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Le Bien qui fait mal | Thomas

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Le Bien qui fait mal | Thomas Vide
MessageSujet: Le Bien qui fait mal | Thomas Le Bien qui fait mal | Thomas EmptyLun 19 Oct - 19:14

<< Les vraies délices passent par le supplice
Baisse les armes donne tes larmes >>


    Une journée tranquille enfin potentiellement tranquille, puisque aucun ordre de mission pour l'instant. Pour une fois que Stephan n'envoyait pas de messager autant en profiter de ce jour de "repos". Comme sachant que lorsque l'on est un Hunter on a pas vraiment de repos, puisque soit on se fait chasser par des ennemis soit on doit s'attendre à tout moment d'être prêt à se faire comment dire incendier si l'on a pas fait la mission que l'on a pas reçue.
    Bon oui cela lui était arrivé une fois, le messager n'était pas arrivé à bon port, malheureusement pour lui, il n'était pas vraiment doué et c'est fait attrapé, torturé et tué par un vampire. Mais tout cela arrive facilement lorsque votre tête est mise à prix par plusieurs vampire, n'importe lequel qui pourrait avoir une dent contre vous, serait en possibilité de vous tuer à tous moment. A moins de savoir y faire et surtout connaître les belles cachettes et comment ne pas se faire tuer par un vampire. Une leçon qu'il vaut mieux connaître sur le bouts des doigts, et Anka la savait, comme une jeune femme née dans une famille de Hunters depuis des siècles et par conséquent des génération ne pourrait-elle pas les connaître. Bon malgré que Londres et l'Angleterre ne soit pas forcement son élément préféré, elle le fait quand même et choisi ses cibles parmi les listes. Puisqu'elle préféré tuer les vampires "mâles" en premier, trop amusant de voir la femelle souffrir parce que son conjoint venait de se faire tuer.

    Une jeune femme seule dans Londres qui sait se défendre habillé assez comment dire stylé, oui cela va très bien avec la jeune bélorusse. Cette jeune femme née à Minsk, étant dans une ville anglais pour des raisons strictement professionnelles, se cherchait comment dire de nouveau vêtements dans le quartier le plus côté de l'agglomération. Elle marchait tranquillement, personne ne pourrait deviner ce qu'elle est sans que quelqu'un leur dise. On pouvait donc voir Anka avec un duffel coat qui lui arrivait environ au milieu de la cuisse, on peut y ajouter qu'elle avait des collants en laine noir. En dessous de ce duffel coat un joli robe d'un gris chiné qui arrivait à la même niveau que le par-dessus. Elle avait beau être une sorcière elle ne portait pas les robes de sorciers qu'elle ne trouvait pas à son goût. Ses chaussures quand à elles étaient blanches, oui blanches avec aucune traces de sang, et avait des talons d'une dizaine de centimètres, et son sac assorti, mais elle ne dira pas ce qu'elle y a à l'intérieur. Même si elle a toujours cette dague au couleur de sa famille et surtout à ses armoiries avec la lame en argent pour pouvoir blesser un vampire mais aussi sa chère baguette.
    Mademoiselle Vladmirova étant dans une rue de Londres quelque peu connue du quartier de Mayfair, ayant des sacs puisqu'elle a comment dire dévalisé les boutiques, légalement bien-sûr. Au bout d'un petit moment elle se pris une personne, non ce n'était pas un vampire et heureusement, elle n'avait pas que cela à faire quand même. Elle regarda l'homme, un humain, simple et trop classe pour être "normal", enfin elle avait l'habitude de se retrouver face à des gens bizarres.


    - Vous ne pourriez pas faire attention quand même.
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MessageSujet: Re: Le Bien qui fait mal | Thomas Le Bien qui fait mal | Thomas EmptyLun 19 Oct - 20:01

Mayfair. Son quartier d'affaire, ses boutiques, ses ruelles bondées de monde, son air vieillot, son ciel dégagé. Mayfair en noir et blanc, comme d'habitude. La vie n'est plus ce qu'elle fut autrefois. Thomas se gratta la barbe. Il n'avait pas eu le temps de se raser ce matin. Cette nuit avait été fort longue. Il l'avait passée à tuer un couple de vampire, une nouvelle fois, encore. Il était rentré en vitesse chez lui pour se changer, mais approcher une lame de ses joues piquantes tenait de l'utopie qu'autre chose. Il avait à refaire ses stocks, car non moins de quatre chargeurs et demie étaient passés dans la fusillade. Et la moitié au moins se trouvaient dans le bide du mâle. Il avait baillé une demie douzaine de fois depuis qu'il était rentré dans l'échoppe, située dans une ruelle éloignée des avenues principales. Patiemment, il avait attendu que le précédent client se soit barré, et s'était avancé jusqu'au comptoir. Le vieil homme derrière avait déposé la douzaine de chargeurs habituels devant lui, et Thomas les avait enfouis dans son attaché case. Il le posa ensuite par terre et ouvrit son trois-quart, puis sa veste pour sortir son portefeuille. Aujourd'hui, c'était costume gris clair et cravate noire, sur chemise blanche. Morgan posa mille dollars sur la table, et planta son regard dans celui du vendeur. Celui ci sourit, encaissa l'argent, et se pencha par dessus le support en bois pour glisser quelques mots à l'oreille du Hunter. Qui acquiesça, récupéra son attaché-case et ressortit de l'échoppe... Et rentra dans une femme de plein fouet. En l'espace de quelques secondes, il entre-aperçut, dans l'éclair d'un sac ouvert, un poignard et une baguette. 'Une sorcière, c'est bien ma veine,' pensa-t-il immédiatement. Tout s'était passé en quelques millièmes de secondes.

Morgan recula d'un pas et inclina la tête, dans un signe d'excuse. Il regarda la jeune femme de bas en haut. Jeune, classe et stylée. Mignonne, également. Comme quoi, ça peut arriver. Néanmoins, Thomas se posait des questions. Elle semblait bien trop jeune pour avoir commencé seule, par conséquent c'était sûrement une fille de bonne famille. Enfin, quand on dit bonne famille, c'était au sens qu'il l'entendait. Donc, cela signifiait qu'elle était fille de chasseur. Thomas fronça les sourcils et réfléchit quelques instants. Il avait beau chercher et fouiller dans son esprit, pas moyen de retrouver. Peut-être plus tard, ou en lui demandant. Seulement, pour cela, il fallait qu'il sorte de son apathie ordinaire et de sa formidable gueule de bois. Thomas vérifia que rien n'était tombé au sol dans les affaires de la jeune femme, et, le plus courtoisement du monde, avec tout son sens british qu'il devait à son excellente éducation et à ses fières origines, lui demanda :

"Veuillez m'excuser, mademoiselle... I'm so sorry... Je suis navré, je m'appelle Morgan, Thomas Morgan. Me permettriez vous de vous offrir un thé pour me faire pardonner ?"

Il eut alors, chose rare en ce qui le concernait, un sourire agréable pour la mettre plus à l'aise encore. Il se dit qu'il avait bien le temps de faire attendre son commanditaire pour savoir à quelle famille elle appartenait.
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Le Bien qui fait mal | Thomas Vide
MessageSujet: Re: Le Bien qui fait mal | Thomas Le Bien qui fait mal | Thomas EmptyLun 19 Oct - 21:24

    Le premier réflexe qu'elle eu était de remettre son sac sur son épaule, elle savait qu'il ne se fermait pas, alors si jamais il avait vu ce qu'elle y avait à l'intérieur elle serait dans l'obligation de le tuer. Non elle ne le tuerais pas, elle ne tue que les vampires de toute façon. Comme elle ne s'était pas vraiment attardé sur l'homme qui venait de la percuter, puisqu'elle avait conclu qu'il ne pouvait pas être "ennemi" ou plutôt dangereux pour elle à ce moment là. Non pas qu'elle ne sache pas que tout le monde était dangereux un jour où l'autre, c'était juste que pour l'instant il était inoffensif et puis il devait sans aucun doute être moldus. Ce qui rendait les tâches encore plus facile, un sort d'amnésie ferais l'affaire au fait qu'elle aurait pu l'envoyer balader facilement. Mais quand on est hunter de toute façon ce n'est pas vraiment facile de nous avoir, du moins voilà la conclusion qu'elle avait fait quand elle avait regardé l'homme enfin la première fois.
    Néanmoins elle n'avait pas vu ce qu'il portait dans ses bras, enfin pas encore, puisqu'elle commençait enfin à s'attarder sur lui, il c'était reculé, avait baissé la tête. Il semblait être un minimum courtois, ce qui venait souvent de n'importe quel Anglais, mais aucune conclusion attive, il fallait être réfléchi et appliqué pour connaître le danger. Non pas qu'il soit dangereux pour elle au premier abord, elle avait sourit avec un sourire de contentement quand il avait baissé la tête. En regardant de l'endroit duquel il sortait, elle savait que cet endroit était connu pour être un bon armurier pour les hunters, même si elle même avait suffisamment d'armes pour ne pas y aller. Et puis elle avait toujours une préférence sur les armes blanches et de toute façon c'était les plus utiles pour tuer un vampire. Il l'était sans aucun doute comme elle mais elle ne dit rien, de toute façon elle verrait bien.

    Alors il était Thomas Morgan, euh ... sur le coup elle ne savait pas vraiment qui il était, elle ne s'occupait que très rarement des autres hunters. Puisqu'elle avait ses ordres et les suivaient un point c'était tout, elle n'avait pas besoin de tuer si on ne lui demandait pas. Mais en y réfléchissant bien on lui avait déjà parlé sans aucun doute, de toute façon elle retrouverait toute seule et dans le calme, à tête reposée. Si c'était Stephan qui lui en avait parlé, il lui avait dit que cet hunter avait sa signature, avec deux balles en argent une entre les yeux et l'autre dans le cou. Mais bon elle s'en fichait bien, à ce qu'il paraîtrait il était pas mauvais et alors ? Elle aussi après tout, et puis elle faisait partie d'une ancienne famille elle.


    - Le thé n'est pas forcement ce que je préfère, mais à ce que j'ai appris, en Angleterre vous avez une manie avec le thé; ce qui était agréable quand elle parlait c'était son accent slave ce qui donné une sensualité assez spéciale; Et bien Monsieur Morgan appelez moi tout simplement Anka.

    Rien qu'un prénom comme le sien qui était assez rare dans les environs pouvait aider pour savoir qui elle était. Mais elle avait une habitude à ne jamais dire son nom de famille, puisqu'il était trop connu parmi les hunters, cette famille biélorrusse, était sans aucun doute la plus connue dans le pays et surtout dans les pays de l'Europe de l'Est.
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MessageSujet: Re: Le Bien qui fait mal | Thomas Le Bien qui fait mal | Thomas EmptyMar 20 Oct - 15:55

Morgan plissa les yeux en toute réponse. La suprise avait pourtant envahi son esprit, désormais assaillit de questions. 'Anka' était un prénom trop peu commun pour que ce soit une coïncidence. La famille Vladmitrova était de celles qu'on ne pouvait oublier. On les nommait même parfois les 'Lames d'Argent', des tueurs professionnels de vampires qui tranchaient leurs victimes dans de grandes gerbes d'hémoglobine, les réduisant à l'état de bouille sanguinolente. Leur renommée n'était plus à faire. on appelait les Morgan pour un travail discret, on appelait les Vladmitrova pour donner du cachet au massacre. De plus, là où Thomas n'était qu'un humain, eux bénéficiaient, en plus, des pouvoirs habituels liés aux sorciers. Ce qui en faisait des gens non seulement dangereux, mais surtout à ne pas sous estimer. Et qu'ils faisait plaisir d'avoir dans son camp. Les Vladmitrova ne laissait personne percer leurs secrets, et leur mode opératoire était de celui qui ne saurait se reconnaître. Pourtant issus d'une excellente famille de Hunters, Thomas ne pouvait s'empêcher d'admirer la grandeur et la puissance de cette noble famille. Néanmoins le problème n'était plus là. La vraie question, la seule qu'il était d'actualité de poser, c'était : Pourquoi ? En réalité c'était tout ce qui importait au jeune Hunter : pourquoi cette jeune tueuse se trouvait-elle ici, sans qu'il ne l'eut jamais croisée, ni même sans qu'il n ait entendu parler ? Il était vrai qu'une telle renommée ne passait plus inaperçue, ni dans le monde des Hunters, et encore moins dans celui des vampires.

Il ne restait pas grand chose à faire pour Morgan : il devait savoir. C'était obligé, il fallait qu'il sache pourquoi elle était là. Il fronça les sourcils et lui agrippa le bras. Ni une, ni deux, il la tira d'un coup sec à sa suite un peu plus loin dans une ruelle puis, une fois à l'abris des regards, il la coinça contre le mur, en faisant barrière de son corps, et planta son regard dans le sien. L'air froid, fatigué mais alerte, Thomas murmura :

"Qu'est-ce qu'une Vladmitrova fait ici ?" s'exclama-t-il le ton bas.

Pour lui c'était facile : soit elle niait, auquel cas p'têt même qu'il s'était trompé ; soit elle acquiesçait et là... Mais il doutait bien s'être trompé. C'était quasiment impossible. Enfin, si elle ne le reconnaissait pas, ce n'était pas important : non seulement sa famille à lui faisait tout pour rester discret, mais en plus, elle était bien trop jeune pour le connaître. Thomas Morgan, de par ses procédés peu orthodoxe, bousculait les conventions établies au niveau du meurtre de vampires. En effet, la plupart des Hunters tuent au couteau, coutelas, poignard ou machette : une arme facile d'usage. Même si beaucoup ont un peu délaissé l'entraînement à l'arme blanche pour passer à celui des armes à feu, Thomas était l'un des rares chasseur à se battre uniquement avec ses armes. D'un autre côté, son oncle avait aidé à concevoir l'armement qu'il portait et, vu son coût, n'importe quel Hunter ne pouvait pas nécessairement se l'offrir. C'était en cela que le mode opératoire de Thomas, deux balles dans la tête, puis une dans la nuque, était si marginal. Il était le seul à pratiquer cela avant de tuer le vampire définitivement. Et c'était ce qui avait fait sa réputation... Peut-être lié au fait qu'il n'avait jamais raté une cible.
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Le Bien qui fait mal | Thomas Vide
MessageSujet: Re: Le Bien qui fait mal | Thomas Le Bien qui fait mal | Thomas EmptyMar 20 Oct - 20:37

    Non pas que Anka hait honte de son nom de famille et de ses aïeuls bien au contraire. Quand on a une famille comme la sienne, le plus dur est juste d'égaler la réputation de ses anciens membres, et puis puisqu'elle n'a pas eu d'enfant et qu'elle est la dernière Vladmirova encore en vie. Cela risque d'être encore plus difficile pour elle, mais elle ne s'en fait pas, elle est douée, elle est née pour çà et le sait. Alors autant faire du bon boulot, la c'était assez simple pour elle, surtout avec la magie, dont elle avait surtout tendance à s'en servir comme protection.
    Autant en profiter après tout, personne ne savait qu'elle était à Londres, enfin elle en avait parlé à personne et n'a pas besoin que l'on sache qu'elle était là. Elle ne voulait pas que tout le monde soit au courant et surtout pas certains vampires en priorités ceux sur lesquels elle avait un contrat. Bonne chance, oui c'est sur difficile de passer inaperçue quand on tue des éternels, mais elle n'avait pas besoin de dire où elle vivait ni ce qu'elle faisait à Londres tout allait dans le sens qu'elle était hunter donc elle est là pour tuer au moins une cible. Anka avait beau avoir un caractère qui ne se fondait pas à la discrétion, rien que pour ne pas se faire tuer elle était capable d'être extrêmement discrète. Et puis lorsque l'on est la seule survivant d'une attaque de vampire, dans une famille de hunter on ne dit pas forcement ce que l'on fait. Et surtout où l'on est, puisque c'est encore plus dangereux et facile pour se faire tuer. Même si elle n'était pas forcement la plus dangereuse des siens, elle était encore jeune et cela faisait à peine trois ans qu'elle chassait.

    Quand elle sentit qu'il s'agrippa à son bras, sachant qu'il n'était qu'un hunter moldus, il ne pourrait rien lui faire de mal de toute façon. Quand il l'a tira pour l'amener dans une ruelle, sans aucun doute pour lui poser la question fatigue, de ce qu'elle faisait là. Puisqu'il devait ce le demander comme il devait avoir compris qui elle était, elle roula juste des yeux non pas qu'elle ne veuille pas parler, cela ne la dérangeait pas. Il lui aurait demandé simplement en marchant ou demandé de le suis dans un endroit à l'abri des regards. Mais non là ils étaient dans une ruelle et il l'avait plaqué contre un mur.


    - Moi qui croyait que les anglais étaient galants, je me suis bien trompée, dommage.

    Elle n'avait pas répondu à la question et de toute façon qu'y avait-il à y répondre tant qu'il ne s'écarterait pas elle ne dirait rien. Et personne ne savait combien de temps elle pouvait tenir en se taisant à part elle, elle avait déjà passé une bonne année à ne plus vraiment parler à qui que se soit à part au vampires qu'elle tuait. Mais c'était suite au meurtre des siens, elle en voulait aux éternels, ses frères comme ses sœurs n'avaient rien fait et ils n'étaient pas au courant, enfin si, mais pas complètement des actes de leurs parents. Ils savaient justes qu'ils étaient tueurs à gages, mais rien de plus, à Dumstrang, il avaient toujours dis qu'ils travaillaient pour le ministre de la magie biélorusse.

    - D'après toi pourquoi je suis là ? Comme si une Vladmirova partait de l'Europe de l'Est aussi facilement alors que c'est notre terrain et que l'on y règne en maîtres.
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Le Bien qui fait mal | Thomas Vide
MessageSujet: Re: Le Bien qui fait mal | Thomas Le Bien qui fait mal | Thomas EmptyMer 21 Oct - 10:16

'Aussi loin que tu peux voir les étoiles, tu ne regarderas jamais que le passé.' Cette phrase que lui avait dit son père alors qu'il était jeune, ne lui laissait plus rien d'autre aujourd'hui que cet arrière goût d'amertume et de désespoir non contrôlé. L'impression que cette vie, faible, futile, n'était pas assez intéressante pour qu'il ait envie de se battre. Et pourtant il était là, comme investit d'une mission. Celle de débarrasser le monde de ces saloperies de vampires. Que pouvait-il y faire ? Il était de ceux qui ne s'attendaient pas à voir le pognon tomber du ciel, ou à tomber sur un trèfle à quatre feuilles par terre. Si dans sa vie il avait lu son horoscope, ne serait-ce qu'une fois, c'était peut-être pour en rire. Morgan ne croyait ni en la chance, ni au bonheur. Et encore moins en l'avenir. Du moins, pas le sien. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Thomas ne s'intéressait à rien de spirituel. Il ne faisait pas non plus partie de ces petits salauds de capitalistes occidentaux, dont l'apparence et la classe naturelle était la seule préoccupation. Thomas se foutait de tout. Motivations quasi inexistantes, intérêts moindres. C'était sûr qu'il ne faisait pas non plus tout ça pour les beaux yeux d'une dame. La plupart des Hunters ont une motivation logique s'expliquant par la gloire, la foi, ou tout simplement le pognon. Mais Morgan, lui, faisait partie de ceux qui se battaient pour la vengeance. Et l'image qu'il avait aujourd'hui, ce jeune homme séduisant mais apathique, caricature du héros de jeu vidéo aux longs cheveux taciturne, il l'avait construite de toutes pièces. Un Hunter serait une formidable source d'inspiration pour des psychologues freudiens. Il y avait tant à dire sur ces gens totalement cinglés qui risquaient leur vie pour sauver celle de peuples qui parfois même ne la méritent pas. A quoi bon ? A quoi bon, c'était ce que se disait Morgan tous les matins. Et pourtant, inlassablement, il partait en chasse le soir. Comme un vampire... Si peu de différences entre eux...

Anka et, plus généralement, sa famille, les Vladmitrova, était une puissante organisation de chasseurs qui régnaient en Europe de l'est. Malgré la chute du mur le siècle dernier, et l'ouverture de ce nouveau marché, peu de Hunters occidentaux acceptèrent les travaux qu'on leur donnait dans ces contrées. Non seulement les vampires tchèques, slovaques, balkans ou roumains étaient parmi les plus féroces, mais en plus ils proliféraient depuis des siècles. C'est là que des familles comme les Vladmitrova entrent en scène. Depuis des générations, ils s'évertuaient à tuer chaque vampire qui ne prenait pas soin de se nourrir d'animaux. En revanche, grâce à la fermeture des frontières au XIXe et XXe siècle, les envoyés de l'ouest (notamment par le Vatican) se firent de plus en plus rares, et les familles comme celle d'Anka purent proliférer et devenir seuls maîtres à bord. C'était la différence la plus flagrante avec celle de Thomas. Les Morgan, quant à eux, avaient vécu sur un marché concurrentiel fort, où il avait fallut se démarquer des autres pour obtenir les têtes. Premier arrivé, premier servit. Et c'est avec l'avènement de larme à feu au XIXe siècle, parmi ses formats de poche sans perte de puissance, que les Morgan avaient réussit à trouver leur salut. Les 'Tueurs aux Balles d'Argent', comme on les avait appelés par le passé, avaient su s'imposer au niveau national britannique, puis français, et enfin sur toute l'Europe de l'ouest. Sans parler des importations aux Etats-Unis. Le chasse aux vampires était un véritable business qu'il s'agissait de gérer du mieux possible.

Thomas soupira et baissa la tête. Il avait beau ne pas avoir de territoire attitré, il était là pour une bonne raison. Et une Vladmitrova pouvait-elle venir lui voler son trophée, sa vengeance ? Il fronça les sourcils et planta son regard dans celle de la jeune femme devant lui. C'est vrai ce qu'on racontait. En plus d'être terriblement dangereuses et totalement infréquentables, les filles Vladmitrova étaient aussi plutôt canons. Bon, c'est vrai, il avait tendance à craquer pour ce genre de regard ferme et déterminé aux yeux pourtant doux et agréables, mais quoi. Il était pas là pour s'envoyer une autre Hunter, et encore moins une sorcière. Au pire, il trouverait une catin dans un bar ce soir. Cette fille, là, juste devant lui, c'était de parler boulot dont ils avaient besoin. Il finit par la lâcher et posa son attaché-case au sol avant de se passer une main gantée de cuir dans ses cheveux. Et c'est là qu'elle fit la remarque sur la galanterie. Il la foudroya du regard.

"Je suis britannique, moi, chère madame, pas français."

Son regard se calma. Ce n'était pas la peine de s'énerver avec elle. Ils en sortiraient tous les deux blessés. Et puis elle était un peu trop près pour qu'il ait une chance de s'en sortir sans être borgne, manchot, unijambiste ou les trois à la fois. Il se passa la main derrière la nuque et posa son autre poing sur sa hanche. Il était trop fatigué pour réfléchi plus que ça à ce bordel. Et pourtant, il le fallait. Ce n'était plus l'heure d'aller se coucher, et de toute façon il avait du boulot. Qui pourrait attendre... Il prit alors le parti de la questionner sans détour, avec, certes, les conséquences que ça impliquait.

"C'est quoi ton contrat ? Depuis quand t'es en ville ? T'es venue seule, qui est avec toi ?" demanda-t-il directement, avec le débit mitrailleur d'un agent fédéral américain qui viendrait de trouver un revendeur de drogue tueur de flics.
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MessageSujet: Re: Le Bien qui fait mal | Thomas Le Bien qui fait mal | Thomas EmptyMer 21 Oct - 15:04

    Rien que d'avoir repensé à l'époque où elle apprenait encore la magie la faisait sourire avec un sourire malicieux. Qui n'avait strictement rien à voir avec ce qu'aurait pu comprendre le jeune anglais, mais elle s'en fichait après tout, elle savait suffisamment de chose pour lui faire oublier leur conversation si elle en avait besoin. Elle ne se servait que très rarement de la magie sur un humain, mais rien que pour se protéger de ce qu'il pourrait raconter elle en était capable. Mais de toute façon qui savait de quoi elle était capable à part elle, même si elle faisait partie de cette grande famille, bien connue, elle était à part. Puisque ce n'était pas que part pur soucis de suivre les traditions qu'elle était devenue hunter, oh non c'était également la vengeance. Elle avait un trait de caractère qu'elle avait hérité de sa mère puisque aucun de ses aïeuls paternels ne l'avaient, elle était extrêmement rancunière. Et bien qu'elle ait tué avec une aide d'un jeune vampire cependant, les deux vampires qui avaient tués les siens. Elle en voulait toujours aux vampires, c'était peut-être à cause de cela qu'elle ne voulait plus parler à Billy, non pas ce n'était pas vraiment le fait qu'il soit un vampire qui l'a dérangeait, enfin si. Mais c'est juste qu'il ne lui avait rien, ils se connaissaient depuis qu'ils avaient onze ans. Pourtant le jeune homme n'a jamais pu lui avouer ce qu'il était depuis ses seize ans par peur de la perdre, mais il l'a quand même perdu en lui cachant la vérité. Oui il savait qui était sa famille comme tout vampire, mais cela avait fait beaucoup de mal à la jeune femme qu'il lui ait caché plus qu'autre chose.

    Même si elle ne montrait jamais ce qu'elle ressentait, le fait qu'elle soit comment dire, amoureuse ? Non elle ne l'est pas, enfin elle ne veut pas se l'avouer ou plutôt veut l'oublier qu'elle est. Elle n'en parlait à personne et te doute façon à qui pourrait-elle en parler ? Un vampire qu'elle allait tuer ? Stephan ? non lui si il le savait il ferait tuer Billy cela serait certain. Un moldus qu'elle ne connaissait pas ? Même Atlàs ne comprendrait pas vraiment ce qu'elle ressentait, elle était emplie de haine, mais n'arrivait pas à l'évacuer. Nullement, d'aucune façon, même tuer un vampire ne lui faisait rien, enfin plus maintenant, comme au début quand elle le faisait elle avait l'impression de voir soit ses parents soit ses frères et sœurs après l'avoir tuer. Mais à force ses illusions partaient avec la mort, elle aimait bien se genre d'illusion, mais il faut arrêter de rêver surtout lorsque l'on peut être en danger parce que l'on tue des éternels.


    - Je suis terriblement confuse.

    Vous y avez crus ? Vous n'êtes qu'une bande de betteraves si vous y avez crus parce que franchement pour elle la différence entre un français et un britannique ce n'était que la langue qui changeait. Ce qu'elle venait de dire était juste ironique, elle se fichait bien de la réaction de Morgan, elle savait ce qu'elle faisait, il n'oserait pas la mettre en colère. Puisque tenter de mettre une sorcière en colère même si vous êtes un hunter, et le fait qu'elle le soit également, elle se fichera bien d'utiliser un sort comme on les appellent : impardonnables. Mais est-il vraiment impardonnable de tuer ? Enfin à vous même de juger. Anka adorait le fait qu'il ne la lâches pas du regard, au moins cela prouvait qu'il n'avait pas totalement peur. Nombre de hunter n'oserait pas regarder une Vlamirova (il n'y a pas de "t") face, ce qui était assez marrant parce qu'ils n'était pas forcement dangereux.

    - Je ne parlerais pas de mes contrats, tu as peur que je te vole les tiens oh que c'est mignon. Pour depuis quand je suis là oh, environ un an et demi. Et si je suis seule, oh que oui pourquoi me ferais-je accompagnée si je ne veux pas que l'on sache que je suis là.
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MessageSujet: Re: Le Bien qui fait mal | Thomas Le Bien qui fait mal | Thomas EmptyMer 21 Oct - 19:57

Alors là, c'était le bouquet. Comme une impression qu'elle se foutait de sa gueule. Il avait beau avoir mal aux cheveux, il avait beau avoir bougé son gros cul de son lit trop tôt ce matin, il avait beau avoir l'air totalement crevé et à côté de la plaque, il n'en était pas moins qu'il avait un minimum de fierté. Et cette enfant tentait de l'intimider, en plus ? Les Vladmitrova avaient peut-être beaucoup de gloire et de prestige, à une époque, et en Europe de l'est. Mais ici, il était le patron. C'était lui le meilleur. C'était lui qui savait le mieux se battre et, aujourd'hui, pas seulement sur le sol britannique, il était aussi celui qui avait le plus de rendements, les meilleurs résultats. Et il n'avait jamais manqué une cible. Alors une gamine qui lui donnait des leçons en se moquant de lui, on était tombé dans quoi ? Il posa son poing contre le mur, doucement, avec calme, juste à côté du visage de la jeune femme. Malgré ce qu'il venait d'entendre, il avait gardé son calme. Peut-être était-ce sa classe naturelle, ou ses origines britanniques. Ou peut-être parce qu'il était trop crevé. Quoiqu'il en soit, ce n'était de toute façon pas la peine de s'énerver contre une fille. Il rapprocha lentement son visage de sien, en figeant son regard au début calme, dans celui de la jeune femme. Puis tout changea. Sa colère et sa fureur put alors se lire dans ses yeux gris. Et dans un murmure, ne serait-ce qu'un tout petit susurrement...

"Pour ta gouverne, sache que je chassais déjà alors que le lait coulait encore avec ta bave ; ensuite, je pense pas avoir peur de me battre, ni même de mourir, étant donné que je suis déjà suicidaire ; enfin, je me bats contre des vampires de plusieurs centaines d'années depuis l'âge de neuf ans, alors tu crois sincèrement qu'une merdeuse, puisse-t-elle s'appeler Vladmirova et agiter un petit bout de bois en se prenant pour Harry Potter, va réellement me faire peur ? Tu te fous de la gueule de qui ?"

Il cogna d'un coup sec sur le mur pour appuyer ses dires, en haussant le ton sur la dernière phrase. Cette femme se prenait pour il ne savait qui. Et ça commençait vraiment à le courir. Pourtant il se ravisa. Quand on chasse les vampires depuis tant d'années, on finit par se rendre compte que le plus énervant, ce sont les autres humains. Ce sont eux qui, imbus d'eux mêmes, incapables d'une once de compréhension, se croient meilleurs que n'importe qui. Pendant des siècles, les humains n'ont pas cru à l'existence des vampires, ni de la magie. On a brûlé tous ceux qui prétendaient le contraire. Et aujourd'hui encore, quand on leur mettait la preuve sous le nez, ils trouvaient le moyen de contredire ce qu'il se passe. Des hypocrites. Et là, cette fille, là, elle l'était. Totalement hypocrite. Elle se foutait de la gueule du monde, à croire qu'elle pensait qu'elle pouvait se démerder toute seule. Et qu'elle n'avait aucun respect pour les autres. Les Hunters sont habituellement très peu loquaces en communauté. Mais parfois, certains sont encore pires que d'autres. Asociaux, ils pensent qu'ils peuvent valoir mieux que les autres et n'avoir besoin de personne. Grossière erreur.

Morgan soupira et se passa la main sur le visage. Cette gamine l'énervait grandement. Mais il devait s'en tenir là. Il ramassa son attaché-case et fit deux pas pour sortir de la ruelle. En fait, c'était comme s'il s'attendait presque à ce qu'elle pète un câble et lui jette un sort... Mon dieu, ce qu'on rigolerai si elle essayait...

"Crois moi, t'as encore beaucoup à apprendre, petite."
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