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Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie)

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Auteur Message
Psyché E. Wingates

Psyché E. Wingates


♦ Lettres Envoyées : 887
♦ Crédit : Inkheart
♦ Citation : Tous à mes pieds, misérables sorciers (a)

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 21 ans
♦ Nouvelle vie:

Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Vide
MessageSujet: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyJeu 4 Fév - 19:43



    Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Vyvb5f Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) 2ex0f85
    by Saenounette de mon coeur



    Once upon a time...


    ▬ NOM : Wingates. Son nom de jeune fille est Wolstenholme.

    ▬ PRENOM : Psyché Eleanor. Son deuxième prénom est celui de son ancêtre.

    ▬ AGE : 21 ans.

    ▬ ESPECE : Sorcière.

    ▬ TRAITS DE CARACTERES : Imprévisible, indécise, égoïste, très fière, jalouse, dissimulatrice, manipulatrice , courageuse, déterminée, lunatique, fragile malgré les apparences, déstabilisante, franche, hautaine, renfermée, têtue, sensible, cruelle parfois...
    Spoiler:



Dernière édition par Psyché Eleanor Wingates le Sam 6 Fév - 19:18, édité 9 fois
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Psyché E. Wingates

Psyché E. Wingates


♦ Lettres Envoyées : 887
♦ Crédit : Inkheart
♦ Citation : Tous à mes pieds, misérables sorciers (a)

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 21 ans
♦ Nouvelle vie:

Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Vide
MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyJeu 4 Fév - 19:43



    Trois ans plus tôt.

    Le bois craquait au dessus de sa tête, faisant tomber de la poussière d'entre les lattes du parquet. Gabriel venait d'entrer dans le manoir, et criait son nom d'une voix affolée. Elle était là, un étage sous lui, noyée sous une masse de documents jaunis et poussiéreux. Elle avait du mal à respirer, une main tremblante crispée sur un vieux journal et l'autre sur un journal intime craquelé. Lorsqu'il entra, elle était assise dans la vieille chaise à bascule, les genoux remontés contre sa poitrine. Il ouvrit la bouche pour lui demander ce qu'elle faisait au milieu de ce fouillis lorsqu'ils vit les larmes couler le long de ses joues, des sanglots s'échapper de sa poitrine, du fond de son être.

    « Psyché …? »

    Elle ne répondit pas, mais froissa le papier qu'elle cacha furtivement avant de croiser ses bras et d'y enfouir sa tête. Il s'approcha doucement, encore sous le choc de la voir pleurer. En dix huit ans, c'était la première fois qu'il la voyait pleurer. Psyché ne pleurait jamais, qu'elle ai peur, qu'elle souffre, qu'elle soit en colère... Il était presque rassuré de voir ce liquide salé courir sur sa peau diaphane.

    « Va-t-en, Gabriel. »

    Sa voix était secouée par les sanglots, brisée par une peine qu'il n'avait jamais perçue auparavant. Il s'assit sur le bras de la chaise, l'entourant dans une étreinte protectrice. Ses lèvres se posèrent avec douceur sur ses boucles brunes, murmurant des paroles de réconfort comme des incantations que seul lui connaissait. Elle n'arrêta de sangloter que de longues minutes plus tard, mais sa respiration était lacérée par le poignard qu'était sa douleur. Il la serra un peu plus fort, et elle releva la tête vers lui. Dans ses prunelles de glace il lisait son incompréhension, sa rage et bien entendu sa douleur, et il finit par comprendre, sans qu'elle ne lui ai dit un mot de plus.

    « McHurley, n'est-ce pas ? », demanda-t-il les dents serrées.

    Elle ne répondit pas, mais il la sentit frissonner contre lui. C'était dans ces moments là que Psyché réalisait à quel point Gabriel lui était précieux. Elle n'avait mentionné son nom qu'une fois, il ne l'avait jamais vue avec lui, mais ils étaient si proches qu'il avait entrevu la vérité dans un simple regard. Il avait également compris que ce n'était pas le moment pour lui faire la morale, son fameux « je te l'avais bien dit », et resta silencieux à son tour, l'étreignant toujours avec chaleur. Ni l'un ni l'autre n'auraient pu dire combien de temps s'écoula dans ce grenier. Des secondes, des minutes, des heures, des années... Psyché finit par se relever, mais fut prise de vertiges et Gabriel la rattrapa de justesse. Son bras s'enroula autour de sa taille, la soutenant avec un mélange de force et de tendresse qui le caractérisaient parfaitement, tandis que l'autre appuyait doucement sa tête contre son épaule. Elle se laissa faire, croisant les bras derrière son cou, retrouvant progressivement une stabilité.

    « Oui... », souffla-t-elle. « Sayanel... »

    Mais elle ne put pas en dire plus. Sa gorge se serra, et elle ravala toutes ses explications. Que pouvait-elle lui dire qui ne le rende pas fou de rage ? Le vampire qui l'avait martyrisée pendant plusieurs mois, qui avait failli la tuer, qui l'avait meurtrie et blessée, elle en était tombée amoureuse. Elle lui avait donné son âme, son sang, sa chair, ce qui aurait dû revenir à Gabriel. Lui, le méritait. Sayanel avait réussi à pénétrer ses défenses, briser ses barrières, se rapprocher d'elle de la façon la plus incompréhensible, mais elle avait toujours eu peur de le perdre. Il semblait toujours à deux doigts de disparaître, comme un rêve qu'on retient du bout des paupières. Et elle avait fermé les yeux, avec toute la force dont elle était capable pour ne pas voir ce qu'elle ne voulait pas effectivement voir. Il y avait eu des incertitudes, des hésitations, des suppositions de son esprit tourmenté, mais ses caresses et ses baisers suffisaient pour tout balayer, lui faire tout oublier. Il l'anesthésiait, la rendait heureuse sans rien faire de plus que de la toucher, lui sourire, lui parler. Pourtant, lorsque le vampire la transperçait de son regard topaze, ce n'était pas elle qu'il voyait. C'était Eleanor, son arrière-arrière-arrière-arrière...grand mère. La cruauté du destin et de la génétique était sans pareille pour la doter à la fois d'une maladie génétique sanguine ainsi que de l'exact physique de son aïeule. Trait pour trait, elle était Eleanor à ses yeux. Elle ne connaissait pas le fin mot de l'histoire, mais à la lecture du journal vieux de plus de deux siècles, elle avait compris l'essentiel. Il avait tué le fiancé d'Eleanor, brisé sa vie comme il avait brisé la sienne. Il n'avait pas pu l'atteindre, protégée par sa famille, mais la mort de son fiancé avait suffi pour la détruire, ce qu'il ne savait probablement pas. Elle s'était certes remariée, avait eu des enfants à son tour, mais le temps s'était dès lors arrêté pour elle, et seul son journal en témoignait encore aujourd'hui.
    Mais pour Psyché, c'était la pire des trahisons. Ce n'était pas à elle qu'il avait confessé ses sentiments, mais à l'incarnation de son fantasme le plus absolu, il l'avait vue comme une seconde chance, en plus de l'occasion de se venger...

    *
    **

    Aujourd'hui.


    Le soleil se levait, caressant timidement de ses rayons pâles le visage de Gabriel. Détendu, encore sous le charme de Morphée, celui-ci révélait sa beauté pourtant évidente. Il avait cette douceur candide émanant de chacun de ses traits, qui n'allait qu'à lui, un trésor de son enfance qui s'était perdu avec le temps et qui réapparaissait lorsqu'il s'y attendait le moins. Comment un tel ange avait pu se perdre dans l'intensité de la violence, céder à la haine, déverser sur elle toute sa noirceur. Il semblait l'accuser d'avoir brisé cette barrière, celle qui retenait tous ces sentiments dévastateurs. Tous les jours, dans la dureté de son ton, son regard et surtout dans l'extrême brutalité qui animait chacun de ses gestes envers elle, Psyché pouvait lire à quel point Gabriel la haïssait. Mais elle ne parvenait pas à lui en vouloir : qu'importe à quel point sa monstruosité la blessait, qu'importe à quel point il s'évertuait à la faire souffrir, elle lui devait la vie. Et surtout, le courage et l'envie de vivre : il lui avait insufflé un désir de vengeance dévastateur, qui était derrière chaque inspiration, chaque expiration.
    Les rayons de soleil gagnaient en intensité, mais Gabriel ne se réveillait toujours pas. Elle continuait de l'observer, son regard vagabondant sur les boucles de ses cheveux dorés, que la lumière sublimait. Lorsqu'elle le voyait ainsi, elle en oubliait presque cette plaie béante qu'il s'était éreinté à refermer, pour mieux la rouvrir ensuite. Elle ne voyait plus que l'innocence, toujours là, attendant seulement qu'on lui permette de se dévoiler à nouveau.
    Elle avait cessé de respirer dès qu'elle avait perçu le léger tremblement de ses paupières. Elles dévoilèrent des pupilles d'un bleu étincelant, qui dès qu'elles firent le point sur la jeune femme, se teintèrent d'un éclat différent. Il ferma à nouveau les paupières, et enfonça son visage dans l'oreiller. Psyché se tourna vers l'autre côté, dressant son dos comme un rempart pour sentir à son tour la chaleur du soleil sur son visage et surtout ne pas rencontrer son regard assassin. Ce fut la chaleur des mains de son mari qu'elle sentit, et les repoussa immédiatement de son épaule. Il ne fit que raffermir sa prise, et la força à faire volte-face. Elle se figea, tandis que ses lèvres effleurèrent son oreille, sa joue, mais elle les empêcha de rencontrer les siennes d'un mouvement sec.

    « Ne commence pas, Psyché. »

    Il se redressa doucement, se plaçant au dessus d'elle, et la força à l'embrasser. Lorsqu'il la relâcha, elle ne put réprimer un frisson de dégoût que Gabriel perçut clairement. Il s'écarta un peu, la fixant avec dédain et froideur.

    « C'est moi qui devrais être dégouté. Après tout ce que j'ai fait et sacrifié pour toi... Tu es ingrate, injuste et stupide. »

    Dans sa voix vibrante d'une colère glaciale, sa tristesse cachée serra le cœur de Psyché. Elle remonta sur sa poitrine découverte le drap de soie blanc et se redressa, son visage de porcelaine tout près du sien.

    « Tu n'as jamais autant aimé me faire souffrir, Gabriel. Regarde, nous ne nous battons plus à armes égales. Tu me vois comme ta chose, mais je ne suis que ta femme. Je t'ai donné ma main, pas mon coeur ni mon âme. Tu ne peux exiger ces choses de moi en sachant pleinement que je n'ai plus ni l'un ni l'autre, surtout pas lorsque tu me traites ainsi. »

    Il serra les dents, accusant le coup avec difficulté, mais resta le plus calme possible. Il voulait parler, enfin. C'était peut-être sa chance de lui faire comprendre les choses, enfin.

    « Mais que veux-tu ? Tout ce que tu voulais, je te l'ai donné. Je n'ai jamais aimé te faire du mal, c'est juste l'unique moyen que j'ai trouvé pour que tu ne passes plus devant moi sans me voir, comme si j'étais un fantôme, une simple présence transparente. Tu n'es plus là, depuis ce jour tu n'es plus celle que tu étais. J'ai besoin que tu me reviennes. »

    « J'ai fait de ta vie un enfer autant que tu as tenté d'en faire un de la mienne. Je lis dans tes yeux toute la haine que tu me voues, toute la rancune, et tu as raison. Ta Psyché n'existe plus. Laisse la partir. Tu retomberas amoureux, tu trouveras quelqu'un qui pourra t'aimer sans te faire de mal, et à ta juste valeur. J'ai fait de toi un monstre, et je ne me le pardonnerai jamais. Toi non plus, tu ne me pardonneras jamais le mal que je t'ai fait. Laisse moi partir, Gabriel. Tu me l'avais promis. »

    Un violent tremblement le saisit et il la serra contre lui, son torse chaud contre le sien, ses bras l'entourant dans une emprise à la fois protectrice et carcérale. Son souffle brûlant, erratique sous le coup de la panique, s'écrasait sur les boucles de ses cheveux.

    « C'est toi que j'aime, Psyché. Tu es la mère de mon fils, tu es mon premier amour, ma femme, et tu le resteras. Je ne peux pas te laisser partir. Tu ne peux pas partir, plus maintenant. »

    Elle nota aisément la panique dans sa voix, comme si elle lui avait dit qu'elle allait vider son compte en banque. La fortune, le trésor de Gabriel Wingates, c'était elle. Elle savait qu'il aurait échangé ses milliards de Gallions d'Or pour pouvoir la garder, mais elle n'était pas à vendre et il le savait également. Et c'était ce qui le faisait paniquer. Il pouvait user de sa force sur elle, la frapper, la serrer, la bloquer, il ne retenait que son corps. Le jour où son esprit s'enfuirait s'approchait, où il glisserait d'entre ses bras autrefois protecteurs, qui aujourd'hui se dressaient comme des barreaux de prison.

    « Tu me l'as promis, tu te souviens ? Au lac. », dit-elle en caressant doucement ses longs cheveux d'or. « Tu ne pourras plus me retenir Gabriel. Je suis en train de mourir, ici. »

    Il la serra plus fort encore, toujours tremblant. Malgré tout ce qu'il lui avait fait endurer, elle ne le haïssait pas. Elle l'adorait, comme il l'adorait elle. Il avait juste dérapé, glissé, et elle n'avait pas su le rattraper. Il l'avait entraînée avec lui. Pourtant, elle aurait pu. Mais elle avait laissé faire, encore. Jamais elle n'aurait pu prévoir que l'enfant qu'elle avait connu, celui qui avait longtemps été l'étincelle de sa vie, sa dose nécessaire de douce violence, deviendrait son tortionnaire. Non, Gabriel l'avait toujours placée au dessus de lui-même, et elle était tombée amoureuse de sa manière de la regarder, de l'aimer. Malgré leurs disputes, qui avaient parfois terminé par des duels de sorcellerie où ils avaient failli se tuer, il avait toujours su redevenir lui-même. Son Gabriel, le gamin qui lui avait assuré qu'elle ne serait jamais un monstre.



Dernière édition par Psyché Eleanor Wingates le Ven 5 Fév - 19:30, édité 5 fois
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Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Vide
MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyJeu 4 Fév - 19:44



    La balançoire grinçait, mais il continuait à se balancer. Le soleil frappait fort en cet après-midi d'été, et ses paupières étaient plissées, faisant naître sur son visage une expression comique qui lui ressemblait peu. Il leva son adorable visage vers le ciel trop bleu, caché par les feuilles de l'arbre qui s'étiraient au-dessus de lui. Il se pencha encore en arrière, jusqu'à voir la maison des voisins à l'envers. Leur grande bâtisse aux pierres blanches semblait encore plus gigantesque, comme si elle touchait le ciel. Il resta ainsi, retenant le mouvement de la balançoire en enfonçant ses baskets dans la terre molle. C'est là qu'il la vit. Dans l'encadrement de la plus haute fenêtre, elle l'observait. Psyché, la gamine qui ne sortait jamais, trop malade pour aller à l'école, trop fragile pour être avec les autres. Sa maladie était inconnue, et personne ne la voyait jamais. Lorsqu'on parlait d'elle, c'était « la pauvre petite », « oh, j'en ai même oublié son visage », « elle doit se sentir tellement seule dans cette grande maison »... et elle avait éveillé les esprits curieux, évidemment. Surtout celui de Gabriel.
    Son bras droit était un peu en arrière, comme s'il tenait quelque chose qui ne pouvait pas être amené au soleil, à la vue des autres du moins. Elle le regarda curieusement, comme s'il était le premier gamin de sa vie qu'elle voyait. Derrière elle, dans l'ombre, un éclat rouge se distinguait juste au dessus de sa tête, à sa droite. Elle leva les yeux vers cet éclat écarlate, et un éclair de panique traversa ses grands yeux bleus. Le temps qu'il cligne des yeux et elle avait disparu, engloutie par le noir de sa chambre.



    « Bonjour Athalie ! Comment allez-vous ? Entrez je vous en prie. »
    « Merci, ma chère Wendy. Je vais très bien, et vous ?  »
    « Je vais parfaitement bien, je vous en remercie. »

    La jeune femme suivit son amie dans le salon où elles s'installèrent, tandis qu'une elfe de maison accourait avec un plateau de thé. Il les observait du haut de l'escalier. La mère de celle qui était devenue son obsession était dans le salon, seule. Son mari étant parti des années auparavant, Psyché était sa seule famille à présent. Et elle l'avait laissée seule.

    « Comment va votre fille ? »
    « Ma fille... »

    Son ton était pensif, comme si elle avait oublié qu'elle avait engendré un enfant six ans auparavant. Elle sourit d'un air ...indifférent, ce qui surprit le gamin qui scrutait les moindres mouvements de la belle brune. Elle avait l'air nerveuse à présent. Pourquoi ? On aurait dit que c'était une question à laquelle elle ne connaissait pas la réponse. Ne savait-elle pas comment sa fille se portait ? Quel genre de mère ignorait ce genre de choses ? Avaient-ils la même mère ? Surpris, le gamin dévala les escaliers, et après avoir salué d'un signe de tête la femme, il sortit en courant de la maison sous les yeux ébahis des deux femmes. Elle le laissa cependant, connaissant trop bien la nature impulsive de son enfant. Ce dont elle ne se doutait pas, c'était qu'il était allé directement chez elle. Il frappa à la porte, trois fois, le coeur battant à tout rompre. Il entendit des bruits de pas, mais aussi un bruit de roulettes, qui entraînaient un « Tadam, tadam » probablement à cause des lattes du parquet. La porte ne s'ouvrit pas. Il sentait sa présence derrière le bois de chêne, même sa respiration, mais elle n'ouvrait pas.

    « C'est moi! »
    Silence.
    « C'est moi, Gabriel Wingates. »
    « Le voisin ? »

    Sa petite voix était timide, gênée, s'exprimant dans un murmure surpris qu'il n'aurait jamais pu entendre s'il n'avait pas collé son oreille contre la porte.

    « Oui, le voisin. »
    « Que veux-tu? »

    Oui, que voulais-tu, Gabriel ? Déjà si jeune, tu voulais tout. Un père qui ne te frappait pas, une mère qui se rapproche plus d'une humaine que d'une autruche, percer mes secrets, m'avoir moi, oublier ton monde, me pousser dans le tien, m'y enfermer pour me faire tout oublier, pour que je te sourie, parce que tu mourrais d'envie de me voir sourire n'est-ce pas ?

    « Bah, te voir tiens ! »
    « Il n'y a rien à voir. »
    « Pourquoi tu parles comme ça ? »
    « Comme quoi ? »
    « Comme une adulte ! »
    « Je ne sais pas. »
    « Bon alors, tu ouvres ? »
    « Je n'en ai pas envie. »
    « Pourquoi ? »
    « Parce que. Je n'ai pas envie que tu me voies. »
    « Pourquoi ? »
    « Parce que ! »

    Mon ton excédé ne t'avait pas rebuté, au contraire. Sans le savoir, j'avais renforcé ta curiosité, ton début d'obsession. Tu es parti ce jour là, et je t'ai attendu derrière la porte pendant un long moment, jusqu'à ce que j'entende les bruits de pas de ma mère. Je me suis réfugiée dans ma chambre, traînant mon boulet avec moi. C'était cette tour d'argent qui volait mon sang, le sang en trop que mon corps détraqué produisait. Elle enfonçait ses bras fins dans mes veines, et le sang courait joyeusement, se courbant selon son gré, pour finir par se jeter dans les boules de verre au dessus de ma tête. Il y en avait trois. Elles se remplissaient puis se vidaient, inlassablement. Je ne pouvais pas bouger sans la traîner, ma main droite toujours refermée sur cet objet compliqué. Les guérisseurs avaient pourtant proposé de le faire flotter pour me décharger, mais j'avais refusé. C'était un sceptre, mais c'était surtout un poids que je ne voulais pas oublier. Un poids de plus. Contrairement à ma mère. Elle, elle avait décidé de l'oublier, de faire comme si elle ne voyait pas mon sang fuir mon corps pour glisser sur les parois du verre, ni la tige d'argent éclatante sur laquelle ma main s'était soudée. Puis, elle finit par ne plus me voir, entièrement. J'étais un monstre après tout. Pire : j'étais sa fille, et je n'étais pas parfaite. Avec cette maladie incompréhensible, j'avais achevé de l'éloigner de moi. Et pourtant, elle savait que je n'avais qu'elle. Tu le savais, toi aussi. Du haut de tes sept ans, tu avais compris ma détresse, le vide qui m'habitait. Et tu es revenu. Tous les jours, dès que ma mère sortait, tu venais toquer à ma porte. Tu me parlais, je me fâchais, je me taisais, mais je t'écoutais toujours. Sans jamais ouvrir la porte. Jusqu'au jour où tu m'as demandé de jouer avec toi.

    « Quoi? »
    « Bah, jouer avec moi ! »
    « C'est-à-dire ? »
    «  Tu ouvres cette porte et on va dans le jardin, je te pousserai sur la balançoire si tu veux. Ou on joue au football? Ah nan c'est un truc de garçons. Tu veux jouer à chat ? »
    « Chat ? Mais de quoi parles-tu, Gabriel ? »
    «  Attends, tu sais pas jouer ? »

    Silence.

    « J'aurais dû m'en douter. »
    « C'est grave ? »
    « Oui. Mais c'est pas ta faute. Allez ouvre, j'vais te montrer. »

    Ma main s'est posée sur la poignée glacée, mais j'ai hésité. Longuement. Si longtemps, que tu es parti, à nouveau. J'ai entendu tes pas s'éloigner, puis le grincement de la grille. Mais j'ai ouvert. Un peu, juste pour voir si tu avais fait semblant ou si tu t'étais vraiment envolé. Le son de la porte t'avait figé, et tu t'étais tourné vers moi, avec aux lèvres le plus beau sourire qu'un enfant eut jamais porté. J'ai toujours adoré ton sourire. Pourquoi ne me souris-tu plus ainsi ?

    « Tu avais peur que je voie ça ? »
    Tu as pointé la boule la plus en évidence du doigt, éclairée par un rayon de soleil inopportun, renvoyant un éclat rouge peu ordinaire. Pour la première fois depuis des années, je me suis avancée. Je suis sortie de cette maison, cette prison que je m'étais créée, et je suis sortie. A cause de toi. J'ai tiré ma tour en avant, pour que tu me voies entièrement.

    « J'avais peur que tu penses que je sois un monstre si je te montrais ça. », ai-je répondu, guettant ta réaction.

    Tu as paru... émerveillé. Tu as presque couru vers moi pour voir le sceptre de plus près, tu l'as même touché, et il a fallut que je me recule pour que tu ne t'amuses pas avec une des boules remplies de mon sang.

    « Pourquoi ? C'est super cool ! J'aimerais bien avoir un truc comme ça ! On dirait un truc de mage, tu sais les mages noirs superpuissants qui tuent tout ! Ils ont tous un sceptre comme ça, mais le leur il est noir généralement. En argent c'est beau aussi, c'est pour les filles quoi. Ça sert à quoi ? Pourquoi ça pompe ton sang ? »

    J'en étais muette de surprise.

    « Attends, t'as pas sérieusement cru que tu serais un monstre à cause de ça ? C'est génial. T'es pas un monstre, tu seras jamais un monstre. T'es une fille super ! »

    L'as-tu tué, cet enfant, Gabriel ? Où l'as-tu enfermé ? Lui as-tu trouvé une prison aussi belle que la mienne, comment l'as-tu attiré dans sa geôle ? Lui as-tu promis les mêmes choses qu'à moi ?

    *
    **


    Je courrais, sans m'arrêter. Mes poumons me brûlaient, le goût du sang me piquait la gorge, mais je courrais. Mes pieds s'enfonçaient dans les graviers humides, glissaient souvent à cause de cette maudite pluie – s'arrêtait-il jamais de pleuvoir sur ce pays? - mais je me relevais toujours, en courant encore plus vite. Psyché était là, quelque part au bout de cette terre, quelque part au bout de ce chemin tracé dans les bois. Le lac. J'aurais dû le deviner, j'aurais dû y penser lorsqu'elle m'avait dit vouloir « s'aérer un peu ». Elle allait faire le contraire. J'aurais dû savoir, rien que par le vide de ses yeux, qu'elle avait lâché prise. Les mois étaient passés après la tragédie à Poudlard, mais celle-ci n'avait affecté personne comme elle l'avait affectée, elle. Il y avait autre chose, mais ses lèvres s'étaient scellées, m'empêchant de connaître la nature du virus qui l'avait infectée. Et aujourd'hui, il avait détruit toutes ses défenses.
    Mon pied dérapa lorsque je parvenais au bord du lac chatoyant. Les roches tranchantes saignèrent ma peau, mais la douleur n'était rien. Elle ne serait rien comparé à ce qui arriverait si je ne parvenais pas à la retenir.

    Elle était là, caressant l'eau calme du bout des doigts. Elle me tournait le dos, et je ne voyais que ses longs cheveux bruns voleter au gré du vent qui s'était levé. Elle continuait d'avancer, et chaque pas l'enfonçait un peu plus dans l'eau verte translucide. Dans l'aube matinale, la lumière tamisée faisait d'elle un ange qui s'immergeait dans le reflet du ciel, dans son enfer personnel.

    « Psyché! », hurlais-je de toutes mes forces, pénétrant l'eau glacée en courant.

    Elle se retourna lentement, comme si ma voix était lointaine, et m'offrit un sourire éblouissant que je n'ai jamais compris, son visage plus serein que jamais. Puis, elle me tourna à nouveau le dos, et continua sa descente – ou son ascension – sans un regard de plus. J'eus beau hurler, elle m'ignora. Je nageais, courrais, battait l'eau, mais elle semblait trop loin, hors d'atteinte, même s'il ne me restait que quelques mètres pour la saisir. Elle murmura une formule, sa baguette plongée dans l'eau, et un éclair rouge illumina l'eau. Une ombre noire s'enroula autour de ses chevilles, la tirant lentement dans les profondeurs du lac, et je crus l'avoir perdue à jamais. Sa baguette remonta à la surface, et je courus l'attraper. Je ne savais plus si je hurlais, si je pleurais, si j'étais silencieux, si je n'existais plus, si j'étais encore dans ce lac, mais je savais simplement qu'il ne me restait que cette baguette. Je la serrais de toutes mes forces, tremblant, me concentrant pour essayer de retrouver l'anti-sort. Je désespérais, les secondes passaient et la baguette ne réagissait pas. Désespéré, je plongeais à mon tour, la baguette en main, même en sachant que c'était vain. La lumière de la baguette me guidait, mais vers où je n'aurais pas pu le dire. Je passais en revue tous les anti-sorts que je connaissais, mais il n'y avait rien à faire. Alors je me laissais couler. Mes membres se détendirent, je ne nageais plus, j'étais immobile dans le creux du lac, dans ses profondeurs noires, et j'allais mourir ici. Je me moquais de tout ce qui me rattachait à la vie si ce n'étais pas Psyché qui m'y accompagnait. Lorsque sa baguette sentit ma main se relâcher, un éclair de lumière verte en jaillit, comme un rai de lumière dans une nuit noire, une comète déchirant les ténèbres. Une ombre noire grimpa, courant vers moi, et me saisit la jambe, me tirant à mon tour dans le cœur des eaux. J'avais cru que la baguette avait répété le sort, et je la laissais m'entraîner, lassé. Aucune envie de lutter, à présent.
    Je n'ai jamais compris comment mes doigts on reconnu ses cheveux, comment ils sont parvenus à tracer le contour de ses épaules, et comment il m'est venu la force de les saisir, de les crisper autour de sa taille et de remonter, alors que l'air avait fui mes poumons et que j'avais perdu la baguette. Mais j'ai émergé, la serrant contre moi, à bout de forces. Elle était appuyée de tout son poids contre moi, inconsciente. Je la secouais, tentait de faire sortir de l'air de ses poumons en compressant sa poitrine, jusqu'à ce qu'elle se mette à tousser. Ce ne fut que lorsqu'au bout des longues minutes où je l'avais crue à jamais perdue que je m'autorisai à respirer, moi aussi. Ses doigts se serrèrent autour des miens, refermés en un poing crispé sur son buste, et elle leva doucement sa tête en arrière, l'appuyant contre moi, les yeux clos. Elle respirait avec difficulté, mais je savais qu'elle allait s'en sortir.

    « Pourquoi as-tu fait ça...? »

    Sa voix était faible, mais je sentais la fermeté dans son ton.

    « Tu ne peux pas mourir. »
    « Tu aurais dû me laisser. »
    « Non, tu ne connais rien de la vie pour y renoncer. »
    « Parce que toi tu y connais quelque chose ? Ta vie est aussi pourrie que la mienne Gabriel. »
    « Non. Ma vie est géniale, depuis que tu es revenue. Partage-la pour de bon, et elle deviendra parfaite. »
    « Quoi...? »

    Elle se retourna, s'accrochant toujours à moi tandis que j'utilisais mes dernières forces pour nous maintenir à la surface. Elle plongea son regard glacé dans le mien, comme si elle s'attendait à une blague de ma part. Je n'avais jamais été aussi sérieux de ma vie. Ses yeux finirent par se remplir de larmes lorsqu'elle comprit que je n'avais dit que la vérité, et elle me serra un peu plus.

    « Deviens ma femme. Marions-nous, je te donnerai ce que tu voudras, et si malgré tout la vie te dégoute, alors tu pourras partir quand tu le voudras. »
    « Tu dis n'importe quoi ! »

    Elle pleurait pour de bon cette fois. Ma main se leva avec difficulté pour caresser son visage, essuyer ses larmes, et elle la prit dans la sienne.

    « Non, je suis extrêmement sérieux. Oublie ta vie, et si la nouvelle te suffit pas, quitte-la. Je te le promets. »
    « Et toi ? N'as-tu personne à qui tu voudrais laisser cette place ? Je ne peux pas sacrifier ton existence pour améliorer la mienne. J'ai beau être égoïste, je ne suis pas un tel monstre Gabriel. »
    « Cette place comme tu dis, t'a toujours été destinée. Tu ne sacrifieras pas mon existence, même si tu pars, tu l'auras rendue merveilleuse pendant un temps, et ce sera suffisant pour moi. »
    « Tu es sûr? »
    « Oui, mais je vais te laisser le temps de réfléchir. Je ne veux pas que tu prennes une décision dans cet état, et pour être franc, je suis à bout de forces. »

    Il fallait que je nage dès maintenant pour regagner la rive, sinon nous allions mourir tous les deux de la manière la plus stupide. Mon bras s'enroula autour de sa taille, et sans savoir d'où me vint la force de le faire, je finis par nous laisser échouer sur les graviers. Mes paupières se refermèrent d'elles-mêmes, et je me laissai engloutir par le noir reposant de l'inconscience.

    « Gabriel... »

    Son murmure caressa mes oreilles, et je repris peu à peu mes sens. Je sentis d'abord l'odeur salée du lac, l'odeur des arbres qui nous entouraient, mais surtout son odeur à elle. Elle avait appuyé sa tête contre mon épaule, ses grands yeux me fixaient avec une intensité déconcertante.

    « Oui. », murmura-t-elle. « Oui, je veux bien devenir ta femme. Psyché Eleanor Wingates, ça sonne plutôt bien. »
    « Es-tu sûre, toi aussi ? »
    « Parfaitement. Quel autre humain pourrait me supporter à part toi ? »


    *
    **


    Elle avait refusé de vivre dans le palace qu'il pouvait lui offrir, et avait choisi une petite maison dans un village de 500 personnes. Elle avait refusé de quitter son travail malgré le fait que Gabriel pouvait subvenir à ses besoins, même satisfaire ses lubies sans qu'elle n'ait besoin de toucher ni à son héritage, ni au travail. Lorsque la mère de Gabriel mourrait, leur fortune serait inimaginable, surpassant le « colossal » dont il la qualifiait fièrement aujourd'hui. Et pourtant, ils vivaient comme n'importe quelle famille de classe moyenne. Cela lui convenait parfaitement. Ils avaient tous les deux vécus dans le luxe et savaient qu'il ne leur avait rien apporté de positif, autant ne pas refaire la même erreur : une maison pas trop grande pour que les enfants ne se sentent pas seuls, des jouets mais pas une montagne pour qu'ils ne pensent pas qu'ils les substituaient à leur présence...
    Elle avait aussi refusé de lui dire pourquoi. Pourquoi est-ce qu'elle avait tenté de se noyer dans le lac le plus froid de la région, pourquoi est-ce qu'elle se fermait dès qu'il prononçait le nom de Poudlard, ce qui s'était passé avec McHurley... Trop de choses.
    Et puis le temps est passé. Elle tomba enceinte, et Gabriel oublia la vie sans elle. Et elle, regretta. La jalousie de l'homme devint maladive, et lentement, il soudait les barreaux de la prison dans laquelle il voulait l'enfermer. Elle le vit s'assombrir, de jour en jour, sa paranoïa grandissant. Sa position au sein du Ministère de la Magie entraînant un pouvoir considérable sur la communauté, il se mit à détruire la vie des gens qui l'approchaient de trop près. Bien sûr, il ne laissa aucune trace, et Psyché ne se douta de rien pendant un moment. Mais son sourire se fanait, le bien-être qui avait illuminé son visage disparaissait, et elle replongea. Ce fut à ce moment là qu'il commença à devenir violent. Elle filait entre ses doigts, et il n'arrivait pas à la retenir. Il en devint fou de douleur, puis fou de rage, rage qu'il avait d'abord contenue et qui l'avait dévoré de l'intérieur... Et quand elle n'eut plus rien à consumer, que son âme eut été dévorée par la peine et la colère, elle se déversa sur la source de sa naissance, Psyché.



    *
    **

    Ce qu'il faut savoir sur Psyché... Elle est atteinte d'une maladie génétique grave, inconnue et incurable, qui lui fait produire d'énormes quantités de sang, que son corps ne peut pas faire circuler normalement. Depuis sa naissance, elle est drainée en permanence par un ensemble d'incantations et de sortilèges de Disparition, qui fut jusqu'à son entrée à Poudlard assisté par une sorte de sceptre. Elle descend d'une longue lignée de Sang Purs, mais elle n'est pas fille unique contrairement à ce que tout le monde pense. Evelyn Manwood est sa sœur aînée, mais sa naissance a été cachée et elle fut abandonnée sans que personne n'en sache rien. Psyché ne l'a découvert que longtemps après, et a entretenu une relation épistolaire avec la jeune femme durant plusieurs années, jusqu'à aujourd'hui en réalité. Elle est très attachée à sa grande sœur, bien qu'elles ne se soient jamais rencontrées en chair et en os.
    Elle est mariée à Gabriel Wingates, un important membre du ministère qui est envoûté mais qui parvient à se maîtriser lorsqu'il est face à elle, c'est pour ça qu'elle n'a que des soupçons. En effet, Gabriel a toujours été un peu violent, le Spirit n'a fait qu'accentuer ce trait. Heureusement, il a cette capacité de contrôle qui lui permet de protéger Psyché et leur fils âgé de trois mois de lui-même. Si elle a réussi à rester en vie et a abandonné toute idée de suicide, c'est parce qu'elle ne désire plus qu'une chose : se venger de Sayanel tout comme il a voulu se venger d'Eleanor.




Dernière édition par Psyché Eleanor Wingates le Sam 13 Mar - 12:37, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyJeu 4 Fév - 19:47

Wingates ?????? Oh mince alors, j'avais zappé ce détail ><
Mon Eleanor (L) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) 387595
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyJeu 4 Fév - 20:09

Ptdr c'est pourtant un détail assez déterminant ma chérie x)
Mmm Very Happy
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyJeu 4 Fév - 20:20

Je sais, merci xDDD Mais même, c'est nul Razz
C'était tellement jouissif de dire "Wolstenholme ..." avec le sous-entendu derrière ... Fin bref, je ne vais pas dévier sur notre futur RP XD
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyJeu 4 Fév - 20:50

Bah tu peux toujours l'appeler Wolstenholme tu sais, il est pas censé savoir Smile
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyVen 5 Fév - 16:57

T'inquiète pas pour ça, il va s'en donner à coeur joie ... Si ça se trouve, il commencera même pas un ptit "Eleanor" pour s'échauffer =D

J'y crois pas, y'a une seule fois "McHurley", et c'est tout !! T__T Alors que moi ça commencera direct par Psyché quoi xD
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyVen 5 Fév - 17:10

Euh.... C'est pas ici le flood Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyVen 5 Fév - 18:50

Désoléeee :s

Heu, j'ai fini ma fiche Very Happy
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptyVen 5 Fév - 23:46

Désolée du double post mais je peux pas éditer sir mon téléphone :s C'était pour dire que malgré la longueur de ma fiche je n'avais pas tout mis (volontairement) mais que si vous aviez besoin de précisions il ne faut pas hésiter à me le demander, nos histoires sont un peu compliquées et même si je cafouille avec la datation je crois qu'elles respectent la chronogie, mais si c'est pas le cas dites le Very Happy
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Lokhyan Raphaël Dewitt
GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become

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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptySam 6 Fév - 13:16

Très belle fiche Inkhy! Ca se voit que tu tiens a ton personnage XD Sans rire, nous apprécions toujours autant ta plume, donc tu es validée avec plaisir!

Bon jeu sur TSN ^^
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MessageSujet: Re: Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) Psyché Eleanor Wingates • some serious emotional damage. (finie) EmptySam 6 Fév - 18:50

Awww merci Morgy t'es trop choute ça me fait trop plaisir Very Happy

*TROP HEUREUSE*

Dire que ça fait genre un an et demi que je joue Psyché par mp, ça fait tellement de bien de plus être une SFF (sans forum fixe) !

Ah et je tiens à préciser, je ne me suis absolument pas inspirée de Vampire Diairies, j'ai tout sorti de ma petite tête il y a un an et demi de cela et malheureusement cette série a une forte ressemblance avec notre histoire, mais j'insiste que vraiment je ne connaissais pas ce truc à ce moment là.
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