NOM Pavlova, mon père est d'origine russe, néanmoins ma mère est 100% anglaise. Logiquement mon nom devrait être composé de celui de mon père et de celui de ma mère, cependant mon père qui est un vrai macho a préféré omettre Coperfield, et je lui en suis très reconnaissante, Coperfield Pavlova c'est bien trop long à mon goût ! Puis je me complais à faire croire à tout le monde que je suis russe et rien que russe !

PRENOM Sniejana Ksenia Tatiana, trois prénoms très répandus dans le pays d'origine de mon père, et malgré toutes les protestations de ma mère qui voulait mettre au moins un prénom d'origine anglaise sur mon certificat de naissance, c'est encore lui qui a gagné. Sniejana, mon prénom, celui par lequel on m'appelle, mais pas mon préféré. Il est d'origine slave et signifie "neige" ceux qui comme moi, connaisse sa signification, trouve que ce prénom me va bien, car il pense que je suis aussi froide que la glace. Ils n'ont pas tord, mais ce qu'ils ne savent pas c'est que je suis passionnée et enflammée lorsque le jeu en vaut la peine. Ksenia, d'origine grecque signifiant "étrangère", voici mon préféré des trois, je le trouve magnifique, et il me convient parfaitement ! Après tout, ne suis-je pas une étrangère? Je ne suis sûrement pas à ma place ici, je suis si... différente !
Tatiana...désignée. Un prénom qui sonne bien aux oreilles, je trouve, mais dont la signification n'a aucun sens pour moi. Désignée, mais désignée de quoi? de qui? Cela m'échappe, ne trouvant pas d'explications logiques je suppose que mes parents me l'ont donné parce qu'ils sonnaient bien et rien de plus...

NAISSANCE J'ai vu le jour le deux juillet, une belle journée ensoleillée, ce qui est plutôt rare dans le Yorkshire. Ce que vous ne savez pas néanmoins, c'est que j'ai vu le jour l'année 1817, au moment de la Régence anglaise. Je suis donc très vieille…. Néanmoins j’ai l’apparence d’une jeune fille de dix-sept ans, néanmoins j’ai beaucoup d’expériences pour mon âge. J’ai vu les miens mourir peu à peu, mais moi je continue d’exister…

MORE Je suis en troisième année à Poudlard. Vampire à ses heures perdues.

sans oublier :

Spoiler:

Je tournoyais sur moi-même pour permettre à ma grande sœur : Esmerald d’admirer ma nouvelle robe. Cette superbe robe que maman avait commandé à l’une des couturières en vogue de la capitale anglaise lors de notre arrivée à notre hôtel particulier. Elle était splendide, j’étais persuadée que tous les regards allaient se poser sur moi avec envie. J’étais une débutante, c’était mon premier bal en tant que telle. La Saison ! Depuis quand rêvais-je de participer à l’une des soirées mondialement reconnue du Ton ? Des années sans doute, depuis que j’étais haute comme trois pommes et que ma grand-mère la duchesse de Carlisle me racontait les bals de sa jeunesse. Le décolleté en v plongeant mettait en valeur ma gorge de nacre mais également ma poitrine déjà bien formée. Je rougis à cette pensée, qu’allait-on penser de moi ? Jetant un coup d’œil à la robe que portait Esmerald je me sentis directement rassurée. Elle aussi portait une robe du même style, c’était la mode cette année, et personne ne trouverait rien à me redire, j’en étais persuadée. Laissant glisser ma main sur la soie délicate d’un rosé lumineux, mes doigts se mirent à trembler, je n’arrivais pas à me dire que c’était bien moi qui portait une telle merveille, c’était si… inimaginable ! On avait toujours vécu dans le luxe, mes parents possédaient un très beau château dans le Yorkshire, de plus, maman organisait de temps en temps des salons de thé où tous les grands des environs se précipitaient vêtus de leur plus beaux atours, néanmoins jamais je n’avais vu une robe aussi belle. Même la robe d’un émeraude profond que portait la femme du Roi George IV, Caroline de Brunswick, ne pouvait rivaliser avec celle-ci. J’avais l’impression d’être une princesse et non la fille cadette d’un comte. Ce fût la voix de ma mère qui me fit sortir de ma rêverie. Ma mère était la beauté incarnée, petite et mince, elle possédait néanmoins des formes épanouies, pour le plus grand plaisir de mon père. Un cou gracile, comparable à celui d’un cygne, elle avait, pour l’occasion, relevé ses jolies boucles dorées en un chignon sophistiqué ; mais ce qui me captivait le plus en elle c’était son regard. De grands yeux de biche, mordoré où scintillaient mille et unes paillettes, et un éclat vif et intrépide. Ma mère, mon héroïne, mon modèle. J’aurais tant voulu lui ressembler… Père me disait souvent que j’avais hérité de ma mère son regard, et ses boucles, mais la comparaison s’arrêtait là. J’avais hérité la taille haute de mon père, mes formes étaient plus généreuses, mes cheveux étaient plus ternes, plus châtains, moins impressionnants. Mais j’étais jolie, c’était indéniable, je ne correspondais certes pas aux classiques canons de beauté, cependant j’attirais les regards et pas seulement pour ma dot plus que généreuse et attirante.

- Oui, je suis prête mère.

Prête à assister à mon premier bal, prête à faire chavirer le cœur de mes prétendants, prête à trouver l’amour ! J’étais impatiente, plus qu’impatiente même. Néanmoins, mon enthousiasme retomba bien vite, le chemin en carrosse se fit long et monotone, je me surpris même à tirer la tête en pénétrant dans le grand hall de l’hôtel où avait lieu la soirée. J’étais instable, comment aurais-je pu sinon passer du plan grand enthousiasme possible et imaginable à l’indifférence la plus complète ? Je m’ennuyais, rien ne se passait comme je l’avais prévu. Les fils de duc et de comte qui venaient m’inviter à danser me marchaient sur les pieds, et leur conversation était futile, dénuée de tout intérêts. Pathétique et ennuyant. J’étais devenue grincheuse. Je voulais partir, retourner chez moi. Les douairières ne faisaient que colporter des ragots, déprimant. Les autres jeunes filles de mon âge, étaient gentiment assises sur une chaise, ou un banc, et patientaient en attendant qu’on les invite à danser. Pathétique, je n’avais que ce mot à la bouche. Bien sûr, je sentais les regards envieux posés sur moi, me mettant un peu de baume au cœur, mais ne me réconfortant pas complètement. Je me plaignis à ma sœur, qui me lança un regard noir, nos relations redevenaient tendues, elle me considérait comme une enfant pourrie et gâtée, qui avait toujours tout obtenu de nos parents, et qui n’était jamais satisfaite de rien. Elle n’avait pas tord. Je m’apprêtais à lui dire ma façon de penser lorsque je sentis une présence dans mon dos. Me retournant je le vis, et plus rien n’eut d’importance. Je l’attendais, il était venu. Retrouvant tout mon aplomb, je lui adressai mon plus beau sourire, le plus enjôleur aussi, le voyant rester de glace, je vis en lui un défi, un défi à relever et que j’allais réussir. Il venait de mettre du piment dans mon existence, il serait à moi. Ma sœur se mit à faire du bruit à mes côtés, voulant me faire part de sa découverte. Le comte Fitzgerald s'approchait de nous.