THE.SHOWING.NIGHT ▬ your fantastic rpg
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

On A Day Like Today -PV Elizabeth]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Invité
Invité

Anonymous



On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] EmptyMar 9 Juin - 16:12

    Ricochet soupira pour la énième fois. Ce cours ne se terminera jamais, et lui, il allait finir par s’endormir sur place. Heureusement, son meilleur ami lui filait de temps en temps des coudes coudes quand il le sentait partir. En même temps, s’il dormait la nuit au lieu de partir en exploration, il serait moins crevé. Pas grave, il profiterait de la pause du midi pour dormir un peu. Le jeune homme s’étira discrètement à la fin du cours. A ses côtés, son meilleur pote le regarda, amusé. Il n’était pas rare qu’il le trouve totalement endormi sur sa table le matin malgré qu’il ne sache pas ce qu’il faisait de ses nuits. Du moins, il avait une petite idée. « Tu devrais arrêter de courir auprès des filles, tu as vu la tête de zombie que tu te paies ? » le conseilla-t-il avant de changer d’avis, sous le regard noir de Ricochet. « Très bien, je n’ai rien dit. Mais compte plus sur moi pour te réveiller » . Ricochet leva les yeux au plafond. Il y avait une chance sur dix millions pour qu’il ne le réveille pas. Vive la solidarité masculine après tout. Le cours se termina sur ses bonnes paroles, lui permettant de souffler et de prendre l’air. Dans quelques minutes, il devrait se rendre en cours de potions. Rien de tel pour vous maintenir d’aplomb pour deux bonnes heures. Rick désirait moyennement que son chaudron explose. Imaginez la honte, lui qui ne ratait jamais une concoction. Les deux heures qui suivirent furent donc les meilleures de la journée, tant il aimait ce cours. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Hélas.

    La pause déjeuner passa rapidement pour lui. Il faut dire qu’il mangea rapidement sur le pouce avant de monter tout aussi vite à la volière. Il avait complètement zappé qu’aujourd’hui, était le jour de l’anniversaire de son frère ainé. Malgré le fait qu’ils ne soient pas très proches, il n’en restait pas moins son frère et un jour pareil, cela se fête. Durant trente minutes, il s’attela donc à sa correspondance. Une lettre pour sa mère afin qu’elle ne débarque pas ici pour manque de nouvelles, une lettre pour son père afin de lui souhaiter un prompt rétablissement –sans oublier la carte d’anniversaire pour son frangin et enfin, quelques lettres ici et là à d’anciennes connaissances. « J’en peux plus » marmonna-t-il. Ricochet n’aimait pas franchement l’écriture. Il remettait toujours sa correspondance au lendemain jusqu’à oublier de l’écrire. C’était un manque évident de motivation et non d’envie. Il aimait ses amis mais voilà, écrire, ça lui plaisait moyennement. Malheureusement, il était trop radin pour téléphoner –de tout de manière, il maitrisait que très peu cet outil moldu. Finalement, le jeune homme se laissa glisser contre le mur du fond de la volière. Une petite sieste ne lui ferait pas de mal après tout. Il suffisait juste de l’entendre bailler pour comprendre que toutes ses nuits blanches avaient eu raison de lui et de son énergie. Ricochet ferma donc les yeux, prêt à rater les premiers cours de l’après-midi, ce qui se passa car il rata non pas les premières heures mais bien TOUTE l’après-midi. Quand il se réveilla, la soirée était déjà bien avancée et vu l’heure, il avait zappé aussi le repas du soir. Génial. Vraiment.

    « Oh putain je vais le sentir passer pendant quelques jours » grimaça le sorcier en s’étirant. Son dos était ankylosé, ses jambes raides. En même temps, vu la position qu’il avait adopté en dormant, ce n’était pas surprenant qu’il eut mal. Secouant la tête, Rick se passa la main sur le visage pour se réveiller au maximum. N’empêche, cela lui avait fait un bien fou de dormir quelques heures même s’il avait une faim de loup désormais. Il s’apprêtait à sortir quand il entra en collision avec une fille. Aussitôt, il la remit sur ses jambes, en s’excusant avant d’éclater de rire. « Elizabeth ! Amour de ma vie, comment vas-tu ? » Lui dit-il sur un ton charmeur et malicieux. Une ex-petite amie avait qui, il était resté en très bon terme. Ricochet aurait pu l’aimer si sa peur de l’engagement ne l’avait pas fait fuir. Allons bon. On ne revient pas en arrière et ce n’était pas plus mal ! Du moins, à son humble avis. « Cela faisait longtemps dis-moi, est-ce que tu m’évites ? » reprit-il sur un ton attristé. Il adorait jouer avec elle, c’était plus fort que lui. Après tout, elle n’était pas dupe, elle devait bien sentir qu’il ne lui en voulait pas. Enfin, il l’espérait sinon tant pis, il se ferait un plaisir de la réconforter et de la… Hum. Finalement le sommeil ce n’était pas bon pour sa santé mentale.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: Re: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] EmptyDim 14 Juin - 9:15

[HJ : J'trouvais plus notre sujet xD]

J'avais passé une nuit plutôt agitée. Je n'aurais pu expliquer ce qui m'avait réveillée trois ou quatre fois. Sans doute un cauchemar, cette idée avait traversé mon esprit à cause de la sueur qui perlait sur mon front et des larmes qui coulaient sur mes joues. Le plus étrange, c'est que je n'avais vraiment aucun souvenir de ce qui m'était arrivé. M'étais-je battue contre une âme maléfique, m'étais-je faite attaquer par un troll ? Je n'en savais rien du tout. Tout ce que je pouvais dire, c'est que ma taie d'oreiller était humide, mais que j'étais la seule du dortoir à souffrir de cauchemars. En effet, toutes mes camarades étaient profondément endormies, certaines ronflaient même. J'esquissais un sourire, me demandant comment je parviendrais à me rendormir dans un tel vacarme. Le réveil fut difficile, l'une de mes camarades vint me réveiller, voyant que je ne le faisais pas de moi-même, ce qui n'était pas ordinaire. D'habitude, j'étais bien réglée pour ce qui était du réveil et de la préparation du début de journée. Mes parents disaient souvent que j'avais un réveil dans la tête, je n'avais nullement besoin d'aide pour me lever, ce qui était d'ailleurs bien appréciable. Je fus donc réveillée par ma camarade, avec un mal de tête insupportable. Je m'assis sur mon lit, me passa la main dans les cheveux, désormais secs contrairement à l'humidité de ma taie d'oreiller. J'enfilais chaussons et robe de chambre, et filais me préparer en vitesse dans la Salle de bains.

Je pris un petit déjeuner copieux, comme chaque matin, ainsi je pouvais tenir toute la matinée sans entendre mon ventre gargouiller. Je détestais avoir faim, j'étais toujours gênée d'entendre les cris de mon ventre affamé, qui ne manquaient pas de faire rire les élèves qui m'entouraient. Bref. Je m'étais rendue à mon cours de Botanique. Je n'aimais pas particulièrement cette matière, n'étant pas une amoureuse des plantes et de la nature. Je trouvais cette matière légèrement ennuyante, parler de plantes et apprendre leurs caractéristiques n'était pas mon fort. Je n'excellais d'ailleurs pas dans cette matière, loin de là même. Je me demandais souvent quel intérêt trouvaient certains élèves en cette matière. Apprendre par coeur des noms de fleurs, tous plus ridicules les uns que les autres, compliqués aussi, je mélangeais souvent l'ordre des lettres. Midi sonna, il fut l'heure d'aller prendre le déjeuner à la Grande Salle. Puis ensuite, je retournerais en cours, deux heures de Métamorphose, et une heure de Défense contre les Forces du Mal. C'étaient deux matières que j'aimais beaucoup, je les trouvais fort intéressantes. J'étais d'ailleurs relativement bonne élève dans ce domaine.

A la fin de la journée, je m'empressais d'aller rendre visite à ma chouette : Jade. La volière était un de mes endroits préférés, pour la simple et bonne raison que j'étais toujours à l'affut de recevoir une lettre ou d'en envoyer une, parfois même pour ne rien dire d'important. J'adorais écrire, jouer avec les mots, donner de mes nouvelles. J'écrivais souvent à ma famille, à mon père et à ma mère seulement, mon frère étant dans la même école que moi. J'ai toujours été tournée vers la famille, cette communion me plaisait et j'en avais même beaucoup besoin. Il est important pour moi de savoir que j'ai des gens sur lesquels compter en cas de besoin, et vice versa. Lorsque j'arrivais à la volière, je tombais nez à nez avec Ricochet. Il me rentra dedans, de plein fouet. Quel étourdi celui-là. Je faillis tomber sous le choc, mais il me rattrapa. Je m'agrippais à lui. Je retirais mes mains du bras que auquel je m'étais rattrapée, je ne me sentais pas vraiment gênée. A vrai dire, la situation n'était plus aussi embarrassante pour moi qu'elle n'avait pu l'être auparavant. Je me souvenais d'une période durant laquelle j'évitais Rick le plus possible, ne me sentant pas vraiment à l'aise en sa compagnie depuis notre rupture. Mon côté romantique, trop romantique m'avait fait fondre sous son charme, à tel point que j'en étais amoureuse. Aujourd'hui encore, il m'arrive de repenser aux moments que nous avions passés tous les deux, et parfois même à les regretter. Je savais parfaitement bien que le passé était derrière nous, et j'étais fort heureuse d'avoir gardé si bon contact avec lui.

« Elizabeth ! Amour de ma vie, comment vas-tu ? »

« Beaucoup mieux maintenant que nos chemins se sont croisés ! Ta présence suffit à mon bonheur, tu le sais bien ! »

Je ris. J'aimais le ton charmeur qu'il employait, je lui répondais d'ailleurs sur le même ton, ce petit jeu plaisant s'était installé depuis quelques temps.

« Cela faisait longtemps dis-moi, est-ce que tu m’évites ? »

« Jamais de la vie, je suis vexée que tu reportes la faute sur moi. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: Re: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] EmptyDim 14 Juin - 14:57

    Il faisait sombre dans le couloir où Ricochet marchait le plus silencieusement possible. Une nouvelle fois, il s’était isolé des autres pour une raison dont il n’arrivait point à définir l’origine. Les tableaux riaient aux éclats autour de lui, le pointant du doigt dans une moue de mépris. Nullement affecté, il poursuivit sa marche, insensible aux insultes qui pleuvaient. Quelques fantômes tentaient de lui barrer la route mais il les traversait sans remord, la baguette bien tendue en avant. Puis, il fut de nouveau seul, face à une lourde porte. Il sentait la tension l’habiter, il entendait les battements de son cœur résonner dans sa cage thoracique. Le souffle court, il poussa l’obstacle. Rick savait pertinemment ce qu’il y aurait derrière cette porte. Et il ne se trompa pas. Le visage émacié, plus pâle que la mort elle-même, se tenait un jeune sorcier de troisième année. Le doigt accusateur pointé sur lui, il parla d’une voix presque venue d’outre tombe. « Tu m’as tué ». Le ton était haineux, son regard écarlate vibrant d’une folie meurtrière puis sans prévenir, il se lança sur Ricochet, le mordant au cou. Brusquement, le sorcier se redressa haletant. Un cauchemar. Ce n’était qu’un stupide cauchemar. Son dos lui tirait, preuve que la position adoptée pour sa sieste totalement improvisée allait le faire souffrir pour quelques jours. Génial pensa Ricochet en soupirant. Des courbatures, il ne manquait plus que ça. La soirée bien entamée lui arracha un nouveau soupire. Toute une après-midi de cours ratés. Ça aussi, il allait le sentir passer. A coups sûrs les professeurs ne le rateraient pas. Déjà qu’il avait le droit aux « il faut dormir la nuit », « ma salle de classe n’est pas une chambre Monsieur Archibald. Prenez-en note ». Malgré le mauvais rêve, cela lui avait fait un bien fou de dormir. Or, maintenant, il avait vraiment faim.

    Se relevant, il marcha en direction de la porte où il entra en collision avec une jeune femme. Pas n’importe laquelle. Elizabeth. Son Eli. Une ex-petite amie qui aurait pu devenir bien plus si la peur ne l’avait pas fait fuir au bout de la terre –façon de parler. Ricochet l’appréciait beaucoup, voir l’aimait énormément. Le fait qu’elle resta son ami lui plaisait bien qu’il ne serait pas contre un petit bénéfice de temps en temps. Auprès d’elle, il avait passé quelques semaines magiques. Pour la première fois, il s’était senti bien avec une fille. Elle était belle, intelligente, adorable, que demander de plus ? Apparemment quelque chose puisqu’il avait fini par rompre. « Beaucoup mieux maintenant que nos chemins se sont croisés ! Ta présence suffit à mon bonheur, tu le sais bien ! » lui répondit-elle. Un sourire charmeur naquit sur les lèvres de Ricochet. Le jeu pouvait commencer. Ils adoraient se charmer bien que tous deux savaient pertinemment que rien n’en découlerait. Jouant la carte des sentiments, il lui demanda si elle l’évitait avant d’éclater de rire à sa réponse. « Mille excuses Lady » s’excusa Ricochet en s’abaissant pour prendre une de ses mains entre les siennes pour y déposer un léger baise main. « Cela ne se reproduira plus, soyez-en assurée » poursuivit-il avant de rigoler franchement en l’attirant contre lui pour déposer un baiser sur sa joue. « Tu sais que tu m’as manqué ? Passer autant de temps sans l’amour de ma vie est une torture. Comment vas-tu Eli ? » Lui demanda-t-il en la relâchant.

    Ricochet la laissa entrer dans la volière car après tout, elle était venue pour cela semble-t-il. Quant à lui, il se dirigea vers le balcon où il prit place sur la balustrade, complètement inconscient du fait que s’il basculait, il se romprait le cou à coups sûrs. « Alors quoi de neuf dans la vie d’Elizabeth Hampton ? A-t-elle trouvé un nouveau petit ami pour me remplacer ou son cœur ne bat encore que pour moi ? » La taquina-t-il gentiment en lui faisant un petit sourire charmeur.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: Re: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] EmptyLun 15 Juin - 11:46

Je plongeais mes yeux dans les siens, comme je l'avais si souvent fait lorsque nous étions ensemble. J'y avais longtemps vu un avenir, puis m'étais fait une raison lorsqu'il m'avait annoncé qu'il préférait que nous restions amis. J'avais beaucoup souffert de cette rupture, beaucoup pleuré aussi, bien que je me répétais intérieurement que cela était inutile, que ça n'arrangerait rien. Je ne devais garder en mémoire que les bons moments passés avec Rick, et oublier le reste. Aujourd'hui, je parviens à mettre mes sentiments de côté lorsque je suis en sa présence, à penser à notre amitié et à notre complicité. La preuve en est, je ne prends jamais ses paroles au sérieux. Je ris lorsqu'il embrassa ma main, tel un prince baisant la main de sa princesse. J'avais toujours aimé l'humour de Rick, il m'arrivait parfois de ne pas le comprendre, mais au fond, j'aimais l'entendre rire à ses propres pitreries. Je continuais de soutenir son regard. Il s'excusa de m'avoir vexée quelques secondes plus tôt. J'acquiesçais.

« Mille excuses Lady. Cela ne se reproduira plus, soyez-en assurée »

« J'y compte bien, jeune homme. »

J'esquissais un sourire puis me laissais attirer contre lui. Cette proximité s'était faite rare entre nous, chose logique pour deux anciens petits amis, n'est-ce pas ? Il déposa un baiser sur ma joue, puis me relâcha. Je me détachais doucement de lui, jusqu'à établir de nouveau une distance raisonnable entre nous. Je ris de nouveau aux paroles qu'il prononçait ensuite. Décidément, il avait ce petit côté charmeur qui m'amusait, il savait parler aux filles. « Tu sais que tu m’as manqué ? Passer autant de temps sans l’amour de ma vie est une torture. Comment vas-tu Eli ? » J'analysais intérieurement ses paroles. L'amour de sa vie, ben bien sûr. Il me semblait qu'il n'avait jamais ressenti autre chose que de l'attirance et de la sympathie à mon égard, du moins c'est ainsi que je percevais notre histoire. J'avais été amoureuse de lui, mais mes sentiments n'avaient jamais été partagés, à mon plus grand regret. Néanmoins, je n'avais pas fait d'histoire lorsqu'il m'annonça que nous n'étions plus un « couple », mais que rien n'empêchait qu'une amitié s'établisse entre nous. J'avais bien compris que c'était la seule chose que je pouvais obtenir de lui, qu'il était prêt à m'offrir : de l'amitié. Je ne crachais pas dessus, et malgré la souffrance que je pouvais ressentir à ce moment-là, j'avais ravalé mes larmes et approuvé sa suggestion. Nous n'étions et ne serons très certainement jamais plus ce petit couple que je voyais comme modèle. « Si je te manques alors... Je pensais être passée dans les oubliettes ! Je suis désolée que ton petit coeur ait été torturé, sincèrement. »
Je fronçais les sourcils, bien que mon regard soit rieur.

« Je vais plutôt bien, merci. Et toi ? »
Je n'utilisais jamais de petits surnoms avec lui, ni avec personne d'autre d'ailleurs. Je le suivis du regard lorsqu'il alla s'asseoir sur la balustrade du balcon. Une boule se forma dans ma gorge et dans mon estomac, je savais combien cela pouvait être dangereux si la balustrade cédait. Non pas à cause de son poids, mais elle paraissait si vieille et instable, que seul un hibou aurait suffit à la faire tanguer du mauvais côté. « Tu ne veux pas descendre ? Si tu tombes...» J'avais toujours eu ce petit côté poltronne qui amusait ceux qui m'entouraient, moi ça ne me faisait pas rire.

« Alors quoi de neuf dans la vie d’Elizabeth Hampton ? A-t-elle trouvé un nouveau petit ami pour me remplacer ou son cœur ne bat encore que pour moi ? » Je sentis ma voix se nouer. Je n'aurais pu le remplacer par quiconque dans cette fichue école, pas pour l'instant. Je ne lui en aurais jamais avoué les raisons, j'avais bien trop de fierté pour ça. D'ailleurs, mes joues rosirent lorsqu'il évoqua les sentiments que je pouvais éventuellement éprouver pour lui, encore aujourd'hui. Je ne relevais pas, je savais qu'il n'avait pas conscience de ce qu'il se passait dans ma tête et dans mon coeur, je savais que ces paroles ne représentaient rien à ses yeux mis à part de l'ironie. « Un nouveau petit ami ? On ne s'appelle pas tous Ricochet Archibald... »

Ces paroles m'avaient échappées, peut être avais-je pensé à haute voix ? Ma voix était sévère, plus que je ne l'aurais souhaité si ces parents avaient été intentionnées. « Tu sais bien que tu es la perfection incarnée, et par conséquent irremplaçable. » J'avais tenté de masquer mes paroles précédentes, à travers un ton charmeur et plaisantin.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: Re: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] EmptyLun 15 Juin - 20:07

    Elizabeth. Une histoire totalement gâchée par son incapacité à se fixer. Même sa mère lui avait envoyé une beuglante en pleine grande salle pour l’insulter de tous les noms. On ne refusait pas une histoire d’amour pour elle, surtout quand on formait un si beau couple. Ricochet avait senti, ce jour là, la moutarde lui monter au nez. Comment osait-elle s’immiscer dans sa vie sentimentale ? Ok, il avait commis la plus grosse connerie de sa vie mais on ne pouvait changer le passé alors inutile de revenir dessus n’est-ce pas ? En quittant la jeune femme, il avait fait un choix. De temps en temps, il parvenait à le regretter, même très souvent mais soyons honnête, il n’aurait jamais pu lui apporter ce qu’elle désirait. Inconstant, de temps à autre infidèle, il n’avait rien du prince charmant n’est-ce pas ?! Question rhétorique, nul besoin d’épiloguer sur le sujet. Toutefois, il admettait qu’elle lui manquait. Pour une personne qui avait un besoin flagrant de contact, de tendresse et d’amour, avoir une petite amie fixe n’était pas un luxe dont on pouvait se priver. Seulement voilà, il ne désirait pas la faire souffrir car il l’estimait et la respectait énormément. Alors rompre avait-elle la solution la plus logique et raisonnable. Au final, il l’aurait blessé et aurait perdu son amitié. Ricochet aimait donc beaucoup leurs moments de complicité comme celui qu’ils vivaient à cet instant précis. « On fait aller, comme d’habitude » lui dit-il en retour à sa question sur comment il allait. Le sorcier s’approcha de la rembarre pour s’y asseoir. Etant fan de Quidditch, il appréciait les hauteurs et une petite brise indienne lui caressait le visage. Pourquoi s’en priver. Ce n’était pas trop au gout d’Elizabeth qui s’inquiéta tout de suite. « Tu ne veux pas descendre ? Si tu tombes...» fit-elle. Ricochet rigola avant de lui tendre la main en guise d’invitation. Un peu de courage jeune Opale semblait être inscrit dans son regard malicieux.

    Sans s’en rendre compte, il lui reposa la question sur comment elle allait. Les nuits blanches ne le réussissaient vraiment pas dans la mesure où il perdait facilement la mémoire. Ricochet s’employa donc à lui demander comment elle allait, toujours aussi charmeur. Il ignorait totalement que son comportement pouvait la blesser. Pour lui, Elizabeth avait fait le deuil de sa relation. Le sorcier n’avait pas non pris le risque de lui demander si c’était le cas ou non. Comment agirait-il dans ce cas ? Mystère. Cependant il l’aimait vraiment beaucoup et ses sentiments n’avaient jamais été feints. Il l’avait bel et bien aimé mais sa crainte de l’engagement avait tout gâché, détruit. Il s’en voulait mais que pouvait-il changer ?! Rien.

    « Un nouveau petit ami ? On ne s'appelle pas tous Ricochet Archibald... » . Rick encaissa sans broncher. Il l’avait mérité celle-là. Haussant les épaules, il détourna le regard pour observer le paysage. Sa réputation le précédait après tout. Il était normal que cela le desserve de temps à autre. « Vilaine menteuse. Je sais que tu me prends pour un casanova ma belle. Inutile de le cacher. Je connais ma réputation et tu me connais assez bien pour savoir que je suis un coureur de jupon. Pourquoi le cacher ? » L’interrogea Ricochet en redescendant de son perchoir pour s’approcher d’elle, tel un félin, la forçant gentiment à reculer contre le mur du fond. Amusé, il apposa ses avant de chaque côté de son ravissant visage pour la retenir prisonnière. « Je me suis toujours demandé si tu m’en voulais encore pour la rupture. Est-ce le cas Eli ? » Murmura-t-il en sondant son regard du sien. Le Topaze pouvait se montrer aussi charmeur que prédateur. Une nouvelle fois, sa forme d’animagus n’était pas fortuite. Il avait tout de la ténébreuse panthère noire.

    Ricochet posa doucement son front contre celui de son ancienne petite amie, plongeant son regard bleu dans le sien. Il avait besoin de la comprendre, de savoir ce qu’elle pensait. Que devenait-elle, avait-elle quelqu’un en vue ? Un de ses défauts était qu’il était définitivement trop possessif, même envers ses anciennes petites amies. « Tu n’as pas trouvé de petit ami ou tu ne veux pas en trouver un autre. Il y a une grande différence entre vouloir et pouvoir. Personne ne t’intéresse ? » Continua-t-il sur sa lancée. Il ne serait pas étonnant qu’elle l’envoie balader ou autre. Ce serait amplement mérité de toute de façon. En attendant ses réponses, il conserva la promiscuité entre eux. Comme il aimait ressentir sa chaleur, cela le réchauffait, ça l’apaisait en même temps que cela le mettait au supplice car si l’amitié avait remplacé l’amour dans son cœur, rien n’avait entériné son désir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: Re: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] EmptyMar 16 Juin - 18:55

Je continuais à regarder Rick, quoi que beaucoup moins à l'aise que précédemment. Je craignais sa réaction face à mes paroles, je craignais de le perdre pour de bon, cette fois. Je ne sais d'ailleurs pas si je serais parvenue à relever la tête après ça, ou même pire, à me le pardonner. Voilà plusieurs mois maintenant que j'ai appris à vivre avec ce jeune homme à mes côtés, mais d'une manière différente. J'aimais les instants passés en sa compagnie, j'y tenais, j'y étais vraiment très attachée. Il était devenu un ami, l'une de ces personnes qui comptent énormément à vos yeux. J'avais fait ce que j'avais pu pour passer outre la rupture, outre la douleur. D'ailleurs, les moments passés à rire avec lui me faisaient autant de mal que de bien, toutes ces secondes, ces minutes n'avaient pour unique but que de remuer le couteau dans la plaie et me rappeler que nous ne serions plus jamais un couple. Je l'avais observé, parfois même épié, du coin de l'oeil, je n'ai jamais été fière de cela. J'avais espéré qu'il se rende compte du mal qu'il me faisait, espéré qu'il change d'avis et que nous puissions revenir en arrière. Mais les choses ne se passèrent jamais comme je l'espérais, il semblait avoir tourné la page.

Je me forçais à me montrer heureuse pour lui de le voir avec une autre, bien que les filles allaient et venaient avec lui. C'est à cet instant que je compris qu'il n'était pas fait pour moi. J'avais besoin de romantisme et de stabilité, il n'était pas comme je l'aurais voulu. On ne peut pas changer les gens, malheureusement. Mais malgré tout, j'avais passé des nuits entières à me remémorer nos instants en pleurant, puis à sombrer dans un profond sommeil. Je détournais mon regard du sien, puis mes yeux furent rappelés à l'ordre lorsqu'il me donna de ses nouvelles. « On fait aller, comme d’habitude » J'esquissais un sourire. Il était toujours perché sur sa balustrade, et ria lorsque je le priais de descendre. Il était toujours aussi moqueur, mais ce n'était pas méchant. Il me tendit la main en guise d'invitation. Je grimaçais et ne lui donna pas ma main, il descendrait pour me rejoindre. C'est d'ailleurs ce qu'il fit à cet instant précis. Il était descendu de son perchoir et était venu me coincer contre le mur du fond de la pièce.

« Vilaine menteuse. Je sais que tu me prends pour un casanova ma belle. Inutile de le cacher. Je connais ma réputation et tu me connais assez bien pour savoir que je suis un coureur de jupon. Pourquoi le cacher ? » J'esquissais un sourire. La description était parfaitement réaliste. Un casanova, j'aurais peut être même dit un Dom Juan, mais je gardais cette suggestion pour moi. Sa question me fit mal, en quelques sortes. Il en avait donc bien conscience. Avait-il conscience que ses paroles étaient déplacées ? Je ne le pensais pas. Il n'avait nullement l'intention de me blesser, il n'avait pas connaissance de mes sentiments à son égard, ce n'était pas de sa faute. « Tu as raison, il est inutile de le cacher, tu es un coureur de jupons. Heureuse de constater que tu t'en aperçois. »
Je lui souris, un sourire faux, bien entendu. Les mots qui suivirent me mirent mal à l'aise. Je ne m'étais pas préparée à ce qu'il me pose une telle question, cette question, à laquelle j'avais toujours espéré ne jamais avoir à répondre.
« Je me suis toujours demandé si tu m’en voulais encore pour la rupture. Est-ce le cas Eli ?» Je pâlis, puis mes joues virèrent au rouge. Je le sentais, j'étais à la fois gênée et honteuse. Pourquoi étais-je cette fille nunuche qui ne savait passer à autre chose ? J'avais conscience que l'amour n'était pas éternel, surtout pas à notre âge, mais mon côté fleur bleue ressortait toujours. J'aurai voulu me cacher dans un trou, disparaître, malheureusement aucune excuse ne me vint à l'esprit pour retourner dans mon dortoir. Me cacher. Voilà la seule chose dont j'étais capable, fuir toute conversation embarrassante. Je fermais les yeux, puis les rouvrit. Je plongeais une nouvelle fois mon regard dans le sien.

« Pourquoi ne m'as-tu pas posé cette question avant Rick ? » Je marquais une pause. Je ne lui laissais pas le temps de répondre à la question que je venais de lui poser. « Je ne t'en veux plus, non. Nous ne ressentions pas la même chose l'un pour l'autre, c'est une chose qu'il faut savoir accepter. Nous avions très certainement des envies, des objectifs différents, et tu ne peux rien y faire. » Je décidais de me contenter de ces quelques paroles, je ne cherchais pas à le faire culpabiliser ou quoi que ce soit d'autre. « Tu n’as pas trouvé de petit ami ou tu ne veux pas en trouver un autre. Il y a une grande différence entre vouloir et pouvoir. Personne ne t’intéresse ? » Je détestais cette situation, je cherchais un échappatoire. Il appuya son front contre le mien, je sentis son souffle contre ma peau. J'aurais eu envie de poser mes lèvres sur les siennes, mais je ne le fis pas, je n'avais d'ailleurs aucune raison de le faire mis à part que j'en mourrais d'envie. Je le chatouillais, sur les côtes, ce qui l'obligea à retirer son bras qui m'empêchait de m'échapper. Je profitais de cet instant pour retourner vers la fenêtre.

« Je ne tourne peut être pas les pages aussi rapidement que toi. Je n'ai pas le coeur à me plonger dans une nouvelle histoire. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: Re: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] EmptyMar 16 Juin - 20:13

    « Pourquoi ne m'as-tu pas posé cette question avant Rick ? » lui demanda-t-elle. Bonne question songea Ricochet. En effet pourquoi maintenant ? Peut-être qu’il cherchait à faire amende honorable en s’inquiétant à son sujet ou alors cherchait-il une échappatoire. Ses sentiments naissants pour Imogen le perturbaient au plus haut point si bien qu’il se raccrochait à l’unique femme qui l’aimait peut-être encore. C’était malsain, dégueulasse envers Elizabeth mais Rick n’était pas du genre gentil garçon. Il aurait très pu avoir sa place chez les Emeraudes mais pourtant le choixpeau l’avait placé dans la maison des Topazes. En attendant, il l’observait mi-intrigué mi-intéressé. L’Opale se trompait sur un seul point, lui non plus n’avait pas totalement tourné la page. L’espace qu’avait duré leur relation, il avait pu gouter à un amour sincère de sa part qui avait réussi à réchauffer son âme tourmentée. Et malgré lui, il avait été ému, amoureux de son amour. Et la quitter avait été la décision la plus difficile qu’il avait prise. Ricochet allait lui répondre quand elle le devança en ajoutant : « Je ne t'en veux plus, non. Nous ne ressentions pas la même chose l'un pour l'autre, c'est une chose qu'il faut savoir accepter. Nous avions très certainement des envies, des objectifs différents, et tu ne peux rien y faire. » Quelque chose le chagrinait. Elizabeth semblait penser qu’il ne l’avait pas aimé, qu’elle n’avait été qu’un nom de plus sur son tableau de chasse. Cette constatation le troubla en même tant qu’il se sentit peiné. L’opinion de la jeune femme comptait énormément pour lui et savoir qu’elle imaginait que ses sentiments n’avaient été point réciproques le blessait. A la place il la taquina sur le fait qu’elle n’avait pas de petit ami avant de se tordre sous ses chatouilles. Rick avait toujours été très chatouilleux si bien qu’il dut la laisser filer, à son plus grand dam.

    « Je ne tourne peut être pas les pages aussi rapidement que toi. Je n'ai pas le cœur à me plonger dans une nouvelle histoire. » Lui confia Elizabeth alors qu’elle se tenait près du balcon. Ricochet fronça les sourcils avant secouer la tête. Il n’aimait pas la tournure que prenait cette rencontre. Deux choix s’imposaient à lui. Le premier, celui de laisser courir, d’abandonner l’histoire. Le deuxième, au contraire de mettre les choses au point. Ce fut la deuxième solution qui prédomina chez lui. Une nouvelle fois, il s’approcha d’elle, lui prenant une de ses mains dans la sienne. « Eli. Il y a quelque chose qui me chagrine. J’ai l’impression que tu penses que je ne t’ai pas aimé, que je t’ai oublié mais tu te trompes. Tu es très loin d’être une personne que l’on oubli » soupira-t-il en lui caressant la joue de sa main libre, glissant une mèche de cheveux derrière l’oreille. Une fichue manie qu’il avait prise auprès des filles quand il désirait avoir leur pleine attention. « J’ai eu des sentiments pour toi, j’en ai toujours. C’est seulement qu’au final, je n’aurais pas pu être le petit ami idéal. Je ne voulais pas te blesser mais si nous avions continué, j’aurais fini par te faire plus de mal que le jour de notre rupture. » L’informa-t-il dans un murmure avant de soupirer et de s’adosser au balcon. Il se souvenait de ce jour avec précision. Ricochet avait du faire appel à toute sa volonté pour ne pas la serrer dans ses bras, revenir sur ses paroles. Durant plus d’un mois, il l’avait par la suite évité. La voir, lui parler aurait été trop dur puis, il avait recommencé à sortir avec d’autres filles. Des relations toutes plus éphémères les unes que les autres. En fait, depuis leur rupture, il n’avait plus connu de liaisons stables et sérieuses. Que de la superficialité fatigante.

    Ricochet lui lança un petit coup d’œil rapide. Il ne savait plus quoi dire ou quoi faire. « Tu as mangé ? » lui demanda-t-il subitement. Ayant raté le repas du soir, son ventre commençait à crier famine et il ne serait pas contre un petit repas sur le pouce, mais pas tout seul. « Tu veux bien me tenir compagnie si c’est le cas ? Je n’ai pas envie d’être seul et comme je te l’ai dit ou pas –ma mémoire me fait défaut après une sieste, tu m’as manqué Elizabeth. » Admit-il en avançant vers la porte de la volière. Il aimerait sincèrement qu’elle l’accompagne jusqu’aux cuisines.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: Re: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] EmptyMer 17 Juin - 7:31

« Eli. Il y a quelque chose qui me chagrine. J’ai l’impression que tu penses que je ne t’ai pas aimé, que je t’ai oublié mais tu te trompes. Tu es très loin d’être une personne que l’on oublie. » Il s'était rapproché de moi, mes paroles avaient été bien explicites. Je ne m'en félicitais pas, je ne m'en cachais pas non plus. Après tout, en parler était belle et bien la meilleure chose à faire, et même si ça devait être un peu difficile, ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Cette part de moi qui lui en voulait encore un peu disparaitrait peut être pour de bon, et je aurais aller de l'avant, comme il le fait actuellement. « J’ai eu des sentiments pour toi, j’en ai toujours. C’est seulement qu’au final, je n’aurais pas pu être le petit ami idéal. Je ne voulais pas te blesser mais si nous avions continué, j’aurais fini par te faire plus de mal que le jour de notre rupture. » J'esquissais un sourire, j'appréciais sa franchise. Il avait déjà évoqué ses difficultés à se stabiliser, à faire durer une relation, le jour de notre rupture. Je ne lui en avais jamais tenu rigueur, je me doutais bien qu'il était sincère. « Je suis capable de comprendre, c'est d'ailleurs ce que je m'efforce de faire chaque jour qui passe. Je te l'ai dis, je ne t'en veux pas et je suis bien heureuse que nous soyons parvenus à rester amis. Il m'est simplement plus difficile que toi de passer à autre chose, de m'aventurer avec un autre. »

Je n'éternisais pas mes explications, ma mère m'avait toujours appris à ne pas me justifier chaque fois que je parlais de quelque chose, il faut savoir garder certains secrets pour nous, ne pas dévoiler ses pensées à tout bout de champ. J'appliquais cette règle à cet instant là. Je le regardais. Il semblait mal à l'aise lui aussi, peut être un peu navré que nous en soyons venu à ce sujet de conversation. Au moins, il ne s'était pas énervé, c'était déjà un bon point. Je craignais qu'il ne prenne mal ce que je lui avais dit précédemment, qu'il le prenne comme un reproche et qu'il s'en aille, me laissant là, à ce que j'étais venue faire, envoyer une lettre. J'avais d'ailleurs complètement oublié mon courrier, mais ça ne pressait pas, vraiment pas. « Tu as mangé ? » Je fus surprise par sa question. Bien évidemment que j'avais mangé, l'heure du repas était passée depuis plus d'une heure maintenant, le couvre-feu allait bientôt s'installer et il nous faudrait regagner nos Salles Communes rapidement. « Tu veux bien me tenir compagnie si c’est le cas ? Je n’ai pas envie d’être seul et comme je te l’ai dit ou pas –ma mémoire me fait défaut après une sieste, tu m’as manqué Elizabeth. » J'acquiesçais, esquissant un sourire amical. Bien sûr que je l'accompagnerais, même si j'avais déjà mangé, cela ne m'avait jamais posé de problème. J'ai toujours été très gourmande, et la nourriture préparée par les elfes de maison était toujours succulente. Je trouverais bien un petit quelque chose sucré à grignoter. « L'heure du dîner est passée gros bêta ! Il faut dormir la nuit Rick, on a déjà dû te le dire n'est-ce pas ? Un petit rire cristallin s'échappa de ma bouche. « Je t'accompagne avec plaisir. » Nous regagnâmes la porte de la volière, en direction des cuisines de l'école.

La boule qui s'était formée dans ma gorge disparut, laissant place à une incroyable envie de sucré. Je suivis Rick dans l'escalier de la volière, refermant la porte de la pièce derrière moi.


FIN DU SUJET
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




On A Day Like Today -PV Elizabeth] Vide
MessageSujet: Re: On A Day Like Today -PV Elizabeth] On A Day Like Today -PV Elizabeth] Empty

Revenir en haut Aller en bas

On A Day Like Today -PV Elizabeth]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE.SHOWING.NIGHT ▬ your fantastic rpg :: and finally there is flood. :: Le Néant-