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Peut-être sera t elle sauvée - Adam

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Peut-être sera t elle sauvée - Adam Vide
MessageSujet: Peut-être sera t elle sauvée - Adam Peut-être sera t elle sauvée - Adam EmptyJeu 31 Déc - 22:10




    Une tendre neige tombait des cieux, rassurant presque la douce jeune femme qui marchait dans l'obscurité. Elle resserra son gilet sur sa frêle silhouette, se demandant pourquoi ne s'était-elle pas plus couverte, et continua d'avancer hâtivement. Sybille n'avait pas l'habitude de sortir tard le soir, elle en avait même peur. A vrai dire, elle n'avait pas choisit de sortir aussi tard, elle devait simplement rentrer chez elle, après avoir passé un peu trop de temps sur un dossier plutôt complexe au boulot. Comment pouvait faire un meurtrier pour se donner bonne conscience ? En pensant avoir fait un rêve, peut-être ? Elle ne comprendrait jamais, et elle ne cherchait pas vraiment la réponse. L'humain, ou bien le vampire, comme le sorcier, était trop compliqué et unique pour être complètement compris par les autres. Sybille ne croyait pas que l'on puisse en un seul regard savoir exactement les pensés de l'autre. Non, cela était impossible. Même après des années de vie commune chacun avait son jardin secret, celui qu'il ne dévoilerait à personne, même pour une somme incroyable d'argents.

    La demoiselle essayait de ne pas penser aux envoutés, elle ne voulait pas devenir une sorte de monstre, et voir son âme combattre une sorte d'esprit pour contrôler son propre corps ! Comment cette chose pouvait exister ! Et bien évidemment, elle pourrait en être la cible.

    Elle avait déjà fait la moitié du chemin, la fatigue la ralentissait, des cernes ornaient ses yeux bleus depuis déjà des semaines, et malgré son repos du weekend, elle n'arrivait pas à rattraper ses heures de sommeil manquantes. Peut-être était-ce la faute de ce cauchemar qui revenait chaque nuit depuis des mois ? Surement. Ce rêve où elle devenait à son tour une envoutée, comme tant d'humains. Un vertige prit soudainement Sybille, la tête lui tournait, et une migraine apparaissait lentement. Elle n'avait pas mangé depuis le matin, et son corps voulait surement le lui rappeler. Connerie de boulot qui lui prenait tout son temps, bientôt elle n'aurait plus le temps de jouer du piano, et de voir son Gabriel. Mais pour son père, elle continuerait, pour elle aussi, car elle aimait s'occuper des victimes. Elle se retint au mur pendant quelques minutes, puis avec toute la force qu'elle possédait continua son chemin.

    Elle était une proie facile, fatiguée, fragile, mais son âme était forte, combative et courageuse. Elle entendit des pas derrière elle, des pas lourd et réguliers. Elle se dépêcha un peu, mais elle avait un mauvais pressentiment. Elle s'attacha rapidement les cheveux, au cas où elle aurait besoin de se débattre, puis elle continua d'avancer, sans se retourner une seule fois. Peut-être aurait-elle du, car un homme lui attrapa les mains. La jeune femme savait ce qu'elle avait à faire, même si elle aurait voulu agir comme n'importe quel humain. Elle contrôla sa respiration et d'une voix neutre articula : «  Ce que vous vous apprêtez à faire, c'est-à-dire m'agresser ou me voler, ne me semble point judicieux de votre part. Mais enfin, je ne peux vous contrôlez, donc. Je voudrais juste que vous m'expliquiez vos plans, afin de comprendre. » L'homme ne répondit pas, il resserra simplement son étreinte, avant de plaquer la contre le sol. Sybille restait tout de même calme, ce qui étonna son agresseur. Elle ne voulait pas mourir, pas maintenant, elle avait bien survécu à sa mère, et pourquoi pas à lui ? Elle avala une nouvelle sa peur, et fixa l'homme. Il était plutôt beau, ses yeux étaient d'un joli vert émeraude, ses cheveux lui retombaient comme une mèche au dessus des yeux. Il devait être un peu plus âgé que Sybille, vingt-sept ans peut-être ? Ce n'était pas un envouté, elle ne perdrait donc pas son âme se soir. Son agresseur souleva sa robe, c'est vrai que la demoiselle était une belle femme, elle avait de longs cheveux blonds, des yeux d'un beau bleu, un visage aux traits fins et de jolies formes, mais s'il avait essayé de la connaître, peut-être lui aurait-elle appartenu ? Des larmes commencèrent à naitre des les yeux de la jeune femme, se faire violer n'était pas une chose facile. Elle aurait voulu mourir sans passer par cette étape humiliante. L'homme baissa rapidement son collant, et releva les yeux sur son visage. « Tu fais moins la maligne. ». Elle ne l'avait pas fait. Sachant à quoi s'attendre, et de toute façon elle ne serait pas épargnée si elle ne disait pas sa pensée la plus profonde, elle murmura «  Vous gâchez votre vie. Si quelqu'un vous découvre, c'est finit. Je suis avocate, je sais ce qui se passera pour vous. » L'homme se dépêcha un peu plus. C'était son sort, mourir plus vite qu'une victime normale, car elle savait et comprenait ce qui se passait réellement ? Il baissa son pantalon, puis son boxer blanc, déchira la culotte de Sybille, et attendit un peu avant de commencer son supplice.
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Peut-être sera t elle sauvée - Adam Vide
MessageSujet: Re: Peut-être sera t elle sauvée - Adam Peut-être sera t elle sauvée - Adam EmptyVen 1 Jan - 0:35

Un sourire illumina les traits parfaits d’Adam Shave. Il présidait à une réunion cruciale qui semblait se passer de la meilleure des façons. Situons le contexte. Une table en U en bois précieux était disposée au centre d’une grande pièce dont les murs étaient ornés de fresques, le plafond décoré par des scènes de Loclius Mortisa, une œuvre majeure d’un créateur d’opéra sorcier. Et autour de la table, dix sept personnes. Huit se faisaient face, semblant respecter une sorte d’égalité. Les traits et les origines étaient variés mais tous avaient quelque chose de particulier. Ils étaient impressionnants, il dégageaient une aura d’intelligence et de puissance tout autant que de raffinement. Des asiatiques et des européens uniquement à l’exception d’un sorcier marocain et d’un autre, saoudien. Tous étaient richement vêtus, aucun ne portait la robe de sorcier, accessoire désuet auquel ils préféraient des costumes à la coupe élégante. Toutefois Adam savait que de tous ces hommes d’argent et de pouvoir, que de toutes ces personnes aux intérêts divers et aux activités oscillant entre l’honnête et le très douteux, il était le seul à être au dessus du venin et des querelles internes. De fait, il les dirigeait. Lui, le président de la Fondation Sorcière des Sciences Magiques Internationale, FSSMI ou plus communément appelée fondation pour la magico science par les masses incultes.

Avant de prendre la parole, Shave promena son regard sur les directeurs de chaque section. Il devinait que leur cerveau rempli d’intrigues et de coups bas était, cette fois, unis dans une seule préoccupation. Adam avait il pu faire évacuer les ressources de la FSSMI de Grande Bretagne vers Tokyo et quelles étaient les nouvelles du Spirit. C’est que pour une fois ils avaient deux intérêts communs, tous ces messieurs. D’une part il fallait sauver les ressources de la Fondation en Angleterre parce que sinon la perte financière porterait un rude coup à leur train de vie onéreux. D’autre part le Spirit était la principale cause du ralentissement des activités de la Fondation et représentait un réel danger, aussi tous étaient impatients d’avoir des « nouvelles du front ». L’Angleterre n’était il pas le pays le plus contaminé par le Mal, le cœur du problème, le nœud qui ne cessait d’enfler, le cœur palpitant de ce maudit Esprit ? Oui décidément Adam pouvait sourire. Le Spirit avait unis ses directeurs plus que lui-même n’avait jamais su le faire. Et il prenait un certain plaisir à leur laisser supposer le pire par son silence. Quoique le sourire qu’il n’avait pu s’empêcher d’arborer n’avait pas manqué de rassurer. Très bien. Il allait les délivrer. Sa voix glaciale teintée d’une légère auto satisfaction, il prit la parole.


- Messieurs, messieurs, je vais faire cesser ces regards empreints de doute et de crainte. Sachez que tout notre matériel, tous nos hommes, toute notre techno magie est en sécurité à Tokyo. Apprenez par ailleurs que l’Esprit maudit semble être une menace aussi réelle que tout le monde le suppose mais moins pressante que vous ne le craigniez. Je n’ai en effet subi aucune attaque pas plus que je n’ai eu l’impression d’être en danger. Par ailleurs la communauté sorcière de Grande Bretagne redécouvre chaque jour de nouveaux moyens de lutter. Messieurs, notre victoire, je vous le dis, est plus certaine que jamais. Maintenant si vous voulez bien m’excuser…

Et Adam disparut de la table de réunion, non sans avoir entendu les exclamations de joie. Oui il disparut, dans un léger flash. Il s’en fut pour mieux se réveiller, allongé dans son lit, à des milliers de kilomètres de là, à Londres, dans son vaste appartement. Ce qu’il venait d’utiliser était une technique avancée de communication longue distance. Il la maîtrisait à la perfection désormais. Mais pas le temps de s’extasier sur l’interminable liste de ses mérites. Il se leva rapidement, épousseta son costume italien de quelques poussières imaginaires et se regarda dans le miroir. Parfait. Bien coiffé, de superbes mocassins sur mesure et un costume bleu très mode, son regard glacial toujours aussi pénétrant et son corps crépitant de magie, il était prêt. Il sortit de son appartement pour gagner le couloir, dans lequel il était attendu. Un homme chauve, grand, portant un élégant costume de coupe anglaise inclina respectueusement la tête. Ses yeux verts étaient fixés, Adam. Il lui tendit une mallette en métal argenté que Shave prit d’un geste sûr. Sans un mot, Adam transplana hors de l’immeuble dans une toute autre partie de Londres. L’homme qui venait de lui remettre la mallette s’appelait Hans Saussman, un camarade allemand de longue date. Dans la mallette se trouvaient des résultats de recherche sur les envoûtés qu’Adam comptait porter à la résistance locale en signe de bonne volonté et d’intégration.

Et ce fut d’un pas souple qu’Adam parcourut quelques centaines de mètres en direction du Nord. Il commençait à pleuvoir très légèrement, à peine une bruine. Toutefois le sort isolant qui l’entourait l’empêcherait d’être même légèrement mouillé. Cela l’aurait agacé au plus au point de se présenter détrempé dans un endroit où il devrait, il le savait, se montrer impressionnant. C’est alors qu’il sentit. Le sorcier qu’il était sentit les flux primaires de la magie perturbée par une peur sans nom et par une innommable infâmie qui allait se commettre. Changeant de chemin Adam prit vers l’est puis vers le sud avant d’aboutir devant une petite ruelle. Ce qu’il vit le glaça. Une humaine sur le point d’être violée par un autre humain. Ce dernier avait le pantalon baissé, il transpirait d’excitation et tout en lui sentait la veulerie et répugnait Adam. Cette scène lui soulevait le cœur. Cet homme était pire qu’un humain, il tuait… non bien pire, il faisait souffrir de façon atroce sa… propre espèce. La bille envahit la gorge du sorcier. Il n’avait aucune affection pour l’humaine mais cette chose atroce qui s’apprêtait à entrer en elle était… une abomination. Il ne réfléchit pas. Sa baguette fut dans ses mains en une fraction de seconde. Sa voix fut tranchante comme la lame d’une guillotine.


- AVADA KEDAVRA !

Un éclair de lumière verte. Et le violeur s’écroulait, son expression de veulerie effacée par une expression non moins abominable. Celle de la mort magique, celle du sortilège noir qui était à la fois aussi classique que terrible. Cependant… Adam restait figé. Il avait aidé une humaine certes, mais il ne savait que faire. Il fut tenté de la tuer car après tout ce soir il avait avec lui des documents qui… mais non c’était ridicule. Deux cadavres attireraient davantage l’attention, et puis elle avait déjà suffisamment payé pour ce soir. Gardant sa baguette en main il s’approcha. Son visage se tordit en un masque de pure haine en regardant à nouveau le cadavre de celui qu’il venait de tuer. Quelle… créature… répugnante. La haine menaçait de le faire perdre tout contrôle et il fit des efforts pour se contenir et ne pas détruire le corps infâme. Mais il fut distrait par un regard pesant sur lui. L’humaine.
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Peut-être sera t elle sauvée - Adam Vide
MessageSujet: Re: Peut-être sera t elle sauvée - Adam Peut-être sera t elle sauvée - Adam EmptyVen 1 Jan - 11:43



    Sybille avait toujours cru qu'elle mourrait à cause d'une attaque surnaturel, non pas tuée et violée par un homme qu'elle aurait pu connaître. Un homme qui semblait sain, qui semblait apte à s'occuper d'une famille. Mais, les apparences sont trompeuses. Elle avait vu tellement de fois cette scène à la télé, et cela ne l'avait jamais vraiment effrayé, comme si elle était immunisée de ce type d'agression. On ne pouvait comprendre, seulement lorsque cela se produisait réellement. Elle avait peur, des larmes perlèrent lentement sur ses joues, finissant leurs chemins sur le sol enneigé.

    L'homme s'apprêta à commencer, un sourire sadique s'étirait sur ses lèvres, ses yeux la déshabillait entièrement. Il caressa de sa main sa cuisse, frôlait de ses doigts le bas de son ventre. Sybille en était dégoutée, elle était prise de nausée, de se faire toucher par un sale violeur. Quand soudainement une voix dur surgit et rompu le silence. « Avada Kedavra. » C'était un sorcier. Un sorcier qui sauvait la vie d'une humaine. Étrange. Il devait être un des seuls magiciens à s'occuper d'une simple humaine sur le point de se faire violer. La lumière verte abattue sur l'agresseur, qui s'écroula sur le sol. Il était mort. Elle était sauvée. L'homme avança vers eux, l'air répugné. Parce qu'ils étaient humains, ou à cause de l'horreur que l'homme avait eu l'intention de lui faire. Peut-être voulait-elle la tuer également. Sybille tremblait de froid, elle craquait, ne voulait pas être forte, mais devenir un petit enfant. Elle aurait voulu que rien ne se produise, elle aurait voulu être rentrée plus tôt.

    C'était la deuxième fois de sa vie qu'elle échappait à la mort. La première fois, elle n'avait que cinq ans, et sa mère avait essayé de la noyer dans la baignoire, son père les avait trouvée et Sybille fut donc sauvée. Cette fois elle avait échappé au viol d'un homme répugnant. Quelle chance. Échappant de son destin deux fois, sauvée par un homme bon dans le fond. Elle jeta un regard timide sur le sorcier. Il était beaucoup âgée qu'elle. Il aurait sans doute être son père. Elle baissa hâtivement sa robe, remonta son collant, sans culotte malheureusement. Elle se leva, et prit l'homme par le bras. « Merci. » Il acquiesça et semblait pensif. Sybille avait froid, elle avait du mal à bouger ses mains, son gilet de la couvrait pas assez. Elle voulut s'en aller, mais elle ne pouvait pas. Elle venait de se faire sauver ! Elle devait quelque chose à cet homme. Que pouvait donner une simple humain à un sorcier ? Elle prononça une nouvelle fois des paroles que l'homme n'écouterait guerre, ou s'en fichait il éperdument. «  Je vous dois quelque chose. Je sais que je ne peux rien vous donnez, mais si vous avez besoin d'un simple service, demandez moi. » Elle se retourna et commença à marcher lentement. Elle était faible et triste, elle n'irait surement pas travailler le lendemain et resterait chez elle pour se remettre de ses émotions.


(Super nul, désolé ! --' )
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Peut-être sera t elle sauvée - Adam Vide
MessageSujet: Re: Peut-être sera t elle sauvée - Adam Peut-être sera t elle sauvée - Adam EmptyVen 1 Jan - 12:45

Le visage de Adam était totalement impénétrable, comme dépourvu d’émotion, comme si il n’était que l’illusion de lui-même. Il est vrai que le lui-même habituel n’aurait pas prêté secours à une humaine. Cependant même le Adam profondément troublé qui se trouvait figé, là, sous la neige qui retombait, ne l’avait pas fait. Il avait juste tué un moldu si répugnant, si répugnant… qu’il lui rappelait... Non ! Adam s’interdit même d’y penser De toute façon le mal était fait. Il avait attiré l’attention et cette jeune femme moldue allait peut être parler. Et dans ce cas son déplacement de ce soir qui devrait rester secret risquerait d’être connu par ses adversaires sorciers et vampires ou par une chose plus redoutable encore. En trente trois ans d’existence peu de situation avaient été un tel dilemme. Il lui semblait que la moldue occupait une profession relativement importante, ce à cause de son habillement qui n’était pas celui d’une pauvre ni même d’une femme de la classe moyenne.

Une doctoresse ? Une intellectuelle ? Une écrivaine ? D’autres métiers moldus inimaginables ? Adam en frémit presque de dégoût. Ils avaient des métiers si pathétiques ces moldus. Quoiqu’il en soit si on remarquait sa disparition… si on retrouvait son cadavre… ou si on surprenait Adam à le faire disparaître. Le sorcier se mordit les lèvres. Fort. Il était intérieurement plein de rage. Comment allait il faire ? La laisser partir ? Les moldus étaient stupides et elle n’allait pouvoir s’empêcher de parler. Et puis le sortilège d’oubli avait ses limites, souvent il arrivait que des événements traumatisants remontent à la surface. En plus Adam était plongé dans un état de désarroi qui fausserait peut être le sortilège. Et plus il utilisait de puissance magique ici plus ils pouvaient le repérer. Des « ils » très peu accueillants.

La neige tombait plus fort et il n’arrivait pas à se décider. Il se décida à sortir une cigarette qu’il alluma d’un geste de baguette. Contrairement à ce qu’on pouvait penser la cigarette était une invention sorcière transmise aux moldus par un quelconque abruti « d’humaniste ». Toutefois la qualité des cigarettes sorcières en terme de tabac était nettement supérieure. De plus elles duraient jusqu’à ce qu’elles soient éteintes par magie. Et surtout un sort intégré les empêchait de provoquer des effets néfastes sur le corps du sorcier, même à long terme Il exhala une bouffée et se sentit déjà plus détendu. Ses traits de glace furent un instant, un instant seulement, apaisés. Cependant que faire ? Il pouvait aussi appeler ses camarades et « nettoyer » la zone alentours pour ne laisser aucun témoin mais il risquait de tomber sur des sorciers ou des vampires et vu que certains étaient pro moldus, ça risquait de les choquer. C’était stupide de la part de ces gens là certes mais Adam n’était pas un monstre, il ne tuait pas les gens stupides. Juste les animaux barbares et dépourvus de pouvoirs.

Il avait à peine entendu celle qu’il venait de sauver et la voyait commencer à s’éloigner. Il devait prendre une décision ! Et cette foutue neige. Elle ne lui tombait certes pas dessus mais partout autour, réduisant sa visibilité, ce qui n’était jamais bon, la nuit, à Londres, ces temps ci. D’un geste il s’appliqua un sort qui imprégna ses vêtements de chaleur. Et il prit une décision.

Brusquement il apparut devant la moldue. Suffisamment loin devant pour ne pas la faire paniquer. Il tira une nouvelle bouffée avant de s’approcher, la baguette ostensiblement pointée vers le bas pour lui faire comprendre qu’il ne comptait pas l’agresser comme feu le violeur en herbe ou quelque chose du genre. Après tout les moldus étaient si lâches. Rapidement il fut près d’elle. Ce qui lui donna l’occasion d’observer plus attentivement la moldue. Jolie, belle même. Bien sûr derrière cette façade trompeuse se cachait la veulerie, la faiblesse et le pathétique, comme pour tous ceux de son espèce. Néanmoins en apparence et en apparence seulement, la jeune moldue qu’il venait de sauver était tout sauf déplaisante. Ceci devait expliquer l’assaut de l’autre. Mais quelle pitié tout de même que ces moldus en soient réduits à se violer entre eux alors que, égaux dans leur infériorité, ils n’en avaient sûrement pas besoin pour s’entendre. Toujours est il qu’Adam parla d’une voix aussi douce que possible dans le but de ne pas apeurer une créature aussi fragile et vulnérable. Néanmoins, sous ces accents diplomatiques on pouvait percevoir de la glace dans sa voix, comme tout le temps, mais renforcée sans doute par le fait qu’il parlait à une moldue. Cette idée était si incongrue, vraiment…


- Si en fait vous pouvez faire quelque chose pour moi. Ne parlez de ce que vous avez vu à personne, personne et encore p e r s o n n e. Vous n’avez pas idée des enjeux et de ce qui se passe autour de vous. J’utiliserais bien l’oubliette sur vous mais je suis dans un tel état de rage après cette chose encore moins que moldue qui s’apprêtait à vous… que je ne puis garantir l’intégrité de votre mémoire et l’efficacité du sort. Je m’en abstiens donc et fait appel à votre sens des responsabilités.

Soudain une idée lui vint. Une chose qui serait utile à savoir. Une autre exhalation de cigarette avant qu’il ne continue.

- Et dites moi aussi, quel est l’état d’esprit des nombreux moldus de Londres ? Certains éprouvent ils de la haine envers nous, les sorciers et vampires ? Savez vous si certains parlent de… prendre les armes ? Je vous demande cela parce que puisque les circonstances font que je dois converser avec vous… eh bien disons que je suis quelqu’un arrivé récemment à Londres et qui ne connaît pas encore l’état d’esprit de tous.
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Peut-être sera t elle sauvée - Adam Vide
MessageSujet: Re: Peut-être sera t elle sauvée - Adam Peut-être sera t elle sauvée - Adam EmptySam 2 Jan - 20:48



    L'humain était peut-être une de la pire espèce. Tuer, violer, voler ses propres alliés dans le combat n'était pas la chose la plus judicieuse. Cela aiderait même les vampires et les sorciers. Sybille n'y comprenait pas grand chose, elle avait été tant protéger petite, qu'elle n'avait jamais su l'existence du spirit ! Il fallait qu'elle se bouge, qu'elle arrête de vivre sa routine et qu'elle fasse changer les choses. Elle en était capable. C'était une femme complexe, qui pouvait changer d'avis à tout moment, d'humeurs également. Lunatique. Elle n'avait jamais vraiment pensé à prendre sa vie en mains, et grâce à cette nuit, elle y réfléchirait.

    Elle avançait lentement, elle semblait démunie. Saleté de neige ! Sybille sentait le vent engouffrer entre ses jambes, elle frissonnait. Elle sortit une cigarette, elle ne fumait pas tous le temps, seulement quand il se passait des choses plutôt grave, et puis avoir vu l'homme fumer, lui avait donner envie. D'ailleurs un peu plus loin, il apparut. Encore un tour de magie. Tout devait être si simple pour les sorciers, ils formulaient une parole et ce qu'ils souhaitaient se réalisait, enfin en plus compliqué. Il la regardait, comme s'il la décrivait dans ses pensés, puis d'une voix glaciale, essayant peut-être diplomatique.

    « Si en fait vous pouvez faire quelque chose pour moi. Ne parlez de ce que vous avez vu à personne, personne et encore p e r s o n n e. Vous n’avez pas idée des enjeux et de ce qui se passe autour de vous. J’utiliserais bien l’oubliette sur vous mais je suis dans un tel état de rage après cette chose encore moins que moldue qui s’apprêtait à vous… que je ne puis garantir l’intégrité de votre mémoire et l’efficacité du sort. Je m’en abstiens donc et fait appel à votre sens des responsabilités. »

    Un sourire amical s'étira sur les lèvres de Sybille. Elle trouvait cette affirmation logique, et elle n'aurait même pas pensé à parler de cela à quelqu'un. Elle n'avait personne à qui parler de toute façon. Sa vie sociale n'était pas encore très amusante. Elle acquiesça, signe d'approbation. La voix dur de l'homme enchaina alors.

    « Et dites moi aussi, quel est l’état d’esprit des nombreux moldus de Londres ? Certains éprouvent ils de la haine envers nous, les sorciers et vampires ? Savez vous si certains parlent de… prendre les armes ? Je vous demande cela parce que puisque les circonstances font que je dois converser avec vous… eh bien disons que je suis quelqu’un arrivé récemment à Londres et qui ne connaît pas encore l’état d’esprit de tous. »

    Sybille n'en savait rien. Elle n'avait pas songé à cela, mais elle n'aurait aucun mal à récolter des informations sur ce sujet. Elle porta la cigarette à ses lèvres, prit une bouffée, le temps de réfléchir à comment elle allait si prendre. Heureusement personne était là pour surprendre leur conversation, qui commençait à devenir un brin plus intéressante. Elle le fixa de ses yeux bleus et prononça faiblement, pour que seule lui ne l'entende.

    «  Je n'en sais rien. Mais je me ferais une joie de trouver quelques informations pour vous. »

    Sybille avait l'habitude de rechercher, c'était bien son boulot de réfléchir à comment défendre des gens, cela ne devait pas être plus compliqué ! Elle tourna la tête, et vit le cadavre allongé sur le sol, elle eut un haut le cœur, et détourna son visage angélique. Avoir pour allié un sorcier lui donnerait peut-être quelques avantages. Allait-elle pouvoir devenir son associé ? Lui donner n'importe quelles informations, et réciproquement.

    «  Et si j'ai besoin d'une aide quelconque, pourrais-je bénéficier de votre aide ? »
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Peut-être sera t elle sauvée - Adam Vide
MessageSujet: Re: Peut-être sera t elle sauvée - Adam Peut-être sera t elle sauvée - Adam EmptySam 2 Jan - 22:16

La neige avait atteint une épaisseur qui ne manquerait pas de gêner les moldus démunis. Le blanc manteau se répandait sur la ville ravagée, comme un pansement qui couvrirait les blessures de la capitale anglaise, comme une sorte de voile pour cacher les déprédations, les pillages et les saccages. C’est ce qu’il y avait de merveilleux avec la neige, se disait Adam. Elle cachait une mer d’immondices et de vermines, transformant ce qui pouvait semblait répugnant en un superbe monticule blanc et brillant. L’impureté devenait pureté. Ce qui était laid devenait beau. Le sang lui même, quand il tombait sur le blanc magnifique de la neige devenait plus net, ressortissait davantage, était plus rouge, plus pur. Adam trouvait ce spectacle magnifique. Quelque chose que les moldus ne pourraient jamais goûter, eux qui prenaient plaisir à ravager la Terre, quelque chose que les animaux ne pouvaient saisir. Les compositions artistiques de la nature dépassaient tout ce que pourraient faire les hommes. Si Adam avait été Dieu il aurait maintenu ce blanc immaculé dans cette ville de souffrance. Oh certes il y avait le froid. Mais pour un sorcier, qu’était ce que le froid ?

Il nota le sourire de son interlocutrice. Un charmant sourire au demeurant. Des pensées parcoururent l’esprit du sorcier. Il méprisait les moldus mais il fallait reconnaître que certaines moldues ne manquaient pas de charmes, si l’on se concentrait sur des aspects strictement charnels. Et comme les plus intégristes des sorciers il lui était déjà arrivé d’user de sa magie pour charmer moldue naïve. Histoire d’avoir du plaisir. Adam exhala une nouvelle bouffée de sa cigarette. Après tout, même si il séduisait par magie, on ne pouvait pas dire qu’il agissait comme l’ordure qu’il avait tué précédemment. La moldue prenait du plaisir comme lui et jouissait d’un honneur insigne. Il dut retenir un sourire sardonique. Quoiqu’il en soit elle avait accepté de garder le silence et Adam n’était pas legilimens pour rien. On ne pouvait pas lui mentir et en l’occurrence ce n’était pas le cas. Adam était surpris mais à l’évidence son interlocutrice ne voulait pas vendre les bribes d’information que cette rencontre lui avait apporté.

C’était surprenant. Une moldue qui avait un sens de la parole donnée, voilà qui était épatant. Adam fut vaguement tenté de la classer dans la catégorie supérieure parmi les inférieurs, c’est à dire les moldus qui, bien qu’agaçants par leur impuissance, cruellement inférieurs aux sorciers et tout le reste, n’avaient pas cet aspect malfaisant et nuisible si présent parmi les leurs. Nouvelle bouffée de cigarette. Peu de moldus avaient été classés dans cette catégorie par Adam. Il réservait son jugement pour l’instant, son visage parfait ne reflétant aucune émotion tandis que ses yeux bleus, aussi froids que la neige autour de lui s’animaient toutefois d’une lueur de curiosité à l’égard de cette moldue singulière.

Il fut surpris une seconde fois de sa réaction à sa seconde question. Surpris mais pas forcément agréablement. Son appréciation était nuancée. D’aucuns pourraient dire que la jeune moldue faisait preuve d’une ingratitude consternante. Il avait sauvé son honneur et son corps d’une souillure absolue et elle osait encore marchander au lieu d’être éperdue de reconnaissance, au lieu de se répandre en remerciements ? Bien moldu ça. Cependant Adam n’attendait pas d’un moldu qu’il soit reconnaissant, ce n’était pas dans leur nature, tout simplement. Et puis d’un autre côté il était étonné de l’intelligence qui avait présidé aux paroles de la moldue. Une intelligence qui était rarement constatée chez ces êtres, certes opportunistes mais généralement incapables d’être autre chose que des quémandeurs ou des traîtres, vils, veules, pathétiques.

Il réserva son jugement le temps de profiter une nouvelle fois de son tabac sorcier. Plusieurs options s’offraient à lui. Il pouvait, finalement, tuer la femme moldue. Il pouvait, maintenant qu’il était de nouveau parfaitement calme, lui ôter tous ses souvenirs de l’événement. Il s’apprêta à opter pour la seconde solution mais quelque chose l’arrêta. L’expression de la jeune femme qui avait laissé vagabonder son œil sur le cadavre. Une expression dégoûtée, pleine de souvenirs de ce qui s’était passé avant qu’Adam n’arrrive. Cet air choqué, vulnérable, même chez une moldue… Et même si cette expression ne faisait que confirmer ce que les moldus avaient d’ignobles. Non, décidément, il n’allait ni la tuer ni modifier son esprit.

Et puis sa proposition n’était pas si stupide. Disposer d’une informatrice parmi les moldus serait peut être utile. Adam répugnait à l’admettre mais au final ils représentaient une certaine force à Londres et si les sorciers savaient utiliser les moldus qui grouillaient comme de la vermine, ceux ci pourraient être plus utile aux adversaires de l’Esprit qu’à l’Esprit lui même. D’autant qu’un grand nombre d’humains pouvaient réussir à venir à bout d’un envoûté. Et vu que la vie d’un moldu n’avait aucune importance, en sacrifier pourrait sans doute être acceptable. Oui, Adam vit tout de suite les possibilités. Se servir de cette moldue pour sonder les siens, puis le moment venu, les utiliser contre l’entité qui opprimait les sorciers et les vampires. Un programme aussi séduisant que le visage de la moldue qui allait être sa sonde. Sonde dont il avait décidé de gagner la confiance, ce qui supposait un changement d’attitude. Le ton d’Adam fut charmant tandis qu’un superbe sourire éclaira ses traits nobles. La glace fut à peine perceptible dans sa voix.


- Si vous trouvez des informations pour moi, et même sans cela, vous pourrez compter sur toute l’assistance que vous souhaiterez. Et puis si je vous ai aidé ce soir ce n’est pas pour que vous mourriez plus tard. Par ailleurs, quel dommage qu’une femme si belle puisse courir le moindre danger.

Nouveau sourire. Il fallait toutefois préciser dans le détail les informations souhaitées, préciser comment les choses allaient se dérouler. L’illumination qu’avait eu Adam sur l’utilité d’informateurs chez les moldus ne lui serait utile que si il canalysait parfaitement lesdits moldus. En commençant par cette femme. Il continua à parler, d’une voix toujours douce. On n’y discernait plus aucune glace.

- Bien sûr il y aurait certaines règles, ma chère. Je souhaiterais des informations très précises. Si les vôtres souhaitent se venger des sorciers ou des vampires et tentent quelque chose, il me faudra le savoir. Si vous entendez le contraire, si les vôtres veulent se placer au service des éternels et des mages contre l’Esprit, il me faudra aussi le savoir. Si vous notez une évolution importante dans l’état d’esprit des vôtres, je voudrais en être tenu informé. Par ailleurs vous me contacterez comme ceci…

Adam prit un objet dans une poche intérieure. Il s’agissait d’une broche en or, représentant un serpent en position de combat, symbole de force dans de nombreuses mythologies. Il réservait l’objet à un autre usage mais… Il fit de nouveau quelques gestes de baguette et l’or miroita, fut entouré d’une douce lumière. Il tendit l’objet récemment enchanté à la jeune femme.

- Ceci, en plus de rehausser votre élégance naturelle, fera fonction de communicateur. Quand vous aurez des informations dignes d’intérêt et uniquement dans ce cas, vous tiendrez longuement cet objet dans votre main gauche en pensant à moi. Un signal magique me sera envoyé et, quand j’en trouverais le temps, je transpla…, j’apparaîtrais non loin de vous.

Evidemment il prenait un risque. Ce n’était qu’une moldue et elle pouvait mal utiliser cet objet et le déranger à tout bout de champ pour des informations inutiles. Mais il espérait que cela ne serait pas le cas, il le pensait même. Et Adam se trompait rarement sur les individus, même les moldues. Nouveau sourire rassurant.
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Peut-être sera t elle sauvée - Adam

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