THE.SHOWING.NIGHT ▬ your fantastic rpg
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

«assis, je l'attendais» (shiver)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Invité
Invité

Anonymous



«assis, je l'attendais» (shiver) Vide
MessageSujet: «assis, je l'attendais» (shiver) «assis, je l'attendais» (shiver) EmptyMar 29 Déc - 22:19

        «assis, je l'attendais» (shiver) Img-2056105fqsw __«assis, je l'attendais» (shiver) Ijrmar5


      Dans une ruelle sombre, deux longues silhouettes particulièrement proches semblaient échanger quelques messes-basses, des vampires manigançant peut-être quelque chose pour se ressembler bien plus que ce qu'ils n'étaient déjà ? S'agissait-il peut-être de deux simples humains partageant leur désarroi, leur inquiétude commune quant à tous ces brutaux évènements ? En effet, il est vrai que pour les humains peuplant la planète, quarante années étaient une durée bien trop courte pour digérer tout ce que le monde leur avait appris: l'existence d'un monde magique, des vampires bel et bien vivants depuis des millénaires, des sorciers, avec divers lieux magiques disposés un peu partout dans le monde mais plus particulièrement l'existence d'une grande puissance menaçante: le Spirit. Cette force spectaculaire capable de les contrôler petit à petit comme des marionnettes, de les tuer au fur et à mesure de leur vie, de tuer leur âme, capables de contrôler absolument tout: leur corps, leur esprit, leurs émotions; absolument tout pour les rendre complètement fous. En revanche, ces silhouettes pouvaient aussi être deux personnes envoutées, le Spirit hantait peut-être déjà leur corps, et ils complotaient ensemble, s'échangeant quelques informations, peut-être qu'un des deux avait localisé des vampires, car le sang de cette espèce était le seul moyen de détruire cette force magique. S'agissait-il de d'un chasseur s'apprêtant à tuer un vampire ou bien l'inverse ? Pour tout vous dire, il ne s'agissait certainement pas de tout cela mais de deux chasseurs dans l'ombre d'une soirée et si vous preniez la peine de vous approchez, vous y verrez des sourires charmantes, des gestes bien mobiles et apparemment affectifs étant donné la manière dont se produisaient ces gestes. On aurait dit un couple d'amis ou un couple tout court se taquinant ou... d'innombrables scénarios étaient tout à fait plausibles à cette scène.

      « William... on ne devait pas chasser ensemble ce soir ? »
      « Caitlin... » un sourire embrasa ses lèvres alors que ses mains chassaient lentement celels de son amie qui les avait posé sur lui
      « Quoi ? »
      « On n'est pas sorti hier ? [...] j'ai un rendez-vous, je te laisse. »

      Le chasseur quitta sa 'collègue de chasse' en lui déposa un baiser sur la joue. Il ne regarda pas derrière lui de peur peut-être qu'elle le suive, cette femme était particulière, unique, imprévisible, et William aimait particulièrement sa personnalité, très étrange certes mais il appréciait sa compagnie même si, ces derniers temps ils devenaient des plus tactiles.
      C'est donc d'une allure élégante que le jeune homme marcha, il savait où il allait et on le voyait pleinement dans sa démarche, une allure à la fois discrète et imposante, un souffle régulier et capricieux. Il marcha de son allure jusqu'à un endroit qu'il avait fréquenté peu de fois mais suffisamment pour reconnaitre son visage, sa voix et quelques traits de son caractère. Oui, quelques fois et il se souvenait de ses gestes qu'elle réalisait si souvent, ses différents sourires, ses regards aussi qu'il avait pu remarquer plus nombreux étant donné ce qu'ils avaient vécu en l'espace d'à peine quelques minutes.
      C'est en arrivant devant ce fameux endroit, le secret room un endroit où les divers fantasmes masculins pouvaient prendre vie, un endroit où on pouvait boire un excellent whisky, cependant cet endroit rassemblait beaucoup de mystères, de secrets, l'endroit portait bien son nom et on le sentait. Néanmoins, toutes ces cachoteries que l'on remarquait malgré tout, William appréciait cet endroit et la personne qu'il rencontrait. En pénétrant dans le lieu, maintes personnes le regardaient puis retournaient à leurs occupations. Le chasseur s'installa à cette table qu'il avait connue avec elle et patientai tranquillement. Un serveur passa et il commanda un whisky, de tout manière ils n'avaient que cela ici.

      Assis, il l'attendait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



«assis, je l'attendais» (shiver) Vide
MessageSujet: Re: «assis, je l'attendais» (shiver) «assis, je l'attendais» (shiver) EmptyMar 12 Jan - 22:24

    Il est des rencontres qui naissent du plus pur des hasards. Ces rencontres-là se séparent en deux groupes : celles qui durent, et celles qui s'évaporent aussi vite qu'elles étaient venues. Leur rencontre était de la première catégorie.
    La jeune femme passa une main lasse dans ses longs cheveux roux. Elle releva les yeux de son écran d'ordinateur, s'autorisant une pause bien méritée. Elle se laissa aller contre le dossier de la chaise, savourant l'obscurité qui l'aveuglait lorsqu'elle fermait les paupières. Cela devait bien faire six heures qu'elle était sur ce fichu papier. Un ramassis d'inepties qu'elle devait rendre pour une gazette qui la paierait une misère ; mais c'était déjà mieux que rien. Même si pour le moment, elle avait assez d'argent pour vivre aisément une année entière, elle aimait travailler. Une chose dont on pourrait douter en la voyant aussi exténuée. Néanmoins, elle faisait partie de ces personnes qui adoraient le travail bien fait, et la sueur qui en témoignait. Bon, elle n'allait pas suer énormément à pianoter sur un clavier dans un fauteuil confortable, mais ses yeux eux, étaient prêt à se fermer pour la nuit.
    Une sonnerie légère vint la sortir de ses pensées. Ouvrant les paupières, elle tendit une main vers la source du bruit : son portable. Une petite cloche tintait furieusement sur l'écran tactile. Elle effleura délicatement ce dernier, intriguée par cet événement. Rendez-vous avec Lui, était-il inscrit. Sa main se serra brusquement tandis qu'elle cherchait à savoir à quelle heure exactement. Il ne lui restait qu'une heure pour se préparer et se rendre à ce bar. Shiver laissa échapper un chapelet de jurons à en faire rougir une nonne, sauta sous une douche rapide et exaltante, enfila un jean, un haut en tissu à manches longues qui se révéla plus moulant que prévu et attrapa sa veste en cuir marron en zippant la fermeture éclair de ses petites bottes noires. Elle griffonna à toute vitesse un mot pour son colocataire, lui disant de ne pas l'attendre et s'élança dans les ruelles.

    Deux minutes avant le rendez-vous prévu, elle arrivait – haletante – devant le Secret Room. Elle songea à passer discrètement pour se faufiler dans les toilettes et se passer un coup de peigne, mais les quelques regards masculins insistants qu'elle capta à son égard la rassurèrent. Ses cheveux à peine sec devaient être joliment bouclés aux pointes, et sa course effrénée avait dû teinter ses pommettes d'un rose tendre. La reporter adressa un signe de tête à quelques personnes qu'elle connaissait en pénétrant dans le bar, et se dirigea directement vers leur table. Et évidemment, il s'y trouvait déjà. Élégant dans ses vêtements simples, il n'avait pas l'air d'avoir besoin de passer au moins une heure à se préparer lui. S'immobilisant près de sa chaise, elle attendit qu'il tourne les yeux vers elle pour lui adresser l'un de ses véritables sourires. Pas de ceux destinés à duper, il respirait la sincérité. Tout en s'asseyant, elle fit un geste vague vers son interlocuteur.

      « Un jour, je serais en avance et tu n'auras plus cette classe légendaire, William. Un jour. »


    Ses iris, assombris par la pénombre des lieux, luisirent soudain de malice. Ce n'était pas commun de la voir se comporter ainsi avec une personne qu'elle ne connaissait en tout que depuis quelques semaines ; pourtant le cas de Pearson l'avait attendrie. Inutile de prendre cet air réprobateur : faire des recherches sur les moindres êtres – vivants ou pas – qui lui adressaient la parole faisait partie intégrante de ses habitudes. S'imaginer dialoguer pour la deuxième fois avec quelqu'un et ne rien connaître de lui relevait presque du cauchemar pour elle.
    Un serveur passant près d'eux, Shiver leva la main pour l'arrêter et commander un Whisky Pur-Feu, elle aussi. Elle ne se saoulerait pas, mais cela détendrait l'atmosphère d'avoir un peu d'alcool dans le sang. Chut, ne vous avisez pas de le dire à ce mec avec le tee-shirt « Rolling Stones » là-bas, c'est un flic infiltré. D'ailleurs cela se remarque aussi bien de part son look que de part le fait qu'il n'ait rien commandé et qu'il ne jette aucun regard au groupe de minettes qui se trémoussent sur la piste devant lui. Un vrai flic sérieux, celui-là. Inutile de se demander ce qu'il faisait au Secret Room puisque l'endroit semblait suinter le complot. Pourtant, le propriétaire n'avait rien d'un mauvais bougre, et il soutenait les actions anti-Spirit d'après ce qu'elle savait. Rapidement, les pensées de la rouquine revinrent vers son compagnon. Elle attendit qu'on lui déposât sa commande devant elle, et entama la discussion en se défaisant d'un mouvement leste de sa veste en cuir.

      « Comment vas-tu depuis la dernière fois ? J'espère que tu as été prudent lors de tes chasses. J'ignore quel pigeon je devrais encore soudoyer pour me tenir compagnie certains soirs. » un sourire moqueur « Et puis, je commence à bien t'apprécier, alors... »


    Alors qu'un rire léger s'échappait de ses lèvres, la jeune femme porta son verre au niveau de son visage.

      « A une nouvelle journée sur Terre. En espérant qu'il y en ai encore beaucoup d'autres... »


    Puis elle fit couler le liquide ambré dans sa bouche tendue, savourant le goût particulier de ce Whisky de sorciers. Saveur. Puissance. Brûlure. Pour un alcool de magiciens, il était plutôt bon. Et pas cher en plus !
Revenir en haut Aller en bas

«assis, je l'attendais» (shiver)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE.SHOWING.NIGHT ▬ your fantastic rpg :: Le Retourneur de temps :: Le Passé :: Londres (saison2)-