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| I'm so glad when I'm with you [Pv] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: I'm so glad when I'm with you [Pv] Lun 22 Juin - 14:10 | |
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Cela faisait déjà quelques jours que la jeune humaine sortait officiellement avec Ricochet Archibald. Une relation qui en avait surpris plus d'un. Elle avait toujours été invisible aux yeux des autres, et aujourd'hui, elle surprenait des regards meurtriers de jeunes filles, lancés à son encontre. Elle arrivait facilement à passer outre, bien que la chose soit plutôt surprenante de la part de personnes qui, quelques jours auparavant, ignoraient totalement son existence. Peu lui importait, après tout, car Imogen ne se rappelait plus la dernière fois qu'elle s'était sentie aussi bien depuis qu'elle entretenait une relation avec le jeune sorcier. Elle évitait de trop penser à l'avenir, à la manière dont elle serait apte à gérer cette relation. Elle préférait se concentrer sur le présent, qui était lumineux. L'une des seules choses dont elle était certaine pour le moment était que la présence de Ricochet lui faisait énormément de bien. Son derniers cours s'était terminé plus tôt que prévu ce jour-là. Elle en profita pour rejoindre le Topaze et l'attendre devant sa salle de classe. Elle était heureuse de le voir, sentiment qu'elle manifesta en lui prenant tendrement la main lorsqu'elle le retrouva. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire en sa présence tant elle se sentait bien.
Ils ne virent pas qu'une dispute semblait avoir éclaté un peu plus loin dans le couloir, entre deux élèves. Une dispute semblant assez violente, au point que l'un des concernés semblait près à verser le contenu d'un petit chaudron sur l'autre. Le jeune couple eut la malchance d'arriver au mauvais endroit, au mauvais moment. Sans doute sa malchance à elle, qui à présent déteignait sur lui. Elle devait être maudite, c'était la seule explication. Car l'un des deux sorciers s'était finalement décidé à jeter le contenu de son récipient sur l'autre. Mais ce dernier fut plus rapide, et se dégagea, laissant Imogen et Ricochet à découvert. En un instant à peine, ils se virent tous deux aspergés d'une substance rouge et assez visqueuse. La jeune humaine grimaça. Elle préférait ne pas savoir ce qui constituait la substance en question. Elle n'avait qu'une envie, se changer, et n'était visiblement pas la seule. Elle soupira en voyant son haut préféré tâché. Elle aurait du mal à le récupérer en son état d'origine. Ils décidèrent d'un commun accord que chacun irait dans sa chambre se changer, avant de se rejoindre un peu plus tard. Elle avait été sans doute la plus longue. Elle en avait reçu dans les cheveux, et avait été obligée de les laver. Heureusement, l'odeur qui se dégageait du liquide n'était pas trop forte, sinon elle aurait eu davantage de mal à s'en débarrasser. Mais cet incident ne l'arrangeait absolument pas. Elle avait prévu d'en laver ce soir-là. Elle n'était pas le type de fille à avoir des placards emplis de vêtements. Principalement car elle n'en avait pas l'argent. Elle enfila un jean, déchiré au genou gauche. Le tee shirt qui lui restait était légèrement trop court, laissant paraître la large cicatrice qui s'étalait dans le bas de son dos, témoin de l'un de ses trop nombreux accidents.
Elle était plutôt soulagée d'avoir une chambre seule depuis qu'ils étaient arrivés en Russie. Elle n'était pas associable, mais vivre en communauté avec d'autres filles pouvait parfois s'avérer éprouvant, et Imogen n'avait jamais eu de grande facilité à s'intégrer. Elle n'avait pas rangé la moitié de ses affaires dans les placard. À quoi bon? Ils ne resteraient pas indéfiniment après tout. La seule photo qui présente, était une image d'elle et de son père. Ni sa sœur, encore moins sa mère ne semblaient être présentes dans son existence. Comme si, quelque part, elle exprimait une volonté de les oublier. Et elle avait bien évidemment soigneusement conserver le dessin que son petit ami avait fait pour elle, en Inde. Son petit ami. Une étrange saveur se dégageait de ces mots, sucrée et euphorisante. Elle craignait malgré tout qu'il ne se lasse d'elle, qu'il est envie d'autre chose. Elle ne pouvait s'empêcher de sentir cette peur lui tordre l'estomac par moment. Elle se mit en quête d'un pull. Il faisait plutôt froid à l'intérieur de cette immense maison, et le fait d'avoir les cheveux mouillés ne l'aidait pas à se réchauffer. C'est alors que son regard croisa celui de son reflet sur le miroir accroché au mur. Elle ne put s'empêcher de s'avancer et se scruter ses yeux. Mais rien, parmi l'étendue verte, pas le moindre point argenté. Elle avait moins peur depuis quelques jours et faisait moins de cauchemars. Mais malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de craindre qu'un jour, elle soit elle-même envoûtée. Étant une humaine, sans le moindre pouvoir, elle attirait le Spirit bien plus facilement qu'un sorcier. Elle gardait le collier couleur d'ambre autour de son cou, qu'elle rentra dans l'encolure de son haut. Elle doutait de sa réelle efficacité, mais cela valait mieux que rien. Plongée dans ses pensées, elle n'entendit pas la poignée de la porte se baisser. |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Lun 22 Juin - 22:54 | |
| Quelques jours de bonheur peuvent-il panser les blessures d’un homme ? Une femme a-t-elle le pouvoir d’adoucir la douleur qui vous ronge jusqu’au tréfonds de votre âme ? Ricochet commençait sérieusement à se poser la question. Voilà quelques jours donc qu’il était avec Imogen Lancaster. Le corbeau, la pire poissarde que l’école eut compté entre ses murs. Le sorcier ne comptait plus le nombre de lettre de menace qu’il avait reçu depuis, ni les beuglantes. Il s’en foutait pourtant. Rien d’autre ne comptait que le sourire de sa petite amie, son rire quand il faisait le pitre ou encore l’étincelle de bonheur quand ils s’embrassaient. Oublié aussi son plan pour se débarrasser du mariage. Il avait fait totalement abstraction de tout ce qui n’était pas Imogen, son Imogen. Enfin pas totalement puisqu’il notait avec beaucoup d’attention, les divers sortilèges que leur professeur tentait de leur inculquer. De temps à autre, il se surprenait à rêvasser. Cela faisait longtemps qu’il n’avait été dans un tel état de contentement. Bien sûr, Ricochet se contenait quand il se retrouvait en sa présence. Il lui avait promis qu’ils iraient à son rythme à elle et non au sien. Cependant, il devait avouer que ses efforts n’étaient pas vain. Surtout quand elle venait le rejoindre à sa table le midi, ou quand elle l’attendait à la fin de ses cours. Ces petits gestes anodins qui se révélaient comme les plus beaux des présents. Ricochet appréciait donc grandement ces petits instants magiques. A croire qu’il tombait dans la guimauve au dire de son meilleur ami. Un peu jaloux du bonheur et envieux de la place que prenait l’Opale dans le cœur de son ami. A vrai dire, depuis quelques jours, Rick ne songeait même plus à jouer au Quidditch. Un signe. Enfin, c’était normal, les premier temps, on désire les passer avec l’être aimé. Il s’employait simplement à concilier les deux, de peur de trop s’engager dans la relation. On oubli pas ses peurs aussi facilement.
Le professeur termina par les libérer et Rick s’empressa de ranger ses affaires. Il ne s’attardait jamais à la fin du cours, préférant soit s’enfermer à la bibliothèque, soit retrouver sa belle. Rick n’eut pas à aller très loin car elle l’attendait à la sortie de son cours. Aussitôt son sourire se retrouva grandi, à mesure qu’elle lui souriait. Le couple était pleinement dans leur petit monde. Quand Imogen lui prit la main, son petit ami déposa un baiser sur sa tempe, entremêlant ses doigts aux siens. Perdu dans leur monde, ils ne virent pas la dispute prendre considérablement de l’ampleur entre deux sorciers de maisons rivales. Rick était tout bonnement en train de faire le pitre pour faire rire sa petite amie mais il arrêta rapidement quand une matière gluante et visqueuse se répandit sur son uniforme. De couleur rouge, elle ne lui signifiait pas grand-chose. Or, il détestait ne pas savoir ce qu’il avait sur lui. Ses amis s’étaient relativement moqués de lui quand ils avaient appris qu’il sortait avec elle. Le genre de commentaire qui signifiait : attention, elle va te porter la poisse, ou tu vas te transformer en corbeau. Des idioties vis-à-vis desquelles, il préférait n’accorder aucun crédit. Il l’aimait comme elle était et tant pis s’il devait lancer des sorts pour rompre la malédiction. D’un commun accord, ils décidèrent d’aller prendre une douche et de se rejoindre dans la salle commune. Ricochet ne pouvait qu’être d’accord, surtout avec la sensation de ce truc lui glissant dans le cou. Toutefois, il prit le temps de la raccompagner jusqu’à sa porte mais n’eut pas le courage de l’embrasser. Même l’amour à ses limites décréta-t-il dans sa tête. Le sacrifice aussi et même s’il la trouvait amusante avec toute cette glue sur la tête, il ne se sentait pas l’âme suffisamment charitable pour l’embrasser. Ils collaient trop.
Le sorcier fila donc sous la douche après avoir nettoyé ses affaires avec une potion qu’ils avaient apprise, il y a quelques temps en cours. Très utile. D’ailleurs, il songea à en ramener une à Imogen, histoire qu’elle puisse nettoyer convenablement ses affaires. Que voulez-vous, il était un petit ami attentif – à moins qu’il ne recherche une autre récompense. Avec un pervers tel que lui, il vaut mieux s’attendre à tout, venant de sa part. Ricochet après en avoir terminé, fila sous la douche où il détendit ses muscles noués. Son cours d’histoire de la magie, qu’il avait eu en matinée lui ayant laissé, un il ne savait quoi de courbature. A moins que ce ne soit la sieste improvisée. Néanmoins, il reconnaissait que le fait de se mettre en couple avec elle, lui avait redonné une certaine stabilité. Rick sortait moins la nuit, bien qu’il appréciait toujours autant ses escapades avec Olympes. Depuis qu’il lui avait avoué la vérité, il se sentait beaucoup mieux, encore plus proche d’elle. Olympes était la seule personne avec laquelle, il pouvait se permettre d’être faible, de se montrer vulnérable. Elle possédait son entière confiance. Son Olympes. Un sourire attendrit prit place sur ses lèvres avant qu’il ne songe à sortir de la douche. N’ayant pas franchement l’envie de poireauter les cheveux trempés, il se sécha à l’aide de la magie.
Bon qu’allait-il mettre ? Rick prenait toujours grand soin de son look. En fait, il s’en foutait totalement, si bien qu’il attrapa, boxer, jean usé et chemise blanche et se changea. Les cheveux en bataille, comme si, ils avaient subit une explosion, il sortit de sa chambre. Juste avant de faire demi-tour pour choper la petite fiole de potion. Fin prêt cette fois-ci, il prit la tangente pour rejoindre la salle commune mais au bout de dix minutes, toujours pas de trace de sa petite amie. Est-ce qu’elle avait chuté dans la douche ? S’était électrocutée avec le sèche-cheveux ? S’amusa-t-il à penser. La maladresse d’Imogen était toujours aussi divertissante. Moins quand il la subissait mais ceci restait une autre histoire. Impatient de retrouver le sourire de sa belle, le sorcier quitta la salle pour rejoindre le dortoir des filles. Chose dont il n’avait pas le droit. Et puis de tout de manière, les règles sont là pour être transgressées. Arrivé devant la porte d’Imogen, Rick frappa trois petits coups mais comme il n’obtenait pas de réponses, il se décida à y entrer. Un sourire attendri prit une nouvelle fois place sur son visage alors qu’il la contemplait perdue dans ses pensées. L’Opale possédait réellement un charme fou et il ne comptait pas son bonheur de la savoir à lui. Un brin possessif ? Totalement même. La jeune femme lui tournant le dos, son expression se fit plus malicieuse. Dans une démarche des plus silencieuses, le sorcier se glissa dans son dos, l’enlaçant par la taille avant de déposer un doux baiser au creux de son cou. « Tu m’as manqué » souffla-t-il.
Ricochet avait bien sûr remarqué la cicatrice dans son dos, mais il ne fit la remarque. Elle avait le droit à son jardin secret bien qu’il mourrait d’envie de la questionner à ce sujet. La faisant se retourner entre ses bras, il l’embrassa tendrement avant que le baiser ne s’approfondisse de lui-même. Par Merlin qu’il aimait le goût de ses lèvres. « J’ai un petit cadeau pour toi » murmura-t-il contre ses lèvres, son front contre le sien. « Une petite potion pour faire partir le truc rouge non identifié et non identifiable » ajouta-t-il, amusé, de leur mésaventure.
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Mar 23 Juin - 15:33 | |
| Elle avait fait des progrès depuis qu'elle était avec lui. Elle lui parlait plus aisément, bien qu'elle ne soit pas encore tout-à-fait prête à se livrer totalement. Mais elle se sentait pourtant pleinement heureuse en sa présence, bien qu'elle soit consciente du fait qu'un jour ou l'autre, son absence de confidence risquait de constituer à véritable obstacle à leur relation, et il s'agissait de quelque chose qu'elle craignait au plus au point. Jamais elle n'aurait imaginé pouvoir s'attacher autant à quelqu'un, ce qu'elle montrait par de petits gestes d'affection quotidiens, espérant lui faire plaisir. Elle serait restée près de lui sans arrêt si elle l'avait pu, quitte à se montrer envahissante. Mais elle-même avait parfois besoin de se retrouver seule. Il était le seul à parvenir à la faire rire si facilement, le seul qui parvenait à la faire se sentir légère, à lui faire tout oublier. Peu importait sa sœur, et la douleur que le souvenir de sa mère lui inspirait. Peu importait également le Spirit, l'agression qu'elle avait subie. Il était là, avec elle, et elle refusait de laisser quoique ce soit entacher le bonheur qu'elle pouvait éprouver. Elle se sentait insouciante, heureuse tout simplement. Et elle s'en voulait parfois de lui imposer une telle malchance, mais il semblait si bien s'en accommoder, que cela la déculpabilisait quelque peu. Elle avait du mal à croire à sa chance, et craignait de se réveiller un jour, de découvrir que tout cela n'était qu'un agréable rêve, une illusion. Depuis trop longtemps, un sentiment de manque s'était incrusté dans sa poitrine. Et lorsqu'elle se trouvait en compagnie de Ricochet, dans ses bras, ce manque semblait disparaître comme par enchantement. Elle aurait été incapable de se passer de sa présence, de ses plaisanteries, de ses baisers.
Cet incident n'avait été qu'un coup du sort de plus. Elle aurait pu se montrer vigilante. Et pourtant, jamais elle n'arrivait à prévenir la moindre catastrophe qui lui tomberait dessus. Et elle avait fini par arrêter de se méfier, d'avoir peur que le ciel ne lui tombe sur la tête, car quoiqu'elle fasse, cela finissait inévitablement par se produire. Et elle n'aimait pas vraiment lui infliger ça. En effet, cela pouvait être anodin, comme recevoir une substance sur ses vêtements, mais également être bien plus dangereux, et elle ne pouvait qu'espérer que jamais il ne se retrouverait dans une situation qui pourrait d'avérer dangereuse pour lui.
Mais dans sa chambre, à présent qu'elle était seule, ses vieux démons revenaient la hanter, et avant qu'elle ne parvienne à le réaliser, elle était devant le miroir de sa chambre, scrutant le fond de ses yeux. Elle devenait folle. Non elle n'était pas envoûtée, et devait arrêter de se torturer. Elle était bien, elle ne se sentait plus seule. Elle ne l'était plus. Pourquoi était-elle alors incapable de partager ses craintes, ainsi que tout ce qui pouvait la torturer? Lui parler, simplement lui parler. Elle se sentit mal. Plongée dans sas pensées, elle avait perdu absolument toute notion du temps. Il devait l'attendre pourtant. Et depuis plusieurs minutes. Elle ne se rendit pas compte non plus qu'elle n'avait toujours pas enfilé le pull qu'elle tenait en main. Avec ses longs cheveux mouillés qui dégoulinaient encore un peu sur son haut, elle allait attraper froid. Peu lui importait, à ce moment précis.
Elle n'entendit même pas son petit ami rentrer dans la chambre, et sursauta quelque peu en sentant ses mains sur sa taille ce qui montrait à quel point elle était préoccupée. Mais en un éclair, elle se détendit, réalisant de qui il s'agissait. Un sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu'il la faisait pivoter. Une fois de plus, elle oublia tout. Elle n'avait plus froid, une fois qu'elle se trouvait contre lui.
Et elle se laissa aller sous ses baisers. La sensation de ses lèvres sur les siennes, lui faisait un bien fou. En à peine quelques jours, il était devenu essentiel à sa vie. C'était venu si rapidement. Ou peut-être tous ces sentiments étaient-ils là bien avant, et ne demandait qu'à s'exprimer au grand jour. Voilà au moins un sentiment qu'elle n'aurait plus à dissimuler au plus profond d'elle.
- Une petite potion pour faire partir le truc rouge non identifié et non identifiable Elle laissa échapper un léger rire et prit la petite fiole entre ses mains. Puis, prise d'une impulsion soudaine, elle se serra contre lui, entourant son torse de ses bras. Elle avait besoin d'être tout contre lui, de respirer son odeur. Puis, relâchant son étreinte, elle se détacha de lui, un large sourire toujours fixé sur ses lèvres.
Elle avait déjà tenté de nettoyer son uniforme, mais le savon et l'eau n'avaient pas été d'une grande efficacité. Elle avait étalé les vêtements sur le lit, et versa le contenu de la petit fiole sur les tâches, qui disparurent presque instantanément, sous son regard à la fois surpris et émerveillé.
- Tu devrais commercialiser cette potion, ça se vendrait comme des petits pains. Elle savait qu'il avait regardé sa cicatrice. Nul besoin d'être voyante pour le deviner. Et pourtant, cette fois-ci, elle décida de ne pas l'ignorer.
- Je suis passée à travers une porte vitrée. Je devais avoir huit ans environ. Elle trouvait étrange de raconter une anecdote si personnelle, elle qui avait si peu l'habitude de se confier sur quel sujet que ce soit. |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Mar 23 Juin - 20:38 | |
| La patience n’avait jamais été une qualité première chez lui, voir bien tout le contraire. Ricochet n’aimait pas attendre, ni vraiment réfléchir à ses actes. Il préférait foncer tête baissée et évaluer les conséquences après. Du moins, ce n’était pas totalement vrai dans la mesure où il pouvait passer des heures et des heures à peaufiner un plan pour un devoir, enfermé soit dans sa chambre, soit à la bibliothèque. Seulement voilà, il s’agissait surtout des cours. Pour le domaine plus personnel, il s’avérait être une tête brûlée, un casse cou. Avec Imogen, il fonctionnait à l’instinct plus qu’autre chose. Le sorcier ne cachait pas que cette femme lui plaisait, loin de là. Par ailleurs, il se fichait bien des « espions » de sa famille qui tenait au courant son père et celui de Calypso. Tout ce qui comptait dans sa vie à présent, était la belle Opale et son sourire à le faire fondre. Il l’aimait et pourquoi irait-il songé à des choses tristes ? Bien sûr, il avait convenu d’un plan avec sa future femme, alors qu’ils se les gelaient dans le parc Gorky mais tout ça, c’était on ne peut plus loin de ses pensées. La seule chose qui résidait était une nouvelle fois : Imogen. Rick, pour une fois, ne cherchait pas à assouvir son besoin viscéral de tendresse et d’amour. Il agissait en parfaite symbiose avec sa petite amie tout en allant à son rythme. Cette relation lui convenait car Imogen faisait en sorte de lui rendre ses câlins, de lui montrer qu’elle l’acceptait et surtout qu’il ne faisait pas cela en vain. Après, le reste passait au second plan comme les beuglantes ou les lettres énamourées de son fan club. Au fil des années et de ses conquêtes, Ricochet avait réussi l’exploit à avoir un petit fan club. Il était le prince et malheureusement, c’était monté à sa tête pour ne pas dire ailleurs. Dans ces cas là, il pouvait compter sur Olympes, Elizabeth et Calypso pour le faire redescendre sur terre.
Un homme adulé par les fans ? Il ya de quoi prendre la grosse tête et pourtant, il avait choisi la plus timide et effacée des élèves de l’école. Les contraires s’attirent après tout et depuis qu’il avait posé son regard sur elle, sa petite amie l’avait totalement envouté. Aussi, depuis qu’ils étaient officiellement ensemble, Rick se révélait être le plus heureux des sorciers. Pour le moment, il était surtout le plus impatient d’entre tous. Où était-elle ? Malgré lui, il paniqua un peu avant d’en rigoler. Son corbeau attirait tellement d’ennuis et maintenant qu’il sortait avec elle, il collectionnait les bévues. Peu importe, tout ça l’amusait plus qu’autre chose. Ricochet se leva de son siège, sans un regard pour une fille qui désirait apparemment lui parler. Il avait d’autre priorité comme tenir son Imogen dans ses bras, l’embrasser, s’assurer qu’elle ne s’étouffe pas avec un fruit ou il ne savait quoi d’autres. Rick était très confiant quant aux possibilités de sa douce. Aussi, quand il l’aperçut en train de s’admirer dans la glace, il ne pensa pas au Spirit mais bien combien elle était belle. Silencieusement, il se glissa dans son dos, se divertissant de la petite frayeur qu’il lui avait causé. Après un petit câlin et un baiser, il lui parla de son petit cadeau, une potion anti-tâche. Très utile effectivement. Ricochet eut alors la surprise de voir sa petite amie se refugier dans ses bras. Aussitôt, il entoura sa taille de ses bras, lui caressant distraitement ses cheveux mouillés. « Je peux t’en apporter tout un chaudron si j’ai le droit à un gros câlin comme celui la » la taquina-t-il après avoir déposa un baiser sur son front. Adossé au mur, il l’observa nettoyer ses vêtements, sans pour autant cesser de se questionner sur la provenance de cette cicatrice. Bien malgré lui, Rick imaginait maintes et maintes scénarios tous plus catastrophiques les uns que les autres.
« Elle l’est déjà ma puce, même si elle est assez ardue à préparer. » l’informa-t-il avant de se voir interrompu par l’Opale qui lui expliqua pour la cicatrice. Son petit ami eut un sourire reconnaissant. Ses confidences se comptaient sur les doigts de la main, aussi, apprécia-t-il le geste à sa juste valeur. Avec elle, il fallait se contenter de peu mais le sorcier y trouvait son compte. Que demander de plus ? « Je me demande comment tu as fait pour rester en vie malgré tout ? Je vais croire que les parques se sont penchées sur ton berceau quand tu étais petite » répondit-il en sortant sa baguette de la poche arrière de son jean pour lui sécher les cheveux. « Un petit baiser pour remercier ton cher coiffeur ? » la charria-t-il en pointant sa joue de son index. Un petit jeu qu’il affectionnait beaucoup avec elle. Réclamer des baisers ou des câlins, avec le sourire. Imogen était libre de les lui refuser, Rick ne faisait que la taquiner même s’il adorait quand elle jouait le jeu. En même temps, inutile de chercher le pourquoi du comment hein ?!
Ricochet s’approcha d’elle pour s’asseoir sur son lit, tout en l’attirant sur ses genoux. Depuis qu’ils se fréquentaient, il avait remarqué la manie d’Imogen à s’observer dans la glace. Pas besoin d’être clairvoyant pour en comprendre la raison. Elle craignait d’être envoutée. « Tu sais ma puce, je peux te certifier que tu n’es pas une envoutée, vu le nombre de fois où je me perds dans ton regard, je t’assure que tu es tout à fait normale. Je sais, je n’ai pas franchement de tact mais j’ai bien vu que tu as peur du Spirit. Je t’ai promis de te protéger, tu te rappelles ? Je tiendrais cette promesse car tu comptes plus que tout pour moi. Je crois, j’en suis même sûr, je suis totalement fou amoureux de toi Imogen Lancaster. » Lui confia-t-il, l’air plus sérieux que jamais. C’était la première fois que Ricochet exprimait ses sentiments à voix haute et même si dans un sens ça le soulageait, il appréhendait d’avoir été trop rapide. Aussi, prit-il sur lui, et l’embrassa chastement sur les lèvres pour lui faire comprendre qu’il n’attendait pas de réponse de sa part. Il désirait simplement partager cela avec elle.
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Jeu 25 Juin - 14:15 | |
| Imogen, jusqu'à aujourd'hui, avait toujours été plus ou moins invisible. Mis à part ses quelques amis, ainsi que les personnes qui ne la supportaient pas, elle passait relativement inaperçue. Cette situation pouvait certes paraître pénible, mais avec le temps et l'habitude, elle s'en était parfaitement accommodée. En réalité, c'était la seule situation qu'elle connaissait, elle se voyait difficilement un jour entourée d'une marée d'étudiants. En sortant avec Ricochet, elle ne mit que très peu de temps avant de comprendre dans quelle situation elle s'était mise. Elle qui n'attirait pas les regards aujourd'hui était la cible d'œillades hostiles, voire même haineuses, de jeune filles en règle général. Elle s'était tout d'abord étonnée de la situation. Encore davantage lorsqu'elle se faisait bousculer dans les couloirs sans la moindre raison. Puis elle avait fini par comprendre à la première beuglante qu'elle avait reçu. Car il y en avait eu d'autres, après. Mais à dire vrai, elle ne s'en était pas affolée. Cela avait même quelque chose d'amusant, tout ce cirque autour de son petit ami. Du moment que l'ampleur n'en était pas trop importante. En effet, elle espérait tout de même que ses « admiratrices » n'iraient pas jusqu'à lui lancer des sorts au coin de chaque couloir. Elle estimait être déjà suffisamment préoccupée pour le moment, sans avoir besoin de fuir certaines filles de l'école. Et à leurs yeux, elle avait toutes les tares possibles. Elle était moldue, aux origines sociales modestes, et par-dessus tout insignifiante. Autrement dit, elle n'était certainement pas assez bien pour lui. Il est vrai qu'elle manquait de confiance en elle, et que ces paroles ne l'y aidaient pas vraiment. Pourtant, elle préférait passer outre et se concentrer sur sa relation avec Ricochet. De moment que tout cela ne prenait pas des proportions trop importantes, elle pourrait aisément le supporter.
La vérité était que le jeune sorciers était très différent de ceux qu'elle avait fréquentés jusqu'à aujourd'hui. En général, il s'agissait davantage de types qui lui ressemblaient. Discrets. C'était peut-être pour cela qu'elle les choisissait. Elle risquait moins d'être déçue. Et pourtant, elle l'était, à chaque fois. Il lui fallait du temps, il lui en avait toujours fallu. Et elle ne parvenait pas à s'accrocher dans l'immédiat. Et pourtant, avec le Topaze, tout était venu très naturellement. Il suffisait qu'elle le regarde pour comprendre à quel point elle y était attaché, et à quel point il lui serait difficile, voire tout-à-fait impossible de s'en séparer. Sans compter que physiquement, il était loin d'être repoussant, bien au contraire. Ce n'était pas pour rien après tout qu'il avait sa horde d'admiratrices derrière lui. Elle aurait dû s'en sentir minorée, et pourtant, il suffisait qu'il pose les yeux sur elle pour qu'elle ait le sentiment d'être quelqu'un de spécial, et qu'elle oublie toutes ces autres filles, même bien plus attractives qu'elle.
- Je me demande comment tu as fait pour rester en vie malgré tout ? Je vais croire que les parques se sont penchées sur ton berceau quand tu étais petite - Peut-être bien que je n'étais pas destinée à le rester après tout. Ce qui était à la base une simple plaisanterie sonna plutôt comme de l'humour noir. Elle avait effectivement été la cible de malchance toute sa vie, et manqué de perdre la vie à maintes reprises. Était-ce un simple hasard, ou bien un signe? Le signe qu'elle n'était pas faite pour faire partie des êtres vivants. Et puis une partie d'elle était morte en quelques sortes, d'abord par le départ de sa mère, puis celui de sa sœur, qu'elle n'arrivait plus à considérer comme telle tant elle avait changé. Heureusement, il y avait Ricochet et son humour persistant, toujours là pour la dérider et la faire se sentir plus légère. Elle se sentit d'ailleurs beaucoup mieux une fois qu'il lui eu séché les cheveux. Il y avait de nombreux courants d'air dans cette ancienne maison, et ainsi elle éviterait peut-être de tomber malade. Elle eut un petit rire attendri à l'encontre de son petit ami. La façon dont il réclamait parfois quelques gestes tendres était adorable. Si adorable d'ailleurs qu'elle n'eut pas le cœur à refuser. Non pas que ce fut une corvée, bien au contraire. Elle se redressa pour atteindre sa joue, où elle déposa un léger et tendre baiser.
Il l'avait remarqué et elle ne s'y serait certainement pas attendue. Il avait remarqué ses craintes, la manière dont elle scrutait ses yeux dans le miroir. Elle se laissa attirer docilement vers lui, se retrouvant assise sur ses genoux, tout contre lui.
- Tu sais ma puce, je peux te certifier que tu n’es pas une envoutée, vu le nombre de fois où je me perds dans ton regard, je t’assure que tu es tout à fait normale. Je sais, je n’ai pas franchement de tact mais j’ai bien vu que tu as peur du Spirit. Je t’ai promis de te protéger, tu te rappelles ? Je tiendrais cette promesse car tu comptes plus que tout pour moi. Je crois, j’en suis même sûr, je suis totalement fou amoureux de toi Imogen Lancaster. Avait-elle bien entendu? Amoureux? Il était amoureux d'elle. Il l'aimait. Elle ne cessait de se passer et repasser cette phrase dans sa tête jusqu'à ce qu'elle ait perdu tout sens. Elle regardait ses yeux, ses yeux bleus, ne sachant que dire. Elle ignorait même si elle était prête à lui répondre la même chose. Personne n'avait jamais été amoureux d'elle, ou du moins jamais personne ne le lui avait dit de cette façon. Elle ne l'avait que rarement vu avec un tel sérieux. Et pourtant, au-delà de ses craintes se répandait en elle une certaine euphorie. Comme si, à son inconsciemment, elle avait attendu ce moment depuis fort longtemps. Heureusement, il coupa court à ses question en l'embrassant. Elle eut ensuite un sourire rassuré, et posa la tête sur son épaule, se blottissant tout contre lui.
- Je... je ne sais pas si je suis vraiment prête à te répondre... tu ne m'en veux pas? |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Ven 26 Juin - 14:17 | |
| « Peut-être bien que je n'étais pas destinée à le rester après tout. » prononça Imogen. La réponse ne tarda pas à se matérialiser avec une petite tape derrière le crâne de la part de son petit copain. Ricochet secoua la tête en soupirant bien qu’il affichait un sourire narquois. On ne frappait pas les femmes ? Et les corbeaux, ça compte ou pas dans le lot ? Non hein. Bon. La suite vous la connaissez, le couple parla du Spirit et de la crainte de la jeune femme d’être une envoutée. Ricochet en parlait en réalité. Il avait bien aperçu les fréquents coups d’œil qu’elle se jetait dans le miroir. Il ne s’agissait pas d’une quelconque vanité. Elle n’était pas de ce genre de femmes et encore heureux. Rick avait appris à les détester à force de les fréquenter. Elles ne l’attiraient plus depuis qu’il avait Imogen à ses côtés. Elle les éclipsait toutes sans aucune exception. Pour lui, elle était vraiment la plus belle de l’école, la plus tout ce que vous voulez. On dit que l’amour rend aveugle et idiot. Alors Rick voulait bien le devenir si seulement, elle acceptait de rester à ses cotés, aussi longtemps que possible. Le sorcier préférait ne pas trop voir dans l’avenir, histoire de ne pas être déçu ou de rajouter à sa crainte de l’engagement. Toutefois, il ne put s’empêcher de lui avouer qu’il était amoureux. On ne pouvait cacher cela très longtemps et puis, par honnêteté, il lui devait bien cela. D’ordinaire, il évitait les attaches sentimentales mais avec Imogen, Rick évoluait dans une nouvelle dimension avec des nouveaux repères, de nouvelles sensations/émotions. Oui, on pouvait dire qu’il avançait à l’aveuglette et cela lui plaisait que moyennement. En temps normal, le sorcier n’appréciait pas l’inconnu bien que cela réservait de sacrées aventures. Or, il admettait que prévoir les choses, les contrôler représentaient une sécurité non négligeable.
En fait ce besoin lui était apparu depuis son meurtre. Le manque de contrôle dont il avait fait preuve le hantait considérablement. Or, il ne voulait plus être confronté une deuxième fois à une situation de ce genre. Aussi, Ricochet faisait en sorte d’avoir une certaine main mise sur les événements de son quotidien, de sa vie. Sentant la tension en sa petite amie, il l’embrassa, historie de la rassurer. Cela fonctionna puisqu’elle se détendit dans ses bras. « Je... je ne sais pas si je suis vraiment prête à te répondre... tu ne m'en veux pas? » Lui demanda-t-elle. Un tendre sourire étirait à présent ses lèvres alors qu’il la basculait sur le lit pour la contempler, allongé sur le côté. « Aucunement » souffla-t-il en traçant du bout des doigts, le contour d’une joue avant de se perdre dans son cou. « Prends ton temps, je ne suis pas pressé. Je te l’ai déjà dit Imogen, on ira à ton rythme mais j’ai besoin de partager certaines pensées avec toi, tout comme tu as du remarquer, que je suis plutôt tactile comme gars. » S’amusa-t-il un instant avant de redevenir sérieux. « Je ne te demande rien en retour que d’être près de toi. Je prendrais ce que tu voudras bien me donner Imogen. C’est tout aussi simple que cela. Pas de prise de tête, pas d’exigence, juste nous deux. Nous nous entendons bien et j’aime à penser que tu es bien avec moi. Ne cherchons pas plus loin mon ange » termina-t-il en effleurant ses lèvres des siennes pour mieux l’embrasser par la suite. Ricochet éprouvait vraiment du mal à se passer d’elle. Elle était devenue une drogue et si quelqu’un devait être un envouté, c’était lui. Elle était son Spirit et croyez le, il ne ferait rien pour changer les choses. Bien au contraire. Il se damnerait avec bonheur pour un sourire, un baiser de sa part.
La serrant dans ses bras, Ricochet appréciait ce petit instant calme avant qu’un hibou ne vienne toquer à la fenêtre. Intrigué, Rick la laissa s’évader pour laisser l’oiseau ouvrir. Bien mal lui en pris car il apportait une beuglante à sa petite amie. Durant les deux minutes qui suivirent un silence s’imposa en maitre dans la pièce. Elle en recevait beaucoup des comme ça ? Arquant un sourcil, Rick darda sur un elle, un regard énigmatique. « Tu en a souvent des comme ça ? Réponds-moi franchement Imogen. D’autres filles te font des crasses ou pas ? » Lui demanda-t-il. Le ton était froid et assez colérique. Pas contre elle, non mais contre les filles qui faisait subir ce genre de harcèlement à l’Opale. Lui ça passait mais elle, il en était hors de question. L’idée même qu’on la blesse à cause de leur relation ne lui plaisait mais vraiment pas. Déjà une certaine culpabilité le rongeait. Cela avait fait la même chose avec Elizabeth mais elle était une sorcière, elle pouvait se défendre contre des sorts, pas Imogen. Ricochet craignait qu’on la blesse et pire que tout, il se surprenait à penser que finalement, il ne lui apportait que plus d’ennuis. Cette pensée le perturbait au plus haut point.
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Lun 29 Juin - 21:05 | |
| Il était si étrange d'entendre cette phrase, d'entendre qu'il était amoureux d'elle. Elle ne s'était jamais trouvée très jolie, ni très attirante. Et pourtant, il semblait la dévorer des yeux. Jamais elle n'aurait pu imaginé que quelqu'un comme Ricochet Archibald ne soit capable de la voir. Elle, le Corbeau, si timide et discrète, celle que personne, jamais ne remarquait. Elle était invisible pour les autres, totalement insignifiante. Peu lui adressaient la parole, encore moins la connaissaient réellement. Il savait qu'il était sorti avec de nombreuses filles, et n'aurait jamais cru pouvoir ne serait-ce qu'imaginer entrer en compétition avec l'une d'entre elles. Et pourtant, c'était aujourd'hui à elle qu'il déclarait ces mots, ces mots qui lui emplissait le cœur jusqu'à le gonfler, à tel point qu'elle cru qu'il allait éclater. Sa poitrine, compressée, lui fit mal, et pourtant tant de bien qu'elle eut le sentiment que seule son enveloppe de peau l'empêchait de s'éparpiller aux quatre coins de la pièce. Elle sut qu'elle ne pourrait plus se passer de cette sensation. Pourquoi n'arrivait-elle toujours pas à lui dire? Quelque chose la bloquait, faisant barrage à tous ses mots. Alors, elle se serra davantage contre lui, espérant que les gestes suffiraient à les remplacer. Elle était encore en terrain inconnu et tentait de trouver ses repères. En effet pour elle ce type de relation était totalement nouveau, ne ressemblant en rien à ce qu'elle avait vécu auparavant. Et pourtant, elle avait profondément envie de continuer, de prendre sur elle afin que tout se passe bien entre eux, qu'il se sente bien avec elle. Elle se rendait compte que le bien être du sorcier comptait aujourd'hui plus à ses yeux que le sien, au point qu'elle se serait sans doute effacé s'il le lui avait demandé. Et quelque part, cette prise de conscience l'effrayait, elle qui avait déclaré un jour que plus personne, jamais ne la ferait souffrir.
Elle fut rassurée par sa réponse. Elle ignorait où mènerait leur relation. La seule chose dont elle était absolument certaine, c'est qu'elle désirait être avec lui. Et cette impression se renforça lorsqu'elle se laissa aller, ses lèvres contre les siennes, serrée contre lui, au point de brûler intérieurement. Elle s'était toujours sentie vide, et aujourd'hui elle avait l'impression que toute la place était comblée, occupée par son petit ami. Il était le seul et l'unique à parvenir à la faire tant sourire, à lui donner l'impression d'être heureuse, d'être quelqu'un.
Leur petite et si fragile bulle de bonheur éclata lorsqu'un hibou frappa à la vitre de sa chambre. Elle devina immédiatement de quoi il s'agissait et se sentit mal. Elle le lui avait caché, elle ne voulait pas l'inquiéter. Durant quelques secondes à peine, elle exprima envers Imogen une très grande animosité, révélatrice de ce que pensaient d'elle certaines filles de l'école. Puis plus rien. Nul ne prononçait un mot. Elle n'osait parler la première. Le silence était plus que pesant. Elle baissa les yeux, osant à peine le regarder en face. Elle sentait ceux du jeunes hommes braqués sur elle. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose de le lui avoir caché. Elle avait pensé qu'en les ignorant, elles finiraient par se lasser, et que le couple n'en entendrait plus parler.
- Tu en a souvent des comme ça ? Réponds-moi franchement Imogen. D’autres filles te font des crasses ou pas ? Le ton qui l'avait pris l'intimidait réellement. Elle n'était pas réellement habituée à ce qu'il s'adresse à elle d'une telle façon. Elle se sentait comme une petite fille prise en faute. Et elle ne pourrait pas lui mentir alors qu'il se trouvait juste en face d'elle, elle en était bien consciente. Le mensonge n'avait de toute façon jamais été sa spécialité.
- Presque tous les jours... mais ne t'inquiète pas, ça ne va pas plus loin... je te jure que je peux l'assumer. Et puis, c'est plutôt flatteur, je ne me rappelle pas avoir déjà provoqué de la jalousie. Elle tentait de le dérider en faisant de l'humour, espérant que cela fonctionnerait. Elle savait qu'il s'inquiétait et ne le supportait pas, pas plus qu'elle ne pouvait endurer ce regard qu'il avait à ce moment, sans savoir si c'était à elle qu'il était adresser ou non. Sans qu'elle ne s'en aperçoive, elle le fixa d'un air suppliant.
- Ne... ne me regarde pas comme ça s'il te plait... Elle n'aimait pas qu'il s'inquiète pour elle, ne le voulait pas. Elle ne craignait rien, après tout. Ces filles n'oseraient sans doute pas réellement s'en prendre à elle. Et elle se fichait de leur stupide jalousie. Seul lui comptait, et personne ne viendrait se mettre entre eux, du moins pas d'une façon aussi puérile. |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Mar 30 Juin - 21:56 | |
| Comment capturait-on le cœur d’un être magnifique dont la part d’ombre n’entachait en rien cette aura de fragilité et d’innocence ? Ricochet se posait sérieusement la question. Certes, il n’ignorait en rien les attentions de sa petite amie, ni les efforts qu’elle fournissait pour le rendre heureux. Il savait ses sourires, décryptait son regard tantôt heureux, tantôt fuyant. Jamais au grand jamais, un tel défi l’avait rendu aussi fébrile, aussi enclin à tomber dans le bonheur et au lieu de fuir, il supportait son regard, il lui rendait sourire pour sourire, étreinte pour étreinte. Rick était tout simplement un sorcier heureux, voir le plus heureux de l’école. La femme qu’il aimait –celle qui avait réussi l’exploit de lui voler son cœur ; voulait bien de lui. S’il poussait l’idée jusqu’à sa vanité extrême, il aurait pu dire : normal, je les fais toute tomber. Le problème, c’est que c’est en agissant naturellement, en se montrant tel quel qu’il avait réussit cet exploit, non en portant un masque. Le séducteur, le pitre de service. Tout ceci, c’était du vent, du chiqué. Ricochet enfermait une part d’ombre excessivement grande en son être. Il était froid, introverti, solitaire. Pourtant, il s’entourait de plein de mondes. Des femmes, des hommes. Et il n’avait été jamais aussi seul que sans elle. Bien sûr, il comptait sur des amis sincères qu’il adorait tout autant mais seule Imogen lui donnait cette impression d’être complet. Aussi, quand le hibou arriva avec la beuglante, il se crispa. Les mots étaient durs, cruel et empreint d’une jalousie maladive. Une succession de phrases qui lui dressèrent les cheveux sur la tête. La colère bouillonnait en lui. Contre cette personne, contre sa petite amie qui subissait sans rien dire. Pourquoi ? Pourquoi ne faisait-elle rien, contre ça ?
Le sorcier ne la comprenait pas. Un aspect de sa personnalité qu’il appréciait de la même force qu’il le dépréciait. Se laisser insulter, ne rien faire. Alors d’une voix froide, il la somma de s’expliquer. Cela faisait-il longtemps qu’elle en recevait ? Rick était en colère mais une autre émotion s’infiltra comme un poison dans ses veines. Il avait peur. Cette crainte de la perdre, qu’elle mesure que finalement, il ne valait pas le coup. Après tout, il l’avait arraché de cette vie anonyme pour la mettre dans la lumière. Cette lumière dont il jouait brillamment au quotidien. Une conduite des plus égoïstes à tout bien réfléchir. Imogen ne lui avait rien demandé et voilà qu’elle se retrouvait un peu dans la ligne de mire de filles aux QI négatifs. Remettons un peu les choses en ordre. Rick n’est pas non plus le sex symbole de l’école mais il possédait une certaine notoriété avec la gente féminine. Or, il s’était juré de la protéger, envers et contre tous. Comment faire s’il était responsable –bien malgré lui ; de ses nouveaux problèmes ? Avait-il eu tort de la conduire sur cette voie ? Avait-il eu raison d’écouter son cœur plutôt que sa tête ? Ne pas se prendre la tête lui avait-il dit et voilà qu’il faisait tout le contraire. Faites ce que je dis, pas ce que je fais, à croire qu’il carburait à cette philosophie.
« Presque tous les jours... mais ne t'inquiète pas, ça ne va pas plus loin... je te jure que je peux l'assumer. Et puis, c'est plutôt flatteur, je ne me rappelle pas avoir déjà provoqué de la jalousie. » Lui répondit Imogen. Ricochet ne sourit même pas à sa tentative d’humour. Il était totalement plongé dans ses réflexions et malgré lui, il continuait à la toiser froidement. En réalité, il cherchait déjà comment la venger, comme faire comprendre une bonne fois pour toute qu’il ne supporterait plus longtemps ce genre de manigance. Dans un sens, il comprenait qu’elle ne lui en ait pas parlé. Lui-même taisait les beuglantes qu’il recevait –une habitude à force, avec les années. « Ne... ne me regarde pas comme ça s'il te plait... » Ajouta-t-elle. Son petit ami secoua la tête avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Il eut un pauvre sourire. « Je suis désolé mon ange, mais je ne supporte pas l’idée de t’apporter des ennuis. Je ne pensais pas qu’en te demandant d’être ma petite amie, il y aurait de telle répercussion sur toi. » Soupira-t-il en la serrant dans ses bras, allongé sur le dos. D’une main distraite, il lui caressa les cheveux. Imogen l’apaisait. Savait-elle à quel point, il éprouvait une sérénité tant recherchée ? Peut-être était-ce le moment de lui parler de son union arrangée. Autant déballer tout d’un coup pour être tranquille après. Ricochet soupira avant de fermer brièvement les yeux. « Il faut que je te parle de quelque chose. Cela changera peut-être beaucoup entre nous, peut-être même que tu vas me fuir en courant. » Blagua-t-il sur la fin, dans une ironie mordante. Maintenant, il devait faire preuve de courage et annoncer la suite. Sa main lui massa la nuque, dans une totale inconscience – comme si le moindre toucher, lui donnait la force de continuer.
« Je t’ai parlé de ma famille, je suis un sorcier de sang pur. Ecoute moi jusqu’à la fin d’accord ? Tu connais une Opale du nom de Calypso Hellberry ? Et bien, à cause d’une tradition vieille de plusieurs siècles, nous sommes destinés à la fin de ses études, de…nous marier. Avant que tu ne te fasses des idées, nous sommes totalement contre. On a tout essayé pour dissuader nos parents. Je n’ai jamais voulu d’une telle union mais je suis un peu pieds et poings liés. » Murmura-t-il en fixant le plafond de la chambre de l’humaine. Il se sentait mal, mais vraiment mal, surtout qu’il n’avait pas fini son histoire. « Avec Caly, on a songé à un plan. En réalité, on voulait jouer les amoureux transits pour duper et dire qu’à la fin, elle m’avait trompé, historie que mon père annule le mariage. Seulement, c’était avant que tu n’acceptes de devenir ma petite amie. Il y a beaucoup de sangs purs qui n’apprécient pas notre relation. J’enfreins les règles pour toi et je ne le regrette pas mais je préfère que tu apprennes cela de ma bouche que d’une autre, plus malveillante. » Termina-t-il avant de plonger son regard dans le sien. Qu’allait-elle penser, dire ? Allait-elle le rejeter ? Il la comprendrait même si cela lui ferait un mal atroce. « Oh et je suis un animagus » lâcha-t-il dans une grimace. Tant qu’à faire, autant vraiment mais vraiment tout déballer.
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Mer 1 Juil - 21:42 | |
| La bulle de bonheur dans laquelle ils se trouvaient tous deux avait éclaté, à cause de personnes à qui visiblement leur relation ne plaisait pas. Elle n'aimait pas qu'il la regarde de cette façon, ignorant s'il lui en voulait ou non, ce qu'il lui reprochait exactement. Elle craignait qu'il ne se mette en colère contre elle. Elle n'avait pas peur de lui, mais plus exactement de ce qu'il penserait d'elle après avoir découvert qu'elle lui avait caché les beuglantes qu'elle recevait. Peur qu'il réalise qu'elle n'en valait finalement pas la peine. Elle n'avait pas réellement cru que cette histoire puisse être prise si sérieusement. Pour elle, ce n'était pas si grave, tant que Ricochet était là, la tenait dans ses bras. Alors plus rien n'avait la moindre importance. Tout cela valait la peine, elle était si heureuse en sa présence qu'il lui importait peu après tout qu'on lui fasse subir les pires tourments possibles. Elle se sentait capable de les endurer, tant qu'elle avait l'assurance qu'il serait là, avec elle. Sa tentative de plaisanterie afin d'alléger l'atmosphère n'avait pas fonctionner. Elle ne lui avait pas arraché ne serait-ce que l'ombre d'un sourire. L'affaire était plus sérieuse qu'elle ne l'avait cru. Il se montrait si froid... elle ne supportait pas qu'il la regarde comme si elle était son ennemi. Il semblait ne même plus l'écouter à présent. Le supplier de la regarder différemment fut son dernier recours. Ce fut avec soulagement qu'elle reçut son baiser sur ses lèvres. Immédiatement, elle se blottit contre lui, avant même qu'il n'ait eu le temps de prononcer le moindre mot.
- Je suis désolé mon ange, mais je ne supporte pas l’idée de t’apporter des ennuis. Je ne pensais pas qu’en te demandant d’être ma petite amie, il y aurait de telle répercussion sur toi. - Si tu savais à quel point je me fiche de tout ça... je veux juste être avec toi... le reste m'est égal... Il suffisait simplement de cela pour qu'elle se sente bien. Une étreinte, quelques mots prononcés, des gestes tendres... tout cela avait un goût de paradis, dont elle n'aurait su se passer. Bien évidemment elle était loin de s'attendre à ce qu'il allait lui annoncer.
- Il faut que je te parle de quelque chose. Cela changera peut-être beaucoup entre nous, peut-être même que tu vas me fuir en courant. Cette annonce, immédiatement l'effraya, lui laissant imaginer le pire. Et lorsqu'il s'agissait de quelque chose de mauvais, Imogen était douée pour en examiner toutes les possibilités, même les plus extravagantes. Elle était le Corbeau, la malchance personnifiée. Qu'allait-il encore lui arriver de si terrible? Les coups, les plaies, les journées à l'hôpital, elle avait pu le supporter. Se faire briser le cœur, elle n'était pas certaine d'y parvenir. Elle s'écarta et l'écouta, attentivement. Il parla de Calypso, une jeune fille de sa maison. Bien évidemment, elle savait de qui il s'agissait, même si toutes deux ne se fréquentaient pas particulièrement. Elle ne voyait pas le rapport. La peur la faisait presque trembler et lui donnait des sueurs froides. Elle perçut des mots tels que « nous marier » ou encore « jouer les amoureux transits » qui l'écorchèrent vive. Elle pâlit, sans même s'en rendre compte, ressemblant à présent à un fantôme. Elle s'écarta davantage. Elle avait besoin d'au moins quelques instants pour parvenir à réaliser les informations qu'elle venait de recevoir. Elle avait peur de tout ce que cela signifiait et en avait les larmes aux yeux.
Elle devait se raisonner parler. Il lui avait parlé après tout, il aurait pu ne pas le faire. Si elle l'avait appris par hasard, nul doute qu'elle se serait sentie trahie et aurait peut-être même mis fin à leur relation, pensant qu'il se moquait d'elle depuis le début. Elle baissa les yeux, elle ne se sentait pas la force de lui parler en le regardant en face.
- Tu vas te marier... mais... Tu veux qu'on arrête... ou qu'on se cache... qu'est-ce que tu veux exactement? Elle se contenait, contenait la colère qu'elle aurait pu ressentir. Elle ne voulait pas qu'ils se disputent, du moins, pas pour le moment, elle était encore trop abasourdie. Il allait se marier. Dans l'état de choc où elle se trouvait il s'agissait de la seule information qu'elle semblait avoir retenue. Il disait refuser cette union. Mais s'il échouait? S'il était tout de même forcé de l'épouser? Que deviendrait-elle? Bien sûr, cela ne se ferait pas dans l'immédiat. Évidemment, elle était incapable de prévoir la manière dont leur relation évoluerait dans l'avenir. Mais pour le moment il s'agissait bien du moindre de ses soucis. Ne comptait plus que sa peur, sa peur de souffrir, d'être abandonnée une fois de plus par quelqu'un qu'elle aimait. Car oui, elle l'aimait, bien qu'elle ne soit pas encore prête à le lui dire. Elle l'aimait au point d'avoir une immense peur de le perdre, de perdre ce qu'ils avaient, même si ce n'était que depuis peu de temps. Elle se rendit alors compte qu'il y avait une chose, une seule qu'elle avait en réalité réellement besoin de savoir. Elle leva brusquement la tête vers lui le regardant fixement.
Ces mots, comme ils lui firent mal ces mots. Mais elle ne voulait pas se laisser aller. Elle se sentait déjà suffisamment pathétique. Pourtant jamais elle n'avait encore autant craint d'entendre la réponse à l'une de ses questions. Elle n'avait même pas relevé sa dernière révélation. Qu'il soit animagus n'avait pas la moindre importance à ses yeux, tant qu'il était toujours son Rick. |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Lun 6 Juil - 17:57 | |
| « Si tu savais à quel point je me fiche de tout ça... je veux juste être avec toi... le reste m'est égal... » Une simple phrase, quelques petits mots et le voilà transporté dans un océan de béatitude bien que son visage conservé ce parfait mélange de sérieux et d’amusement. En un mot comme en cent, il était fidèle à lui-même. En parlant de sérieux, justement, Ricochet s’apprêtait à faire des confidences que peu de personnes avaient entendues. Sous le flot de ses paroles, il observait Imogen, voir comment elle prenait les choses et il se sentait misérable de lui ôter ce sourire qu’il aimait tant. Difficilement, il lui expliqua donc cette histoire de mariage qu’il haïssait tant. Jamais au grand jamais, il n’avait imaginé que cela pourrait lui porter autant préjudice. En réalité, le sorcier ne pensait jamais tomber amoureux et collectionner les conquêtes les unes à la suite des autres. Or, Imogen avait balayé ses espérances en un sourire, elle lui avait retourné le cœur en un regard. Désormais, il ne voyait qu’elle, qu’importe la durée de leur histoire, qu’importent les obstacles qui se glisseront sur leur route. Rick désirait simplement la garder auprès de lui, de pouvoir entendre à nouveau cette parfaite mélodie qu’est son rire. Il souhaitait partager encore de nombreux vols avec elle. Bref, il les voulait insoumis et heureux. Malheureusement, sa famille en avait décidé autrement en planifiant une union avec Calypso. Le sorcier pouvait-il réellement faire endurer une telle épreuve à la jeune femme ? Son cœur lui soufflait une réponse que sa raison réfutait dans la seconde. Qui entendre, qui croire, que choisir ?
Sa petite amie lui posa alors deux questions qui lui firent rater un battement de cœur. Elle semblait croire qu’il allait la quitter alors que justement, il pensait le contraire. Mais ce fut surtout la deuxième interrogation qui le glaça sur place. Fiévreux, il l’attira à lui pour lui voler un baiser passionné, loin de ceux dont il pouvait la gratifier. Rick ne se contrôlait pas, il laissait libre cours à son amour et son impétuosité. Son regard ancré sur le sien, il la força gentiment à s’allonger sur le lit, se glissant au-dessus d’elle pour lui empêcher toute fuite. Le sorcier allait lui faire comprendre une bonne fois pour toute, qu’il n’aimait qu’elle, qu’il ne désirait qu’elle et surtout, qu’il n’y aurait qu’elle dans sa vie, dans son cœur, dans son lit, aussi longtemps qu’elle le voudrait. C’était une promesse, c’était aussi l’aveu d’un cœur amoureux et d’une âme soumise au bonheur d’une autre. « Imogen. Chaton. Je pensais que tu avais compris que la jeune femme qui m’a volé mon cœur se trouve dans mes bras. J’apprécie Calypso mais plus comme une cousine, ou un truc s’en approchant mais pas comme une maîtresse potentielle et encore moins une femme et il en va de même pour elle » commença-t-il, surélevé sur ses avant bras pour ne pas peser de tout son poids sur elle. Du bout des lèvres, il retraça les contours de sa joue, effleurant les siennes d’un léger baiser avant de se perdre au creux de son cou, où il déposa une myriade d’attention. « Je t’aime toi et non une autre. Je t’aime avec tes forces et tes faiblesses, je t’aime avec tes hauts et tes bas. Toi, et personne d’autre Imogen Lancaster. » souffla-t-i au creux de son oreille avant de chercher son regard. Ricochet lui caressa doucement la joue du bout des doigts, pour effacer toute colère, tristesse ou peur. Il s’aimerait de patience pour revoir l’un de ses sourires ou entendre l’éclat de son rire.
« Je ne veux ni qu’on se cache, ni qu’on arrête de se voir. Si je t’ai confié cela, c’est parce que j’ai confiance en toi et que je ne voulais pas que tu l’apprennes par la bouche de quelqu’un d’autre et que tu te méprennes sur mes intentions. Je suis on peut plus sérieux en ce qui te concerne. Tout ce que j’espère, c’est que tu veuilles encore de moi » acheva-t-il de dire avant de la libérer de son poids pour s’asseoir au bord du lit. Rick lui laissait le choix. Elle pouvait lui demander de partir, elle pouvait le rassurer en venant contre lui, elle pouvait même lui en mettre une. Pourvu qu’elle réagisse tout simplement. Peut-être est-il trop tôt, le sorcier aurait peut-être du attendre mais avec l’épisode de la beuglante, il avait pris peur. Peur qu’elle l’apprenne par une personne malintentionnée et qu’elle se braque, qu’elle ne lui laisse pas le temps de s’expliquer. Voilà pourquoi, il avait pris les devants au risque de la perdre.
HJ : Affreusement désolée pour le retard T_T |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Sam 11 Juil - 10:00 | |
| Jamais elle n'aurait imaginé qu'il puisse avoir tant à cacher, et plus particulièrement, ce genre de choses. Un mariage arrangé. Elle ignorait que cela se pratiquait encore chez les sorciers, même chez les vieilles familles de sang pur. Pourtant, elle aurait sans doute dû le savoir. Après tout, elle était consciente du fait que ces familles là désiraient conserver ce qu'elle considérait comme la marque de la réelle sorcellerie. Des traditions aujourd'hui obsolètes, et qui pourtant avaient perduré à travers le temps. Comment pourrait-elle accepter le fait qu'il en épouse une autre, elle qui commençait tout juste à mesurer l'ampleur des sentiments qui l'habitaient? Elle qui pour la première fois depuis de nombreuses années, commençaient tout juste à ouvrir son cœur, et à le lui offrir. Elle se sentait paralysée par la peur, et il lui semblait que son corps tout entier était comme glacé. Pourquoi lui avait-il fait cela? Pourquoi le lui annoncer maintenant, après avoir réussi à planter en elle un délicieux poison qui s'était aujourd'hui distillé dans ses veines, au point que Ricochet était devenu pour elle aussi indispensable qu'une drogue, mais une drogue bénéfique, du moins, elle l'avait cru jusqu'à cet instant, avant que la terreur de le perdre ne lui fasse si mal, au point qu'elle eut l'impression que ce cœur était sur le point de se déchirer en mille morceaux. L'attente était sans aucun doute le pire de tout. Elle sentait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, qui n'attendait qu'un mot de lui pour fondre sur la jeune fille et la briser définitivement. Il lui avait dit qu'il l'aimait pourtant. Et il semblait si sincère... Elle ne pouvait que ce raccrocher à cet espoir, cet espoir qui lui semblait pourtant si infime à présent.
Elle n'attendit que quelques instants, et qui pourtant lui parurent des minutes entières. Elle ne put qu'être surprise lorsqu'il l'attira à lui, l'embrassant avec une passion qu'elle ne lui avait pas connu jusqu'alors. Passion qui sembla l'emporter elle-même, au point qu'elle en fut également envahie, passion sans aucun doute renforcée par toute la peur qu'elle pouvait ressentir, par sa volonté de lui montrer, d'une certaine manière, sans doute, ce qu'elle éprouvait pour lui. Elle ne voulait qu'être contre lui, sentir sa peau, son odeur, ses lèvres contre les siennes. Lui montrer que pour elle, il était le seul, et surtout, qu'elle ne voulait pas qu'il la laisse. Elle s'abandonna, et se laissa faire lorsqu'il l'allongea sur le lit. Et elle l'écouta, elle l'écouta la rassurer. Non, il n'était pas amoureux de Calypso, ne désirait pas l'épouser. Sentir le corps du jeune homme appuyé contre le sien lui procurait des frisson.
- Je t’aime toi et non une autre. Je t’aime avec tes forces et tes faiblesses, je t’aime avec tes hauts et tes bas. Toi, et personne d’autre Imogen Lancaster. A ce moment précis, son cœur battit si fort dans sa poitrine qu'il lui fit presque mal. Et elle en éprouva une si intense joie, que des larmes en coulaient presque. Elle se sentit idiote. Elle aurait dû sourire, lui dire ce qu'elle ressentait, que tant qu'il l'aimerait, ce serait lui et personne d'autre. Au lieu de tout cela, elle sentait ces larmes de soulagement s'écouler. C'est alors qu'elle le sentit se redresser, se détacher d'elle. Comment pouvait-il ne serait-ce qu'un instant songer qu'elle ne voudrait plus de lui. À présent, elle était heureuse de savoir la vérité, heureuse qu'il lui ait tout raconté. Comme à chaque fois qu'il s'éloignait physiquement d'elle, elle ressentait cette impression de froid sur l'ensemble de son corps. Elle le regarda un instant, assis sur le bord du lit. Puis, elle s'approcha calmement, et doucement lui prit la main, entrelaçant ses doigts dans les siens, et l'attirant de la même manière vers elle. Puis, elle leva les yeux, plongeant son regard dans le sien.
- Je ne pourrais plus te repousser, même si je le voulais. C'est trop tard. De simples phrases, qui, à défaut des trois mots qu'elle ne parvenait pas encore à prononcer, faisait comprendre à son petit ami, du moins elle l'espérait, les sentiments qu'elle pouvait éprouver pour lui. Imogen se rapprocha davantage, se blottissant tout contre lui. Puis, un sourire légèrement amusé vint se dessiner sur ses lèvres.
- Alors comme ça, tu es un animagus... en quoi tu te transformes?
HJ: Ne t'inquiète pas, moi aussi je suis désolée de mon retard, j'ai eu du mal à poster cette semaine :s |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Sam 18 Juil - 14:58 | |
| A mesure que les paroles franchissaient ses lèvres, Ricochet se sentait devenir froid à l’intérieur comme si la chaleur que provoquait la jeune femme s’éloignait de lui. Est-ce cela l’amour ? Se sentir démunis, douter de tout et de l’être aimé ? Si c’était le cas, alors qu’on l’en débarrasse. Ricochet aimait jouer, sentir l’ivresse du moment couler dans ses veines, il désirait replonger dans les méandres de la jouissance aussi bien physique que morale. Auprès d’Imogen, il ne s’était jamais autant senti vivant que sur un balai. Elle était si essentielle à son existence que l’idée même qu’elle s’en aille, qu’elle l’abandonne le plongeait dans une torpeur des plus glaciales. Pour la première fois de sa vie, le Topaze expérimentait la crainte d’un rejet. Lui qui râlait quand ses conquêtes s’attardaient, qu’elles lui sortaient le grand jeu des larmes et des cris. Voilà qu’il se sentait à deux doigts de supplier sa petite amie de bien vouloir le garder auprès d’elle. Cette situation l’agaçait à tel point qu’il sursauta quand la douce main de l’Opale vint se poser sur la sienne et que leurs doigts s’entremêlèrent. « Je ne pourrais plus te repousser, même si je le voulais. C'est trop tard » lui confia-t-elle avant de se blottir contre lui. Un tendre sourire orna les lèvres de son petit ami à mesure que ses paroles s’infiltraient en lui. Réfugiant son visage au creux de son cou, il la serra que davantage à son contact, respirant l’odeur fruitée qui se dégageait d’elle. Qu’il l’aimait, qu’il était fou d’elle.
Un petit rire s’échappa même de lui quand elle lui demanda en quoi il se transformait. Décidément, elle ne perdait pas le nord. Amusé cette fois-ci, il la força gentiment à se reculer, lui volant un baiser au passage. Ses lèvres formaient un rictus énigmatique alors que son regard devenait sauvage, captivant. Comme un félin, il la força gentiment à se reculer dans le lit, mordillant sa lèvre inférieure avant de l’embrasser pour mieux la quitter. Au bout de quelques instants, Imogen se retrouva bloquer par la tête du lit. Satisfait, il lui accorda un dernier baiser avant de s’éloigner. « Je préfère te montrer » prononça-t-il de sa voix grave où une certaine joie résonnait. Commença alors le processus de transformation jusqu’à ce que le sorcier cède place à une magnifique panthère noire sur le lit. Un petit grognement de contentement sorti de la bête. Ricochet adorait deux choses, non trois : sa petite amie, voler dans les airs et se transformer. Dans les trois cas, il jouissait d’une liberté sans limite à des degrés divers. Or se transformer, devenir un animal, lui permettait d’exprimer la puissance et la violence qui résidait en lui. Combien de chasse avait-il pratiqué ? Et le nombre de fois qu’il s’était vu courir dans une forêt sous cette forme. De sa démarche féline, il se rapprocha de la jeune femme, frottant son museau contre sa joue. Même ainsi, il adorait les câlins. Olympes lui en prodiguait tellement mais à coups sûrs que ceux d’Imogen devait avoir la savoureuse tendresse de l’amour.
Bien décidé à jouer avec elle, il grogna à son encontre lorsqu’elle fit mine d’approcher sa main mais très vite, l’animal eut comme un jappement, signe que le sorcier se marrait bien. Le hic c’est que les animaux ne rigolaient pas du coup, cela produisait un son très étrange. Pour se faire pardonner, il lui donna un vigoureux coups de langue sur les doigts avant de se coucher sur le lit, n’ayant pour l’heure, aucune envie de se transformer. A moins qu’elle trouve les bons mots, il faisait grève d’humanité. Qui a dit qu’elle n’avait pas hérité d’un petit ami chiant au possible ? En fait tout résidait dans le besoin impérieux de laisser exprimer sa part profonde et sombre. Aussi bailla-t-il au corneille en enfouissant sa gueule contre le ventre de sa petite amie. Un petit instant et il reprendrait forme humaine. Promis, même si Imogen n’avait pas conscience de cette promesse.
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Jeu 23 Juil - 9:31 | |
| Il lui avait fait confiance. Savait-il quelle importance cela avait eu pour elle? Avait-il conscience du fait que tout aurait pu être différent si elle avait appris cette vérité autrement que de sa bouche? Elle en aurait très probablement eut le cœur brisé, et aurait peut-être rompu leur relation. Bien évidemment, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dévoile tous ses secrets sur le champ. Elle-même gardait encore certaines choses pour elle. Mais ce qu'il lui avait dit concernait directement leur relation, et pour Imogen, c'était là toute la différence. Le découvrant par hasard, elle aurait sans doute imaginé qu'il ne l'aimait pas vraiment. Qu'elle avait été un défi amusant à relever, ou pire, son œuvre de charité. Et son cœur amoureux n'aurait pu l'endurer sans saigner abondamment. Il était le seul qu'elle voulait, qu'elle aimait et désirait. Cela paraissait si simple. Et pourtant, les mots lui manquaient. Il s'agissait de quelque chose de nouveau pour elle, une terre inconnue, qui paraissait si accueillante, mais dont elle ne pouvait s'empêcher de craindre l'hostilité cachée. Il n'y avait que es lèvres, ses bras, pour la rassurer, et où elle se blottissait dès qu'elle le pouvait, comme c'était le cas à présent. Il suffisait qu'il la serre fort contre lui pour qu'elle oublie tout, ses craintes, sa douleur, et qu'un sourire rêveur se fixe sur ses lèvres. Pour compenser son absence de mots, elle faisait davantage d'efforts qu'avec quiconque, mais sans pour autant parvenir à savoir si c'était assez. Elle ne pouvait qu'espérer qu'il soit conscient qu'elle faisait de son mieux. Elle voulait le rendre heureux, et rien de plus, et pourtant parfois en venait encore à se demander ce qu'il lui trouvait. Mais la majeure partie du temps, elle mettait de côté cette question, se laissant aller auprès de lui.
Elle avait sourit, et s'était laissée guidée jusqu'au bord du lit, sous les baisers de Ricochet, dont jamais elle n'aurait pu se lasser. Elle ne parvenait à détacher ses yeux de ceux du jeune sorcier, qui semblaient alors particulièrement envoûtants. Elle attendait avec impatience sa transformation. C'était la toute première fois qu'elle y assistait, n'ayant encore jamais rencontré d'animagus de sa vie. Elle ne put s'empêcher de laisser échapper une exclamation de surprise. C'était plus impressionnant qu'elle ne l'avait cru. Et surtout, elle s'était attendue à un animal plus petit. En face d'elle se trouvait un fauve dont la seule mâchoire aurait pu la réduire en pièces. Mais il était toujours lui-même et conscient, n'est-ce pas? Timide, elle s'avança vers lui, et fut rassurée en sentant la caresse du félin contre sa joue, à qui elle rendit les geste d'affection. Approchant sa main pour le caresser, elle eut lorsqu’il fit mine de la mordre, un mouvement de recul si soudain qu'elle manqua de se cogner la tête contre le mur. Puis, elle se reprit, et sourit tout en conservant un air à la fois amusé et réprobateur.
- Tu n'as pas l'intention de te retransformer, n'est-ce pas. C'était étrange. Elle caressait la tête de l'animal, et pourtant c'était toujours lui, Ricochet, elle le sentait bien. C'était cette même présence qu'elle aimait tant. Et ce fut là que le miracle se produisit. Imogen sentit ce qui bloquait sa gorge disparaître, et les mots surgirent soudainement, comme ils ne l'avaient encore jamais fait auparavant.
- J'aimerais pouvoir faire ça. Me transformer comme tu le fais. Tu dois te sentir tellement libre dans ces moments là. Ça devrait toujours être aussi simple tu ne crois pas? Pourquoi cela lui était-il aussi facile à présent qu'il était transformé? Parce qu'il ne pouvait dire quoique ce soit? Parce qu'elle n'était pas forcée de croiser ses yeux, ses yeux bleus qui la faisaient défaillir? Elle l'ignorait, et pourtant, c'était bel et bien le cas. Au point qu'elle ne parvenait plus à s'arrêter. Les mots sortaient seuls, tandis qu'elle continuait, inlassablement, à le caresser.
- Je suis désolée. Désolée de ne pas savoir te dire ce que je ressens pour toi. Mais j'ai tellement peur. J'ai peur que tu partes. Comme elle... comme ma mère... Mes mots étaient lâchés dans l'air comme autant de petites bombes. Tout ce qui l'avait empoisonné jusqu'ici venait d'être dévoilé. Du moins, presque. Les sentiments contradictoires qu'elle éprouvait, elle-même ne parvenait pas à les analyser. Mais elle se rendait bien compte que c'était la toute première fois qu'elle parlait autant. La première fois également qu'elle laissait des larmes couler sur ses joues devant son petit ami. Larmes qu'elle essuya dès qu'elle s'en fut rendue compte, s'excusant, et lui disant qu'elle pouvait être bien stupide parfois. Elle qui habituellement faisait tout comme si cela lui était indifférente. Elle m'a oubliée. Je ne pense plus à elle. C'était faux, totalement faux. |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Ven 24 Juil - 21:30 | |
| Oh oui, encore un peu derrière l’oreille droite songea distraitement Rick en penchant la gueule de façon à montrer exactement où il voulait être caressé. Dire qu’il ronronnait comme un chaton, c’était un rien pathétique mais les câlins avaient toujours été sa faiblesse première. Par ailleurs, Imogen savait presque d’instinct comment le prendre alors que demander de plus ? « J'aimerais pouvoir faire ça. Me transformer comme tu le fais. Tu dois te sentir tellement libre dans ces moments là. Ça devrait toujours être aussi simple tu ne crois pas? » Lui demanda-t-elle. La bête eut presque l’ébauche d’un sourire alors qu’il lui mordillait les doigts pour lui signifiait qu’elle touchait dans le mille. Oh non, il était très bien comme ça, alors pas question qu’il se retransforme. La gueule sur le ventre de sa petite amie, Ricochet écoutait, non buvait chacune de ses paroles. En sorcier intelligent, il avait très bien saisit le fait qu’elle semblait beaucoup plus à l’aise et portée sur les confidences depuis qu’il était panthère. Cela lui convenait. Somnolant sous les doigts de fée de sa princesse moldue, l’imposante bestiole continuait de ronronner. Elle avait encore raison quand elle le pensait libre sous cette forme. Ricochet se souvenait parfaitement de la première fois qu’il s’était transformé. Cela avait été excessivement douloureux mais il ne regrettait aucunement cette capacité. Bien au contraire. Quand il était plus jeune, il n’était pas du genre bagarreur alors s’échapper en panthère s’était révélé très utile –voir salutaire. Puis, au fil des années, c’était devenu un mode de vie. Combien aurait-il donné pour rester ainsi ? Pourtant, pour la première fois de sa vie, quelque chose le retenait dans son raisonnement. Non plutôt quelqu’un et cette personne le faisait ronronner comme jamais. La honte tout de même pensa-t-il brièvement avant de pousser un râle de bonheur quand elle se mit à lui gratouiller la base du cou.
« Je suis désolée. Désolée de ne pas savoir te dire ce que je ressens pour toi. Mais j'ai tellement peur. J'ai peur que tu partes. Comme elle... comme ma mère... » Continua-t-elle sur sa lancée. A ces mots, Ricochet releva la tête, la fixant de son regard. Elle avait été abandonnée par sa mère ? Comment pouvait-on faire cela à une enfant ? C’était inadmissible. Maintenant, il comprenait un peu mieux son comportement et sa personnalité introvertie. Ne supportant pas de la voir souffrir, Ricochet se redressa sur ses pattes et approcha sa gueule de son visage pour laper sa joue d’un coup de langue avant de se traiter d’idiot. Il léchait sa petite amie –dans le genre romantisme, on ne fait pas mieux. Peut-être est-ce le chagrin qu’il sentait en elle qui le poussa à se retransformer. « Je ne partirais pas Imogen » murmura-t-il à son oreille avant de déposer ses lèvres sur sa joue, pour mieux parcourir son visage de baisers, légers et doux. Puis ses mains prirent le relai, caressant sa hanche et son visage pour mieux lui prouver à quel point il était attaché à elle. Non, il faudrait une armée ou une catastrophe pour la séparer de lui. Rick ne songeait même pas une minute à quel point, il s’approchait de la verité. Tout à son envie de revoir un sourire fleurir sur ses lèvres, il butina ses lèvres. « Si tu veux, on peut faire sauvagement l’amour sur le plus haut sommet. Au moins, tu pourras dire sans mentir que je t’aurais fait grimper au septième ciel » se moqua-t-il en grimaçant avant de rigoler. Il adorait jouer les pervers, c’était franchement plus fort que lui. « Je crois que c’est à ce moment là que tu me dis : fermes là Archibald et redeviens une panthère, tu raconteras moins de conneries ? » mima-t-il en prenant une voix de fille avant de se racler la gorge. Bordel que ça bousillait la voix de monter dans les aigus.
L’attrapant brusquement par les hanches, il pivota pour se retrouver allongé sur le lit, sa petite amie à cheval sur lui. « Que j’aime cette position » lui confia-t-il, un sourire goguenard aux lèvres. Ok.. Il ne jouait pas aux pervers, il ETAIT un pervers et le sera peut-être jusqu’à la fin de sa vie. En même temps, vu son palmarès, il serait idiot de penser qu’il joue au Monopoly sorcier ou au scrabble dans sa chambre. « Tu veux me parler d’elle ? Ou tu veux que je te change radicalement tes pensées ? Je dis ça car je connais bien une façon de te faire perdre la tête et où tu aurais que mon prénom ou « mon dieu, voir Merlin » aux lèvres et à la tête » sourit-il, de son air le plus niais. Réussira-t-il son pari que de l’entendre rire aux éclats ou faisait-il rudement chou blanc ? A moins qu’il ne déclenche les affres de la passion et du désir, auquel cas, il répondait tout à fait présent !
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] Sam 25 Juil - 18:01 | |
| Imogen n'aurait pas imaginé lui faire de telles confidences, du moins pas aussi rapidement. Après tout, leur relation n'était pas si vieille, et pourtant, elle ressentait désormais le besoin de tout lui raconter. Sa vie, ses peurs. Et surtout la colère, intense et sourde qu'elle éprouvait. Mais elle n'avait pas encore pu l'exprimer. Elle était enfouie si profondément qu'elle ne pouvait qu'imaginer à quel point il serait douloureux de la faire ressortir. Et elle craignait la manière dont elle risquait de l'exprimer. Pour le moment, elle ne désirait qu'être avec lui, lui offrir mille caresses et gestes d'affection, qu'il semblait d'ailleurs apprécier, à en juger la manière dont il ronronnait. Elle se dit que la scène devait sans doute paraître bien étrange, du moins d'un point de vue extérieur. Une part d'elle s'en voulait d'avoir en quelques sortes briser cet instant, en se confiant ainsi. Ils étaient bien, pourquoi lui fallait-il toujours noircir l'atmosphère? Et pourtant, au fond, elle savait que Ricochet n'attendait que cela, qu'elle se confie. C'était pour cela sans doute qu'il restait allongé, silencieux, conservant sa forme animale pour ne pas la brusquer. Elle aurait aimé lui dire à quel point elle était en colère. Mais elle ne trouvait pas de mots pour l'exprimer. Non, il n'y avait pas de mot. Et elle se sentit pathétique de se mettre ainsi à pleurer devant celui qu'elle aimait, et à qui d'ailleurs elle n'était pas fichue de le dire. Ce n'était que de simples mots, après tout.
Il avait senti à quel point le sujet était sensible pour elle, et s'était retransformé. Il ne partirait pas. Et elle eut, d'un coup, envie de le croire. De croire en tous ces gestes d'affection, ces preuves d'amour qu'elle recevait avec délice. Qu'elle l'aimait, qu'elle aimait le contact de sa peau contre la sienne. Elle se sentait défaillir sus ses baisers, et le serrait contre elle, comme pour l'empêcher de s'en aller, lui rappeler cette promesse qu'il venait de lui faire.
- Si tu veux, on peut faire sauvagement l’amour sur le plus haut sommet. Au moins, tu pourras dire sans mentir que je t’aurais fait grimper au septième ciel - Tu es vraiment dingue, j'espère que tu le sais. Il devait probablement avoir dans l'idée de l'amuser. Et cela fonctionnait à merveille, à tel point qu'un sourire naquit immédiatement sur ses lèvres, qui se transforma presque en rire lorsqu'il continua de faire le pitre. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il savait comment s'y prendre avec elle. C'était également ce qu'elle aimait chez lui. Elle essuya les dernières larmes au coin de ses yeux, se sentant soudainement un peu mieux. Elle ne put cependant s'empêcher de laisser échapper une exclamation de surprise en sentant qu'il l'attrapait par les hanches. Ce type de comportement faisait partie des choses qui l'amusaient chez lui, du moins, uniquement lorsque c'était envers elle et non une autre.
- Tu veux me parler d’elle ? Ou tu veux que je te change radicalement tes pensées ? Je dis ça car je connais bien une façon de te faire perdre la tête et où tu aurais que mon prénom ou « mon dieu, voir Merlin » Cette fois-ci, elle ne put faire autrement que rire. Puis, elle déposa un baiser sur les lèvres du jeune sorcier, comme pour le remercier.
- Je n'ai pas envie de parler d'elle. Mais elle savait qu'il était trop tard. Elle aurait beau ne pas en parler, elle ne pourrait faire qu'y penser. L'évoquer avait faire rejaillir à la surface des sentiments qui n'étaient pas réellement agréable. Mais ce qu'elle voulait, elle, c'était oublier. Ce fut sans doute en partie pour cela qu'elle embrassa de nouveau Ricochet, baiser qui sembla échapper à son contrôle, comme si quelque part, sa colère s'y exprimait, à tel point qu'elle était persuadée qu'il l'avait également senti. C'était la toute première fois qu'elle levait ne serait-ce qu'un peu le voile sur cet aspect de sa personnalité. Elle se rendit compte que son comportement pourrait très rapidement devenir malsain, et s'arrêta sur le champ. Elle se laissa glisser sur le côté, près de lui, reposant sa tête sur le torse du Topaze.
Elle se sentit soudain profondément lasse. Épuisée de tout conserver, alors que pour le moment, la seule chose qu'elle désirait était de rester ainsi, allongée près de lui, dans ses bras, le seul endroit au monde où elle se sentait bien plus paisible.
E N D E D |
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| Sujet: Re: I'm so glad when I'm with you [Pv] | |
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