24 Décembre 2093.
Je me suis toujours moquée des filles qui écrivaient des journaux intimes, c'est vrai je trouvais ça d'une débilitée, parler a du papier. Comme quoi les gens changent aujourd'hui je fais comme toutes ces filles dont je me suis toujours moquée. Mais je crois qu'à présent que mes deux meilleures amies ne sont plus là, j'ai besoin de parler. J'ai besoin de me confier a quelqu'un et de part l'écrit, je suis certaine que jamais mes confidences ne sortiront de ce carnet. Noël toutes ces fêtes ont plongés la ville dans une précipitation extrême, les gens se bousculent de toutes parts, Noël est certainement le jour le plus attendue par tous les enfants de l'univers. Je n'aime pas Noël et ça depuis mes 6 ans, car la nuit du 24 décembre 2080, cette nuit là j'ai tout perdue. Cette nuit là j'ai perdu ma mère, Elisabeth MacFerson, elle n'était pas seulement une mère, s'était aussi ma confidente, ma meilleure amie, la meilleure des mamans au monde. Mais j'ai aussi perdu mon père, Hank MacFerson, le père le plus attentionné au monde.Ma vie étais tellement parfaite, j'avais absolument tout pour être heureuse et du jour au lendemain ma vie à basculer, c'est fou comme la vie ne tien qu'à un fil, tu crois que ce moment est encore loin, a vraie dire tu n'y penses pas, à cette époque là, la mort pour moi n'existait pas, mes parents me disaient comme on dis à tous les enfants pas encore en âge de savoir que les gens sont montés au paradis, qu'ils veillent sur nous, que tôt ou tard on les retrouvera. J'ai passé toute mon enfance a les attendres, je les attendais, encore et encore.Mais ils ne sont jamais revenus et, Madame Martin ma mère adoptive qui ma révélée toute la vérité. Je ne les attendais désormais plus, je les pleurais, j'avais douze ans, mes parents avaient disparu six ans plus tôt et j'étais passée au stade où je les pleurais, j'étais en plein deuil et je ne parlais pas. Je n'avais pas envie de parler, toutes les choses que j'aurai pu dire à ce moment-là aurait été sans résultat, s'était comme essayée de bronzer en hiver sous la neige, inutile.. J'avais mal, mais je pleurais en silence, de l'intérieur et ce qui a été pire c'est que jamais quelqu'un ne m'avait parlée de la façon dont mes parents étaient partis.. étaient-ils malade ? Avaient-ils eu un accident ? C'était le flou TOTALE. Cette question me perturbait, mais j'avais tellement peur de la réponse qu'on m'apporterait que je préférée rester dans cette ignorance qui en fin de compte me convenais.. Et chaque soir je pleurais toutes les larmes de mon corps, je priais pour qu'ils reviennent, pour qu'ils soient là le jour de mon mariage, pour qu'ils soient là lorsque j'aurais mon enfant. J'espérais me réveiller un beau matin et sentir cette bonne odeur de crêpe, entendre les toussotements de mon père causait par un sur excès de cigarette depuis sa jeunesse, ainsi que ma mère lui priant d'arrêter de fumer. C'est à mes seize ans que madame Martin me demande si je n'étais pas curieuse.. C'était la première fois qu'on prenait initiative de me parler de mes parents, bien sûr j'adorais madame Martin, mais elle ne remplaçait pas ma mère, son mari junior étais absolument adorable, mais ils ne pourraient jamais remplacer mes parents, je les considérais d'avantages comme un oncle et une tante que des parents. Mais les Martin étaient des personnes absolument délicieuses et ne m'avais jamais demander de les appelaient " papa et maman " il se contentais d'un " Tata " ou encore " Oncle junior ". C'est donc le 14 juin qu'elle m'appris que mes parents étaient morts de morsure, bien évidemment à cette époque là les créatures surnaturel tout le monde en connait l'existence, voilà pourquoi les gens évitent un maximum les rues sombres, Madame Martin, elle, se contentait simplement de ne pas sortir le soir elle était convaincue de ce fait que rien ne pourrais lui arriver.. Et depuis ce jour j'aire, je ne cherche pas à faire disparaitre ces créatures, mais je veux une vengeance, je veux que ceux qui ont tué mes parents il y a 13 ans paient. Ils m'ont volés mon enfance, ils m'ont privés de ma famille, je n'ai jamais su quel effet ça faisait de grandir avec ses parents, ses vrais parents. À présent il ne me reste que des souvenirs, de courts moments me reviennent parfois, surtout dans mes rêves. Comme si inconsciemment j'essayai de cacher quelque-chose au plus profond de moi.

« - Tante Hélène, je sors.
- Non Prunille, il est tard, tu ne sors plus à cette heure là.
- Ce n'était pas une question. Ne t'en fais pas je ne rentre pas tard. »

Les nuits étaient de plus en plus chaude, l'atmosphère était pesante et une douce odeur d'été envahissait peu à peu l'Angleterre. C'était bientôt l'occasion de sortir les petites tenues et de ranger les bottines en fourrure et les gros manteaux. Prunille venait de passer l'entrée du parc, elle demeurait sereine, la nuit était son refuge. C'était le seul endroit où elle se sentait chez elle, elle s'allongeait le soir, sous l'arbre et regarder les étoiles et elle rêvassait, de longues heures. Parfois ce moment privilégié étais interrompu, Prunille se lever et repartais de plus belle, ne voulant pas davantage angoisser Hélène. Alors, elle refit exactement le même chemin pour rentrer et lorsqu'elle ouvrit la porte d'entrée vit la tête de Hélène dépassant de l'arche de la cuisine.

« - Ah ! enfin. Tu sais ça ne me plait pas trop toutes ses sorties nocturnes.
- Tante, cesse de t'inquiéter pour si peu ! je suis grande et jeune..
- Oui mais enfin, tu sais quel risque tu cours. »

Prunille fit un petit grommellement celui qu'elle faisait lorsque sa tante commençait sa leçon de morale quotidienne. La jeune Macferson aurait pu la réciter encore et encore, tellement elle avait pu l'entendre depuis sa majorité. Elle rigola et esquissa un léger sourire vers sa tante, avant de lui dire.

« - Que dirais-tu de me raconter une histoire, tu le fais si bien ! et ça fait tellement longtemps.
- Voyons Prunille tu as passé l'âge non ?
- Je ne savais pas qu'il y avait un âge pour entendre des histoires. Toi-mêmes tu adores qu'on t'en raconte.
- C'est vrai, allez viens t'asseoir. »

Il était une fois, une douce jeune fille du prénom de Elina, ses parents étaient très fiers d'elle parce que tout ce qu'elle entreprenait réussissais, même ses projets les plus fous, elle était d'une beauté exquise et possédais un visage d'ange, cependant une chose lui résister encore : les hommes. Ses parents cherchaient tant bien que mal l'homme qu'elle accepterait de prendre pour époux, mais chaque prétendant était recaler, il semblait qu'aucun ne trouver grâce aux yeux de cette dernière. Pourtant, elle venait d'avoir dix-sept ans et il était temps pour elle de trouver un époux, afin de fonder sa propre famille. Elina épuisait de devoir chaque jour rencontré un nombre incalculable de prétendant rentré chaque soir dans sa chambre, lessiver et déçu de n'avoir une fois de plus pas trouvé son prince charmant, l'homme parfait. Ce qui l'épuisait le plus était certainement le fait que ses parents ne comprennent pas, que tous ses prétendants n'ont strictement rien à voir avec ce qu'elle recherche. Alors, elle s'allongeait sur son lit, prenait une grande bouffé d'air et chaque soir citer toutes les choses que l'homme de ses rêves devrait avoir.

- J'aimerais que ce soit un grand brun, avec une part de mystère, qui chaque jour me surprendrait, me serrerais contre lui et me ferais oublier tout, un homme contre lequel je me sentirais en sécurité. Celui qui m'offrirait des roses pour pouvoir apercevoir ne serais-ce qu'un sourire, celui qui irait me décrocher la lune si je lui demandais, celui qui m'appellerait princesse. La fidélité, la sincérité incarnée.

Prunille se mit à rire, elle regarde Hélène et plissa les yeux

« - Ce n'est qu'une histoire ça c'est sur !
- Tu vois tu interromps toujours mes histoires.
- Désolé, mais tu as raison je crois que ce n'es plus de mon âge. »