THE.SHOWING.NIGHT ▬ your fantastic rpg
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the werewolf ; somebody like you and me

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the werewolf ; somebody like you and me Vide
MessageSujet: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me EmptyLun 22 Déc - 17:13






    the werewolf ; somebody like you and me Icons2-11the werewolf ; somebody like you and me Icons2-8
    the werewolf ; somebody like you and me Icons2-7the werewolf ; somebody like you and me Icons2-6

    [ R. L. Stevenson ]


    « On est toujours le monstre de quelqu'un. »
    ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

    « Instantanément, l’esprit du mal s’éveilla et se déchaîna en moi. Avec des transports de joie, je mutilai le corps sans résistance, me délectant à chaque coup; et ce ne fut que lorsque la fatigue s’en mêla, que soudain, au summum de mon délire, je fus traversé par un frisson de terreur. Le brouillard se leva ; je vis ma vie perdue et me mis à fuir le lieu de ces excès, tout à la fois glorieux et tremblant, ma passion du mal satisfaite et stimulée, mon amour de la vie remonté au maximum. »


    ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯




Dernière édition par Piel E. Asriel le Mar 23 Déc - 10:41, édité 4 fois
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the werewolf ; somebody like you and me Vide
MessageSujet: Re: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me EmptyLun 22 Déc - 17:13

    *



    Piel Elliot Asriel.
    the werewolf ; somebody like you and me Img-2010
    Bann by Misery Angel



    [
    Magique; Réel. Agressif; Doux. Monstrueux; Humain. Violent; Intelligent.
    Horrible; Joli. Solitaire; Amical. Désespéré; Heureux. Lune entière; Demi-soleil
    ]



    Soyons bref et concis. Je sais que beaucoup n’en auront absolument rien à cirer de connaître les origines de son prénom ou bien la date à laquelle le sorcier poussa son premier cri parmi les vivants. Ceux-ci n’auront qu’à passer leur chemin. Quant aux autres, peut être qu’ils pourront se faire une idée de l’individu auquel ils ont affaire en lisant ces quelques lignes.



      » Puisqu’il faut bien commencer quelque part, et bien c’est en décembre, le treizième jour de ce mois, que le garçon vit le jour, alors que le froid se déchaînait sur Oxford. Il est âgé de 19 Ans et est donc en 5ème année.


      » Le choix de son prénom revint à la mère, qui se décida pour quelque chose d’assez peu conventionnel, comme toujours. C’est ainsi que son fils se retrouva attifé du prénom Piel, qui semblait tout droit sorti d’un livre de science fiction, ou peut être bien de l’imagination trop débordante de sa génitrice. Son père quant à lui fut moins… original dirons nous, et lui attribua Elliot pour second prénom.

      » Piel hérita du nom de famille de famille de son père, plutôt réputé dans le monde de la magie. Asriel. Un nom que vous avez l’impression de connaître, sans pour autant parvenir à vous souvenir d’où il vient. Très certainement parce qu’il est porté par un Auror qui envoya bon nombre de partisans des forces du mal à Askaban. Non ? Eh bien, peut être que ce nom vous évoquera sa mère alors, qui – à ce qu’on murmure – travaillerait au sein du département des mystères. Mais vous connaissez les rumeurs.

      » Malgré ce qu’aurait souhaité sa famille maternelle, Piel n’est pas un sang pur. Il représente l’individu venant troubler la pureté de la Lignée McCaughan, au grand dam de sa mère. Pourtant, celle-ci savait pertinemment que James Asriel était issu de l’union d’une moldue et d’un sorcier, ce qui ferait de leur descendance un enfant de sang mêlé. Piel n’a jamais prêté aucune attention à ces histoires, comme si la magie était une affaire de sang… Sa condition donna naissance à quelques tensions lors des réunions de famille, mais rien d’important. Il n’avait jamais aimé sa mère de toute façon, alors sa famille…

      » Avec toutes les histoires qui ont couru au sujet des vampires, tout le monde s’est interrogé. Vampires ? Simples sorciers ? Des réactions de toutes sortes furent suscitées à ce sombre sujet. Ils n’attirent chez Piel qu’un intense sentiment de répulsion. Il saurait en repérer un à des kilomètres à la ronde, s’il le souhaitait. Bien qu’il ne veuille rien de tel, loin de là. Leur présence à sa proximité le répugne, leur odeur, leur apparence. Peut être que s’il n’avait été qu’un simple sorcier, tout cela aurait été différent. Mais le destin en voulut autrement, lorsqu’à l’âge de dix ans, son chemin eut le malheur de croiser celui d’une de ces créatures que l’on a coutume d’appeler « loup garou ». Depuis cette fameuse soirée, Piel est en proie à un léger problème capillaire, les soirs de pleine lune, si vous me suivez…


    _________________________________________________________



    Appelez moi Sachou.
    dix-sept ans
    Gaspard, Ô Gaspaaard the werewolf ; somebody like you and me 500594
    Supermassive Black Hole
    <3

    {...}



Dernière édition par Piel E. Asriel le Mar 23 Déc - 14:37, édité 21 fois
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the werewolf ; somebody like you and me Vide
MessageSujet: Re: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me EmptyLun 22 Déc - 17:13


    photos . deviantart

    # 1
    * L'élément le plus marquant de votre vie:
    ça peut etre la mort d'un proche,
    le moment où vous avez reçu votre lettre pour Hogwarts...



      « J’eus envie de hurler ; j’essayai, avec des larmes et des prières, d’étouffer la foule d’images et de sons hideux que ma mémoire me ressassait impitoyablement ; et toujours entre les plaintes, le vilain visage de mon iniquité se dressait devant mon âme. »



    the werewolf ; somebody like you and me Wood10
    Le temps n'avait plus aucun sens.


      Allongé, recroquevillé sur lui-même en position fœtale, il resta longtemps immobile.
    Tout semblait étrangement lent, son corps engourdi ne lui répondait plus, tandis que sa perception des choses et sa sensibilité semblaient réduites à néant. Il n'avait pas encore pris conscience de l'état dans lequel il se trouvait, aucune question ne se bousculait dans sa tête, et il semblait nager dans un sommeil sans aucun rêve. Une étrange torpeur pesait sur lui, le jeune homme était cloué au sol, sans un mouvement. Sa peau était brûlante, et ses os étaient douloureux. Si sa respiration n'avait pas soulevé sa poitrine à un rythme lent, certes, mais bien présent, on l'aurait presque cru mort. Ses paupières frémirent légèrement, et son esprit se reconnecta petit à petit au monde qui l'entourait. Les yeux fermés, il ne parvenait pas à les ouvrir, ayant un écran rougeâtre pour toute vision, comme si le disque solaire l’éblouissait.
    A l’écoute des sons, à l’affut des odeurs, puisque seuls ces sens daignaient encore lui répondre, Piel tenta de se concentrer, mais en vain. Dormait-il ? Il n’en avait aucune idée. Ses membres endoloris et ses cheveux trempés de sueur n’avaient aucune signification, il ignorait d’où pouvait provenir cette douleur lancinante qui le paralysait… Jamais encore il ne s’était réveillé en pleine nature, sans aucun souvenir.

    Le jeune homme ressentit tout d’abord une sensation imperceptible, une sorte d’instinct animal, un goût primitif dans la bouche et un parfum d’emprisonnement bestial dans les narines.
    Il avait peur. La peur de l’inconnu. Une chose hallucinante s’était produite : il ne se souvenait de rien. Pas le moindre détail. C'était un jour comme les autres, pourtant. Le dernier évènement dont il se rappelait était qu’il était sorti rejoindre quelques amis près du lac afin de se payer une petite ballade nocturne. Il était reparti quelques heures plus tard, et… Puis, plus rien. Sa mémoire était altérée à partir de ce moment. Cette pensée le secoua, il devait reprendre ses esprits, et comprendre ce qui s’était passé ! Rien ne pouvait expliquer cet état. Son cœur battait la chamade, le flux sanguin coulant à la manière d’un courant tumultueux dans ses veines qui semblaient bien trop chargées.. Son souffle était rapide, oui, trop rapide.

    Il tenta de bouger, un grognement à fendre l’âme faisant écho à cette tentative, comme si ses membres étaient déchirés à présent… Le jeune homme roula doucement sur le côté, se mordant les lèvres pour couvrir ses gémissements de douleur, des larmes perlant sur ses joues salies par cette nuit passée à même le sol. Ses paumes tâtonnèrent, reconnaissant la surface herbeuse de la terre. Piel ouvrit doucement les yeux, replié sur lui-même, son regard ne distinguant qu’une vive lueur blanche qui l’aveuglait … Qu’est ce qui se passait, bon sang..! Le jeune homme essaya de se relever, haletant.. Un effort de trop. Sa vue se troubla, ses mouvements se brouillèrent et son corps s’abattit au sol comme une masse, dans un léger soulèvement de poussière.
    Après quelques instants à reprendre son souffle, Piel refit une tentative, cherchant quelque chose à quoi s'agripper pour se remettre sur pieds. Sa gorge était atrocement sèche, et il ne parvenait pas à s'exprimer. A quoi bon, il ne savait même pas où il était... Ni si des gens l'entouraient. Cette impression désagréable d'être seul sans vraiment l'être l'oppressait. Le fils des Asriel se leva avec difficultés, et tituba un moment, errant comme une âme en peine, avec le désespoir d'un jeune homme perdu. Il finit par s’arrêter, les pupilles dilatées, fixant de ses yeux sombres le bois dans lequel il se trouvait. Plusieurs choses se produisirent alors, si rapidement qu’elles semblèrent se télescoper.


      Une horrible nausée, un mal au cœur et des frissons mortels. Ces sensations l’assaillirent sans que rien ne l’ait alerté. Elles le laissèrent là, à terre, à moitié évanoui, et le regard vitreux. Sa raison commençait à chanceler, et une voix lui soufflait que c’était de nouveau le début de la fin. Rien ne pourrait le changer, leurs putains de potions ne viendraient pas à bout du monstre qui sommeillait en lui. Une fois de plus, il se transformait. Un assassin sans aucun scrupule, commandé par sa seule faim, alors que sa conscience était réduite à néant le temps d’une pleine lune. Qui aurait souhaité lui jeter la première pierre ? Allez-y, n’ayez pas peur, il ne mordait pas. Du moins, pas pour le moment. Oui, il était l’esclave de son propre corps, et rien n’aurait pu y remédier.


    Dans un éclair de lucidité, Piel parvint à placer un nom sur l’odeur amère qui emplissait sa bouche, et ce goût déclencha un haut le cœur chez le sorcier, dont les yeux se plissèrent d’incompréhension. Ce fut l’élément qui déclencha tout le reste.
    Tout s’entrechoquait, une pensée venait en bousculer une autre tandis que sa vue s’assombrissait de nouveau. Un grognement de rage s’échappa de sa gorge, ressemblant davantage à une plainte animale qu’à un son humain. Piel s’essuya férocement les lèvres d’un revers de main, comme si l’odeur âcre du sang allait disparaître d’un claquement de doigts. Si un instant plus tôt il avait paniqué, emprisonné entre les griffes de l’amnésie, les souvenirs et la compréhension lui semblaient pires encore. Se réveiller en oubliant ce dont il était capable, pour retomber si brutalement dans la réalité l’instant d’après, était bien trop cruel. Il avait tué quelqu’un, il en avait la conviction.

    Il avait cru naïvement que tout s’arrêterait lorsqu’il prendrait cette potion. Mais ce pseudo remède s’était révélé le pire des poisons. « Allez-y Monsieur Asriel, vous pouvez être confiant. Dormez sur vos deux oreilles. » Foutaises! Il n’avait pas pris les précautions habituelles. Si elle avait fonctionné deux jours plus tôt, ce n’était sûrement qu’une coïncidence. Et désormais, il avait commis l’irréparable. Piel leva les yeux vers le ciel en grande partie camouflé par la cime des arbres. Les poings serrés de rage, tremblant de tout son corps, sans se laisser aller à la colère, comme toujours. Six années. Cela faisait désormais six longues années qu'il perdait tout contrôle de lui même, les soirs où la lune était pleine. Un monstre? Sans doute. Cruel, sanguinaire, violent, ce n'étaient pas les adjectifs qui manquaient, pour décrire sa férocité. C'était inéluctable. La lueur d'espoir que le professeur avait suscité à l'annonce de la création d'une potion capable de maîtriser le loup s'était envolée. Désormais, Piel était persuadé qu'il resterait un dangereux prédateur jusqu'à sa mort. Et il était l'unique responsable de ce meurtre. Il ne savait même pas de qui il s'agissait. Peut être était-ce un de ses amis? Un professeur? Le loup ne faisait aucune différence. Qu'est ce que cela changeait au final... Sa victime gisait là, quelque part, et les rêves de Piel s'évaporaient une fois de plus.


Dernière édition par Piel E. Asriel le Mar 23 Déc - 13:51, édité 7 fois
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the werewolf ; somebody like you and me Vide
MessageSujet: Re: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me EmptyMar 23 Déc - 10:48

    icons by Emy
    # 2




    the werewolf ; somebody like you and me 2wgdtm8 the werewolf ; somebody like you and me 6sqpfk
    « How can you say
    I go about things the wrong way
    I am Human and I need to be loved
    Just like everybody else does
    »




      « Et toi Billie, avec Piel, tu rames toujours autant?»
    Les jeunes filles partirent d'un grand éclat de rire, le genre qui sonne bien trop cristallin pour être sincère. Un rire sournois, empli de sarcasmes. Seule la plus blonde du groupe se taisait, une multitude de taches rosées apparaissant sur son visage et dans son cou, témoignant de sa gêne. Son regard était fuyant, comme si affronter le jugement de ses pseudo-copines l'effrayait.

    A quelques pas d'ici, au pied d'un des grands arbres bordant le lac, se trouvait Piel, et deux de ses amis. Le garçon n'en possédait pas à foison, et se méfiait assez des autres; du moins, tout autant que de lui même. Les deux garçons qui lui tenaient alors compagnie étaient les uniques personnes de Poudlard - excepté les professeurs - à connaître son état de lycanthrope, et un climat de confiance régnait entre eux. L'un des deux sorciers donna un bref coup de coude à Piel, tandis que celui ci acquiesçait, dans un bref sourire entendu. Il voyait parfaitement où il voulait en venir, puisqu'il avait lui même entendu les mots du groupe de Serdaigle qui passait à leur proximité. Quand bien même il n'aurait rien entendu, le regard insistant de ces demoiselles était impossible à ignorer. Ses yeux, qui étaient d'un bleu pur et clair, trouvèrent ceux de la dénommée Billie, qui se mit à le fixer d'une manière étrange. Piel y était désormais habitué, ses yeux représentaient sans aucun doute la plus grande empreinte de force de son physique, profonds et expressifs, et dotés d'un charme magnétique. Fascinant ses interlocuteurs, il ne lui était guère difficile d'imposer le respect, mais ce qu'il lisait dans le regard de la jolie blonde était totalement différent. Il n'aimait pas cela, car si capter son attention était le but de la jeune fille, cela signifiait en revanche pour le sorcier que les ennuis commençaient.

    Dans un premier temps, détourner les yeux d’un air las, afin de démontrer à la sorcière qu’il avait vraiment autre chose à faire que de flirter avec elle, aussi jolie soit elle. Le jeune homme s’attarda un peu trop sur son physique. Jolie, ah, ça oui, elle l’était. Pas ce genre de beauté froide, inexpressive, et obnubilée par sa petite personne. Une beauté plus touchante à vrai dire. Des traits parfaitement ciselés, et de longues boucles blondes dégringolant en de voluptueuse cascade ses épaules fines. Piel dû se faire violence pour se détourner, ce qui déclencha les rires de ses amis. Ceux-ci comprenaient la situation. Enfin, ils ne comprenaient pas à proprement parler, puisque leur point de vue divergeait totalement du sien. Mais ils savaient pertinemment pourquoi Piel refusait les avances de chacune des filles qui se présentait à lui, même si elles étaient intéressantes. Il ne collectionnait pas les conquêtes. Il n’avait jamais eu de relation sérieuse, tout du moins, rien qui ne dura plus d’un mois. Inutile de vous faire un dessin, j’imagine. Quelques amourettes par ci, par là, brisant le cœur de ces demoiselles à l’approche de la pleine lune, sans que celles-ci n’y comprennent rien. Mais comment pouvait on l’en blâmer ? Il avait peur, peur de les voir s’enfuir en courant s’il venait à leur avouer sa véritable nature. Peur également de les blesser, ou pire encore. Il ne connaissait pas ses limites, et il souhaitait ne jamais avoir à les connaître. A son grand dam, la gent féminine l’appréciait énormément, et ce n’était pas bon, pas bon du tout, pour leur sécurité. Ses amis se moquaient souvent de ses réactions, le jugeant ridicule de se braquer ainsi. Mais il ne changerait pas, il préférait de loin rejeter quelqu’un, plutôt que d’avoir à lui faire du mal par la suite.

    Quelqu’un se racla la gorge, et c’est à contre cœur que Piel porta son regard sur elle. Ses amies attendaient, un peu en retrait, que Billie se décide à prendre la parole. Elles l’observaient avec curiosité, souriant d’avance à l’idée qu’elle n’aurait jamais le cran de parler. Le loup-garou ne prit même pas la peine de se lever. Désormais, puisque feindre l’indifférence s’était révélé sans succès, il n’avait plus qu’à la repousser purement et simplement, pour lui faire comprendre qu’elle perdait son temps avec lui. Le seul problème était qu’il la connaissait, puisqu’ils avaient déjà eu l’occasion de discuter ensemble, et qu’il l’appréciait en plus de cela. Sûrement lui avait il donné quelques espoirs, inconsciemment, et il se maudit intérieurement pour cela. Que devait-il faire ? Piel passa brièvement une main dans ses cheveux en bataille, ce qui n’eut pour conséquence que de les ébouriffer un peu plus. Elle le salua, d’un ton mal assuré, ce à quoi il répondit par un bref hochement de tête, avant de laisser son regard se perdre un peu plus loin. C’était difficile, il aurait tant souhaité entrer dans son jeu, mais il le regretterait par la suite, et ça, il voulait l’éviter à tout prix. Lui, qui lorsqu’il le souhaitait pouvait user du cynisme comme il respirait, ne trouvait désormais pas les mots pour envoyer se faire voir une gamine de troisième année.


      « Voilà. Je me demandais si… »

    Partir, il devait absolument partir, IMMEDIATEMENT. Commencer sa phrase par ‘je me demandais’ laissait amplement présager la suite du discours. La pauvre, au fond, elle lui faisait de la peine. Elle avait pris son courage à deux mains, croyant visiblement qu’il accepterait d’y réfléchir, pour venir lui faire sa déclaration. Ses amies ne l’avaient donc pas prévenu, que Piel était le pire des goujats ? Non ? Arf, cela l’aurait pourtant bien arrangé…

      « Tu accepterais de… »

    Piel se mordit sauvagement l’intérieur de la joue, jetant un bref regard à ses deux compères qui riaient sous cape, attendant impatiemment la suite. Cela ne le faisait pas rire, lui. Il en avait assez de jouer les loups solitaires, renfermé, et tout ce qui s’ensuivait. Le jeune homme leva brusquement les yeux vers la jolie blonde bégayante, décidant de l’interrompre avant que la situation ne devienne trop critique.

      « Écoute Billie, c’est gentil à toi d’être venue. Et si tu retournais jouer avec tes copines maintenant, hm ? »

    Sa voix ténébreuse était dénuée de tout sentiment, et rien ne vint troubler son visage de marbre. La belle sembla troublée, presque choquée par ces mots. Elle resta interdite face à la froideur de son ton, sans bouger pour autant. Piel leva les yeux au ciel, et finit par se mettre debout, lui imposant son mètre quatre vingt sept et fourrant les mains dans les poches de son jean, d’un air nonchalant. Tandis qu’elle s’apprêtait à reprendre la parole, comme si les précédents mots du jeune homme n’avaient pas été assez clairs, il la coupa de nouveau, afin de clore la discussion.

      « Je suis désolé si tu as cru que je pouvais m’intéresser à toi. »

    Et comme elle levait de nouveau ses yeux vers lui, sans comprendre qu’il ne changerait pas d’avis, il lâcha un soupir avant d’ajouter une dernière remarque, sans vraiment y réfléchir.

      « D’ailleurs, c’est vrai ce qu’on raconte ? Une fille de Cracmol, toi ? »

    Piel laissa poindre sur ses lèvres de mousse un sourire moqueur, et le visage de la belle blonde s’assombrit, alors qu’elle marmonnait quelques jurons entre ses dents. Lorsque son regard croisa le sien, empli de haine à son égard, le sorcier sentit une profonde amertume l’envahir. Il essayait de se convaincre, que mieux valait prévenir que guérir, mais la déception de Billie venait le frapper de plein fouet. Il regrettait ses mots désormais, tout était sorti si rapidement, comme s’il n’avait pu s’en empêcher. En plus d’avoir été cruel, le voilà qui se retrouvait au niveau des Serpentards. Car si la situation semblait difficile pour la jeune fille, elle l’était d’autant plus pour lui-même.
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MessageSujet: Re: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me EmptyMar 23 Déc - 17:54

    Voilà, j'ai terminé ma fiche ! =)
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MessageSujet: Re: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me EmptyMar 23 Déc - 18:08

    On regarde ca, ainsi que celle de l'autre Gaspard et on vous tient au courrant Smile
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MessageSujet: Re: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me EmptyMar 23 Déc - 19:30

      Piel;
      Bienvenue dans l'école de magie Hogwart. Ton courage face à l'adversité, ta loyauté envers tes amis et ton envie de protéger les autres de toi même font de toi un être digne de rejoindre les rangs de la maison,
      Gryffindor.
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MessageSujet: Re: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me EmptyMar 23 Déc - 20:23

    Merci beaucoup ! Very Happy
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MessageSujet: Re: the werewolf ; somebody like you and me the werewolf ; somebody like you and me Empty

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