—Nom.
Chaque personne porte un nom dans ce monde, c'est sans doute l'une des rares choses que les personnes sur cette terre ont en commun. Certains portent leur nom avec fierté, d'autre avec désolation, certains avec indifférence et puis il y a ceux qui en on changé. Sunshine fait partie de ces gens qui sont fière de porter un tel nom. Si elle le porte aussi fièrement c'est que, c'est l'un des derniers vestiges de sa mère. En effet, son nom lui vient de sa mère. Sa chère mère qui ne fait plus parti de ce monde depuis quelques temps. Dans sa plus basse jeunesse elle portait le nom de son père, mais quand ce dernier partit sa mère lui offrit son nom et ce pour la plus grande joie de Sunshine.

—Prénoms.
Sa mère était décrite comme une personne loufoque, ayant une vision de la vie assez personnel et de manière parfois cru. Son prénom, ou plutôt ses deux prénoms, montre l’une des opinions que procédait sa génitrice. En effet, cette dernière disait toujours, comme l’écrivain Oscar Wilde, « Chacun de nous porte en soi le Ciel et l'Enfer ». Madamme Oulianov n’était pas une femme croyante, ce qu’elle comprenait dans cette phrase c’est « chaque de nous, nous portons le bien et le mal ». Pour elle, même le soleil avait sa part d’ombre. Sunshine fut le premier nom qu’elle lui donna, représentant la lumière ce que, pour elle, représentait sa fille. Le second prénom choisi fut Lucifer ce qui représentait le côté sombre, obscur.

—Age.
Dix-huit printemps, voilà l’âge exact de Sunshine.

—Année.
Quatrième année.

—Catégorie .
Cracmol

—Traits de Caractère.
Renfermée – Solitaire – Mystérieuse – Perdue – Gentille – Froide – Amusante – Méfiante – Discrète – Intélligente

La neige avait encore prit possession des paysages. Ce n’était pas la première fois que Sunshine voyait la neige et pourtant il y avait toujours cette même excitation dans ses yeux quand elle en voyait. C’était une journée qui avait particulièrement bien commencée puisqu’elle avait débuté par une bataille de neige en compagnie de sa mère et d’une amie vivant juste à côté de leur maison. Une maison se situant non loin de Moscou, mais qui pourtant se trouvait dans un petit village réputait pour sa beauté et sa pureté.

La journée s’était donc bien commencée, c’était la manière dont elle allait finir qui fut tragique. Tout commença quand le soleil fut remplacé par la lune dans ce ciel peut nuageux d’hiver. Ce soir-là, Sunny était allée se coucher tôt, fatiguer par toutes ses émotions et par le fait qu’elle dormait très mal depuis plusieurs jours. C’est donc dans les alentours de neuf heures du soir qu’elle alla gagner le pays des rêves quant à sa mère elle était restée dans le salon regardant une émotion typiquement russe. Dans ce foyer, il n’y avait plus de père, ce dernier n’avait jamais vraiment existé aux yeux des deux Oulianov et pourtant, lors de ses deux premières années de vie Sunshine avait porté son nom, mais désormais cela était lointain. La petite fille ne se souvenait même plus des moments passés en sa compagnie et elle se disait que c’était mieux ainsi. C’était donc sa mère qui l’avait élevé.

Cette nuit-là, fut agité dans le monde de Sunshine. En effet, elle qui était encore une petite fille, fit un cauchemar assez horrible, mais qui était récurrent. Malheureusement, comme à chaque fois, elle n’arrivait pas à en sortir et devait attendre la fin. Quand cette fin arriva, la petite fille alors âgé de dix ans se réveilla en sursaut, tremblant de tous ses membres. Pour être certaine d’être réveillée, elle se passa les mains sur son visage et alla même jusqu’à se pincer le bras. Après être restée quelques secondes assise sur son lit elle se recoucha tentant de se rendormir. C’est alors qu’elle commença à attendre des voix. Des voix qui lui étaient familière, il y avait celle de sa mère et l’autre appartenait à un homme. Ils se disputaient, cela inquiéta la petite Sunny qui quitta son lit sans faire un bruit. Et c’est avec cette même discrétion qu’elle alla voir ce qui se passait. Les deux personnes se disputant se trouvaient dans le salon, alors Sunshine trouva cachète derrière l’escalier en collimasson. A cet endroit elle entendit chacune des paroles prononcées. A cet angle de vue, elle ne voyait que sa mère et de l’homme elle ne voyait que le dos, mais rapidement, en cherchant au plus profond d’elle-même cette voix ne lui était pas inconnu : c’était celle de son père.

« Tiens tiens, Svetlana. »
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
« Ce que je fais là, mais voyons, tu ne t’attendais quand même à ce que je ne revienne jamais ? »
« … »
« Je veux la voir ! »
« Il en ait hors de question. Tu vas la faire souffrir, elle n’a rien demandé, elle ne doit pas être l’une de tes victimes. »

Le ton montait de secondes en secondes et les baguettes étaient déjà sorties, bien que dissimulé dans leur dos. Oui, c’est bien de baguette magique dont il était question. Car, malgré le fait que Sunshine soit dépourvu de pouvoir, pour sa plus grande tristesse, ses parents étaient sorciers. Ce qui fait d’elle une cracmol. Donc la petite ne fut pas surprit de voir un tel objet dans leur main, mais cela l’inquiéta encore un peu plus.

« C’est ma fille, j’ai le droit de la voir ! »
« Ta fille ? Et qu’est-ce que tu en as eu à faire quand elle était enfant ? La réponse je la connais déjà : RIEN. Tu es parti comme un lâche, allant assassiné je ne sais trop qui pour le compte de je ne sais qui. »
« Cela ne te regardes pas ! »
« Cela ne me regardes peut-être pas, mais il est hors de question que ma fille paye les conséquences de tes actes. »
« Tu ne pourras pas m’empêcher de la voir. »
« Mais d’ailleurs, pourquoi est-ce que tu veux la voir ? »
« Sa ne te regardes pas ! »
« Oh que si ça me regardes, tu parles de ma fille. »
« NOTRE fille ! »
« Tu n’as pas répondu !! Qu’est-ce que tu lui veux ? »
« Elle a quelque chose que je dois changer. »
« Alors là, il est hors de question que tu l’approches, elle ne serra pas comment ce que tu fréquente. »
« Tu ne sais rien d’eux. »
« Assez pour savoir qu’ils sont sanguinaires, sadiques, dangereux comme toi. »
« Elle est où ? »

L’homme tourna la tête et vit, qu’au premier étage, la porte de sa chambre était ouverte. Il commença alors à se diriger vers les escaliers.

« N’y penses même pas !
Expelliarmus »

Un jais lumineux sortit de la baguette de la jeune femme, un jais qui alla toucher l’homme qui fut immédiatement envoyé à l’autre bout de la pièce. Ce qui le fit rire.

« Tu t’en sors encore bien. »
« Ne l’approches pas ! »

Sunshine était toujours postée derrière l’escalier, ils ne l’avaient toujours pas vu et c’était mieux ainsi. Il était temps qu’elle aille chercher quelque chose, un quelque chose que sa mère lui avait montrée il y a quelque mois. Cette dernière lui avait expliqué qui si un jour elle avait un problème, que quelqu’un voulait lui faire du mal elle devait l’utiliser. Et dans ce cas-là, ce n’était pas elle-même qu’elle voulait défendre, mais sa mère, car cet homme était dangereux. La petite fille alla dons dans la chambre de sa mère, sans faire un bruit, elle ouvrit un plaquart dans lequel elle ouvrit ensuite un petit tiroir caché par des vêtements. Elle en sortit une arme, un pistolet à balle. Les mains de la petite tremblées, elle avait peur, mais elle ne voulait pas que sa mère soit blésé et vu les cris qu’elle entendait cela pouvait être déjà le cas. En effet, alors qu’elle allait chercher de quoi se défendre, sa mère se fit torturer pour avouer où était sa fille, mais elle ne répondit pas. Sunshine retourna près de l’escalier, encore plus terrifiée par la scène qui se déroulait devant ses yeux de petite fille.

« Endoloris !
Elle est où ? »

Sous ce sortilège le corps de Svetlana se tordait et elle semblait souffrir atrocement.

« Je sais pas ! »
« Tu mens !
Hominum Revelio. Pourtant elle est là, alors dis-moi où elle est !»
« Je sais pas ! »
« Endoloris. »

Ce fut de trop à supporter pour Sunshine, elle sortit alors de sa cachette, les bras derrière son dos. Elle descendit les escaliers doucement tout en déclarant :

« Je suis là ! »

Après s’être tordue de douleur sa mère la regarda horrifié.

« Ne la touches pas. Sunshine non ! Cours !»
« Avada ke… »
« Bang Bang. »

L’homme avait commencé le sortilège de la mort, heureusement Sunshine avait été plus rapide et avait pointée l’arme dans le dos de l’homme avant d’y mettre deux coups. La petite fut elle-même horrifié de son geste, mais cela avait été la seule chose à faire pour sauver sa mère. Cette dernière fut à la fois horrifiée et soulagée.

« SUNSHINE !!!!! »

La petite regardait le corps de l’homme qui était en trin de respirer pour la dernière fois et quand sa mère l’appela elle leva la tête.

« Désolé, mais c’était la seule chose à faire. Il n’avait pas le droit de te tuer ! »