| Sujet: Calypso Améthyst Wilson [ U C ; Fiche #3 Dim 1 Nov - 17:53 | |
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« On dirait ton regard d'une vapeur couvert ; Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?) Alternativement tendre, rêveur, cruel, Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.
Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés, Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés, Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord, Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.
Tu ressembles parfois à ces beaux horizons Qu'allument les soleils des brumeuses saisons... Comme tu resplendis, paysage mouillé Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé !
Ô femme dangereuse, ô séduisants climats ! Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas, Et saurai-je tirer de l'implacable hiver Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ? » - C. BEAUDELAIRE ~ Ciel Brouillé
WILSON ; calypso améthyste 21 ans Née d'une mère Russe et d'un père Britanique Sorcière Bipolaire - Bombe à retardement - Séductrice - Franche - Manipulatrice - Rancunière - Froide - Baratineuse - Susceptible - Provocatrice - Romantique - Imprévisible - Dépendante - Possessive - Tendre - Sensible - Paranoïaque - Joueuse - Impatiente - Sensuelle - Méfiante - Intuitive
Dernière édition par Calypso A. Wilson le Dim 8 Nov - 3:30, édité 10 fois |
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| Sujet: Re: Calypso Améthyst Wilson [ U C ; Fiche #3 Dim 1 Nov - 17:54 | |
| « Quel est votre prénom, mademoiselle ? », entend-t-elle prononcer d’une voix féminine. Une voix baignée dans la délicatesse, et tout le calme que le monde peut porter. Une voix loin de toute crainte, de toute peur… Bizarre, avec cette jeune femme en face d’elle, il est difficile de ne pas se sentir envahis d’une crainte incontrôlable. Et pourtant, elle ne fait pas partie de ceux qui terrorisent la population. Une de ses fines jambes vient alors se glisser par dessus l’autre avec grâce. Elle est peut-être atteinte de plusieurs maladies, mais la jeune femme ne manque pas à la grâce et la finesse. Les bras croisés, le regard fixé sur l’extérieur de la fenêtre, la blondinette fixe encore ce paysage pendant plusieurs secondes avant de tourner lentement son regard vers cette femme aux cheveux de feu. Ensuite, son regard se pose sur la panoplie de feuilles placées parfaitement les unes par dessus les autres, sur les cuisses de cette femme, qui tenait visiblement un crayon. « Pourquoi vous ne regardez pas sur vos papiers, là… Il doit y être inscrit. », prononce-t-elle tout en désignant les dites feuilles du regard avant de lever ses yeux vers les prunelles de la spécialiste. Son regard… Malgré la magnificence de la couleur de ses deux perles, son regard n’émane absolument rien de magnifique, rien de beau, rien de bien. Brisant ainsi ce contact visuel en tournant les yeux vers l’extérieur, un rire se fait entendre en provenance de cette femme en face d’elle. Un rire qui n’est pas moqueur, loin de là l’idée de moquer ce qui semble être sa patiente, mais plutôt un rire aussi délicat que le timbre de sa voix. « J’aimerais bien que vous me le dites. », prononce-t-elle, une fois de plus en inclinant légèrement la tête sur le côté. Plaquant son regard sur cette femme, la blondinette se pince les lèvres, et serre ses dents. Si nous sommes attentifs, on peut entendre leur grincement. Après un long moment de silence, elle entre ouvre les lèvres et murmure « Calypso ». À ce moment-là, la femme porte le bout de son crayon sur les papiers et trace quelques mots de son écriture claire. Curieuse de nature, Calypso baisse le regard sur ce qu’elle venait d’écrire tout en fronçant les sourcils. « Qu’est-ce que vous avez écrit ? », dit-elle sur un ton accusateur. « Seulement votre prénom, Calypso. C’est un très joli prénom d’ailleurs ! Est-ce que vous en connaissez la source ? », lui demande la psychologue en déposant son crayon sur la pile de feuilles. Plissant légèrement les yeux, Calypso hoche négativement la tête de dégoût. « Vous me prenez pour un enfant ! Ou…. Ou une folle ! J’suis pas folle, compris ? Et je n’sais pas pourquoi j’suis ici ! C’est une erreur ! », réplique-t-elle sur un ton beaucoup plus fort. Un sourire vient se tracer aux fines lèvres de la psychologue, qui incline de nouveau la tête légèrement sur le côté. Le silence… Rien d’autre que le silence pour changer Calypso. Un silence lourd, un silence qui pèse sur ses épaules comme une tonne de briques… Le silence. Baissant, avec interrogation, son regard sur le tapis gris de la pièce, Calypso hoche négativement la tête d’incompréhension. « Non… Je ne sais pas ce qu’il veut dire. », murmure-t-elle en fermant les yeux. Ignorait-elle vraiment l’histoire de son prénom ? Bien sure que non. Elle la savait entièrement… Tous les mythes, toutes les histoires, toutes les provenances. Calypso… Une nymphe rangée parmi les Océanides. Calypso, la femme tombée éperdument amoureuse d’Ulysse, refusant catégoriquement de le laisser quitter. Calypso, celle qui se passe pour la fille d’Atlas… Elle les connaît toutes sur le bout de ses doigts… Mais aujourd’hui, elle ne veut pas s’en souvenir… « Ce n’est pas grave. Alors… », débute la psychologue en croisant les bras, tout en gardant son regard fixé sur cette jeune femme en face d’elle. Calypso, quant à elle, se redresse doucement, et se ressaisit de ses quelques secondes de panique. « À quoi pensez-vous ? », lui demanda la rouquine. À quoi pense-t-elle ? Levant les yeux vers la femme qui la questionne sans cesse, Calypso pousse un profond soupire en portant son regard, une fois de plus, vers la grisaille extérieure.
THAT WAS THEN ~ 2090
« Calypso… Lâche le piano et montre-moi ce que vous avez appris à Poudlard… », insista sa mère une fois de plus, voyant tant bien que mal que sa fille ne souhaite pas vraiment partager ses notions magiques avec sa mère, une ancienne sorcière qui n’a pas déposer la main sur sa baguette depuis des lustres. Poussant un profond soupire tout en roulant les yeux de paresse, Calypso pivote sur son tabouret et fixe sa mère. Montrer à sa mère ce qu’elle a appris durant ses cours n’est pas vraiment une partie de plaisir pour Calypso. Sa mère étant autrefois une élève fort studieuse et perfectionniste, elle a tendance à vouloir porter ces valeurs à sa fille qui, malheureusement, n’en écoute pas le moindre mot. Pas que Calypso est une vraie idiote à l’école, c’est simplement qu’avec tout ce chuchotement du retour d’un certain Spirit, Calypso ne peut s’empêcher de se faire posséder par le vilain défaut de la curiosité. Bien qu’elle connaisse les parties les plus importante du Spirit, elle ne peut faire taire sa curiosité qui la pousse à se lever, à marcher en direction de sa mère et de s’asseoir à ses côtés. La mère Wilson, quant à elle, hausse légèrement un sourcil aux actes de sa fille. Car, vraiment, Calypso n’a pas l’habitude de prendre place aux côtés de sa mère, encore moins de son propre gré. « Calypso.. ? », demande sa mère sur un ton sceptique, craignant fortement pour l’état de santé mental de sa fille. Calypso, cependant, baisse le regard vers leur tapis et pousse un profond de soupire courageux. Le Spirit a toujours été un sujet Tabou pour les Wilson, puisqu’ils en ont souffert la perte d’un être cher. Bien que cet être n’a pas été très familière avec Calypso, même qu’elle ne l’a jamais réellement vu, si ce n’est qu’entendu quelques histoires fabulées par sa mère, La blondinette n’en a jamais parlé tout simplement pour respecter les souhaits de sa parente. Mais malheureusement, aujourd’hui, tout va changer. « Calypso, tout va bien ? », demanda enfin sa mère, brisant cet instant pensif de la part de la jeune femme aux cheveux dorés. Plaquant son regard sur sa mère, légèrement perdue quant à la question, Calypso hoche positivement la tête en murmurant « Ouais, ouais.. Ehm.. », cherchant visiblement ses mots.
Elle n’a jamais réellement eue l’habitude de chercher ses mots en ce qui concerne une conversation avec sa mère, pour la simple et bonne raison qu’elle n’a jamais réellement eue de conversations avec sa mère. La mère Wilson et Calypso n’entretiennent pas une relation mère/fille digne des clichés et des films… Elles entretiennent une relation quasiment inexistante, strictement basée sur l’importance de la pertinence. Effectivement, lorsque l’une n’a rien de pertinent à dire à l’autre, c’est le silence. Et c’est un silence qui pèse… Comme le silence qui envahit la pièce, à présent. Levant les yeux vers sa mère, Calypso passe une main, mine de rien, dans ses cheveux et pousse un soupire las… Du moins, c’est ce qu’elle tente de montrer à sa mère ; une attitude fort détachée et décontractée. Et c’est alors que la jeune femme brise le silence avec « Mère ? Qu’est-ce le Spirit ? », avant de porter son regard sur la tache qu’il y avait sur sa chemise blanche… Tiens, elle ne l’a pas remarqué, cette vilaine tache. Du coin de l’œil, elle voit sa mère se raidir, son corps devenant droit comme un « i ». Ça y est… Elle a posé la question du siècle. La question du millions de dollars… Posant furtivement son regard sur sa mère, la blondinette se lève et se dirige une fois de plus vers son piano tant adoré. Cet instrument dont elle frôle l’obsession… Jour et nuit, elle est clouée sur cette chaise à faire danser ses doigts sur les clés blanches et luisantes de se piano, émettant des mélodies les unes plus douces à l’oreille que les autres. Mais aujourd’hui, suite à cette question, il n’y a rien qui puisse lui échapper du râlement de sa mère, pas même son fidèle instrument. Traitre. « Calypso Améthyste… Je t’ai avertit de ne jamais, au grand Jamais, prononcer ce mot dans cette maison. », dit-elle en se levant et en s’approchant vers sa fille, qui refuse tout contact visuel avec sa mère. Parler de Spirit pour sa mère c’est comme prononcer « Satan »… Les deux sont au même niveau de répugnance pour la parente Wilson. Prise d’une irritation et d’une impatience, Calypso pivote vers sa mère qui la regarde sévèrement et fronce les sourcils. « Tu ne veux jamais en parler, alors qu’à Poudlard, une rumeur court comme quoi que le Spirit serait « de retour » ! C’est quoi tout ça, mère ?! », affrontant enfin, voir même défiant, le regard de sa mère. Cette dernière devient écarlate, méprisant au plus haut point devoir donner des explications du genre à Calypso… Sans oublier qu’elle a l’égo aussi gros que le monde, alors elle préfère, et de loin, ne pas mettre en colère son pauvre égo. « Méfie-toi, c’est tout ce que j’ai à dire, Calypso. », prononce-t-elle avant de retourner à ses tâches ménagères. Masquant son visage dans ses mains, et poussant un soupire de rage, Calypso retire ses mains de son visage devenu écarlate et elle retourne sur son piano pour enfin s’y défouler.
~ THIS IS NOW 2093
« Calypso ? », s’élève alors la voix, la faisant sortir du monde de la nostalgie. Rapidement, comme si on venait de la sortir d’un rêve, Calypso tourne le regard sur cette spécialiste avant de sourire légèrement. « Je pensais au passé… », dit-elle enfin en baissant légèrement les yeux. Le passé, oui. Car après l’Inde, les élèves de Poudlard se sont déplacés en Russie, et la mère Wilson en a profité pour déménager à sa ville natale. Durant les vacances où l’établissement permettait aux enfants de retourner voir leur famille, Calypso est retourné voir sa mère. C’était l’été, durant le mois de juin plus précisément. Calypso se souvient très bien de cette journée, puisque c’était la journée où il a plut pour la première fois de l’été. Ces nuages gris qui ont su se loger de manière omniprésente dans la vie de Calypso ont débuté le jour où le ciel s’est mis à pleurer pour la première fois de l’été à Moscou. Elle pouvait entendre la pluie marteler sur le toit de leur maison, et les gouttes d’eau qui se créait un chemin le long de ses fenêtres… Et elle. Elle s’en souvient puisqu’elle a entendu des cris stridents en provenance de l’extérieur de chez elle. Des cris qui envahissent votre mémoire, y logeant avec force, de manière assez têtue. Elle s’en souvient, puisque c’était le jour où elle a perdue sa mère lors de l’attaque de Spirit. À présent, « Spirit » est automatiquement associé avec la mort de sa mère, et la vengeance est devenu une partie omniprésente dans sa vie, une partie qu’elle ne peut, et refuse d’ailleurs, de contrôler.
Dernière édition par Calypso A. Wilson le Dim 8 Nov - 14:43, édité 7 fois |
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Charlotte Leonhart BLOODY GIRL † Would you Die for me ?
♦ Lettres Envoyées : 3682 ♦ Crédit : Fatal†Error ♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: Calypso Améthyst Wilson [ U C ; Fiche #3 Dim 1 Nov - 19:41 | |
| Et welcome ! Si je ne me trompe pas, c'est à toi que j'ai dit il y a quelques heures de ne pas résister ?
Bref, bon courage pour ta fiche, tu as une semaine |
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Charlotte Leonhart BLOODY GIRL † Would you Die for me ?
♦ Lettres Envoyées : 3682 ♦ Crédit : Fatal†Error ♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence ♦ Nouvelle vie:
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