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513. Transformez une théière en tortue

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513. Transformez une théière en tortue Vide
MessageSujet: 513. Transformez une théière en tortue 513. Transformez une théière en tortue EmptyJeu 8 Jan - 17:28

Je jette un coup d'oeil à gauche; je jette un coup d'oeil à droite. Enfin, je réprime à grande peine un bâillement silencieux, derrière une main aux doigts écartés. Pour ma défense il est dix-sept heures, et si je veux rester en forme encore une heure -pour ce fichu cours d'astronomie- il faut absolument que je prenne mon goûter; comprenez, je suis réglée comme une horloge : à midi pile, par exemple, mon ventre commence à gargouiller. Hé bien c'est la même chose pour l'après-midi : si cinq heures après mon déjeûner je n'ai toujours rien avalé, j'ai mon coup de barre. Une histoire de manque d'énergie à brûler -mais je ne rentrerais pas dans les détails, trop compliqué pour moi. Et je ne vous dis pas, les jeudis où j'oublie mon croissant ! Je suis à demi affalée sur ma table, ma tête située entre Saturne et Mercure (environ 1371 490 824 km de distances -bien moins au niveau de ma carte), mon oreille sur un quelconque satellite de Mars. Je prends ma plume dans ma main droite, et je me met à gribouiller mes notes de cours afin de me tenir éveillée (je suis gauchère, comme l'atteste l'immonde tâche d'encre qui barbouille désormais la marge de ma feuille).

Je prends ma gomme pour effacer le tout, tout en réprimant un énième bâillement. Zut, je crois qu'on m'a vue. Je pose un regard suspicieux sur ma voisine de table : une Poufsouffle de 3ème année aux cheveux blonds et aux tâches de rousseur. Je baisse mon regard jusqu'au bout de ses doigts : elle tient délicatement serrée entre son index et son pouce sa baguette magique. Elle prononce pour la cinquantièment fois de l'heure le sortilège adéquat censé transformer une théière en tortue, puis vice-versa. Pas de soucis de ce côté-là; elle fait tellement attention à sa démonstration qu'elle n'a pas remarqué la cancre que je suis. Je lance un coup d'oeil au quatrième rang rangée du milieu (je suis installée côté couloir au troisième rang côté fenêtre; imaginez donc l'exploit et la subtilité dont je fais preuve pour ne pas me faire remarquer). Bien entendu, Calanthe McField m'apperçoit et profite d'un moment où la prof regarde ailleurs pour me tirer la langue; je lui réponds aimablement par un sourire ironique ajouté à un louchement d'yeux (sans me soucier que l'on me remarque). L'ombre de Meadow s'abbat soudainement sur les rangées deux et trois; pour faire bonne figure, je lance le sortilège sur ma pauvre petite théière aux décorations florales.

Pour faire bonne mesure, j'agite vaguement ma propre baguette magique au-dessus du récipient, et marmone (aussi vaguement que mon mouvement) la formule adéquate. Sans attendre le résultat, Meadow se dirige soudain vers une autre rangée afin d'aider un élève de Gryffondor en difficulté. Je me permet un soupir : au moins, je n'aurais pas de commentaires (même de bonne volonté) sur ma tortue. On dirait une vraie, d'ailleurs - s'il n'y avait pas les petites fleurs se promenant sur sa carapace, l'illusion serait réaliste. Si si, je vous assure. En tout cas, j'ai réussi à mettre le bec à la bonne place; elle ne souffle pas de la fumée; et elle n'a pas, non plus, une carapace en porcelaine. Dès que mon Enseignante de Métamorphose me tourne le dos, j'en profite pour reposer tranquillement ma baguette sur la table. Je suis un peu embêtée pour la nouvelle, parce qu'elle fait des cours plutôt intéressants, et elle y met vraiment du sien pour aider les élèves en difficulté. Le problème, c'est que je suis comme ça : je ne me foule pas. À partir du moment où mes notes restent correctes, ça ne m'intéresse pas de faire plus. Et pourtant, il m'est arrivé plusieurs fois de bosser comme une malade pendant trois/quatre jours d'affilée uniquement parce qu'un sort me paraissait utile et intéressant.

En gros, quand ça en vaut la peine, je n'ai aucun problème pour me mettre à fond dans un devoir. Mais quand, par exemple, je suis obligée de rester deux heures à transformer une théière en tortue, puis vice-versa, j'ai sérieusement l'impression de perdre mon temps. Oh non, voyons, qu'allez-vous donc chercher ? Je ne suis pas une surdouée ! J'ai besoin de temps pour comprendre le mécanisme des sortilèges et réussir à les maîtriser, comme tout un chacun. De mémoire d'Elleonor, un de mes sortilèges n'a jamais fonctionné dès le premier lancer; il m'a fallu persévérer encore et encore.

Une sonnerie. Deux. Je range mes affaires à toute vitesse, comme à mon habitude; soudain, je me souviens que si je veux avoir ma réponse, il n'y aura pas de meilleur moment avant jeudi prochain dix-sept heures - puisque, selon toute vraissemblance, Meadow n'a aucune classe après nous. Je me force donc à ralentir (à grande peine je laisse ma cape sur le dossier de ma chaise. Calanthe McField fronce les sourcils sur le pas de la porte en voyant que je ne la suis pas, mais je lui fais signe de la main que je n'en ai pas pour longtemps. Qu'elle me garde une chaise pour le cours suivant, tiens -comme si j'avais besoin de lui demander, remarquez. Dès que le dernier élève quitte la salle, je suis devant mon Enseignante. Plutôt jeune. J'ai déjà préparé mes questions. De cours ? Non, je ne suis pas studieuse à ce point. C'est pourquoi, avec ma finesse de langage légendaire, je ne perds pas de temps à contourner le sujet qui m'intéresse réellement. Le contact de Tout-Fou, six mois, gris, et 1k500 dans ma poche (il ne me quitte jamais) m'est rassurant. Enfin, lorsque j'arrive à croiser le regard de ma Professeur, je demande tout à trac :

"Comment fait-on pour devenir Animagus ?"
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MessageSujet: Re: 513. Transformez une théière en tortue 513. Transformez une théière en tortue EmptyVen 9 Jan - 16:05

    Leyhann aimait enseigner. Cela se voyait, quand au bout de dix minutes de stress intense, son visage retrouvait sa sérénité et sa douceur. Et elle aimait ses élèves, cela aussi se voyait, de par ses gestes et ses sourires. Elle n’était pas plus vieille qu’eux, et parfois elle aurait bien aimé pouvoir tisser plus qu’un lien professeur appréciant un étudiant. Pas de relations amoureuses, mais au moins une amitié. Seulement, peu étaient les adolescents à vouloir traîner avec une enseignante, même si elle était « jeune et jolie ». Ils préféraient rester entre eux pour la majorité, et l’Animagus devait se contenter de ses collègues. Non pas qu’elle ne les apprécie pas, bien au contraire ! Mais parfois, elle voudrait retrouver cette innocence que l’on avait durant les dernières années d’école, cette innocence mêlée aux responsabilités qui s’affichent à l’horizon. Oui, elle se languissait déjà de sa jeunesse, alors qu’elle était en pleine fleur de l’âge : hilarant, n’est-il pas ?

    Aujourd’hui, le cours portait sur les transformations d’objets en animaux. Elle avait opté pour celle « théière-torue ». La taille était sensiblement la même, cela faciliterait le travail. Et pour un premier essai, il était plutôt concluant. La majorité des élèves y arrivaient plus ou moins bien, et lorsque certains manifestaient une faiblesse certaine, elle se précipitait à leurs côtés pour les abreuver de conseils pratiques. Sa longue robe noire de sorcière voletant comme une nuée de chauves-souris, elle évoluait entre les rangées avec la grâce d’un quelconque félin. Sur ses lèvres brillait son éternel sourire. Anna Mackenzie, une petite rousse au teint de porcelaine, s’acharnait lamentablement sur sa théière, s’énervant à chaque échec un peu plus. Le parfum frais, irrésistible, de Leyhann s’enveloppa autour d’elle alors que la professeur approchait.

    « Anna ? »

    L’étudiante âgée de dix-huit ans releva vers elle son beau regard vert, illuminé par la rage.

    « Je n’y arriverais PAS ! »
    « Ah, tu penses ? » fit la brunette, d’un ton malicieux.

    La réaction de miss Meadow la laissa stupéfaite. Normalement, les réactions habituelles étaient « Allons, faut juste un peu d’entraînement, ça va aller. » ou encore « Tu feras mieux au prochain cours, Anna. ». Mais là, l’enseignante se contenta de l’interroger du regard, comme si elle venait de faire une blague profondément marrante.

    « Oui ! Ca fait dix fois que je fais la même chose et regardez ! C’est une THEIERE ! »
    « En effet. »
    « Arrêtez de vous moquer de moi ! »
    « Mais ce n’est pas ce que je fais. Tu sais, je réagissais comme toi lorsque je ne réussissais pas un sort. Sauf que je n’abandonnais pas aussi vite… »
    « Vous êtes entrain de me dire que quoi là ? Que j’ai pas envie de réussir ?! »
    « Anna, tu es susceptible tu sais. »

    Le regard azuré de Leyhann s’adoucit, tandis qu’un sourire s’étalait sur son visage de poupon. Elle leva légèrement sa baguette, fit un délicat mouvement du poignet en murmurant la formule, et regarda la transformation de l’objet en même temps que son élève. Quatre pattes verdâtres se formèrent vers le bas, la porcelaine durcit pour devenir une carapace solide et sécurisante, une petite queue poussa au bout du corps, et le bec de la théière se transforma en une tête adorable.

    « Persévère. »

    Nouveau coup de baguette et l’objet redevint ce qu’il était. Anna jeta un coup d’œil à la jeune femme qui s’éloignait, et avec une ardeur renouvelée, recommença ses expériences. La sonnerie retentit peu après, et la brunette retourna à son bureau en commençant à ranger ses affaires. Un peu partout, les théières volaient dans la salle de classe, et se dirigeaient vers une grande armoire. Toutes les saletés que les étudiants avaient laissées se jetaient d’elle-même dans la poubelle qui passait dans les rangs, et les inscriptions marquées au tableau se faisaient effacer par la brosse. De son côté, Leyhann rebouchait un pot d’encre, essuyait sa plume et roulait ses parchemins. Cependant elle sentit une présence derrière elle et se retourna pour en connaître l’identité.

    Elleonor Cadwell. C’était une jeune Gryffondor de Troisième Année, qui bien que douée en magie ne manifestait parfois aucun intérêt pour ce qu’elle apprenait. Pourtant, Leyhann se doutait que cette adolescente n’était pas mauvaise. Elle l’aimait bien, même. Elle avait un caractère bien trempé qui lui plaisait, et un aplomb qu’elle enviait. Aussi, quand la Rouge et Or demanda de but-en-blanc comment est-ce que l’on devenait Animagus, la professeur cligna des yeux. Au bout de quelques secondes, elle sourit. Voulait-elle en devenir un, ou n’était-ce qu’une question dont elle désirait connaître la réponse ?

    « Hé bien… »

    L’enseignante lâcha un soupir satisfait, et fit glisser ses affaires dans son petit sac. Tout était désormais propre, dans la salle. Elle mourrait certes d’envie de prendre un bon bain chaud, mais son intérêt était désormais fixé sur Miss Cadwell.

    « Si je ne te parlais que de ma propre expérience, il y aura peu de chances pour que tu y arrives. Je vais alors te dire ce qui est écrit dans la majorité des livres de Métamorphoses que j’ai lu pendant ma jeunesse, mais il faudra que tu répondes à l’une de mes questions. Le seul moyen de devenir Animagus est long, et éprouvant. Il faut d’abord chercher son animal totem. Pour cela, il n’y a pas trente-six chemins : la méditation. Quand ce sera fait, il faudra que tu t’imagines à la place de cet animal, que tu sois lui. Puis viendront les métamorphoses. Il est conseillé d’être avec quelqu’un pendant ces essais, et de toujours avoir quelques potions pour retrouver son apparence initiale. »

    Leyhann reprit son souffle. Elle avait dit tout cela d’une traite, sans s’arrêter. Ses iris couleur azur brillaient d’excitation. Elle se rappelait à quel point elle avait eu envie de devenir Animagus, et quelle surprise elle avait eu en se découvrant de telle facilité. Etrangement, elle avait conscience de son animal emblème sans avoir eu besoin de méditer, et ses premières transformations avaient été presque parfaites. Elle avait même sauté l’étape de l’imagination, celle où il fallait transvaser son esprit et faire semblant de savoir ce que c’est d’être une bête.

    « Maintenant, voilà ma question ; pourquoi veux-tu savoir cela ? »

    Un sourire était réapparu sur son visage, l’illuminant.
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MessageSujet: Re: 513. Transformez une théière en tortue 513. Transformez une théière en tortue EmptySam 10 Jan - 11:09

Ma main vient machinalement caresser le poil peu fourni de Tout-Fou. Tout-Fou, c'est mon chat - ou, disons plutôt que c'est un chaton qui a décidé que je saurais m'occuper correctement de lui, et qui m'a adopté. Depuis, je le laisse roupiller dans sa poche préférée la majeure partie de la journée, quand je ne le sors pas durant mes moments de libre pour jouer avec lui. Que je vous explique : un été lors d'une sortie à Pré-au-Lard, j'ai retrouvé dans une arrière-cour un chaton ensanglanté. Après l'avoir apporté dans l'animalerie la plus proche, la propriétaire m'a assuré qu'il survivrait à ces maltraitances, mais que nombre de ses os cassés (réparés) ne seraient plus en état de grandir. Oh, il pourrait bouger sans problème; mais il garderait à tout jamais la taille et le physique d'un chaton de 4-5 semaines. Au début, l'idée me répulsait un peu; mais j'ai fini par m'y habituer. À la fin des deux semaines suivantes, lors d'une nouvelle sortie à Pré-au-Lard, je l'ai délicatement posé par terre (je n'obligerais jamais un animal à vivre en ma compagnie) mais il m'a suivi jusqu'au retour. Apparemment, la chaleur de ma poche d'uniforme lui plaisait tant que dès que je l'y eu remis, il s'endormit en toute confiance. Tout ce détour pour poser la situation.

Vous faites les malins maintenant, mais est-ce que vous auriez compris si j'avais écrit : La tête de Tout-Fou sortit du rebord de la poche; il posa un regard aveugle vers l'endroit où se trouvait Meadow, son petit museau se fronça en reniflant l'odeur de l'Enseignante. Puis, estimant qu'il ne courrait aucun danger dans la poche de sa maîtresse, il se replaça confortablement et se rendormit aussi sec. ? Parce que lorsque je l'ai trouvé, Tout-Fou avait les yeux creuvés. Voilà. C'est pour ça que je refuse de le laisser seul dans la Salle Commune des Gryffondor, ou de le laisser vagabonder seul dans les couloirs. J'ai confiance en mon chaton; et, bien sur, s'il avait tous ses sens, je n'hésiterais pas une seule seconde à le laisser aller où il souhaite. Mais je n'ai pas confiance en les Serpentard, ni en tout autre étudiant -certains peuvent se montrer cruels avec les animaux, ou encore pire faire mal sans le faire exprès. Alors, comme ça lui convient aussi, il reste dans ma poche. Et puis, 1kilo 500 grammes, ça passe souvent inaperçu: tant que Tout-Fou ne se montre pas explicitement, la bosse de ma poche peut faire penser à tout et n'importe lequel des objets magiques acceptés dans l'enceinte de Poudlard. En plus, le plus souvent, il reste quasiment immobile.

Dans le cas présent, je me contente de hausser les épaules négligemment avant de rappeller l'évidence à Meadow, pour la forme -histoire qu'elle ne soit pas mauvaise joueuse et qu'elle ne tente pas de me faire une réprimande, ou de retirer des points à ma Maison :

"Le cours est fini."

Puis j'écoute ses explications avec bien plus d'attention et de concentration que celles dont je faisais preuve durant l'heure de métamorphose précédente. Au fur et à mesure que ses paroles s'écoulent de ses lèvres, mes sourcils se froncent de plus en plus, signe d'extrême contrariété -et non, comme certains pourraient le croire, pour essayer de mémoriser les mots de Meadow. Je vois bien qu'elle en parle avec enthousiasme, et que les réminiscences de sa propre expérience lui font pétiller ses yeux azur d'étincelles. Ca lui donne un visage encore plus lumineux que lorsqu'elle sourit gentiment aux étudiants auxquels elle fait cours. Et puis, je crois que je l'admire un peu, aussi. Elle est jolie, douce, Animagus, jeune, Enseignante à Poudlard -comme si elle avait réussi à accomplir tout ce qu'elle avait décidé dans les délais impartis. À côté d'elle, j'ai parfois l'impression de me faire l'effet d'un gros bourrin sans délicatesse. Oui, je crois que c'est le terme le plus adapté : je l'admire. Un peu. En tout cas assez pour ne pas lui faire remarquer aussi brusquement qu'à d'autres Professeurs que tout ça -tout ce qu'elle me raconte avec tant de bonté- je le sais déjà. Je le dis sans aucune prétention, puisqu'il me semble normal de se renseigner par ses propres moyens avant d'être obligé de demander plus d'informations aux personnes qui en sont capables.

Je le sais déjà. La méditation, l'animal-totem, les métamorphoses, les potions. Il ne s'agit que de théorie que tout le monde peut lire et savoir en ouvrant un banal livre de Transfiguration. Ce qui m'intéresse, moi, c'est ce qu'il y a entre les lignes; ce que les grimoires ne disent pas forcément. Alors, quand Meadow me pose la question : « pourquoi veux-tu savoir cela ? » pendant deux secondes je suis dans l'incapacité de répondre à sa question. Je n'ai pas de grands desseins, et je ne suis pas non plus attirée par les Animagus depuis toute petite; ce n'est donc pas un rêve. S'attend-t-elle à ce que je lui réponde que je veux en devenir un -ou tout du moins le tenter ? Je prends conscience que j'ai gardé ma bouche ouverte sans parler un peu trop longtemps; je la ferme, déglutit une fois afin de reprendre contenance. Enfin, je lui répond le plus sincèrement possible :

"Il me semble important de me renseigner. Je déteste m'engager sur des chemins dont je ne connais ni la longueur, ni les méandres."

Cette étape réglée, je peux enfin revenir sur des chemins que je suis capable de maîtriser. Comme je l'annonçais précédemment, j'ai plusieurs questions en réserve -des questions auxquelles il m'est impossible de trouver des réponses dans la Bibliothèque. J'ai une théorie dessus : les auteurs qui y ont répondu y ont associé certaines pistes afin de devenir Animagus. C'est pourquoi l'équipe professorale a jugé plus prudent de les garder à l'abri dans la Réserve de la Bibliothèque. Je pense être capable de pénétrer dans la Réserve et de me débrouiller seule pour examiner ces fichus bouquins (je ne parle pas ici de pratique) -ou en tout cas d'essayer. Mais si Meadow pouvait me fournir lesdites réponses, il est vrai que cela m'éviterait des déplacements inutiles.

"J'aurais plusieurs autres questions -si vous aviez du temps à me consacrer. Déjà, combien de temps cet apprentissage prend-il ? Je sais qu'il y a un sorcier -je ne me souviens plus de son nom- qui a réussi à se métamorphoser en bouc au bout de quarante ans, vers le 16ème siècle, mais -en règle générale ? Au fait, pourquoi avez-vous souhaité devenir Animagus; un vieux rêve, une contrainte parentale; une obligation pour avoir le poste de Métamorphose ? Et puis, le Ministère est censé contrôler, réguler tout ça, non ? Quelles sont les contraintes associées à cette démarche : des papiers à remplir, des rapports mensuels à leur envoyer sur l'avancement du projet ?.."

Et encore, toutes ces questions n'étaient que la première couche. Les réponses qui m'interessaient réellement n'allaient cependant pas tarder à jaillir de ma bouche. Mais pour l'instant, je me force à me contenir un peu : chaque chose en son temps.
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