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« You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic

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MessageSujet: « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic EmptySam 27 Déc - 16:21


Découvrez Kristen Barry!

« You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic 2 « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic RPATTZfghyt5rewe45t6ygfde456y74


« You drive me crazy. »


    Leyhann s'étira doucement dans son lit, les draps richement décorés collant à sa peau diaphane et moite. Elle n'arrivait pas à trouver le sommeil, c'était une évidence, et elle n'y arriverait pas avant plusieurs heures, comme à chaque fois que les insomnies la guettaient. Mordillant sa lèvre inférieure, elle fut prise d'un brusque coup de chaud et repoussa brutalement les couvertures qui semblaient s'accrocher à elle. Elle se leva tout aussi vivement, ses pieds nus frôlant à peine le sol, pour ouvrir l'unique fenêtre de sa chambre. L'air frais, et chargé de senteurs, s'engouffra comme un ouragan avant de se calmer progressivement. Tout comme la jeune Sorcière. Elle ramassa ses longs cheveux bruns en un chignon presque parfait, glissant un morceau de bois qui trainait sur sa table de chevet. Voyant par la même occasion le joli bordel qu'elle venait de créer, elle lança un sort pour que le lit se refasse de lui-même. Là, c'était un peu mieux. Sa longue robe de nuit, d'une tendre couleur sablée, fut agitée de vagues lorsqu'un courant d'air plus fort que les autres passa par la fenêtre désormais ouverte.

    Que pourrait-elle faire pour avoir moins chaud ? Elle fit quelques pas dans la pièce, ses pensées occupant le peu d'énergie qu'elle avait. Elle s'assit en douceur devant sa coiffeuse, objet dont elle ne se servait que très peu. Son reflet, dans le miroir, lui faisait un peu peur. Non pas qu'elle ait d'énormes cernes, mais plutôt qu'elle était d'une pâleur à faire passer un Vampire pour un Humain. Pourtant, elle n'égalait pas leur beauté, loin de là. Son teint lui donnait plus l'air d'une mourante que d'une beauté immortelle. Elle passa ses doigts sur ses pommettes marquées, puis sur ses lèvres, anormalement rouges. Un visage surgit dans son esprit, celui d'un être qu'elle côtoyait souvent. D'une blancheur semblable à de la neige, d'une perfection à faire rougir une statue, d'un sex-appeal à damner des saintes. Il fallait être réaliste, Rahfaël était le parfait Vampire. Néanmoins, le traitement ne semblait pas faire autant d'effet sur lui que sur les autres Éternels. Il gardait une part d'animal indomptable en lui, qui se faisait sentir dans ses gestes, dans sa manière de s'exprimer.

    Leyhann se releva brusquement. Elle avait besoin d'une douche. Une longue douche froide. Et après chaude sinon elle allait attraper mal. Elle mit de jolis chaussons noirs, afin de ne pas avoir à aller à la salle de bain des professeurs pieds nus, enfila un peignoir par-dessus sa robe de nuit un peu trop échancrée pour vagabonder dans des couloirs, puis elle sortit, sa baguette dans sa main. Le sortilège de Lumos éclairait parfaitement son chemin, si bien qu'elle ne mit guère de temps avant d'arriver à destination. A moitié plongée dans ses pensées, elle n'entendit pas le bruit de la douche qui venait de s'arrêter, et elle ne fit pas attention en ouvrant la porte. En vérité, elle ne vit rien jusqu'à ce que la brume provoquée par l'eau chaude envahisse sa vision, et qu'elle soit obligée de lever le regard. Sur Lui. Sur son corps dénudé jusqu'à la taille. Sur sa peau parsemée de gouttes qui luisaient innocemment. Sur ses muscles parfaitement dessinés. Sur... Elle referma brutalement la porte, le souffle court. Son cœur battait la chamade... ou la valse, une quelconque danse qui allait rudement vite. Elle n'arrivait plus à respirer normalement, calmement. Quelque chose semblait s'être noué au niveau de sa gorge, et au niveau de son ventre. Elle ferma les yeux, espérant que cela arrangerait les choses. Erreur.

    Les yeux de la douce Sorcière avaient enregistrés les moindres détails, alors même que son cerveau n'avait pas finis de les analyser. Aussi, quand ses paupières recouvrirent sa vue, elle eut l'impression de se revoir dans la salle de bain. De revoir Rahfaël, la taille entouré d'une serviette. Serviette qui était d'une belle couleur ivoire. Et puis il y avait ces marques en forme de demi-lune, partout sur la peau de l'Éternel. Qu'était-ce ? Peu importait. Les traits de son dos, ceux de ses bras, tout en lui respirait la grâce animale, tout en lui charmait aussi bien mortelles qu'Immortelles. Pourtant, Leyhann n'avait pas cédé à ses pulsions. Pulsions qui en ce moment même refusaient de s'éteindre. On aurait dit qu'un incendie ravageait son corps frêle, et même si elle mourrait d'envie d'y remédier en sautant sur son collègue, elle ne le ferait pas. Collée au mur de pierre, ou plutôt à moitié sur la porte en bois, à moitié sur le mur, elle s'exprima à l'attention de Rahfaël :

    « Rahfaël je... Ahem, je suis désolée, je ne savais pas... »

    Pitoyable. Elle n'arrivait toujours pas à maîtriser son cœur et encore moins sa température corporelle. Tout semblait brusquement lui échapper comme si ce n'était plus son corps qu'elle tentait de contrôler mais un autre, qui lui était totalement inconnu.

    « Euh... Ça va ? » demanda-t-elle doucement, ne percevant aucune réponse.

    Peut-être était-il fâché ? Fâché qu'elle soit entrée sans crier gare, qu'elle l'est vu presque nu. Oui, avec cette fichue serviette... Oh mon Dieu, il fallait qu'elle se calme. Leyhann serra ses bras fins autour de son corps mince, comme si cela pouvait empêcher le feu de se répandre et d'exploser.


Dernière édition par Leyhann J. Meadow le Mer 7 Jan - 0:20, édité 1 fois
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Lokhyan Raphaël Dewitt
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MessageSujet: Re: « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic EmptyDim 28 Déc - 11:35



      « Une petite excursion de quelques jours est organisée, et j’me suis proposée pour…y aller.

    Une excursion? Sunshine Wylde partir en excursion? Ça s’était le comble de l’ironie. Et même si Rahfael Millenhov, professeur a Hogwarts et, en option, mari a temps partiel, avait explosé de rire a la simple évocation de ce voyage, Sunshine était tout de même partie, le sourire aux lèvres. Le professeur d’Histoire de la Magie était donc retournée dans sa chambre, seul, a la tombée de la nuit. Une semaine sans la voir, une longue semaine sans pouvoir la toucher. Pire qu’une torture, bien pire même. Lui qui avait du mal a se contrôler au bout de deux petites heures sans le corps de Sunshine, il devrait rester une semaine, sobre, a attendre le retour de sa femme…
    Le soleil était a peine couché, le ciel orangé s’étirait a perte de vue, aucun nuage grisâtre ne venaient brisé cette sublime vue. Jetant un regard dans la cours d’en bas, quelques élèves traînaient encore dehors, attendant certainement que leur préfet leur courent après. Un rictus s’afficha sur son pale visage, l’insouciance de ses élèves lui donnaient des fous rire, parfois incontrôlables Aucun ne se doutaient qu’un des vampires les plus dangereux de cette Terre leur faisaient cours. Aucun ne se doutaient que leur « Sexy Professeur » pouvait les dévorer en un quart de seconde. Aucun ne se doutait qu’il ne prenait plus le traitement Edyard. Aucun. Se retournant, essayant d’oublier cette soif insoutenable qui prenait possession de son être, Rahfael Millenhov attrapa une serviette de douche et se faufila dans le couloir des professeur. L’aile où il logeait était éloignée de celle des Élèves, ce qui empêchaient certaines petite ingénues de venir le déranger durant son « sommeil ». Combien de fois avaient-ils entendu des murmures derrière son dos, provenant de groupes de jeunes adolescentes pré pubères? Combien de fois avait-il sourit a l’évocation de son « sublime derrière »? Oui, il riait de ces sottises. Cela faisait tellement longtemps que des femmes ne s’étaient pas extasier sur son physique, ou sur son charisme, qu’il en avait presque perdu sa confiance. Lui, le grand vampire Millenhov, ne croyait plus en sa beauté et en son charme, ayant été ramené au rang de chien galeux par ce foutu ministère. Un chien, que dis-je, un chiot. Un bâtard. Torturé, humilié, par ces sorciers de pacotilles. Torturé, humilié et recruté. Pire que la mort, pire que tout. Rahfael avait été bridé, castré. Comme un vulgaire animal. Mais ça, Sunshine ne le comprenait pas. Elle voulait qu’il reste près d’elle, simplement, qu’il oublie ces folles idées de massacres, qu’il oublie tout son passé… Mais elle ne savait rien de ce qu’il s’était déroulé il y a près de d’une demie décennie. Elle ne savait rien.

    Ses pas le menèrent jusqu’à la salle des bains professeurs. Luxueuse, immense, la décoration était sobre, malgré les quelques dorures qui faisaient de cette pièce, l’une des plus prisés du Château. S’engouffrant dans une des douches, il se déshabilla avec hâte, laissant traîné sa serviette sur le rebord du lavabo. Le jet d’eau s’alluma, comme par magie, et le liquide brûlant frappa de pleins fouet le corps meurtri du bellâtre Trop chaud pour lui, bien trop chaud, il n’eut qu’a murmurer un simple « plus froid », pour que le jet devienne aussi glacé que sa propre peau. S’était beaucoup mieux comme ça. La dernière fois qu’il était venu ici, s’était avec sa propre femme, et qu’ils en avaient fait du bruit. Combien de fantômes s’étaient plaints , combien de professeurs avaient cru entendre des gémissements provenant de leur salle de bain. Les rumeurs disaient que Rahfael Millenhov « s’était fait » une collègue.. Mais il ne faut jamais écouté les rumeurs jamais… Le simple fait de pensé a Sunshine fit monté le désir en lui. Certains auraient pu dire qu’ils étaient des romantiques pur et dur, d des pervers masochistes. Mais ces personnes ne comprenaient pas la force des sentiments vampiriques. Quand un éternel rencontre celle qui lui est prédestiné, il est impossible de l’oublier, ou de passer sa vie sans elle, impossible. Plus puissant qu’un coup de foudre, plus dangereux qu’une attraction sexuelle, ils ne pouvaient vivre l’un sans l’autre. Leur corps avaient été crées pour ne faire qu’un, comme s’ils étaient prédestinés. Rahfael n’avait ressenti ça qu’une seule fois. Dans ces mêmes couloirs. Il avait rencontré Sunshine Wylde alors qu’il vagabondait dans le Château. Il l’avait vu, s’était arrêté, et l’avait regardé. Elle avait fait la même chose. Le monde s’était arrêté, son corps avait explosé, ses pulsions animales aussi. Le soir venu, il s’était rendu dans sa chambre, et ne l’avait plus jamais quitté…Malgré son refus, il avait obligé de la transformer, pour lui sauver la vie…Son sang avait été un pure délice, plus puissant que n’importe quel autre liquide. Elle ne l’avait jamais su, mais Rahfael n’avait su s’arrêter… La quantité de sang qu’il avait ingurgité était bien trop grande, et la jeune fille avait failli mourir. Il avait du lui faire boire son propre sang, pour qu’elle survive. Et c’est grâce a ça qu’elle était devenue aussi puissante…Savoir qu’il avait pu la tuer a cause d’une simple flagrance le rendait fou parfois…Même si elle était la seule a pouvoir stopper ces crises de folies, il était conscient qu’il pouvait la tuer a chaque instant. Même si elle ne le croyait pas.

    Le plaisir compressait le pauvre corps du jeune homme, l’obligeant a oublier Sunshine quelques instants. Mais rien a faire, il avait besoin de se « défouler ». Il n’avait jamais eu a faire ça, en tant que vampire au sex appel effrayant,mais…Sunshine n’était pas là, et elle ne reviendrait pas avant quelques jours… Le désir montait, alors que ses pensées s’embrumèrent d’images dès plus intéressantes. L’eau qui coulait toujours sur son corps se réchauffa, l’ambiance était au rendez vous. Rahfael avait presque honte de faire ça, et il ne savait même pas comment s’y prendre. Qu’importe. S’il ne voulait pas devenir une bombe a retardement, il devait faire ce que tout homme vivant faisaient…Rien que le mot le dégoûtait. L’eau s’arrêta de couler, il enfila une serviette de bain, sans avoir réussi a expulser tout ces sentiments. Il fallut l’avouer, Rahfael Millenhov était peut être un Dieu au lit, mais niveau Solo, il devait encore s’entraîner. Encore dans ses pensées, il n’entendit pas la porte s’ouvrir, et comprit, un peu trop tard, que quelqu’un était derrière lui. Il décida de ne pas se retourner, n’étant pas encore « apte » a se montrer dans cet état. Mais il reconnut la frêle voix qui s’excusa. La porte avait été refermé avec vitesse, et la jeune Leyhann Meadow, sa chère consoeur, essayant, tant bien que mal,de parler. Essayant de se calmer, la voix si féminine de la jeune professeur ne l’aidait pas du tout. Le jeune Millenhov restait un homme, et avoir une jeune femme, aussi délicieuse que Leyhann, a proximité, était assez embarrassant. Qu’importe, il se retourna, ouvrit la porte, étant pratiquement sûr de pouvoir se contrôler. Tombant nez a nez avec la sublime Mlle. Meadow, il lui adressa un grand sourire.

      « Il n’y a pas de problème Leyhann…

    Il la vit baisser les yeux, et fut assez surpris. Faisait-il aussi peur que ça? Rahfael passa près de la jeune femme, effleurant sa main avec le pant de sa serviette, et alla s’adosser au mur d’en face. Bien entendu, il n’avait pas renfilé de chemise, et exposait son torse meurtri sans trop de problème. Pour lui, ce n’était que de la peau, et il n’avait jamais compris l’engouement des femmes pour cette partie du corps. Ce n’était qu’un buste après tout.
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MessageSujet: Re: « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic EmptyDim 28 Déc - 16:35

    Leyhann, adossée contre le mur, sentait la moindre parcelle de son corps s'électrifier. Elle avait l'impression d'apprendre soudain ce qu'était la vie, de découvrir que ses sens réagissaient à n'importe quel contact, que ce soit le vent tiède, l'air froid, les paroles prononcées par Rahfaël lorsqu'il ouvrit la porte. Oui, elle se sentait vivante. Si vivante que ç'en devenait une torture comme si on vous brûlait pour vous faire ressentir une douleur à la fois intense et douloureuse. Instinctivement, elle tourna la tête lorsque la porte de la salle de bain s'ouvrit, et manqua d'air tout aussi rapidement devant son collègue qui sortait le torse nu. Pourquoi lui faisait-il autant d'effet ? Elle détourna immédiatement le regard, désirant couper cette attraction qui semblait l'unir à lui, comme un lien néfaste. Un pan de serviette lui effleura le visage, et sa peau s'électrisa de nouveau à ce simple contact. Mais elle ne releva pas la tête. Leyhann sentit la présence de l'Éternel plus qu'elle ne le vit, il s'adossa lui aussi à un mur, mais en face d'elle. Ainsi, tout allait bien ? Et bien, grand bien lui fasse ! Elle, elle était dans un état pitoyable. Elle avait l'habitude de perdre ses moyens devant Rahfaël, mais là c'était une toute autre chose. Elle avait beau se creuser la cervelle pour trouver quelque chose à dire, elle avait l'impression de patauger dans de la gélatine. Une gélatine amorphe. Vous allez me dire, on a jamais vu une gélatine alerte, mais bon. Au bout d'une poignée de secondes, cependant, elle osa relever la tête.

    Il était toujours là, immobile, à la regarder comme s'il se disait : « Elle manque d'entrer dans la salle de bain et ensuite elle attend dans le couloir ? Vraiment bizarre cette fille. » Leyhann baissa ensuite ses iris bleutés vers le corps parfait, pâle, et apparemment torturé, de l'Éternel et la boule qu'elle avait ressentit au niveau du ventre, suivie de la chaleur imprenable, se reformèrent. Était-ce propre à tout Vampire, d'être aussi beau et attirant ? Ou ce trait de caractère n'équivalait qu'à son collègue ? Elle savait pertinemment qu'il y avait d'autres buveurs de sang, à Poudlard, seulement il lui était assez difficile de les reconnaître et aucun ne lui faisait jamais cet effet. A vrai dire, il aurait fallu qu'elle se transforme en chienne pour sentir le parfum froid, et très sucré qui émanait d'eux. En forme humaine, elle ne percevait qu'une fragrance délicieuse, presque irrésistible. Et à ce moment, dans ce couloir où ils étaient seuls, Rahfaël sentait divinement bon. Si bon qu'elle mourrait d'envie de se rapprocher de lui pour s'envelopper toute entière dans ce parfum, si bon que cette senteur embrumait son cerveau déjà à moitié hors-circuit, si bon que l'incendie qui ravageait son être sembla s'animer au contact de cette fragrance. Elle inspira profondément, accélérant le processus, puis elle se sentit apte à parler.

    L'état dans lequel elle se trouvait, était semblable à celui que l'on avait après avoir bu un peu trop de verres. Leyhann était mentalement saoule. Mais elle était tout à fait normale, extérieurement, sauf qu'elle ne contrôlait plus vraiment ce qu'elle disait... ou faisait. Hypnotisée par le physique parfait de l'Éternel et par son parfum, elle semblait recouvrer la motricité de ses membres, de ses muscles. Elle s'avança d'un pas décidé, délicat, vers son collègue. Un sourire s'était fixé sur ses lèvres rosées, plutôt amusé. Une main serrée sur les pans de son peignoir, pour éviter qu'il ne s'ouvre, elle tendit son autre main vers le bras diaphane du Vampire, recueillant du bout des doigts quelques gouttes innocentes. Puis elle les montra à Rahfaël.

    « On dirait que tu es sortis de là sans avoir eu le temps de te sécher. Je ne suis pas pressée non plus, tu sais. » fit-elle, d'un ton malicieux.

    Son regard bifurqua une nouvelle fois vers le torse du professeur, et elle fronça les sourcils devant une blessure qu'elle n'avait pas réellement remarqué. Pourtant, Dieu seul savait qu'elle n'était pas minuscule, au contraire. D'une vingtaine de centimètres, elle courrait le long de sa peau comme un serpent. Stupéfaite, elle relâcha les pans de son peignoir, qui s'entr'ouvrirent légèrement, pour passer un index curieux sur la cicatrice. Bizarrement, elle n'était pas gênée de se montrer aussi tactile avec lui, peut-être l'aurait-elle été avec un humain, mais elle se sentait... A l'aise, avec Rahfaël.

    « Elle a dû te faire souffrir... » souffla-t-elle, un peu comme si elle était perdue dans ses pensées.

    Néanmoins, elle finit par reprendre pied dans le monde réel, et ancra ses iris azurés dans ceux, dorés, mielleux, de l'Éternel. Elle cligna une fois des yeux, puis elle prit conscience que même si elle allait se doucher, lui resterait à moitié dénudé. Elle enleva d'un tour de main son peignoir, dévoilant sa fameuse robe de nuit couleur sablée, un peu échancrée, pour le mettre sans ménagement sur le torse, et les épaules, du professeur. D'un même mouvement, elle caressa brièvement la joue quelque peu piquante de Rahfaël, avec un air protecteur sur le visage.

    « Là. Je ne garantis pas qu'il sera à ta taille, ni que mon odeur te plaira, mais ce sera moins gênant si jamais tu croises un autre professeur, non ? Bon ! Et puis moi il faudrait peut-être que j'aille me doucher, je ne t'ai pas fait sortir en quatrième vitesse pour rien... »

    Un rire cristallin, doux et chantant, s'échappa de ses lèvres. Leyhann eut un sourire irrésistible, puis elle commença à pivoter sur ses talons pour aller dans la salle de bain.
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Lokhyan Raphaël Dewitt
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MessageSujet: Re: « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic EmptyMar 30 Déc - 19:39

    Lui qui avait pris l’habitude de se montrer complètement nu devant Sunshine n’avait jamais pensé que cela pouvait mettre mal a l’aise. Il n’avait jamais aimé porter de vêtements, et durant sa période humaine, il était quasiment tout le temps nu. En même temps, un esclave n’avait pas besoin de vêtements. Rahfael n’avait jamais compris cet engouement pour la « mode » et détestait traîner dans les magasins. En premier lui, car se faire reluquer par une majorité de personnes, c’est assez…déstabilisent et puis, il ne trouvait jamais rien. Il préférait de loin ses vêtements amples et disgracieux que ces tissus aux couleurs chatoyantes. Et puis, sa femme ne lui avait jamais fais de réflexion…Elle avait même l’air d’apprécier ses éternelles chemises blanches entrouvertes. Allez savoir pourquoi. C’est donc avec étonnement qu’il sentit le cœur de la belle Leyhann s’accélérer a la simple vision de son torse pale. Rahfael avait remarqué que les battements de la professeur devenaient plus fort a chacune de leur conversations, mais n’avait jamais compris pourquoi. Elle baissait les yeux, les relevait, pour les rebaisser par la suite. La jeune Meadow avait vraiment un comportement étrange avec l‘enseignant, très étrange même.. D’un pas lent, Leyhann s’approcha du bellâtre, récoltant du bout des doigts une gouttelette d’eau, qui parsemait la peau du vampire. Une simple petite remarque lui arracha un sourire. Lui qui l’avait perdu depuis le « départ » de la belle Wylde, il le retrouvait avec une autre femme…Rahfael retrouvait en la professeur de métamorphose une amie, presque une confidente, a qui il ne pouvait rien raconter bien entendu, mais qu’importe. Elle était là pour lui, et le défendait toujours devant les autres adultes. Elle n’avait jamais du voir un vampire attaquer, pour pouvoir les aider autant…Elle devait connaître d’eux ce que les livres racontaient, ou ce que le Ministère avait bien voulu avouer. Mais elle n’avait jamais du en rencontrer un vrai, violent, dangereux, charmeur. Sans le savoir, elle avait le parfait model de l’éternel horrible et sanglant sous ses yeux…Connaissait-elle au moins son histoire ? Était-elle au courante des horreurs qu’il avait commis il y a quelques années? Si Leyhann le savait, elle était bien courageuse…Les autres sorciers ne l’approchaient jamais, ayant toujours peur qu’il plante ses crocs dans leur carotide. Ces fous n’avaient donc pas compris que leur odeur était répugnante et horrible…Au contraire de celle de la belle Meadow…

    Du bout de l’index, la sorcière caressa avec lenteur l’une des cicatrice du vampire, découvrant avec stupeur que son corps en était rempli. S’il n’avait été vampire, Rahfael aurait été qualifié de plaie béante, de cadavre ambulant, mais sa beauté d’éternel rendait ses cicatrices presque…magnifiques. Il aurait pu les porter comme des trophées, mais la plupart étaient des restes de sa vie d’humain, ou des blessures magiques…Combien de fois Sunshine lui avait demandé de lui raconter l’histoire de ses cicatrices, et combien de fois lui avait-il refusé? Rahfael ne ferait plus jamais pitié. Plus jamais. Sans que Leyhann ne s’en rende compte, le pan de son peignoir s’entrouvrit, laissant au jeune professeur une vision dès plus sublime. Il fallait dire qu’elle avait énormément d’atout, et tout en elle n’était que beauté. Elle n’avait pas de traits disgracieux, ou de formes trop pulpeuses. Non, elle avait gardé la beauté de l’enfance. Et même si Rahfael avait toujours préféré les vraies femmes aux petites filles, il était obligé de s’avouer que Leyhann avait des…Atouts indéniables… Quelle idée de se présenter a lui comme ça, alors qu’il était dans un état proche de l’apocalypse? Millenhov avait envie de sang et de plaisirs charnels. Et sa femme n’étant pas là, il devrait attendre son retour…La jeune Sunshine avait voulu se venger, et le priver de toute relation pendant une semaine était un bon moyen de le faire…Même si elle le retrouverait en piteux état. Leyhann, toujours très proche du corps de l’éternel, retira son peignoir pour le poser sur ses épaules. Si il avait eu un cœur, il se serait arrêter lors de cet échange de simple vêtements. Soit elle voulait sa mort, soit…soit rien du tout. Rahfael avait du charme oui, mais du charme pour les midinettes. Pas pour les adultes. Enfin…
    Arquant un sourcil, Leyhann avait l’air de bien s’amuser ,même si ses intentions ne devaient pas être aussi mauvaises que ça. Elle se retourna, laissant le bel éternel seul, avec un peignoir de fille sur les épaules. Si Sunshine était le diable en personne, Leyhann était certainement l’un de ses diablotin. Un peu paranoïaque, Rahfael aurait même pu penser que les deux jeunes femmes s’étaient mise d’accord sur cette « tentative d’approche ». Mais la jeune Wylde n’était pas comme ça. Bien trop jalouse pour laisser une femme comme Leyhann approcher son époux. Si elle avait là, elle lui aurait arraché les yeux avant de la vider de son sang, traitement ou non.
    D’un pas rapide, le jeune Millenhov attrapa le bras de la jolie sorcière, le rapprochant de lui avec un large sourire. A lui de s’amuser maintenant. Le cœur de la belle s’accéléra, et il pouvait a présent sentir les battements de l’organe contre sa peau. Depuis combien de temps n’avait-il pas senti de cœur battre contre son corps? La dernière fois qu’il était devenue aussi proche d’une humaine, remontait a sa dernière nuit avec Sunshine encore en vie. Cette nuit où il l’avait presque abandonner, pour partir sur le champs de bataille. Cette nuit où il avait du la transformer pour lui sauver la vie. Rahfael aurait préféré la garder en vie que de la voir devenir une éternelle Il n’avait jamais voulu ça pour elle, jamais… Et même si Sunshine lui en était reconnaissante, lui se détestait d’avoir faire cela.

      « Crois tu que j’allais te laisser partir comme ça Leyhann…Tu joues avec le feu, et tu risques de te brûler.. Même si tu me vois comme un simple sorcier, n’oublie pas que je suis un monstre, et que je pourrais te déchiqueter en un instant, traitement ou non…

    Un simple murmure le long de la nuque de la belle. Sa température corporelle avait augmenté en un instant, alors que celle de Rahfael descendait de secondes en secondes. Laissant l’une des mains vagabonder avec insolence le long de l’échine de Leyhann, descendant jusqu’à ses hanches, il la fit remonter le long de son ventre, lui procurant ainsi de nombreux frissons.

      « Tu ne dois jamais faire confiance a un vampire…Et surtout pas a moi…Question de survie.

    Un large sourire, et il la relâcha, se reculant rapidement. Elle devait comprendre qu’un vampire ne pouvait être bon. Aucun traitement, aucun sérum, aucune magie ne pouvait changer un monstre en un agneau… Face au miroir, Rahfael voyait la belle sorcière restée de marbre, subjuguée ou apeurée par le bellâtre…
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MessageSujet: Re: « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic EmptyMer 31 Déc - 14:03

    Leyhann s'attendait à tout sauf à cela. Lorsque la main froide et douce de Raphaël vint agripper son bras, elle crut tout d'abord qu'il voulait lui rendre son peignoir ; lorsqu'elle se sentit happée vers lui avec fermeté, elle pensa qu'il était fâché contre elle. Mais même avec ces idées-là en tête, elle ne pouvait pas empêcher son cœur de battre toujours plus vite, toujours plus fort. Tellement fort qu'il semblait vouloir sortir de sa cage thoracique, tellement vite qu'elle était prête à le sentir exploser en elle. Une implosion cardiaque. Tandis que les paroles du bellâtre coulaient sur elle, la jeune Sorcière porta une main fébrile au niveau de son cœur, appuyant par la suite comme s'il s'agissait d'une plaie béante. Dans le miroir, en face, elle les voyait. Le Vampire et l'Humaine. Le Prédateur et la Proie. Deux êtres si différents, mais qui pourrait pourtant se compléter sans risques. Dans son dos, uniquement protégé par la nuisette sablée, la froideur du torse de l'Éternel lui picotait la peau, et pourtant elle savait parfaitement qu'elle était loin de le toucher, et même de le frôler. Enfin, le mouvement d'attraction s'arrêta, et son corps si faible comparé au sien, vint s'échouer contre lui. Elle pinça les lèvres.

    Oh ça oui, elle connaissait son histoire. Comme celle de la majorité des Vampires présents à Hogwarts. Elle savait parfaitement, et certainement mieux que quiconque ce qu'il avait fait, mis à part le Ministère bien sûr. Le Ministère... A l'époque où l'école était fermée, elle avait étudié à Beauxbâtons. Là-bas, il y avait des cours sur les Vampires, bien que ce que l'on disait de ces Immortels n'était pas vraiment réel. Il n'y avait qu'à regarder Rahfaël pour avoir des doutes. Il se montrait à l'aise avec Leyhann, il avait des émotions humaines, des gestes humains. Et une façon de penser certes un peu plus animale, mais toujours humaine. La jeune femme avait toujours apprit que les buveurs de sang n'étaient que violence, et décadence. Pourtant, elle trouvait que la présence du professeur était réconfortante. Serait-elle atteinte de folie ? Elle pinça plus fort ses lèvres quand la main de l'Éternel parcouru son dos, puis ses hanches, et enfin son ventre. Pourquoi lui faisait-il autant d'effet ? Bon sang, ç'en devenait insupportable ! Il ne fallait pas... Il ne fallait pas... Il ne fallait pas... Et voilà ! Elle avait craqué, un très léger gémissement s'était échappé de ses lèvres à peine entr'ouvertes. Un frisson la fit trembler, et quelques secondes plus tard, elle n'avait plus ce froid intense autour d'elle.

    Il s'était écarté. Était-ce parce qu'elle avait montré qu'elle ne restait pas indifférente face à ses caresses, ou simplement parce qu'il ne voulait pas rester plus longtemps près d'elle ? Leyhann sembla reprendre conscience de ce qui l'entourait. Son reflet dans le miroir lui renvoyait ses joues rosées, ses mains légèrement tremblantes, sa bouche ouverte. Elle avait le souffle court, aussi court que si elle venait de faire trois fois le tour du château et pourtant elle ne s'en était pas rendu compte. Sa main droite était toujours crispée au niveau de son cœur, et c'est en un souffle qu'elle la relâcha. Pensait-il s'en tirer comme cela, lui aussi ? La mettre en garde, puis partir comme un voleur ? Elle planta son regard azuré dans le miroir, droit dans celui de Rahfaël.

    « Je pense que j'ai gagné le droit de décider par moi-même de mes relations, Rahfaël. Tu as beau avoir 978 ans de plus que moi, cela ne fait pas de toi mon tuteur. » fit-elle d'une voix ferme, décidée.

    Ses pommettes se teintèrent encore plus d'un rose soutenu. Les battements de son cœur, qui s'était jusqu'ici calmés, redémarrèrent au quart de tour. Elle baissa momentanément les yeux puis elle les releva.

    « Et... Je sais que tu ne me feras jamais de mal. Tu as beau te considérer comme un monstre sanguinaire, je sais bien que tu ne l'es pas. Ou plus, je pense que ce serait plus juste. »

    Lorsqu'elle pivota sur ses talons, elle fut accueilli par le regard indéchiffrable de l'Éternel, mais elle ne s'en soucia pas et sourit avec malice.

    « Je n'ai pas peur de toi. »

    Ses iris bleutés pétillèrent.

    « Tu es à peine plus effrayant que les peluches qui ornent ma chambre d'enfant. Puis, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je sais me défendre. »

    Leurs souffles se mêlaient, tant ils étaient proches. Rahfaël venait presque de lui avouer qu'il serait prêt à la manger toute crue, et Leyhann arrivait encore à sourire, à plaisanter, à tenter de lui faire retrouver le sourire. Il était rare qu'il esquisse un sourire, et celui qu'il avait eu tout à l'heure était spontané. Elle voulait qu'il sourit encore ainsi. Pour elle.
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Lokhyan Raphaël Dewitt
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MessageSujet: Re: « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic EmptyMer 31 Déc - 15:11

    Pour un vampire comme Rahfael, le râle de plaisir de la belle Leyhann, aussi silencieux soit il, fut aussi puissant qu’un cri…De minutes en minutes, il comprenait que la jeune Meadow était, elle aussi, attirée par lui, a son grand regret…Il se fichait de faire souffrir des adolescentes, mais…Briser le cœur de la sorcière, il ne pouvait pas. Il tenait bien trop a elle pour ça. Parfois, Rahfael détestait cette particularité vampirique. Éblouir les gens a chaque instant pouvaient être sympa, au début, mais au fil des années, cela devenait un véritable fardeau…Savoir que toutes les femmes que vous approchez, tombent irrémédiablement amoureuses de vous, est un pur calvaire. Surtout quand vous avez déjà trouvé l’âme sœur… Bien que Rahfael fut connu pour sa violence et sa perversité, il était aussi réputé pour son charme mystérieux et ses relations nombreuses. En milles ans de vie, il avait parcouru le monde entier, et accaparé un bon nombre de femmes. Mariées, veuves, prostitué, bourgeoises, esclaves, vampires. Brune, blonde, rousse, noire, blanche. Le physique l’importait peu, pour lui, ce qui comptait, s’était l’odeur. Et il y avait des milliers de demoiselles a l’odeur succulente sur cette Terre…
    Elle le connaissait. Son age en tout cas et cela n’avait pas l’air de la déranger plus que ça. La jeune Leyhann avait du lire son histoire dans un bouquin, ou l’entendre dans un pub. Qu’importe, elle savait qui il était, mais n’en avait pas peur. Dommage pour elle. Si elle avait été un temps soit peu lucide, et intelligente, elle se serait enfuie en quelques secondes. Mais non, elle en rajoutait encore, le comparant a des peluches de son enfance…Était-elle aussi fasciné qu’elle en avait l’air? Pour parler de Rahfael en ses termes, sûrement. Se rapprochant en quelques pas, leur corps étaient de nouveaux proches, leur souffle s’entremêlant, leur peau se frôlant. Horrible tentation…Attendait-elle qu’il l’embrasse, ou qu’il la touche de nouveau. Dommage pour elle, Rahfael n’allait pas recommencer ce petit manège.
    Ses iris, dorées virèrent aux noirs en une seconde. Leyhann n’était pas stupide, et savait très bien que le traitement Edyard empêchait ce changement de couleur subite. Elle pouvait encore fuir, partir en courant, et le balancer au Ministère. Mais elle ne bougea pas. Elle ne fit rien.

    Attrapant la main de la demoiselle avec douceur, Rahfael la fit glisser le long de son torse, la remontant ensuite le long de sa nuque pour déposer un doux baiser sur la peau. L’odeur insolente de la jeune Leyhann lui picotait le nez, mais Rahfael ne s’arrêtait pas de la sentir. Elle devait comprendre qu’il n’était pas si gentil qu’elle le pensait, et bien trop dangereux pour l’approcher…Avec sensualité, le vampire léchait un a un les doigts de la sorcière, la sentant partir a chacun de ses baiser passionné. Elle devait être au bord de l’évanouissement pour qu’il puisse lui montrer le pouvoir qu’il avait sur elle…. Se collant a son corps, l’obligeant a se reculer, les deux professeurs se retrouvèrent plaqué contre le mur de pierre, Leyhann prise au piège par Rahfael…Elle le scrutait du regard, alors qu’il s’attelait a baiser ses épaules, faisant glisser l’une de se bretelles en une fraction de seconde…

      « Ne me fais jamais confiance Leyhann.. Jamais…

    Un énième râle de plaisir, mais cette fois-ci de la part du vampire. Cela faisait tellement de temps qu’il n’avait pas jouer avec une futur victime qu’il se délectait de chaque instant. Puis les baisers devinrent morsures, les caresses, poignes de fer, et la proximité, cage d‘acier…Rahfael tenait fermement les poignets de la jeune femme, la soulevant de quelques centimètres Ses dents se refermèrent sur le tissu sablonneux, arrachant la bretelle qu’il avait fait glissé. Il la sentit se tendre, trembler, souffrir. Elle devait comprendre. Quelques minutes plus tard, l’attaque se stoppa, Rahfael la laissa tomber a terre avec douceur, faisant attention a ce qu’elle ne se fasse pas mal. Il se recula, l’abandonnant a nouveau, sans lui jeter un seul regard.

      « Je suis une bête Leyhann…Un monstre sauvage…Il faut que tu comprennes. Les vampires ne sont pas des animaux de compagnies, il est impossible de les apprivoiser…Impossible.

    Rahfael n’osait se retourner, ne voulant voire la souffrance et la peur dans le regard azur de la sorcière. Il avait déjà une fois ces sentiments dans les yeux d’une femme a qui il tenait. Et ça l’avait blesser plus profondément qu’il ne l’aurait pensé. S’adossant au mur d’en face, il releva la tête, sans regarder la jeune Meadow. Il allait s’en vouloir, mais peut être qu’elle l’oublierait ensuite… Arrachant le collier avec puissance, il laissa tomber la chaîne sur le sol humide, et fit glisser la bague d’argent le long de son annulaire. Enfin, Rahfael regarda Leyhann, scrutant les yeux bleutés de l’enseignante…

      « En plus d’être un monstre Leyhann…Je suis marié…
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MessageSujet: Re: « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic EmptyMer 31 Déc - 16:16

    La jeune Sorcière attendait, patiente, que l'Éternel dise enfin quelque chose. Quarante secondes, une minute, une minute et vingt secondes, deux minutes... Subitement, les iris mielleux du Vampire virèrent à un noir abyssal. Cela n'était pas – plus – possible grâce au traitement d'Edyard, car cela trahissait une intense émotion, généralement de l'envie ou de la colère chez les buveurs de sang. Oui, elle en savait des choses. Mais elle n'était pas une « pro-vampires » désireuse de se faire mordre pour l'éternité. Elle se contentait de défendre leurs droits au possible, et d'empêcher certains « anti-vampires » de leur lancer des sortilèges à tout bout de champ. Elle n'eut pas un mouvement de recul, cependant, lorsqu'elle le vit laisser court à une émotion. Rahfaël attrapa sa main, et le regard de Leyhann suivit la course qu'il lui fit faire, avant de l'embrasser. Ses lèvres de givre marquaient sa peau au fer rouge, mais elle ne sentait pas la douleur. Elle restait droite, presque stoïque, si ce n'était ses paupières qui couvrirent ses yeux, son souffle qui s'accéléra en même temps que son cœur, et ses lèvres pincées d'où menaçait de sortir de nouveaux gémissements.

    Le corps de pierre de l'Éternel vint se coller à celui de la jeune Sorcière, imposant le froid glacial sur sa peau brûlante. Mais aussi la proximité dont elle semblait avoir plus besoin qu'elle ne l'avait cru. Elle se sentit brusquement entière, comme si pendant tout ce temps elle n'avait été qu'une moitié d'un être, qu'une moitié d'âme. Il avait beau être aussi dur que la roche, et aussi glacé que la neige, elle se colla un peu plus à lui, sans être indécente. C'était comme si à chaque baiser qu'il déposait sur sa peau, elle respirait, comme si c'était un battement de cœur vital. Mais tout à coup, le rêve devint cauchemar. Les mains si caressantes de Rahfaël vinrent broyer ses poignets, ses baisers sensuels devinrent des morsures, et son corps contre le sien un étau qui risquait de l'empêcher de respirer. Déjà qu'elle n'était pas grande, Leyhann se sentit quitter le sol, ses pieds quittant ses jolies pantoufles noires. Ses traits se crispèrent quand il mordit sa bretelle. Peut-être avait-il soif ?

    « Arrête, Rahfaël tu... me fais mal... » souffla-t-elle.

    Comme s'il lui obéissait, il la relâcha en douceur quelques minutes plus tard. Ses paroles résonnaient encore dans son esprit, mais elle n'arrivait pas – ou ne voulait pas – les comprendre. Les jambes de la jeune femme ne lui répondant momentanément plus, elle se sentit glisser, son dos subissant la griffure des murs en pierre. Pourquoi est-ce que sa vue se troublait ainsi ? Que se passait-il ? Elle sentit que l'Éternel s'éloignait d'elle, implacable. Il ne lui avait même pas accordé un regard. Elle le savait, plus qu'elle ne l'avait vu. Depuis quand est-ce qu'il pleuvait dans la salle de bain ? Pourquoi des dizaines de gouttes tièdes ricochaient sur ses bras pâles, dénudés ? Et puis, son visage, pourquoi était-il aussi humide ? Elle porta ses mains à ses yeux, choquée de découvrir qu'elle pleurait. Elle en ignorait même la raison, c'était pour dire ! Elle n'était pas triste, et puis la douleur elle y était habituée tellement elle était maladroite. Était-ce alors le fait qu'il la repousse qui la rendait si triste ?

    La voix mélodieuse, froide, du Vampire la fit relever la tête. Elle le vit arracher son collier, prendre l'anneau qui y pendait, et le mettre à son annulaire. Marié ? Ce fut comme un réel coup de poignard dans son cœur déjà fébrile. Sa vue se brouilla de nouveau. Un voile envahit son cerveau, et elle réfléchit. Enfin, pas vraiment. Disons qu'elle reprenait ses muscles, qu'elle réapprenait à se servir de son corps. Lorsqu'elle se releva, elle se sentit perdre pied et ne dut sa « non-chute » qu'au mur salvateur. Une main posée sur les pierres, elle s'aida de l'autre pour essuyer les larmes qui roulaient encore sur ses joues. Elle devait avoir une allure pitoyable. Dès qu'elle pu voir, elle s'en servir pour retenir la bretelle déchirée. Sa voix, légèrement tremblante, s'éleva. Leyhann était quand même fière d'elle. Elle était de plus en plus ferme, comme si de rien n'était.

    « C'est trop tard, Rahfaël... Ma confiance, je la place où je veux, et cela fait bien longtemps qu'elle est en toi. Je ne suis pas naïve, je sais ce dont tu es capable, tu n'avais pas besoin de me faire mal, de faire ce manège... »

    Elle toussota, s'éclaircissant la voix. La jeune Sorcière posa son regard azuré sur la main du Vampire, où trônait désormais l'anneau. Celui qui lui faisait tellement mal, qui lui brûlait les yeux. Elle les releva pour s'ancrer dans le visage apparemment torturé du bellâtre. Un sourire sans joie se créa sur le visage de Leyhann. Comment parvenait-elle à le faire ? D'où lui venait cette force ? Elle ignorait tout de l'imprégnation, c'était un « secret » propre aux Vampires. Et à vrai dire, si on lui aurait dit qu'elle s'était imprégnée de Rahfaël, elle n'en n'aurait jamais cru un mot.

    « Tu te trompes sur un point. Quelqu'un est déjà arrivé à te domestiquer, mais moi je n'ai jamais prétendu cela. Tout ce que je fais, c'est t'accepter, et accepter tes semblables. Mais si tu voulais me tenir à l'écart de toi, tu n'avais pas besoin de toute cette Mascarade. Me dire que tu ne voulais pas de moi, me le faire comprendre tout du moins, ça aurait amplement suffit, Rahfaël. »

    Elle fit quelques pas, rejoignant le peignoir qui était resté à terre. Elle le mit, serrant la ceinture autour de sa taille menue. Dieu, qu'elle se sentait fragile désormais. C'était pire. Comme si avant, elle avait vécu avec une moitié d'elle-même, que cette partie l'avait rejointe pour finalement la quitter brutalement. Leyhann aurait cent fois préféré qu'il la morde pour soulager sa soif, plutôt qu'il lui avoue être marié. Cent fois, que dis-je, des millions, des milliers de fois..
    .
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MessageSujet: Re: « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic « You & I » | Bathroom | P.V Rahfaël Millenhov // C L O S E Topic EmptyMer 31 Déc - 21:58



    Elle lui ressemblait tellement…La même façon de le regarder, lui le sanguinaire, la même fascination, la même peur aussi…Sunshine et Leyhann étaient semblable sur de nombreux points. Elles étaient sorcières, elles étaient magnifiques et elles s’étaient imprégnées du mauvais garçon…Rahfael ne méritait ni l’amour de l’une ni la passion de l’autre. Lui qui n’avait jamais compris comment un ange comme Sunshine était tombée folle amoureuse de lui, il avait encore plus de mal a accepter les regards de la belle Leyhann… Sur ses joues diaphanes, des perles d’eau se mirent a couler, signe qu’il l’avait blessé, autant physique que psychologiquement. Il l’avait a peine fait souffrir, mais s’était assez pour la faire pleurer, et sa petite déclaration d’homme marié, l’avait achevé. Il se détestait, Rahfael Millenhov n’était qu’un vampire a la con. Et c’est dans ces moments là qu’il aurait besoin des bras réconfortants et des baisers passionnés de sa femme…Mais elle n’était pas là…
    Leyhann avait encore le courage de parler, de se relever, et de lui avouer qu’il aurait du lui faire comprendre qu’il ne voulait pas d’elle, au lieu de se rapprocher d’elle… Rahfael n’arrivait pas a comprendre d’où elle trouvait cette force de garder la tête haute et de ne pas partir en larmes. Elle était différente, comme l’avait été une autre jeune sorcière il y a des années de cela. Le regard azur de la belle le scrutait, lui arrachant des tremblements de douleur, imperceptible pour des yeux d’humains. Il lui faisait du mal, elle le lui rendait très bien. Domestiquer. Rahfael n’était pas apprivoiser, ni par Sunshine ni par n’importe quel autre humain. Il était simplement moins puissant en sa présence et l’écoutait toujours….Mais jamais il ne serait domestiquer comme un pauvre chien, jamais. Bien trop sauvage, bien trop animal, bien trop solitaire pour cela. La seule manière d’avoir Rahfael Millenhov a ses pieds, étaient de le tuer. Et encore.
    Leyhann avait fini son monologue, elle se retourna, et reprit son peignoir qui était par terre. Elle le renfila, serrant le plus possible la ceinture, ne voulant certainement pas que le vampire la retire une nouvelle fois…Sans faire de bruit, elle commença a partir, tournant le dos a l’éternel. Se serait certainement la dernière conversation qu’ils auraient, le dernier regard, le dernier sourire. Leyhann avait été la seule humaine a l’approcher d’aussi près ces dernières années…Et la seule a avoir survécu a son appétit vorace.

      « Le problème est là Leyhann…J’ai besoin de toi…J’ai envie de toi…Ton odeur est un véritable délice, et je mentirais si je ne t’avouais pas que tu étais magnifique…Pour survivre dans cette école, tu dois être près de moi…J’ai besoin de ma femme, mais j’ai aussi besoin de toi. Tu es la seule sorcière qui ose m’approcher, et me parler, en omettant les élèves bien entendu.

    Le ton devenait presque ironique. Sunshine le tuerait, e priverait de tout baiser même mais…Il n’avait rien a se rapprocher. Ce n’était pas de sexe qu’il avait besoin, encore moins amour, Rahfael était comblé sur le plan là. Non, il avait juste besoin d’une personne a qui parler, a qui confier ces malaises…Malaises qui ne pouvaient avouer a sa femme sans qu’elle ne se fasse de soucis. Il y a des choses que le vampire s’interdit de raconter a la belle Sunshine, comme il y a des choses qu’il avouerait sans problème a Leyhann. Faisant quelques pas vers la jeune enseignante, il lui attrapa l’avant bras une énième fois, l’obligeant a se retourner. Encrant son regard mielleux dans celui bleuté de la sorcière, il effaça d’une simple caresse, les larmes qui inondaient la peau de la jeune femme. L’éternel esquissa un sourire, triste, mais vrai.

      « Déteste moi. Fusil moi du regard a chacune de nos rencontres. J’y survivrais. Mais ne me laisse pas tomber…Je t’en supplie…

    Pour un vampire sanguinaire, Rahfael faisait beaucoup d’effort pour essayer de trouver les mots justes. En habitude, il n’avait pas besoin de parler, il arrivait a faire comprendre ce qu’il désirait par de simples gestes, de simples regards. Mais là, il devait lui parler pour lui faire comprendre ce qu’il voulait…Lui montrer qu’il avait besoin d’elle…
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    Leyhann remit ensuite ses pantoufles, ses pieds commençant à devenir gelés. Puis, elle prit la direction de la porte. Demain matin, elle aurait tout le temps de prendre une douche, et plus rien ne la retenait ici, mis à part son cœur enflammé d'un désir ardent, et sa peine. Elle avait, au niveau de la poitrine, comme un vide abyssal dangereusement douloureux ; c'était semblable aux pointes de douleur que vous aviez lorsque vos muscles avaient trop travaillés. Cette souffrance sourde, et pourtant bien présente. Non, elle n'avait plus rien à faire ici tant qu'elle serait dans cet état. A l'instant où elle atteignait la porte, où elle commençait à se dire qu'elle allait s'en sortir, la voix du Vampire retentit dans la salle de bain. Elle emplit son esprit, comme une douce mélodie irrésistible, qui la fit s'arrêter presque immédiatement. Ses premières paroles lui firent l'effet d'une chaleur immense qui se mit à combler le vide dans sa poitrine, mais les dernières furent un seau glacé qui la ramena à son état initial. Elle ne voulait pas répondre, sinon les larmes se mettraient de nouveau à couler, et cette fois-ci, elle se sentait incapable de garder la tête haute.

    La jeune Sorcière fit quelques pas, avant d'être stoppée par la main, aussi glacée que la neige, sur son avant-bras. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale quand Rahfaël la fit se tourner vers lui, et qu'elle accueillit le choc de ses grands iris redevenus dorés. Comment est-ce que l'on respirait, déjà ? Une douce caresse effleura son visage, essuyant les quelques perles de cristal qui avaient roulés sur ses joues. Comment est-ce que l'on cligne des yeux, déjà ? Il sourit, d'un pauvre sourire qui lui étreignit le cœur. Comment est-ce que l'on vit, déjà ? Le Vampire se remit à parler, sa tristesse palpable. Comment est-ce que je vis, sans toi ? Leyhann se rapprocha du corps de l'Éternel, ce corps qui l'attirait sans pareille, pour poser la main dont il ne tenait pas l'avant-bras sur la joue mal rasée du professeur, caressant du pouce le coin de ses lèvres, épousant parfaitement les courbes de son visage. De nouveau, elle sentit cette force implacable l'envahir, et elle sourit, d'une douceur tellement chaleureuse qu'elle aurait pu faire fondre n'importe quel glacier.

    « Je pense que tu n'as toujours pas compris, Rahfaël... Je serais incapable, même si je le voulais, de te haïr. Alors t'ignorer… ! Je serais toujours là, ne t'inquiète pas... » susurra-t-elle, ses yeux ancrés dans les siens.

    « Par de-là la mort. » eut-elle envie d'ajouter, bien qu'elle ne sache pas d'où lui venait cette certitude. Pour l'Immortel, cela n'aurait pas autant d'impact que pour elle, parce qu'il avait déjà sa... Non, décidément cela ne passait pas. Elle n'arrivait pas à nommer, d'une quelconque façon, celle dont elle venait de découvrir l'existence, l'attachement qui l'unissait au professeur. Elle perdit le fil de ses pensées en se plongeant dans le miel de ses iris. C'était pire que le chant des sirènes, bien pire. Elle aurait répondu à cet appel, qu'elle soit à des milliers de kilomètres, endormie ou... morte, sûrement. Après ce qu'elle venait de penser, oui elle y aurait sans aucun doute répondu même en étant enfermée dans quatre planches. Son visage se rapprocha, comme un papillon attiré par une flamme. Elle s'y brûlerait les ailes, mais au moins elle aurait atteint ce qu'elle voulait, son but en quelque sorte.

    « Pardonne-moi... »

    Un dernier souffle, puis Leyhann déposa doucement ses lèvres tièdes contre celles, froides, de Rahfaël. Un dernier mouvement de paupières qui se ferment, et elle ne vit que le noir. Une dernière caresse sur la joue de l'Éternel, et elle se colla à lui. Elle n'avait pas pu s'empêcher. Elle n'avait pas pu résister à se sentir entière, une nouvelle fois. Et quelle expérience ! Elle se sentait frémir de par et d'autres de son corps fragile, elle avait l'impression de brûler, et en même temps de plonger dans un lac glacé. Combien de minutes passèrent, elle l'ignora, mais lorsqu'elle se recula, la tête lui tournait. Elle avait oublié de respirer. Une idiotie pareille l'avait empêché de continuer à l'embrasser. Elle pinça les lèvres en se reculant.

    Leyhann rompit tout contact physique avec le Vampire, ne gardant qu'un regard partagé. Elle lui fit un innocent sourire, celui qui la rendait si enfantine et si irrésistible, puis elle recula d'un pas de nouveau.

    « Je suis désolée... Je pense que ce serait mieux que j'y aille... » fit-elle d'une voix pas très assurée.

    Nouveaux pas en arrière, mais elle ne pouvait pas se décider à ne plus voir ces iris dorés. A le voir, lui
    .


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