♥ - Yume Withlock [Finished] - ♥

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Yume
WITHLOCK

NOM : Withlock
PRENOMS : Yume Layla
AGE : 17 ans
ANNEE : 3°année
GROUPE : Sorcière de Sang-Pur

Reira =)
j'ai 17 ans
avatar : Olivia Lufkin
J'essayerai d'être présente le plus possible mais ça sera surement les weekends ^^
code : Supermassive Black Hole

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Thème n°1 :

Elle regardait le long train rouge fixement partagée entre plusieurs sentiments. Elle ne savait que faire ni quoi penser. La jeune anglo-nipponne aux longs chevaux noirs et aux yeux bleus foncés restait désespérément immobile. Un bruit assourdissant provenant de devant du monstre de métal lui fit comprendre qu’il allait bientôt partir, ainsi donc elle s’obligea à faire un pas vers lui, puis un autre jusqu’à pénétrer à l’intérieur. Elle chercha un compartiment et fort heureusement elle en trouva un vide. Elle ne bougea pas pendant tout le trajet et se contenta de regarder le paysage par la fenêtre avec pour seuls compagnons ses souvenirs, même Wanderlust, son Harfang des Neiges restait silencieux. Ils venaient automatiquement à elle et la renforcer dans l’idée qu’elle avait bien agit en montant dans ce train pour se rendre à Poudlard. Elle aurait donné n’importe quoi pour fuir ce manoir et ces deux château, celui d’Ecosse et celui d’Irlande que sa mère tout d’abord puis son beau-père lui avaient légué. Trop de mauvais souvenirs y étaient enfermés entre ses murs. Qui a dit que c’était une bonne chose d’être né dans une famille de Sang-Pur ? Yume n’en savait rien, mais en tout cas elle aurait eu deux mots à dire à ce crétin.

Le temps passa, la nuit tomba et Yume put bientôt voir les plus hautes tours du château. Elle ne les voyait pas bien. Ce n’était que des ombres dans la nuit qui possédait pour seul éclairage une lune pleine. Elle décida qu’il était temps d’aller se changer, les autres élèves étaient sans doute déjà vêtu de l’uniforme de Poudlard . Quand elle revînt dans son compartiment, elle ouvrit sa valise pour y récupérer sa baguette magique. Elle se souvenait parfaitement du jour ou elle l’avait achetée. Ce jour là elle avait du s’y reprendre à cinq fois avant de tomber sur la bonne baguette. Elle se rappelait avoir fait exploser un pot de fleur, toutes les vitres du magasin, les ampoules et pour terminer elle avait renversée la moitié des boîtes à baguettes rangées derrière le vendeur. Jusqu’à tomber sur la bonne baguette, celle qui l’a choisie pour maîtresse : elle est en bois de Lierre et contient une plume de phénix. Quand sa gouvernante la félicita et lui donna une explication symbolique de ses deux éléments, elle fut déçue de savoir que le Lierre était symbole du labyrinthe, de la recherche de l'individu et de l'errance de l'âme. Elle lui avait alors rétorquait :
- Qu’est-ce-que ça veux dire ? Que je suis l’équivalent d’une âme errante sur terre ? Ce n’est pas très gentil !
Sa gouvernante lui avait dit qu’elle s’était méprise sur ses paroles et qu’elle comprendrait plus tard….un jour peut-être. Elle savait bien que cette petite se cherchait encore et chercherait sans doute à savoir qui elle est véritablement quand elle aura grandit. Elle avait par la suite éclatait de rire et avait dit avec un grand sourire que sa petite Yume était bien courageuse pour une fille de son âge de supporter en silence un beau-père comme le sien et de pouvoir pourtant garder un peu de joie de vivre et qu’elle devrait garder son fort caractère pour ce bonhomme tyrannique pour lui tenir tête à la place de se taire et de rester immobile comme un enfant qui aurait en permanence des choses à se reprocher. Après cette phrase elle l’avait fixée avec un regard triste :
- …comme si vous faisiez sans cesse des bêtises qui étaient coupables de tous les mots de cette famille qu’est les Hargreaves.

Aujourd’hui Yume aurait était certaine d’avoir déçu sa chère gouvernante car elle se montrait parfois austère et sa joie de vivre qui était là jadis avait disparue. Elle se rendait compte que sa baguette lui allait à ravir puisqu’elle était bien condamnée à errer seule sur cette Terre. Mais elle savait avec certitude qu’il n’avait rien de méchant en elle, du moins elle l’espérait. C’était là le seul point sur lequel elle était d’accord avec son ancienne gouvernante.

Le train s’arrêta. Yume descendit et se glissa dans la masse des élèves. Elle se retrouva sur un chemin avec les autres. Elle vit une calèche partir, elle avançait toute seule, ce n’est que quand elle se retourna qu’elle aperçu le grand, squelettique et sombre cheval. Elle murmura dans un souffle faible qu'elle seule pouvait entendre :
- Un Sombral.
Il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’elle en voit un puisque par plusieurs fois elle avait vu la mort et ce même si elle ne lui était pas destinée. Elle monta donc au bord de la calèche où se trouvaient cinq élèves. L’un d’eux se tourna vers elle et lui adressa un hochement de la tête avec un grand sourire. Elle lui rendit la politesse avec un sourire timide. Il se remit à discuter avec ses amis, tandis qu’elle, elle décida de rester dans son mutisme le plus total, souriant intérieurement de temps à autre aux blagues que se faisait les cinq élèves entre eux. Une fois arrivée à la porte d’entrée du château, elle descendit de la calèche et se dirigea comme les autres vers la Grande Salle. Les portes de la salle s’ouvrirent et tous les élèves entrèrent en cœur à l’intérieur pour être soumis tour à tour au Choixpeau magique. Il s’agissait d’un vieux chapeau pointu marron qui était tout rapiécé. Nombreux furent les élèves appelés avant elle. Quoi de plus logique quand son nom commence par la lettre « W », elle aurait mieux fait de garder le nom de son beau-père qui aux yeux des autres gens était ou avait été son véritable père. A la place elle avait décidé de s'en affranchir. Elle resta perdue dans ses pensés lorsque le professeur qui faisait l’appelle prononça un nom qui lui était bien familier.
- Blackwell Gabriel.
Ce nom la sortie aussitôt de sa rêverie et elle leva la tête pour regarder son cousin s’avancer ver le tabouret sur lequel était posé le Choixpeau magique. Tout le monde se mit à murmurer, ils étaient étonnés de voir un sorcier de Sang-Pur. Le nom des Blackwell était bien connu tout comme celui des Hargreaves, qui était deux familles cousines. Celui des Withock était moins connu par contre, ainsi en prenant le nom de famille de sa mère, elle avait justement espérer ne pas provoquer de chuchotis. Certains murmuraient qu’il irait forcément à Serpentard mais Yume ne fit pas grand cas de ses gens là même s’il s’avéra qu’ils avaient raison puisque le Choixpeau en décida ainsi. Ce fut ensuite le tour de Paässion. Les chuchotis reprirent de plus belles pour aussitôt s’arrêter devant le regard sévère d’un professeur. Contrairement à ce qu’elle aurait cru le Choixpeau envoya Paässion à Poufsouffle. Yume ne douta pas que se dernier aurait voulu se retrouver dans la même maison que Gabriel. Le professeur appela un autre élève puis un autre et ainsi de suite.Après un moment d’attente arriva enfin son tour.
- WITHLOCK Yume.
Son cœur fit un bon dans sa poitrine lorsqu’elle entendit prononcer son nom. Elle alla se positionner sur le tabouret aux yeux de tous. Elle ressentie une certaine appréhension lorsqu’on lui mit le chapeau sur la tête. Elle supplia le Ciel et toutes autres divinités qui auraient pu exister un jour ou l’autre ou pas, pour ne pas être expédiée dans la même maison dans laquelle avait été le grand-père de son beau-père. Après un moment de réflexion le Choixpeau se décida enfin et l’énonça à haute voix.
- ……

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Thème n°2 :

Le claquement incessant du fouet sur le dos de la jeune fillette résonnait dans toute la vaste pièce comme une musique funèbre. Cette dernière laissait parfois échapper quelques gémissements de douleur, mais elle essayait de se retenir la plupart du temps. Elle savait que si jamais elle se mettait à pleurer ou à lui demandait d’arrêter, ce dernier lui répondrait qu’elle méritait ce châtiment. En tant qu’enfant d’un inceste entre une sœur et son frère.
- Bien sûr il y a aussi ton frère jumeau. Mais regarde bien. Tu vois qu’il n’est pas là ! C’est parce que tes parents ont décidé qu’il avait le droit de vivre plus sereinement. Mais voit le côté positif des choses Yume, en faisant cela je te lave du péché de tes parents qui est inscrit dans ton sang et dans ta chair.
Elle avait entendu cela tellement de fois qu’elle ne voulait plus les entendre. Pendant qu’il lui infligeait ses blessures, elle décida de tournait la tête pour planter ses yeux bleus qu’elle tenait de son père dans les yeux vers mordorés de sa mère. Elle avait espérait y trouver un peu de réconfort, mais sans succès. Lyle Hargreaves l’obligeait à chaque fois à assister au massacre. Son regard était remplit de tristesse. Elle était absente, elle regardait son enfant sans pour autant la voir, s’était là le seul moyen d’évasion qu’avait trouvé Sara Withlock Hargreaves pour ne pas craquer et se retrouver au bout de quelques minutes à supplier son époux de ne plus la battre. Cela n’aurait servi à rien, il n’aurait fait que redoubler ses coups.

Après cette séance de torture quotidienne Yume fut emmenée dans sa chambre pour y être soignée. Sa mère la rejoignit peut de temps après, pour panser elle-même les blessures, comme à chaque fois. La mère aussi bien que la fille restait désespérément muettes. C’était ainsi depuis pas mal de temps, depuis qu’il avait commencé à infliger ses tortures aussi bien physiques que mentales à la fillette. Sara souffrait aujourd’hui encore plus que lorsqu’il ne s’en prenait qu’à elle. Elle était impuissante, elle ne pouvait sauvée sa petite fille : sa chair et son sang. Sera avait été affecté depuis le début, elle avait une santé fragile et son entourage s’inquiétait énormément pour sa santé mentale. Ni Yume ni Sara ne se doutait que se moment serait le dernier entre elle ou plutôt l’avant-dernier qu’elle passerait ensemble

La journée passa, Lyle était sorti rendre visite à son cousin : le père de Gabriel Blackwell. Comme a son accoutumée sa mère était restée dans sa chambre pendant que sa gouvernante s’occuper d’Ascadélia, sa demi-petite sœur et d’Emile son demi-petit frère. Ils avaient respectivement cinq ans et deux mois, eux, ils étaient les véritables enfants de sa mère et de Lyle. A ce moment là, Yume en avait sept. Yume comme à son habitude était allée jouer à la balançoire et en redescendrait lorsque Lyle rentrait. Le dîner comme à son habitude se faisait en silence.

Neuf heures. Il était temps de se coucher, mais Yume n’arrivait pas à trouver le sommeil. Elle dormait peu. Elle était bien trop terrifiée à l’idée qu’il ne vienne un soir pour la blesser encore plus. Ce n’est qu’une heure plus tard qu’elle entendit une violent dispute éclater. C’était horrible. Sa mère criait, le supplier d’arrêter, de la laisser tranquille. Lyle, lui ordonnait de se taire. Il lui criait qu’elle était sa femme et que par conséquent il disposait des pleins pouvoirs sur elle. Il l’insultait de traînée et de tous les autres noms aussi humiliants qui existaient. Yume savait que Lyle blessait sa mère lui faisait du mal mais en aucun cas elle ne se doutait qu’il la violait, elle ne se doutait pas que son frère et sa sœur était issus de ses actes de violences répétés. Elle essayait désespérément de se bouchait les oreilles pou entendre les cris et les suppliques de sa mère. Les larmes se mirent à couler toutes seules sur sa joue. Elle suppliait le bon Dieu d’arrêter tout cela, d’aider sa mère. Vers vingt-deux heures trente, les cris s’arrêtèrent et Yume entendit deux portes claquées : celle de la chambre de sa mère puis celle de la chambre de Lyle. Dans ce grand château d’Ecosse seul les pleurs de Sara avait sa place cette nuit là. Yume tétanisait n’osait pas bouger. Lorsque sa mère vint ouvrir la porte de sa chambre pour voir si Yume dormait, cette dernière s’assit sur son vaste lit. Elle regarda fixement sa mère avant de murmurer d’un son à peine audible :
- Maman ?
Cette dernière lui donna pour seule réponse :
- Rendors toi ma chérie.
Puis elle tourna les talons et s’en retourna vers sa chambre.

Ce n’est qu’à minuit, lorsque Yume se mit enfin à trouver le sommeil qu’elle fut réveillée par des bruits de pas dans les couloirs. Elle se leva et entrouvrit la porte de sa chambre c’est alors qu’elle vit sa mère descendre les escaliers. Yume hésita un instant puis entreprit de la suivre. Sara se dirigea vers la cuisine pour sortir par la petite porte. Elle tourna et se retrouva sur le chemin qui menait vers le Loch. Yume suivait l’ombre fuguasse de sa mère le plus discrètement possible. Sa mère arriva au bout d’une falaise, au pied de celle-ci se trouvait le Loch. Une fois au bord de la falaise Sara s’arrêta et regarda en bas. Yume était effrayée, elle parcourue les derniers centimètres qui la séparée de sa mère en courant et s’arrêta à un mètre de cette dernière.
-Maman ? Maman pourquoi t’es venue ici ?
Sara se retourna brusquement. Elle était surprise de retrouver sa fille ici. Elle n’avait pas remarquée que la gamine l’avait suivi.
- Yume ! Pourquoi tu m’as suivi ? Retourne au château immédiatement.
Voyant que sa fille refusée de lui obéir et que les larmes commençait à lui tombait le long des joues, elle commença d’abord à crier contre Yume, lui disant qu’elle n’était qu’une tête de mule, que si elle ne faisait pas immédiatement ce qu’elle lui disait elle la frapperait. L’enfant était terrifiée, jamais elle n’avait vu sa mère se comporter ainsi. Sara fini par se calmer.
- Maman pourquoi t’es comme ça ?
Aucune réponse. Sara fit un pas versa file puis une deuxième et enfin un troisième. Elle la serra dans ses bras et lui dit dans un souffle douloureux.
- Pardon, ma chérie. Je te demande pardon. Pardonne à la mère indigne que je suis car je n’ai plus la force de continuer à vivre. Je ne peu plus supporter tout cela. Sois forte ma petite fille, promet-moi que tu t’occuperas bien de ton frère et de ta sœur, ils auront besoin de beaucoup d’amour. Ce ne sera pas moi qui leur en donnerais, moi je ne serai plus là.
Elle recula jusqu’au bord de la falaise et ajouta pour la dernière fois.
- Adieu. Je t’aime ma chère tendre et gentille petite Yume.
Elle sauta. Yume se retrouvait paralysée. Les larmes coulaient toute seule sur ses joues sans qu’elle puisse les arrêter. Elle repensa alors à tout ce que sa mère lui avait dit auparavant, toutes les promesses qu’elle lui avait faites et qui étaient à jamais perdues. Elle se sentait trahie. Yume s’avança jusqu’à la bordure de la falaise et regarda en bas, dans l’eau obscure ou avait disparu sa mère à jamais. Elle se mit alors à réciter les paroles d’une chanson qu’elle avait entendue.

- You took my heart,
deceived me right from the start.
You showed me dreams,
I wished they would turn into real.
You broke the promise and made me realise.
It was all just a lie.

Elle fini par rajouter dans un sanglot déchirant :
- Non je ne te pardonnerai pas.

Lyle arriva en courant. Il avait vu le spectacle. Dans un élan de fureur il se retourna face à Yume et la gifla de toutes ses forces en lui hurlant dessus.
- C’est de ta faute. C’est de ta faute si elle est morte depuis le début tu es la cause de tout nos soucis...
Il continua à l’injurier et à la frapper jusqu’à ce que les domestiques interviennent et éloignent l’homme de la fillette pliée en deux. C’est sa gouvernante qui s’occupa d’elle. Elle soigna ses plaies et prit la place de mère jusqu’à sa mort naturelle.

Les années ont passées et la violence de Lyle ne s’arrêta pas. Yume en faisait les frais. Cela dura ainsi jusqu’à ce qu’il meurt empoisonné par Emile qui avait glissé un poison incolore et inodore dans son whisky pur-feu. Le soir même Emile se suicida. Yume et Ascadélia héritèrent de tout. Yume étant la plus âgée c’est elle qui devait s’occuper d’Ascadélia, ainsi lorsque celle-ci lui demanda de la laisser continuer ses études en France, Yume la laissa sachant très bien que la jeune fille avait besoin de changer d’air. Yume, elle, avait décidée de changer d’air en allant se faire tatouer. C’était pour elle une manière comme une autre de se rebellée. Ainsi pour ses dix-sept ans elle s’était offert un tatouage sur lequel on voyait un Phénix les ailes écartées comme si il allait prendre son envole encerclé par des branches de lierres. Elle avait décidée de s’affirmer.

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Yume;

Griffindor.

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