E D E N •• or what you'll never understand. over

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eden zénith lancaster
la seule chose que jamais vous ne comprendrez.
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E D E N •• or what you'll never understand. over 2yvudt4

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could you keep a secret ?

Nom

Prénom

à prononcer : é-dè-n zé-ni-t

Age & Date de Naissance

Année à Poudlard

Avatar : Kristen Stewart

i'm a kind of an amazing girl

Pseudo

Age

Présence sur le forum

Commentaire

Invité Invité

Affirmée ; Pessimiste ; Orgueilleuse ; Complexe ;
Mystérieuse ; Sociable ; Méprisante ; Généreuse ; Renfermée ;
Solitaire ; Schizophrène ; Sûre d'elle ; Charismatique ;
Responsable ; Brutale voir Violente ; Franche .

introduction

« Vous êtes las, vous êtes asthénique. Vous contemplez ce corps dépourvu de vie. Cependant que le sang s'écoule le long des commissures de vos lèvres glauques, d'une désinvolture qui vous laisserez stupéfait si vous n'étiez pas ce que vous êtes. Si le temps n'avait pas creusé sous vos yeux les marques d'une habitude trop leste et lasse. En un ultime essai intérieur, vous cherchez les résidus d'humanité qui subsistent dans votre être. Accompagné de la même inlassable nonchalance vous explorez ce corps fat, à la recherche de débris de vie qui, à l'inverse de celui qui git à vos pieds, persisteraient encore. Seulement vous ne trouvez pas. Toute notion d'existence vous est inconnue, elle appartient à un fantôme du passé. Un passé si proche temporellement mais à des kilomètres de votre moindre souvenance. Néanmoins vous vous appliquez à la quérir, vous vous accrochez à cet espoir. Encore un peu de vie, de votre vie, celle qui, il y a si longtemps courrait dans vos veine et battait avec ardeur au creux de votre tempe. C'est là que vous vous rendez compte que votre force surnaturelle ne vous sert à rien. Vous ne disposez d'aucune puissance mentale, vous échouez à cette exercice. Vous avez perdu votre vie. Celle qui joyeusement saccadait votre poitrine de battements, de martèlements, qui divertissait votre coeur. A présent, de ces pulsions vous ne gardez qu'un amer souvenir, elles n'existent plus. Vous échouez, vous ne la trouvez pas. La vie, votre vie. Et là, s'abat sur vous un grand voile noir, une vérité frappante. Au fond, elle n'a jamais été vôtre. »

Invité Invité

never going to have me.

▬ Je vous écoute, dites moi tout.
Je l'observai, figée sur l'inconfortable fauteuil qu'il m'avait désigné. Si subsistaient encore en moi quelque peu de considération, je ne l'employai pas à écarquiller les yeux et à ouvrir la bouche. Non, l'adynamie qui avait contaminé l'ensemble de mes membres s'appliquait avec une telle intensité que je pouvais à présent sentir mon âme elle même, courbaturée et lasse. Cette ankylose avait désormais annexé plus que ma chair et mes muscles, elle s'était attaquée à mon esprit ainsi qu'à mes sentiments. Sans la moindre mesure, la moindre restriction, elle m'avait détruite. C'était un euphémisme en fait. Je devinai que la destruction totale aurait pris des allures de caresse comparée à l'absence d'émotions, de vitalité. Comparé à ce vide assourdissant. Cette totale indifférence à ce qui m'entourait n'avait laissé perplexe personne d'autre, sinon papa. Sans elle, je ne serais pas ici aujourd'hui. C'est cet homme, qui prétendait s'engager dans une lutte acharnée contre mon état qui avait arrêté le choix de mon père. Joli parcours ainsi que de nombreux diplômes, et une doctrine inébranlable sur la psychologie. A cette pensée, un frisson me parcourut l'échine. Cette carence de réflexion faisait de moi une malade mentale. Papa avait beau nier ce terme, cet endroit, grand cabinet soigné, brandissait haut et fier la pancarte : eden, folle à lier. Je suis peut être une folle à lier, qui sait. J'en suis surement une même. Quelle personne douée de bon sens aurait accepté de suivre une thérapie sous prétexte que l'abandon de sa mère lui était égal ? Est-il une personne qui se serait engagé dans un long traitement car elle ne passait pas ses nuits à pleurer, ses journées enfermée et n'avait pas perdu la parole ? Etait-ce une anomalie mentale si cette même personne, après le départ de sa tendre mère, prit la relève dans la cuisine et s'occupa sans râler du linge ? Mon dieu, étais-je si inhumaine de me foutre complètement qu'elle s'en soit aller, elle et son insatisfaction ? Soit. J'étais malade, je ne réagissais pas correctement. Le corps humain, ou plutôt l'esprit était programmé autrement. Le mien, éternel marginal, s'était isolé de cette normalité.
▬ Comment vous sentez vous, depuis notre dernier rendez vous ?
Mes yeux cessèrent de le dévisager lorsque je me rendis compte qu'il en était gêné. Le comble pour un thérapeute, n'est-ce pas ? Du haut de mes douze années, comment pouvais-je être intimidante ? Je l'étais pourtant, et je pouvais voir son oeil se dandiner de part et d'autre de ses paupières. Ses mains comme prises d'une décharge électriques s'excitaient sur un stylo noir. Quant à ses paroles elles semblaient avoir été élaborées à l'avance, comme murement réfléchies de sorte à ce qu'elle paraissent désinvoltes. Lamentable échec. A ce moment, pour cet être fat et odieux, je ressentis de la pitié. Alors je m'efforçai de retrouver quelque peu d'humanité et de savoir vivre. Je tentai d'étirer ma mâchoire, de remuer les lèvres, quelque chose qui pourrait faire naitre au creux de mes joues rentrantes, une esquisse de sourire. Ce fut une vaine tentative, car par manque d'entrainement j'avais perdu la méthode de cette pratique. Sourire n'était plus dans mes mœurs désormais. Certes il l'eut été, jadis. A une époque où aisément, nous jouissions d'un certain équilibre, ici à Londres. Cette époque où sans peine je me démarquais de ma sœur jumelle, Imogen et où nos parents cohabitaient dans une parfaite entente. Je n'avais aucun mal à me réprésenter cette famille, dans ma tête s'affichait automatiquement un grand cadre doré, dans lequel scintillaient quatre visages souriant, hoqueté par des regards malicieux et fiers. J'aurais aimé connaitre ces quatre visages aujourd'hui, malheureusement ils n'étaient plus.
▬ Mieux, j'imagine.
Car il le fallait, je mentis. Si nous en étions à la énième séance, au bout de quatre années de thérapie, mon état n'évoluait guère. Non, il stagnait paisiblement, immense étang, sans qu'aucune onde d'espoir de guérison ne vienne troubler sa surface. Mais le traitement, sangsue déterminée n'en finissait pas. Le thérapeute continuait à s'accrocher à ma maladie cependant que mon père versait les minces brindilles d'argent que nous possédions sur son compte. Voilà ce que j'étais pour cet homme. Une montre festina, une nouvelle cravate peut être, une soirée dans un restaurant chic avec sa femme et ses enfants. Ce que nous étions, moi et ma folie. De véritable mines d'or. Je ne saurais expliquer le degré d'irritation que me procurait ce gaspillage inutile. Mais il le fallait, c'était nécessaire, essentiel. Car il fallait que mon père sente encore qu'il lui restait de la dignité maintenant que sa femme l'avait quitté, que bien qu'il soit impuissant face à la dépression de ma soeur, il avait encore quelques onces d'autorité envers moi. Il fallait qu'il se sente mieux, soit je me pliais à ses ordres. Je le regardais dépenser tout son argent pour ma guérison. Celle ci n'existait pas, elle n'eut jamais existé. Pas même son croquis ne fut jamais dessiné. Elle eut été avorté le jour même où son espoir naquit. Néanmoins il fallait que je nourrisse cet espoir fantomatique, que je l'alimente de mensonges comme je le faisais à présent. Je mis toute ma force dans l'entreprise de me rendre aimable et coopérative. Aussi, je saisis délicatement de mes longs doigts fins la petite pelle grise, et traçai dans le petit bac de sable des lignes régulières.
▬ C'est parfait. Continuons, parlez moi de votre semaine.
Il avait l'air réjoui, ravi, satisfait, fier, rassasié d'une chose que je lui fournissais inconsciemment. Une chose manifestement invisible car elle ne produisait par sur moi l'effet de béatitude qu'elle exerçait sur lui. J'en aurais été vexée si je ne savais pas qu'elle résultait de mon éhonté mensonge. Il marqua une courte pause entre ses deux phrases, certainement pour mieux apprécier son pseudo succès. Trahir sa confiance me réconforta, cela me rappela que quelque humanité demeurait encore au creux de mon âme, tapie certes, mais elle demeurait. Puis, tel un élève de maternelle, je me mis à réciter une poésie que je connaissais bien, trop bien.
▬ Le début de semaine n'a pas été trop difficile. Au collège, les élèves ont remarqué ma nouvelle tenue et m'ont complimenté. Imogen a daigné sortir de la chambre mercredi matin pour aller regarder par la fenêtre, elle y a passé quelque minutes puis est retournée dans son antre. Ça a beaucoup peiné papa de voir ses traits aussi pâles et creux, moi ça m'a plutôt énervé. Ce n'est rien. J'ai passé un très long moment à ranger les affaires de notre mère que ma jumelle s'était entêté à étendre dans le placard. Et puis j'ai préparé une dinde pour le repas de jeudi soir, ainsi le soir de Noël je saurais la préparer. Papa a dit que nous pourrions aller en Écosse, voir tante Elga. Mais je préfère passer le Noël à Londres, ici il neige.
J'étais à présent totalement fascinée par le sable qui glissait entre les dents de la pelle minuscule. J'aurais voulu passer des années et des années à réguler les lignes de ce bac. Cela m'obsédait totalement, si bien que j'avais laissé échappé une information primordial dans mon récital. Chose que je m'étais toujours interdite de faire, que ce soit en la présence du thérapeute ou non, ne jamais exprimer mes sentiments à voix haute. Pourtant, cette plage de sable m'avait tellement envoutée que je n'avais pas contrôlé mon flot de paroles. Il m'avait eu. Là était le stratagème. Et si un soulagement aurait dû naitre en moi face au premier progrès du traitement, une haine incomparable boursoufla le mépris que j'éprouvais pour le docteur. Oui, j'avais été furieuse de voir Imogen sortir de la chambre et faire se dessiner sur les joues de mon père une grimâce malheureuse. Supporter sa souffrance était déjà un supplice, fallait-il qu'elle vienne l'infliger à notre père. Alors oui, je haissais Imogen pour son égoïsme.

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trois, parce que le personnage m'intéresse beaucoup

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quatre, parce que moi j'aime les présentations et ne considère pas ça comme un supplice Smile

Invité Invité

cinq, parce que quand je suis inspirée j'écris des kilomètres =/ *BAF*

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et puis six, parce qu'on ne sait jamais (a) .

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Welcome et bon courage pour la suite ^^

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Bienvenue,
j'adore le début de ta fiche et puis la suite s'annonce très bien =)

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Bienvenue de nouveau cheers

Aaah depuis le temps que j'attendais ce personnage (en plus six posts, il va y avoir de la lecture E D E N •• or what you'll never understand. over 41874

)

Invité Invité

Bienvenue à toi sur le forum et bon courage pour ta fiche !
J'ai toujours adoré les jumelles Cool

Oui oui je sors mdr

Invité Invité

I love YOU E D E N •• or what you'll never understand. over 371365

Invité Invité

Irina A. Andropov a écrit:: I love YOU

me too !

Te voglio bene assai

. Faudra se dégoter un lien de la mort qui tue, on a pas l'habitude de jouer comme ça, va falloir se creuser la tête pendant une bonne petite semaine E D E N •• or what you'll never understand. over 80929

Ricochet (oh j'aime bien le prénom) j'ai toujours adoré Jared Leto . ---> []
Merci à tous pour l'accueil E D E N •• or what you'll never understand. over 500594

, double merci Sunshine Smile

allez, je m'y mets.
Par contre, j'espère que cela ne dérangera pas les administrateurs si je suis plutôt longue à poster ma fiche. Je ne poste pas au fur et à mesure, j'écris tout sur Word et je poste quand j'ai fini. Puis je vais mettre du temps à l'écrire, le temps de cerner le personnage et puis d'écrire xD E D E N •• or what you'll never understand. over 387595

Bienvenue sur TSN
Non ça ne dérange pas que tu ne postes pas au fur et à mesure, mais à ce moment là si tu pouvais mettre l'état d'avancement de ta fiche dans le titre, pour qu'on ne passe pas pour rien
Bon courage !

Invité Invité

Hum, moui je vais tenter de faire ça (a)
merci

Invité Invité

Bienvenue

Delais depassé, la fiche est deplacée dans la partie "vous êtes en danger", si tu souhaites la reprendre, tu n'auras qu'a poster un petit message^^

Invité Invité

Il me semble avoir demandé un délai (a)

Je ne me souvenais pas, excuse moi, il vaut mieux le préciser dans la fiche dans ce cas là ^^

Invité Invité

Invité Invité

Tu es sûre ? Tu peux la continuer un peu si tu veux
Sinon, au lieu d'éditer ta fiche postérieurement, tu pourrais aussi faire un journal intime, il y a une partie pour ça dans le forum sur la gestion du personnage.

Mais si tu as fini, Imogen peut dire si cela lui convient et nous te validerons ensuite.
Ah, tu as juste oublié de préciser ta race, ton année à Poudlard, et quelques traits de caractère

Invité Invité

En ce qui me concerne, ça me va très bien, je trouve que tu as parfaitement cerné le personnage ainsi que la relation avec sa sœur Smile

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