
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| Sujet: Re: BAL - Groupe 1 Mer 14 Jan - 20:33 | |
| L'exitation était palpable dans le dortoir des élèves de Serdaigle. Les filles avaient étalé leurs vêtements sur tous les lits, véritable arc en ciel de robes vertes, bleues, roses, de masques de dentelle, de hauts talons et éventails. Elles discutaient, s'échangeaient des conseils plus ou moins loyaux, espérant toutes attirer tous les regards ce soir. Le Bal. Les élèves n'avaient eut que ce mot à la bouche pendant toute la semaine. Sunshine aurait peut être du s'inquiéter de ce qu'elle allait faire ce soir, mais son esprit avait été accaparé par d'autres choses. Bien plus importantes que quelques slows.
Elle était revenue à Poudlard après une absence d'une semaine passée dans une autre école de magie. Bien entendu, elle s'était précipitée dans les bras de son mari le plus rapidement possible, mais ils ne s'étaient pas montrés assez prudent, ruinant tous leurs efforts pour passer inaperçus lorsqu'une collègue de Rahfaël, Leyhann Meadow, était entrée et avait surpris leur baiser passionné. Sunshine s'était inquiété à propos de cela toute la journée, craignant à chaque heure que Rahfaël ne se fasse renvoyer. Elle l'avait rejoint en douce le soir, et il avait passé un long moment à la rassurer, accordant une confiance absurde à cette sorcière.
Le lit du professeur était plus confortable que ceux dont ils disposaient dans les dortoirs et elle s’était rapidement blottie contre son torse sous les couvertures. Le voyage l’avait fatigué, s’inquiéter à propos de lui l’épuisait aussi. Devoir toujours se cacher n’était pas une chose aisée et elle en supportait le poids tous les jours, c’était pour cela aussi qu’elle avait apprécié cette semaine de répit. Loin. Elle n’avait plus à essayer de se fondre dans le décor pour éviter d’attirer trop l’attention sur elle, et par la suite, sur ses absences, sur ses regards pour Rahfaël… C’était pour cela aussi qu’elle aimait être avec des amis. Des gens comme Heatcliff, son meilleur ami de vampire qui la connaissait depuis des années et savait le moindre de ses secrets.
Tard la nuit, ils avaient finit par s’endormir après avoir pleinement consommé leurs retrouvailles. La tête de la jeune vampire était posée au creux du cou de son mari, qui avait placé ses bras autours de sa taille fine. Aucun des deux ne respiraient, mais ils dormaient paisiblement, jusqu’à ce que Rahfaël commence à s’agiter dans son sommeil. Cela arrivait souvent, même si cela avait surpris la jeune femme au début. Il se débattait, marmonnait des choses parfois claires d’autres fois incompréhensibles. Pendant ce temps, Sunny, redressée, posait sa main sur le front brûlant de son époux, en essayant de murmurer des paroles apaisantes pour le calmer. Parfois cela marchait et il quittait son cauchemar pour un rêve calme en serrant inconsciemment sa femme plus près de lui. D’autres fois, il s’agitait de plus en plus et Sunshine était obligée de le réveiller pour qu’il cesse de se torturer. Mais à chaque fois qu’elle lui demandait quel était l’objet de son rêve, il se renfermait, lui disant que c’était sans importance en l’embrassant pour la faire taire.
Cette nuit là ne manqua pas à l’appel. Elle le sentit commencer à s’agiter doucement. Il tournait brutalement sa tête de gauche à droite, resserrait son étreinte autours d’elle comme s’il avait eut peur qu’elle s’en aille et murmurait. « Non… S’il te plait…Arrête… » Le discours habituel auquel elle n’avait pas de réponse. Elle ne pouvait qu’embrasser doucement son front en lui soupirant que tout allait bien. Cependant, cette nuit là, il se calma brusquement et, les traits de son visage s’apaisant, il soupira d’aise en disant « Leyhann… ». La jeune vampire contint sa jalousie, et bloqua au fond de son cerveau le récit qu’il lui avait fait du baiser avec sa collègue. Sunshine remonta les couvertures sur lui et sortit du lit. Elle remit rapidement ses vêtements et décida d’aller passer la nuit dans sa chambre, à lire puisqu’elle ne pourrait plus dormir.
Et aujourd’hui, elle se retrouvait encore dans sa chambre, de nombreux jours après. Elle n’avait pas parler de ses murmures à Rahfaël, mais il avait réitérer plusieurs fois dans la semaine, blessant son épouse profondément sans même sans douter. Mais Sunny avait décidé à son retour de prendre sur elle, de changer de comportement pour que cela se passe mieux. C’était sûrement pour cela qu’elle supportait les piaillements des jeunes filles, et leurs incessants allers-retours dans la pièce alors qu’elle essayait de lire. Sunshine ne s’était pas préoccupé de son costume, ni du bal. Heatcliff lui avait proposé de l’accompagner, et elle avait accepté, ne refusant jamais une soirée avec lui. Elle savait que si il était là, elle s’amuserait malgré tout. Il avait convenu qu’il serait Peter Pan et elle avait sourit de sa blague. Un enfant qui ne grandissait jamais lui allait plutôt bien en effet. Et à partir de cet instant, elle avait su quelle personnalité lui correspondait bien aussi dans les contes moldus.
Lorsqu’il fut dans les environs de vingt heures et qu’il fut temps de se rendre dans la salle commune, Sunny attendit que toutes les filles aient quitté le dortoir pour s’occuper de sa tenue. Elle prit une rapide douche et se planta en sous vêtements devant son armoire. Ce soir, elle serait la fée clochette en version peut être un peu plus… délurée. Elle fouilla un moment avant de comprendre que si elle devait mettre une tenue de son placard, Rahfaël la traînerait hors de la salle en trente seconde pour l’obliger à aller mettre quelque chose de décent. Non pas que ça lui pose le moindre problème quand elle portait cela en privé…
Elle finit par se coller devant le miroir et fit apparaître la tenue qu’elle souhaitait d’un coup de baguette magique. Une robe en satin vint enserrer sa taille, dessinant un bustier serré autour de sa poitrine, dégageant ses épaules nues. La matière rigide maintenait tout son ventre et finissait plus souplement sur le haut de ses cuisses dévoilant ses longues jambes. Le tout d’une couleur verte émeraude était assorti de deux grandes ailes scintillantes qui étaient collées dans son dos. Sunshine Millenhov allait bientôt être en retard et faire attendre Peter, aussi passa-t-elle rapidement devant un miroir pour ombrer ses yeux et ses lèvres en laissant négligemment ses longues mèches dorées rebondirent sur ses épaules. Plutôt fière du résultat, elle enfila la première paire de talons hauts qu’elle trouva et décida de jouer le jeu de Clochette jusqu’au bout en utilisant sa baguette pour se mettre à voler.
Quelques instants plus tard, elle avait descendu avec grâce les escaliers, les survolant d’un mètre sous les regards ébahis de quelques élèves avant de se poser devant Heat qui l’attendait patiemment un sourire en coin. Elle embrassa sa joue en souriant.
ELLE – Le costume de Peter te sied à merveille.
Elle accepta son bras tendu avec joie et se laissa guider dans la salle de bal par son cavalier. Quelques instants, elle se laissa éblouir par les décors avant de revenir sur terre lorsque son meilleur ami, d’une légère pression du bras l’invita à aller s’asseoir tranquillement dans un coin de la pièce. Quelques couples dansaient déjà tranquillement, et Sunny eut tôt fait de croiser le regard de Rahfaël. Il était lui aussi à couper le souffle dans son costume mais elle n’avait jamais douté du contraire. Son torse imberbe et blanc laissait à découvert ses cicatrices et elle se mit à sourire en pensant qu’elle avait bel et bien marqué son territoire. A ses côtés se tenait une beauté orientale que Sunny mit quelques secondes à identifier. Lorsque ce fut fait, elle fulmina légèrement, mais Heatcliff la calma d’une pression sur sa main et d’un sourire. Il savait toujours apaiser le moindre de ses tourments, cela devait être un véritable don chez lui et elle l’aimait pour cela.
ELLE – Désolée. Je ne suis pas là pour lui. Nous devrions nous amuser ce soir. Après tout, c’est un bal sous le signe de la féérie non ?
Sunshine tourna le dos au couple de professeur. Ils s'étaient suffisament exposés comme ca, et s'il plaisait à Rahfaël de se délecter de la compagnie de cette fille, qu'il ne se gêne pas pour elle. Après tout c'était son prénom et pas le sien qu'il prononcait en rêve... Son estomac se noua férocement et la jeune vampire eut une idée assez stupide.
ELLE - Te souviens-tu de nos soirées en solitaire passées à boire et danser ? (sourire) Il y a la danse. Allons chercher la boisson.
Ils n'avaient pas l'habitude de se saouler, et de manière générale, Heatcliff tenait bien mieux l'alcool qu'elle, mais cela ne l'empêchait pas de la suivre dans ses moindres délires. Elle fit signe au jeune homme d'attendre et, déliant sensuellement ses longues jambes, elle traversa la salle de bal sous les regards obnubilés des jeunes élèves. Une fois à la fontaine, elle prit une grande cruche de whisky pur feu sous le regard surpris des élèves de Serpentard, persuadé qu'une fille ne tiendrait pas cette dose d'alcool. Elle leur fit un clin d'oeil en soulevant son verre et alla rejoindre Heatcliff. Le tout en ignorant superbement Rahfaël et sa compagne. Elle aussi allait s'amuser ce soir. Elle posa délicatement le récipient sur leur table en forme d'étrange champignon, et son meilleur ami servit deux coupes. Leurs verres trinquèrent alors qu'ils s'échangeaient un regard complice et rapidement, le whisky pur feu envahit la gorge de la belle immortelle.
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| Sujet: Re: BAL - Groupe 1 Sam 17 Jan - 17:50 | |
| Notre société est comme un bal masqué. Chacun y cache sa véritable nature et la révèle par le choix de son masque. feat rahfaël millenhov, leyhaan meadow, sunshine wylde and heatcliff clapton
« Plus à droite, ce serait parfait, merci. » Un sourire satisfait sur les lèvres, Heatcliff aida l'une de ses camarades à redescendre de l'échelle. Elle rougit, puis laissa le bleu et argenté seul, face au tableau qu'elle venait tout juste d'accrocher. Sa main caressant délicatement la texture de la toile, s'imprégnait de chaque coup de pinçeau, de chaque couleur. Il était authentique. Ce tableau représentant la divine Rowena Serdaigle trônait dans la salle commune et donnait une certaine fierté à quelques élèves d'appartenir à une si merveilleuse maison. Des chuchotements vinrent l'interrompre en pleine contemplation ; et bien sûre, cela concernait évidemment la soirée de l'année : Le Bal. L'événement le plus attendu, le Bal . Ils n'avaient que ce mot à la bouche, depuis quelques jours . Un bal, pourquoi pas ? Ce n'était pas son premier, mais ce n'était pas encore son dernier . Ces derniers temps, il fut sollicitait de tout part : dans les salles de bain, dans les couloirs, dans la salle commune, etc . Aucun répit pour le pauvre Clapton . En même temps, il n'avait pas encore choisi qui allait l'accompagner à ce Bal. Evidemment, toutes les filles de l'école étaient au courant qu'il était sans cavalière . C'était comme une course contre la montre, toutes les filles s'étaient précipitées sur lui en sortant de la Bibliothèque . A chaque demande, il refusait poliment « Je suis désolé . J’ai déjà une cavalière. » Une par une, elles continuaient leur demande, à des endroits improbables. Sa préférée était celle en sortant de la douche. Une des filles de troisième année est venue l'aborder alors qu'il était quasiment nu, alors que ce n'était pas le moment. Néanmoins, il n'en tenait pas rigueur . Il était vraiment désolé pour les autres filles, il n'aimait pas voir les jeunes femmes tristes, il les préférait souriante, radieuse comme elle . J-2 avant la date butoir . Il avait menti, il n'avait pas de cavalière . Du moins, pas encore . Il attendait juste son retour pour le lui demander, en espérant qu'elle n'avait pas encore trouvé de cavalier . Quelques rires et escapades plus tard, il la retrouva, assise dans la cour, un livre à la main . Elle était magnifique comme toujours . Comme un rayon de soleil . « Alors, ce voyage ? » Elle lui raconta tout et lui, l'écoutait attentivement jusqu'à ce qu'elle termine sa dernière phrase pour se lancer enfin . « Veux-tu aller au Bal avec moi ? A moins que tu as déjà un cavalier, chose que je comprend très bien. » Elle rit, lui souriait . La réponse était Oui sans aucune hésitation . Cette jeune femme allait passer une soirée mémorable . Quelques heures avant le début de la soirée, des élèves mâles étaient venus voir Clapton pour parler . Il pouvait sentir dans leur voix, une certaine jalousie . A propos de quoi ? En jouant les innoncents, le bleu et argenté provoquait volontairement ces gentils petits garçons car c'était évidemment : ils ont appris qu'il allait au bal avec une certaine Sunshine Wylde, l'une des filles les plus convoitées du bahut . Leur réaction était normale, de moins légérement too much. Comme à son habitude, Heatcliff ne dit rien . Il ne dit jamais rien et il a horreur de la bagarre, surtout de la violence gratuit . Le jeune homme reconduit poliment les méchants garçons pour se concentrer à son devoir d'Histoire. Cela finirait donc jamais . Il se retourna et vit une adolescente se précipiter sur lui, elle n'avait pas l'air très contente . Pourquoi ? On se demande ... « Que me vaux ta présence ici, Georgie ? Tu es ravissante, aujourd'hui . Tu as fais quelque chose de nouveau à tes cheveux ? » Elle croisa les bras, puis fusilla du regard le bel Adonis . « Tu sais parfaitement pourquoi . Figure-toi que je viens d‘apprendre que t‘aller au Bal, avec cette … Tu risque ta vie en traînant avec elle, crois-moi » Elle sortit de la salle commune en ne lui laissant pas le temps de répliquer . Sacrée Georgie, toujours fidèle à elle-même . Il soupira et sortit de la salle . Rendez-vous mensuel chez l'infirmière . Avec un sourire radieux aux lèvres, il entra dans l'infirmerie, puis referma doucement la porte derrière lui. « Rouge ou vert ? » Dans le dortoir des garçons, y régnait un atmosphère d'excitation et d'angosse . « Heatcliff, rouge ou vert ? » Question sempiternelle quand elle nous tient ! L'éternel ne savait pas quoi répondre, il lui sourit et lui dit au hasard la couleur rouge, puis s'occupa ensuite de son propre costume . Il se sentait d'humeur enfantin, ce soir, peut-être du à son déguisement : Peter Pan, l'enfant qui ne grandissait jamais, cela lui correspondait tout à fait . Et bien sûre, sa cavalière sera une magnifique fée Clochette . Une fois devant le miroir, Clapton essayait de faire quelque chose avec ses cheveux, toujours en bataille, mais rien ne fit . Au pire, il dira que cela faisait parti du costume, mais son petit rayon de soleil ne le croira jamais, elle le connaissait trop bien . Des collants ... Que des souvenirs ! Ce n'était pas la première fois qu'il en portait en tout cas, il rit puis les enfila . De couleur verte, bien sûre . Au moins, il rentrait dedans et cela qui comptait . Ensuite, vint la tunique verte , un peu déchirée, ensuite un petit poignard ( en plastique, bien évidemment ) et un petit chapeau de la même couleur que son ensemble . Bon, il était prêt . Il ne manquait plus que sa jolie cavalière . 20h00 . Il n'était pas en retard, pile à l'heure . Et bien sûre, comme toujours, sa meilleure amie était toujours en retard . Il sourit doucement . Elle lui avait manqué . Même si ce n'était qu'une semaine, cela paraissait comme une éternité . 20h10 . La sublime fée Clochette descendit « Le costume de Peter te sied à merveille. » Il lui baisa la main, puis repoussa quelques mèches rebelles de son visage de porcelaine « Et toi, tu es resplendissante et tes ailes aussi, ma belle. » Il lui tendit son bras en parfait gentleman qu'il était, puis en avant . Les yeux du bleu et argenté s'éluminèrent, émerveillé par le décor féerique de la Grande Salle . Puis il sentit sa présence, il le vit . Lui, celui qui était tout pour son rayon de soleil, son mari . Prononcer son nom en sa présence ne l'enchantait pas trop, mais il calmait ses ardeurs, uniquemment pour le bien être de sa meilleure amie et rien d'autre . De la jalousie, peut-être, mais ce personnage ne l'intéressait guère . Il faisait comme s'il n'existait pas, c'était mieux ainsi . Il vit le professeur accompagné d'un de ses ravissantes collégues : Mademoiselle Meadow qu'elle trouvait particulièrement belle, ce soir . Clapton sentit la véhémence de sa cavalière, il lui pressa délicatement la main . Il réussit à la calmer . « Désolée. Je ne suis pas là pour lui. Nous devrions nous amuser ce soir. Après tout, c’est un bal sous le signe de la féérie non ? » Il n'aimait pas la voir ainsi, mais ils étaient avant tout là pour s'amuser, donc que la fête commence, pardi . « Oui, bien sûre . Je te suis, ma petite fée .» Main dans la main, ils s'avancèrent vers la buffet où les attendaient quelques boissons en tout genre . L'alcool était la boisson dominante de la soirée. « Te souviens-tu de nos soirées en solitaire passées à boire et danser ? (sourire) Il y a la danse. Allons chercher la boisson .»Bien sûre qu'il s'en souvient, même très bien d'ailleurs, mais comment oublier ça ? Ils aimaient être avec l'un et l'autre, discuter des heures entières de tout et de rien . Il avait toujours eu l'impression que le temps destructeur s'était suspendu rien que pour eux . Juste elle et lui . Il la regarda partir loin de lui, en se déhanchant avec sensualité vers le buffet . Un sourire carnassier aux lèvres, il attendit patiemment sa cavalière arrivant avec un pichet de whiskey pur feu à la main . Heatcliff s'était inquiété, un moment . Elle ne tenait pas très bien à l'alcool . La dernière fois, elle avait failli l'embrasser, mais le jeune homme avait su la repousser gentiment et à temps . Ils s'assirent confortablement autour d'une table en forme de champignon, puis servit à boire sa douce amie, puis ils trinquèrent ensemble dans la joie et bonne humeur . Après une ou deux verres, une nouvelle chanson retentit . Ils s'échangèrent un regard, puis Clapton se leva . « M‘accorderez-vous cette danse, chère demoiselle ? »Une fois, arrivés sur la piste, les deux éternels commencèrent doucement à danser . Une fois que le rythme de la chanson avait changé, ils enflammèrent la piste de danse dans un tango enflammé . « Ca ne te rappelle pas quelque chose, Sun ?» Ils continuèrent à danser et ils étaient seuls, comme hors du temps . Tous les regards étaient posés sur eux et que sur eux . Quelqu'un l'incendiait du regard, il avait deviné qui c'était . Cette présence, cette influence ne pouvaient qu'être que lui . Et lui seul . Il fit tournoyer sa cavalière une dernière fois, puis la danse se termina, leurs corps collés l'un à l'autre . Il pouvait sentir le souffle doux de Wylde sur son visage diaphane . « Wow . J’adore danser avec toi, mon petit rayon de soleil . Tu veux qu’on continue ? » Il regarda par-dessus son épaule, le regard brûlant du mari jaloux . Leurs regards se croisèrent sur un ton de défi . « Ton mari n‘a pas l‘air d'être d'accord, on dirait. » lui susurra-t-il à l'oreille
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