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| | leave what's in the past in the past ~ AUTUMN. |    |
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 |  Sujet: leave what's in the past in the past ~ AUTUMN. Lun 12 Jan - 20:52 | |
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— J’agitai une dernière fois ma baguette, tentant désespéremment de faire comprendre à mes elèves de 5ème année que contrairement à l’effet qu’il produisait, le sortilège Waddiwasi devait être lancé avec une lenteur et une douceur appuyées. Mais ces pauvres élèves de Poufsouffle avaient tout de même réussi à s’acharner pendant 20 minutes à effectuer de vifs mouvements avec leurs baguettes. Une dernière fois, je leur rappelai donc les consignes, sentant que je n’allais pas supporter plus longtemps leur incompréhension. Ce n’était tout de même pas compliqué à comprendre, non ? Certes, j’étais professeur, mon job était d’encaisser les incapacités des élèves sans rien dire, et de les aider dans leurs études, mais il arrivait un temps où ils devaient quand même réussir certaines choses seuls. Je n’aurais jamais pensé que l’apprentissage du Waddiwasi serait aussi long à apprendre. Je tapotai le bureau de ma baguette, afin d’obtenir le silence dans la salle. Je pris la parole d’un ton sec. —
« Je vous le ré-explique une ultime fois. Le but du sortilège Waddiwasi est de déplacer des objets à une vitesse très rapide, c’est ce que vous avez tenté de faire avec ces éponges – sans grand succès, je dois bien l’avouer. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il faut déplacer sa baguette avec lenteur pendant l’incantation. »
—Je déplaçai ma baguette en bois de houx d’un gest gracieux et lent dans les airs, et sur mes lèvres rouges se forma le simple nom du sort “Waddiwasi”. Le livre qui avait reçu le sort se retrouva projeté de l’autre côté de la salle, s’écrasant contre le mur. J’observai sa chute, ramenai l’ouvrage sur mon bureau en mumurant un “Accio” ; puis je refis face à mes élèves. —
« Vous avez compris ? Au travail ! S’il n’y pas au moins cinq d’entre vous qui y arrivent, j’enlèverai 10 points à Poufsouffle ! Waddiwasi est un sort élémentaire, qui ne devrait pas vous poser autant de problèmes ! »
—Deux heures et quelques plus tard, j’étais assis à mon bureau, absorbé par la correction de devoirs d’élèves de dernière année, qui préparaient leur examen final pour la fin de l’année. La fin du cours de Poufsouffle avait été presque une réussite. Parrmi les élèves, sept avaient réussi à envoyer leur éponge à l’autre bout de salle à une vitesse fulgurante. Prouesse que j’avais récompensée par l’ajout de 5 points à leur maison. A croire que menacer mes élèves était le seul moyen d’obtenir leur réussite ! Il était près de 18 heures 30, et j’avais déjà passé près d’une heure sur la correction de ces copies. Je décidai de terminer de corriger la copie de Mr Sheridan avant de prendre une pause, lorsque je fus interrompu par quelques coups sur la porte de mon bureau, attenant à ma salle de cours. Qui cela pouvait-il bien être ? —
« Entrez ! »
— L’identité du visiteur me fut vite révélée. Autum d’Orsay. Élève de Poufsouffle qui avait tendance à m’exaspérer par son air de miss-je-sais-tout et par sa curiosité, mais qui en même temps me fascinait par sa beauté de Vélane. Elle s’était mis en tête de découvrir la ou les raisons de ma froideur, ainsi que tout le mystère qui m’enveloppait. Je détestai cette curiosité ; je n’aimais pas dévoiler mon passé. Ici, à Poudlard, personne n’était au courant de ce qui m’était arrivé, et c’était bien mieux ainsi. —
« Miss d’Orsay, quelle surprise ! Êtes-vous venue pour tenter une fois de plus d’obtenir quelques bribes sur mon passé, ou êtes-vous simplement venue rendre visite à votre professeur de sortilèges et enchantements juste par pur plaisir ? » |
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| | Sujet: Re: leave what's in the past in the past ~ AUTUMN. Jeu 15 Jan - 21:00 | |
| Mes lèvres s’entrouvrirent légèrement et mes yeux ne semblaient pas croire ce qu’ils voyaient. Cet article qui occupait une minuscule place dans la Gazette des Sorciers. "Une sorcière meurt en transport moldus." Eileen Flynn. Tout comme Adrian Flynn. Et la date concordait. Qui était-elle par rapport à lui ? Sa sœur ? Quelqu’un de sa famille ? Ou quelqu’un de beaucoup plus proche ; sa femme ? Etait-elle la cause de sa froideur et de sa colère ? Mais peut-être n’était-ce qu’une sorcière parmi tant d’autres. Sans aucun lien avec lui. Pourtant je ne croyais pas aux hasards. Il devait y avoir un lien. Même quelconque. J’avais commencé cette recherche de documents dans la mauvaise humeur. Rechercher d’anciens articles dans la Gazette pour un travail ne me réjouissait guère. Jusqu’à ce que je trouve l’article en question. Tellement court que j’aurais pu ne pas le voir. Mais plus ils sont petits et plus j’aime les lire. Personne ne s’y intéresse. A part moi. Je souriais. Depuis le temps que j’attendais ça. Quelque chose sur ce mystérieux et intrigant professeur. J’ai quitté les archives de la bibliothèque sans attendre. L’article soigneusement découpé dans ma poche. Il me tardait d’être dans son bureau et de lui faire part de ma découverte …
ADRIAN ; « Entrez ! »
Je venais de frapper. 3 coups. Et je suis entrée. Un merveilleux sourire innocent illuminant mon visage. J’ai remarqué son visage exaspéré. Et j’ai souri de plus belle. Je comprenais son exaspération. Lui seul me connaissait aussi curieuse. En fait lui seul attirait ma curiosité. Je me suis assise à la chaise face à son bureau sans en demander la permission. Il avait l’habitude. L’habitude de mes visites dans son bureau. L’habitude de mon impertinence en sa compagnie. Il ne m’aimait pas trop je le voyais, et pourtant je l’avais plusieurs fois surpris en train de m’observer travailler. Ma beauté de vélane opérant même sur les professeurs.
ADRIAN ; « Miss d’Orsay, quelle surprise ! Êtes-vous venue pour tenter une fois de plus d’obtenir quelques bribes sur mon passé, ou êtes-vous simplement venue rendre visite à votre professeur de sortilèges et enchantements juste par pur plaisir ? »
AUTUMN ; « Comme toujours monsieur Flynn, je suis venue par pur plaisir… Juste pour vous voir… Et pour vous montrer quelque chose… »
Mes doigts ont effleuré le papier dans ma poche. Et je l’ai sortir des ténèbres pour le déposer sur son bureau. J’ai vu son visage se décomposer pendant ce qu’il sembla être une fraction de seconde avant de redevenir comme avant. Ainsi donc j’avais vu juste. Mais je ne m’étais pas attendue à cette réaction. A vrai dire je ne m’étais pas attendue à grand-chose. Je ne savais pas comment il allait réagir. Je n’y avais pas réfléchi. Un silence pesant s’installa tandis que ses yeux fixaient l’article sans s’en détacher. Il regardait l’image du crash inlassablement. En oubliant même ma présence.
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| | Sujet: Re: leave what's in the past in the past ~ AUTUMN. Sam 17 Jan - 16:06 | |
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— J’avais toujours trouvé assez agaçante miss d’Orsay. Cette impertinence, cette curiosité… Deux défauts que je détestais trouver chez mes élèves. Pour moi, ils se devaient d’être irréprochables, assidus, travailleurs, et soignés. Miss d’Orsay était loin d’être une mauvaise élève, elle avait même des résultats honorables. Mais elle était dotée d’une impertinence sans égal, et d’une curiosité toute aussi grande. Dès mon premier cours, dès la première seconde où son regard avait croisé le mien, elle s’était mis en tête de découvrir les raisons qui faisaient que j’avais un caractère aussi exécrable, froid et sarcastique. Ses visites ne m’étonnaient plus, j’en avais l’habitude. Autumn s’assit en face de moi, prenant rapidement ses aises. Elle semblait apprécier ma compagnie, même si je n’étais pas très bavard. Elle venait souvent pour essayer de me faire avouer quelques souvenirs de mon passé, en utilisant ses charmes de Vélane. Mais même si je n’étais pas insensible à sa beauté, je gardais toujours mon ‘engagement’ envers Eileen : plus jamais je n’aimerais, plus jamais je ne m’engagerais dans une relation amoureuse. Parfois, elle venait juste pour me parler des cours, de la dernière leçon, de la dissertation à rendre pour le cours suivant. Elle avait pris l’habitude de venir dans mon bureau, et c’était cette impertinence même qui me dérangeait. Le fait qu’elle se croit tout permis. J’aurais pu la punir depuis longtemps pour cela, lui donner des retenues, mais rien ne pouvait tout de même empêcher le fait qu’elle vienne dans mon bureau demander des explications sur le cours, je n’avais donc rien fait. Je punissai déjà assez d’élèves comme ça pendant les cours que je donnais, je n’avais pas besoin d’élèves supplémentaires à surveiller en retenue. Vous n’imaginez pas combien c’est long de trouver quelque chose à donner en corvée aux elèves punis ! —
— Mais la curiosité d’Autumn semblait s’être calmée ces derniers jours, ou de moins, c’est ce que je croyais. Elle n’était pas venue me rendre une de ces visites en soirée dans mon bureau depuis une ou deux semaines ; j’en avais alors déduit qu’elle avait peut-être abandonné ses motivations, mais cela m’étonnait beaucoup de sa part. En effet, la voilà qui était assise en face de moi, dans mon bureau. La trêve n’avait pas duré bien longtemps, elle n’avait pas du tout abandonné, loin de là, elle était passée à la vitesse supérieure de son plan. Et je devais l’admettre, c’était une réussite. « Comme toujours monsieur Flynn, je suis venue par pur plaisir… Juste pour vous voir… Et pour vous montrer quelque chose… » Autumn sortit un papier de sa poche, et le posa sur mon bureau. Je n’eus besoin que de quelques secondes pour voir de quoi il s’agissait, et pour comprendre qu’elle savait tout – ou presque. Mes traits s’affaissèrent, mais je repris vite ma contenance. “Une sorcière meurt en transport moldu.„ Les mots écrits sur la coupure journalistique se répétaient en boucle dans ma tête. “Eileen Flynn, étudiante en médecine, voyageait jusqu’en Argentine.„ Eileen. Eileen Flynn. Mon ex-femme. Mais c’était justement sur ce point qu’Autumn ne savait peut-être pas tout. Rien ne disait dans l’article qu’Eileen était mariée, et je n’y étais pas mentionnée. Eileen pouvait être n’importe qui de ma famille : ma soeur, ma tante, ma nièce, ma cousine. N’importe qui ! Mais comme j’avais affiché – même si ce n’était que durant une poignée de secondes – un visage décomposé, Autumn avait bien évidemment dû se dire qu’elle avait touché juste. L’image du crash de l’avion dans l’Océan Atlantique s’ancrait à mes pupilles brunes. J’avais déjà vu bon nombre de fois ces photos. Une douleur me pinça le cœur. Je restai droit, respirant lentement. Je parvins à détacher mes yeux de la photographie, et à poser mon regard sur Autumn, qui attendait une réaction de ma part. Ma voix calme brisa le silence pesant qui s’était installé dans la pièce le temps qu’avait duré l’égarement de mes pensées. —
« Je suppose que vous avez trouvé ceci aux Archives de la Bibliotèhque… Je devrais parler à la bibliothécaire et lui demander qu’elle contrôle plus l’accès aux recherches dans les Archives… On ne sait jamais sur quoi on peut tomber. »
— Un rictus s’étala sur mes lèvres. Ma réponse n’allait en rien satisfaire la curiosité grandissante d’Autumn, elle n’allait pas lâcher l’affaire comme ça. Mais pour ma part, je n’allais tout simplement pas lui expliquer toute l’histoire. Elle allait sûrement deviner d’elle-même, d’après mon regard sur la photographie, ma réaction, et ce que Diable elle avait pu découvrir d’autres. Qu’elle devine donc ! Si cela pouvait lui faire plaisir. Mais je n’allais pas lui avouer mon plus grand secret, juste pour apaiser ses interrogations de Vélane. —
« Bien, maintenant que vous m’avez montré ce que vous souhaitiez que je voie, je suppose que vous pouvez quitter les lieux Miss d’Orsay... Vous connaissez la sortie. »
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| | Sujet: Re: leave what's in the past in the past ~ AUTUMN. Mer 21 Jan - 20:45 | |
| Je regardais ses yeux qui reflétaient l’image du crash. Je voyais de la tristesse. Je n’avais encore jamais vu ça chez mon professeur. Je pensais qu’il n’était jamais triste. Je pensais qu’il avait un cœur de pierre. Mais il semblait qu’il avait aimé. Chose à laquelle je n’avais jamais pensé avant ce jour. Jamais je ne l’avais pensé capable d’aimer. Et jamais je n’avais pensé que quelqu’un aurait pu l’aimer. Pourtant il n’y avait pas de doute, Eileen, cette sorcière qui était morte dans l’accident, devait être la femme qu’il aimait plus que tout au monde. Elle ne pouvait être quelqu’un d’autre. Il n’y avait que la mort de celle qu’il aimait qui pouvait le bouleverser à ce point. J’avais visé juste. Je ne m’étais donc pas trompée. Cela aurait du me réjouir et pourtant cela ne me réjouissait pas. Pas comme je l’avais imaginé. J’avais réussi à trouvé le point faible de mon professeur et je me sentais coupable alors que j’aurais du être contente. J’aurais du être fière. Mais non. Je me sentais coupable, coupable d’avoir fait ressurgir son passé. Un passé qui le rendait triste. Sa voix résonna dans la pièce, brisant le silence qui pesait depuis quelques secondes, me faisant sortir de mes pensées. De ma culpabilité.
ADRIAN ; « Je suppose que vous avez trouvé ceci aux Archives de la Bibliothèque… Je devrais parler à la bibliothécaire et lui demander qu’elle contrôle plus l’accès aux recherches dans les Archives… On ne sait jamais sur quoi on peut tomber. »
J’ai baissé les yeux. Il n’y avait plus aucune tristesse dans son regard. Elle était partie d’un seul coup. Envolée. Sa voix était normale. Comme à son habitude. Comme si rien n’était arrivé quelques secondes plus tôt. Comme s’il avait tout oublié. Je me sentais tout de suite mieux. Je retrouvais le professeur que je connaissais. Avec tout ses mystères. Avec sa voix détestable. Je savais qu’il n’avait pas l’intention de me dire quoi que ce soit sur ce que j’avais découvert. Pourtant j’en savais beaucoup. Mais pas assez. Je voulais découvrir le reste. Savoir ce qu’il s’était passé. Avant et après. Si elle était vraiment la femme qu’il aimait. Je voulais savoir le pourquoi du comment. Je voulais tout savoir. Absolument tout. Et chaque petit détail comptait. Mais c’était perdu d’avance. Je savais que je ne devais compter que sur moi-même pour tout découvrir. Mais comment ? J’allais devoir prendre mon mal en patience. Comme toujours quand il s’agissait de monsieur Flynn.
ADRIAN ; « Bien, maintenant que vous m’avez montré ce que vous souhaitiez que je voie, je suppose que vous pouvez quitter les lieux Miss d’Orsay... Vous connaissez la sortie. »
AUTUMN ; « Bien ... Je vais m’en aller si c’est que vous voulez … Vos désirs sont des ordres. »
J’ai souri sincèrement avant de me lever et de me diriger vers la porte. Mais pensez-vous que j’allais abandonner si facilement ? Non. Je n’en avais pas fini. Pas encore. Je me suis retournée.
AUTUMN ; « Mais avant je voulais vous demander quelque chose… Qui était-elle pour vous ? »
Je me suis rassise à l’endroit que je venais de quitter. Un sourire innocent s’étirant sur mes lèvres. Je voyais son exaspération. Et je m’en amusais. Plus il me montrait qu’il était agacé et plus j’aimais ça. Voir son agacement.
hj: désolée ... je savais vraiment pas quoi répondre, je n'avais pas d'inspiration x)
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