"cadavre de chien dans ruelle ce matin. trace de pneu sur ventre explosé. cette ville a peur de moi, j'ai vu son vrai visage. les rues sont des caniveaux géants et les caniveaux sont pleins de sang. et quand enfin les égouts déborderont, toute la vermine sera balayée. la crasse accumulée de leurs sexe et de leurs crimes moussera jusqu’à leur taille et toutes les putes et les politiciens lèveront la tête et crieront : « sauvez nous. » et dans un murmure je dirai : non. maintenant le monde entier est au bord du gouffre et regarde l’enfer à ses pieds. tous les liberos, les intellos, les démagos. et tout d’un coup plus personne ne trouve rien à dire. en dessous, cette ville infâme qui hurle comme un abattoir rempli d’enfants dégénérés, et la nuit pue la fornication et la mauvaise conscience." watchmen. les contes de fées...des belles conneries, ouais ! on nous fait entrevoir - durant notre enfance - un monde merveilleux où nous n'aurons plus qu'à nous épanouir. mensonges. on nous ment tous le temps et durant toute la durée de notre court passage sur terre. hypocrite. les parents le sont, les gens qu'on côtoie tout les jours, le gourvernement. à qui faire confiance ? moi, je me suis résigné à ne me fier qu'à moi et moi seul. la confiance je ne connais pas, à contrario de la méfiance. toujours sur mes gardes, c'est ce qui m'a souvent sauvé. je ne me fais pas des idées sur ce monde dans lequel nous vivons. j'ai depuis longtemps renoncé à toute vie sociale. je n'aime pas les gens et je le reconnais. ils sont sournois, fourbe, machiavélique et je ne dis pas que je ne le suis pas, c'est un constat. l'homme est pourri jusqu'à la moelle. un vent forte me tira un frisson et je ne pus m'empêcher de me frotter les mains pour avoir un peu plus chaud. « une rumeur dit qu’il y en aurait un qui se cacherait dans cette ruelle, mais tu as certainement dû en entendre parler, sinon tu ne serais pas ici… » un soupire s'échappa de ma gorge et je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel d'exaspération. cette voix m'horripilait, parce que sa "propriétaire" me sortait par les trous de nez. je me retournais et je n'essayais même pas d'être agréable avec elle. cette belle et grande jeune femme était depuis peu ma "coequipière" - non désirée et non voulue, vous vous imaginez bien. elle s'était incrustée si sournoisement que je ne pouvais plus m'en débarrasser à présent. j'ai eu le malheur d'être gentil avec elle et la voilà maintenant collée à moi, comme un chewing-gum accroché à mes chaussures. « bien sûr que je suis au courant, sinon je ne serai pas là à me pèler le jonc à faire sortir cette putain de sangsues de son trou. » oui, j’étais grossier et mal élevé, so what ? mais là ça ne risquait pas de s'arranger. maïa + son sourire agacant + le fait que cela fait deux heures que j'attends ce suceur de sang pour rien + ce froid qui me coupe la respiration = un taux de grossiéreté très élevé. « pourquoi t'as toujours besoin d'être aussi cassant ? ils n'ont pas choisis d'être comme ça ! » dit-elle d'une voix assez forte. c'est pour ça que je détestais devoir travailler avec elle. la discrétion et les femmes ça fait toujours deux. « tais-toi. » je n'essayais même pas d'argumenter, je voulais juste qu'elle se taise, sinon elle allait faire foirer la mission. je me fichais pas mal qu'il l'ait choisis ou non leur condition. le plus important c'était de faire tomber le spirit et de survivre coute que coute, le reste ça me passait bien au dessus de la tête. je ne détestais pas les vampires et si je pouvais me passer de les exterminer, je le ferai, mais je n'ai pas le choix. malheureusement, alors que je pensais qu'elle allait se taire, comme je lui avais intimé, elle s’offusqua. « me taire ? tu sais combien de machos et de misogynes m’ont déjà dit ça ? les droits de la femme tu connais ou… » je mis fin à ce futur monologue en posant ma main sur sa bouche. je fronçais mes sourcils pour lui montrer qu’elle devait se taire. en voyant mon expression, elle prit conscience que quelque chose n’allait pas et elle se tut instantanément. des bruits attiraient mon attention depuis plusieurs minutes. j'étais certain que le vampire nous avait repéré et qu'il nous observé. je sentis mon coeur s'emballer. c'était toujours comme ça ces derniers temps. elle ne pouvait jamais tenir sa langue cette gourde ! et à chaque fois, on risquait de perdre la vie. je la pris par le bras et je me reculais. cette ruelle était l'endroit parfait pour tendre un piège. un véritable coupe-gorge. « il faut qu’on s’en aille... maintenant ! » je sentais sa présence, son regard de prédateur. je ne serai certainement pas parti si j'avais été seul, mais je n'avais pas envie de me battre avec lui avec l'autre dans mes pattes. je la traina jusqu'à la voiture et l'enferma à l'intérieur avant de repartir. je l'entendais hurler et fraper avec ses poings la vitre. je n'en avais pas pour longtemps...

merci vous deux ce forum est vraiment magnifique. il me faisait de l'oeil depuis peu et puis j'ai craqué (a) ooooooh je rencontre enfin la grande box&shock - je bave sans cesse devant tes créations *s'incline* (j'ai choisi zach en voyant les avatars que tu as fait de lui ). je pense garder zachary qui correspond très bien avec le personnage que je désire créer. merci de vos avis

merci beaucoup. tout ce qui est petit est mignon ---->[] & j'ai déjà une question enfaite oui je fais déjà chier mon monde. on peut dire comme espèce qu'il est un chasseur sorcier ? (désolée si c'est une question stupide.)