| | | Malgré tout ça, je ne peux te haïr (pv) |    |
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Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
♦ Lettres Envoyées : 3608
♦ Crédit : BS*
♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"
A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence
♦ Nouvelle vie:
 |  Sujet: Malgré tout ça, je ne peux te haïr (pv) Ven 30 Jan - 21:50 | |
| " Malgré tout ça, Je ne peux te Haïr."
Quelle idée de boire autant. Quelle idée de boire tout simplement. Elle ne tenait déjà pas l’alcool en tant que vampire, alors en tant que vampire sous traitement, imaginez le résultat…Vodka sur Vodka, bière sur bière, Rahfael n’avait même pas compris pourquoi l’administration avait accepté d’importer de l’alcool dans le célèbre château. Et sa femme qui s’était saouler encore et encore, pour entamer ensuite un tango plus bouillant que la normal, plus sexy, plus provoquant aussi. Il la détestait. Enfin, non Rahfael haïssait plutôt son stupide meilleur ami, Heatcliff. Lui qui l’avait laissé boire, lui qui s’était laissé entraîné dans cette danse sulfureuse. Si Leyhann n’avait pas été près de lui, le vampire millénaire aurait fait de Clapton, un tas de bouillis. Oui, un gros tas de bouillis bien écrasé. Qu’avait-il donc de plus que lui ? Une coiffure impeccable ? Un sourire enjôleur ? Rahfael avait tout ça ! Car oui, Heatcliff avait quelque chose en plus que le sanguinaire, quelque chose de très important –le bonheur de sa tendre épouse. Il la faisait sourire, la rendait heureuse, la faisait rire. Tout ce que Rahfael n’arrivait et ne pourrait jamais faire.
Très vite, Sunshine s’était mise a vaciller, riant tout fort et racontant des absurdités bien plus grosses qu’elle. En tant que directeur de sa maison, et surtout mari, il avait le devoir de la ramener dans son lit, le devoir de ne pas la laisser déblatérer sur ses sublimes formes et sur son magnifique, mais bien trop provoquant, déguisement. Lui attrapant le bras, lui murmurant un « Mlle Wylde », il essayait de la faire marcher, mais rien a faire –Sunshine Wylde Millenhov ne tenait vraiment pas l’alcool. Se fichant bien de ce que les autres allaient pensé, Rahfael prit la belle brune dans ses bras, refermant avec douceur ses bras sur son corps de poupée. L’ange blottit sa tête contre son torse, comme elle le faisait tout le temps. Les regards se tournèrent vers eux, Rahfael tourna le dos à la fête, oubliant les médisances et les questions sans réponses. Sa femme était bien plus importante que sa réputation, bien plus importante que sa vie elle-même.
La porter fut d’une facilitée déconcertante, Sunshine ne pesait pas plus lourd qu’un moineau, qu’une plume. Aussi fine qu’une petite fille, elle avait pourtant les formes d’une femme, d’une déesse même. Traversant les couloirs rapidement, il monta les marches de la tourelle quatre a quatre. Poussant la porte doucement, il déposa sa belle dans le lit a baldaquin. La Déshabiller ? Mauvaise idée. Très mauvaise idée même. Remontant les draps sur son corps pale, Rahfael la vit ouvrir les yeux, élargissant son sourire en quelques secondes. Sunshine n’avait pas envie de dormir.
LUI- « Dors mon amour, tu as un peu trop bu, repose toi…
Déposant un rapide baiser sur le front de la douce Wylde, Rahfael eut a peine le temps de se retourner, qu’il sentit la menotte de son épouse glisser le long de son dos, remontant son échine avec sensualité.
LUI « Sunshine s’il te plait…
Faisait maintenant face a son épouse, la jaugeant du regard, il voulait qu’elle arrête son petit jeu, même si Rahfael était conscient qu’elle ne contrôlait rien. La Vodka avait prit possession de son âme, et ce n’était pas très joli à voir. Elle se mordit les lèvres, attrapa le veston du professeur et déposa violemment ses lèvres sur la bouche charnue de son amant. Millenhov du se reculer avec regret.
LUI « Sunshine nous sommes dans ton dortoir, tu es saoul, alors arrêtes ça tout de suite. Je vais m’en aller, et tu vas t’endormir… »
Mais il ne fit rien. Ses paroles avaient beau être menaçantes les regards que lui lançaient sa femme étaient bien plus puissant que sa volonté. Encore une fois, il plia devant Sunshine Wylde. |
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| | Sujet: Re: Malgré tout ça, je ne peux te haïr (pv) Sam 31 Jan - 22:43 | |
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DAMNPRECIOUS23 | THE TRUTH IS YOU
COULD SLIT MY THROAT
AND WITH MY ONE LAST
GASPING BREATH,
I'D APOLOGIZE FOR BLEEDING
ON YOUR SHIRT. |
Cette soirée avait été exactement ce qu'il fallait à Sunshine pour décompresser. De l'alcool, des rires et de la danse. Et puis Heatcliff. Elle avait toujours adoré passer du temps avec lui, où elle pouvait simplement être elle même. Elle n'avait plus à cacher sa nature, son histoire, Heat connaissait déjà tout. Elle avait passé un excellent moment en sa compagnie, à boire en dansant sur des rythmes endiablés, tellement, qu’elle en avait oublié la présence des élèves, des professeurs, de Rahfaël. Elle se laissait simplement guider par la poigne experte de son meilleur ami qui la faisait tournoyer sur la piste. Heatcliff était un excellent danseur et ce n’était que pur plaisir de danser avec lui. Elle avait intercepté plusieurs fois les regards jaloux des jeunes femmes dans la salle. Elle ne pouvait que les comprendre. Malgré son état de vampire, le jeune homme était un pur gentleman qui savait parfaitement charmer les jeunes femmes. Sans le vouloir d’ailleurs et tout en finesse. La vérité était que Sunshine aurait pu très aisément tomber amoureuse de lui, il n’y aurait eut aucun heurt, aucun mal. Cela aurait été une sorte de douce évidence. Cependant, il y avait eut quelque chose d’autre. Quelqu’un d’autre. Un être bien plus puissant que toutes les évidences du monde. Et désormais, elle n’aspirait plus aux facilités de la tendresse, aux plates habitudes amoureuses. Pas après qu’il lui eut fait découvrir les méandres de la passion et la doucereuse déchirure amoureuse.
Ce soir là pourtant elle avait apprécié quelques secondes mettre de côté l’amour qui la dévorait de l’intérieur pour s’amuser comme toutes les jeunes filles. Et bien entendu elle s’était retrouvée complètement saoule avant même la fin de la soirée. Titubante, elle avait quitté la piste de danse pour aller s’assoir sur une chaise, mais son équilibre lui avait fait défaut et elle était tombée doucement dans des bras qu’elle avait immédiatement reconnus, même en n’ayant plus toute sa tête. Rapidement, ceux ci l’avaient soulevé du sol et elle s’était retrouvé blottie dans une étreinte familière. Rassurée et calmée par l’odeur de Rahfaël, elle avait sombré dans le sommeil quelques longues minutes.
Lorsqu’elle avait de nouveau ouvert les yeux, elle s’était retrouvée dans son lit. Ses pupilles n’avaient mis qu’un quart de seconde à s’habituer à l’obscurité du dortoir et elle avait vite reconnu les traits anxieux de son mari penché au dessus d’elle. Comme un reflexe, elle avait sourit, l’alcool faisant encore effet, elle était presque euphorique de le voir, si beau et si proche d’elle. Elle entendait des paroles résonner dans la pièce, d’une voix de femme drôlement enjôleuse. Celle-ci répétait les pensées de Sunshine et celle-ci s’en irrita en fronçant les sourcils.
ELLE – Je n’ai pas sommeil…
Rahfaël l’avait embrassé sur le front et sentant son haleine embaumer l’air ambiant, la jeune femme avait perdu toute envie de dormir. Lorsqu’il fit mine de quitter la pièce, elle glissa sa main dans son dos pour l’astreindre à rester près d’elle. Ses gestes étaient lents, incertains et fébriles mais tout ce qu’elle désirait en ce moment même était qu’il ne la quitte pas.
LUI – Sunshine s’il te plait …
[g]ELLE[/g] – Je… Mmh. Tu es magnifique.
Elle s’était saisie du veston de Rahfaël, seul vêtement qu’il portait sur son torse d’albâtre. Le tirant brusquement contre elle, Sunshine fut prise d’un violent frisson lorsque leurs lèvres entrèrent en contact et s’irrita que son époux mette si vite fin à leur baiser.
[g]LUI[/g] - Sunshine nous sommes dans ton dortoir, tu es saoul, alors arrêtes ça tout de suite. Je vais m’en aller, et tu vas t’endormir…
ELLE – (appeurée) Ne me laisse… Pas. Je t’aime, je veux pas. S’il … te plait.
Son regard doré se planta dans celui de Rahfaël et elle le fit basculer en dessous d’elle, les draps s’enroulant autours de leurs corps. Même saoule, elle savait toujours comment faire pour qu’il cède.
ELLE – J’ai envie de toi…
Rapidement, le veston du professeur Millenhov finit sur le sol alors qu’elle sentait ses mains glisser le long de sa taille. Assise au dessus de lui, elle se pencha pour caresser de ses lèvres son cou à découvert. Ses longues mèches blondes se répandaient sur son torse blanc, alors que ses baisers divaguaient sur son corps. Même gelés, ils commençaient tous d’eux à s’échauffer lentement.
ELLE – Je… Il n’y a que moi hein ? Mmh… Je ne peux pas … te partager.
Sunshine écoutait cette étrange voix qui mettait à nu ses plus grandes peurs sans comprendre. Qui donc en savait autant sur elle ? Elle fronça les sourcils et préféra se concentrer sur Rahfaël afin qu’il n’écoute pas les paroles qui résonnaient dans le dortoir vide. Elle portait encore sa robe en satin verte, qui épousait parfaitement les formes de son corps sans la gêner dans ses mouvements. Rapidement, elle descendit le long de son torse, le sentant se crisper à chacun de ses baisers. Il avait des mouvements brusques parfois, quand il réagissait à ses caresses. Sa bouche passa délicatement près du nombril du vampire alors qu’il jouait avec ses longues mèches blondes.
ELLE – Je voulais… Changer. Un peu. Pour que tu me trouves toujours…. Que tu n’ailles pas … avec elle.
Le corps de Rahfaël était complètement crispé sous elle. Quelques minutes après, il était entièrement nu dans son lit. En bruit de fond ils pouvaient entendre des résonnances de la fête qui battait son plein dans la salle de bal, mais la jeune vampire se concentrait plus sur la respiration saccadée de son époux. Elle voulait l’entendre murmurer, l’entendre jouir et l’inciter à continuer, encore. Elle enroula ses jambes autours de lui, se frottant à son corps pour le faire languir un peu. Il ne la déshabillait que du regard, se laissant prendre au jeu de la laisser mener la danse. Ce n’était pas souvent le cas, et l’alcool la désinhibait beaucoup ce soir là. La bouche de la jeune vampire, qui s’était longuement attardé sur le ventre de son époux, descendit en dessous de son nombril pour une partie beaucoup plus intéressante.
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