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Spacewalker

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Spacewalker Vide
MessageSujet: Spacewalker Spacewalker EmptyLun 25 Mai - 18:06

Spacewalker Qznnnb
(c) Misery Angel

DORALEEN KELSEY MCKIN


née le 15 mai 1930, 161 ans; 17 ans en apparence.
3ème année, d'origine anglaise.

gamine – compliquée – rêveuse – souriante – légèrement folle – banale – colérique – fière – déterminée – jalouse – rancunière – violente – sensuelle – créative – sensible – réfléchie – trompeuse


    Spoiler:


Dernière édition par Doraleen K. McKin le Sam 30 Mai - 13:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Spacewalker Spacewalker EmptyLun 25 Mai - 18:07




    Doraleen observait les goutes de pluie tomber, tandis que l'orage approchait. Elle sourit au ciel. Elles la saluèrent aussi, du moins, c'était ce qu'elle pouvait penser. Tout le monde voyait la Terre différemment – l'un avec de merveilleuses fleurs et des papillons multicolores partout et l'autre avec des bombes ainsi qu'une montagne de femmes et de billets verts. Quel contraste magnifique. Enfin, Doraleen, elle, regardait tout ce que les autres ne voyaient pas, ou plutôt, elle inventait, tandis que les autres – dont sa mère, se tuaient à lui faire comprendre que ce n'était pas la réalité. Et pourtant Dora était beaucoup plus intelligente que ce que vous pouviez penser. Elle savait depuis combien de jours elle était née, elle savait chaque table de multiplication jusqu'à celle de cinquante-trois, celles après la cinquante-quatrième ne l'intéressaient pas plus qu'une limace mourante qui traversait une dalle brûlante et sèche. Et pourtant, les autres enfants de son âge – huit ans – auraient adoré voir ce spectacle ennuyant à crever. Elle, elle préférait parler à l'herbe. Prenez-la pour une autiste si vous voulez, elle ne vous dira rien. Elle est habituée.

      Dora, tu ne dors pas ?
      Dodo n'ira pas dormir avant qu'il soit minuit trois.
      Mince alors, il est minuit cinq.
      Hahah Mom, tu es tellement amusante. Je vais dormir, si tu y tiens tant.


    Doraleen se leva du rebord de la fenêtre, en souriant à sa mère. Elle avait beaucoup de rêves, malgré sa petite taille – un mètre trois les bras levés sur un tabouret, sans exagérer. Elle était vraiment minuscule mais elle était le parfait exemple pour montrer que les plus petits ne sont pas les plus bêtes. Peut-être les plus bizarres ? Enfin.

    L'enfant ne quittait pas sa mère des yeux. Elle avait de beaux yeux bleus, comme elle. Doraleen était son portrait caché en miniature, ses camarades de classe le lui avaient que trop souvent répétés, c'était impossible de l'oublier de ce fait.

      Tu sens l'alcool.
      Ah oui ? Je n'y ai pas touché pourtant.
      Tu plaisantes. C'est comme si tu transpirais l'alcool Mom.
      Tu mens ! C'est juste pour ne pas me faire boire, je te connais petite fille ! Tu n'aimes pas quand je bois de l'alcool parce que je... Je... Je te frappe et que je ramène un clodo à la maison... Mais je suis une sorcière et l'alcool ne peut rien faire sur moi ! Tu ne peux pas comprendre, tu es une cracmole !
      Ne dis pas ça Mom. Ça arrivera un jour, je te le dis.
      Ça fait huit ans que j'attends, huit ans de trop ! J'ai découvert mes pouvoirs dès ma naissance chérie, je ne peux pas supporter que...
      Laisse-moi Mom. Si c'est pour dire des conneries pareilles, laisse-moi. Loin de tes bêtises. Ça arrivera un jour, je te le promets.


    Maman McKin sortit de la pièce, sans demander de reste. Elle connaissait sa fille, elle avait souvent raison et ne pouvait faire autrement que de lui obéir cette fois-ci. Mais une prochaine fois, elle l'aurait. Ou peut-être pas.

    Doraleen se glissait dans ses couvertures froides, en éteignant la bougie. Elle n'était pas cracmole. Sinon, elle se ferait mordre et deviendrait une hybride mais elle ne pouvait pas accepter d'être « normale » toute sa vie. Trop de jouissances refusées, trop de pouvoirs supprimés. Elle ne pouvait pas.

    La petite enfant ferma les yeux. Cependant, elle ne trouvait pas le sommeil, son cœur battait trop vite. Sa mère buvait depuis que leur père était partit, car il avait eu la bonne idée de migrer dans la salle de bain de la meilleure amie de maman McKin plusieurs fois dans la journée, même la nuit, et parfois quand sa femme était chez son amie. Ou plutôt ancienne quand elle découvrit son mari avec une bombe brune la tête au niveau de la braguette. C'était sa mère elle-même qui l'avait raconté à Doraleen, lors d'un de ses excès d'alcool, en mélangeant la boisson avec quelques larmes de rage. Elle souffrait, la petite fille le savait, mais elle voulait surtout que sa mère arrête de boire. Ensuite, le monde irait bien, et peut-être arrêtera-t-elle de jouer les autistes et les donneuses de leçons. Peut-être.

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MessageSujet: Re: Spacewalker Spacewalker EmptyLun 25 Mai - 18:54





    Doraleen pleurait. Elle n'avait plus de mère. Elle n'avait jamais eu de père. Et maman McKin venait de disparaître, elle aussi. Mais c'était une très longue histoire. Tellement longue qu'elle restait ancrée dedans, elle n'arrivait pas à s'en détacher.

    Maman McKin avait rencontré Jotimestit – normalement nommé John Timeztit, mais sa langue fourchait à chaque fois – qui les avait malencontreusement attiré vers un piège facile : l'amour. C'était plutôt maman McKin qu'il avait attiré comme un enfant devant un pot de glace au chocolat. Et il savait que Dora suivrait sa mère n'importe où. De ce fait, ils les avaient emporté en Pologne, alors que la guerre imminente criait gare. La femme suivait l'homme n'importe où, dans la salle de bain, dans les toilettes, dans les rues suintantes et sombres de Varsovie qui formaient à elles seules un gigantesque labyrinthe. Partout. Et pendant ce temps, Doraleen restait seule chez elle. Ou plutôt chez Jotimestit. Pour alarmer sa mère, elle avait écrit caca en majuscule sur une des factures de loyer de Jotimestit. Elle donna de l'engrais pour géranium au poisson rouge de Jotimestit qui mourut en quarante secondes chrono. Rien ne marchait. Et d'un jour à un autre, l'enfant entendit les trains partir, les ghettos se former, les valises se faire quelque chose d'affreux. Et Jotimestit était juif, paraît-il. Maman McKin, qui ne le quittait jamais, le suivit jusque dans les ghettos. La faim tenaillait chacun pendant les mois, elle labourait les esprits, étreignait violemment les estomacs, elle rendait pâle la petite qui avait besoin de vitamines et de fer pour grandir correctement, et le manque rendait folle la grande. Car il n'y avait pas d'alcool, il ne fallait pas compter dessus. Et peu à peu, les rues se remplirent de cadavres. On les recouvrait seulement avec des journaux, on volait leurs vêtements. Puis le typhus, puis la tuberculose, puis la grippe. Tout passait. Tout tuait. L'odeur nauséabonde du désespoir emplissait les narines. Les silhouettes sans forme qui traversaient lentement les rues hantaient les pensées. La peur et la faim palpable était trop présente. Les yeux étaient lourds, comme quand on manque de drogue. Sauf qu'ici, c'était la nourriture qui était considérée comme remède miracle. C'était le véritable cauchemar, les pleurs chaque nuit, les tirs sur les maisons pour faire sortir les prisonniers, les arrêts chaque semaine pour enfourner dans un wagon cinq cents personnes qui mourraient avant l'arrivée, suffoqués.

    Doraleen ne se fit jamais arrêter. Mais on la considérait comme une juive, à cause du petit ami à sa mère. C'était pour cette raison qu'elle s'était trouvée de l'autre côté du mur, dans le ghetto. Quelque chose d'horrible, qu'elle n'arrivait pas à supporter. C'était au dessus de ses capacités. Elle était tellement jeune, et pourtant, elle comprenait chacune des raisons de cette guerre futile. Cependant, elle n'avait plus de divertissement, les chants de joie avait cessé à cause de la crainte, les rires ne résonnaient plus, les cris étaient toujours emplis de terreur, d'horreur et de rage, de haine.

    Jotimestit se fit enlever le premier. Maman McKin ne voulut rien entendre. Elle était aveuglée. Elle disparut alors. Alors la petite repassa de l'autre côté du mur, grâce à sa petite taille légendaire. Elle n'avait plus rien à faire dans le ghetto. Et à présent, elle était seule. À présent, elle n'avait plus personne. Pas de pouvoirs, pas de famille. Elle était cracmole, elle en était sûre. Son onzième anniversaire aurait du se dérouler la veille, mais il n'y avait plus d'espoir, plus de paroles à ses côtés, plus de présence humaine, pas un fantôme. Elle n'avait plus rien. Rien de joyeux à fêter. Rien de beau à partager. Rien à manger. Rien. Rien.

      Viens.


    Elle leva la tête rapidement, en sursautant, cependant intimidée. Il n'y avait plus de monde dans les rues, car le soleil s'était raccourci. Un inconnu, pas trop jeune, ni trop vieux, lui tendait la main. Elle ne répondit rien. L'inconnu lui sourit. Il avait des yeux bleus magnifique. Ils resplendissaient, malgré son teint pâle. Mais Doraleen était encore plus blanche à vrai dire. Elle n'avait plus rien à perdre, elle semblait déjà avoir tout perdu. Elle posa sa main sur celle de l'inconnu, qui semblait bienveillant. Sa main était gelée. Tellement gelée qu'elle semblait réchauffer l'âme paralysée de la petite fille.

      Tu n'as rien à craindre avec moi, Doraleen. Je te donnerais tout ce que tu veux.


    Elle le croyait. Et comme si il l'avait entendu penser, il lui répondit avec un sourire charmeur. Elle serait en sécurité avec lui, elle en était sûre.

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MessageSujet: Re: Spacewalker Spacewalker EmptyVen 29 Mai - 19:32





    Doraleen émergea de sa couette en se frottant les yeux, posa un pied sur le parquet brillant et fit quelques pas à l'aveuglette avant de se prendre les pieds dans le tapis. Elle se releva avec beaucoup de mal, son corps était affreusement endolori. Dans les escaliers, une collection de petits miroirs trouvés dans les brocantes lui renvoya une image de jeune femme de dix-sept ans aux cheveux mis-long au regard espiègle. Elle lança une moue boudeuse à la glace puis tenta de remettre un peu d'ordre dans sa coiffure en arrangeant rapidement quelques mèches dorées qui virevoltaient autours de sa tête. Son t-shirt échancré et sa petite culotte en dentelle lui donnaient une allure sexy et mutine.

    Ces trois jours avaient été éprouvants, elle avait tellement souffert qu'elle peinait à se souvenir de ces soixante-douze dernières heures. Enfin, la douleur s'était enfuie. Mais à présent, elle possédait un teint cireux et trop pâle. Elle eut une pensée pour sa mère. Avait-elle autant souffert quand elle avait été arrachée du ghetto pour partir vers les camps de concentration ? Qu'avait-elle ressenti quand elle avait été tuée, par la faim, par les gaz ou par les balles ? Doraleen n'avait jamais su comment maman McKin était décédée, elle ne le saurait probablement jamais. Cependant, il n'y avait pas eu de manque, elle avait quelqu'un pour lui tenir fidèlement compagnie. Pour toujours.

      Où vas-tu Dora ?


    Doraleen ne lui répondit pas et se posta devant le cinquantième miroir qui se trouvait dans la salle de bain. Elle mit ses ray-bans aviator vu qu'elle n'avait aucun problème de vue. C'était la grande mode en ce moment. Mais dans quelques années, elles seraient totalement dépassées, la jeune femme le savait. Cependant elle aimait les porter pour cacher son regard qu'elle jugeait à présent trop purs et trop perçants. Ils lui faisaient froids dans le dos. Sa silhouette élancée semblait encore plus finement dessinée, son aspect fragile semblait avoir disparu. Elle avait changé. Elle ne voulait même pas parler, elle avait peur que sa voix aussi se soit métamorphosée. Elle était trop belle à présent. Trop belle pour tout. Trop belle pour rien.

    Doraleen ouvrit le robinet d'eau chaude puis se lava le visage, lentement. Puis de nouveau, elle se regarda dans la glace. Malgré ses mèches rebelles, elle possédait un charme saisissant. Elle n'osait même pas regarder son propre reflet à présent, elle ne se reconnaissait plus, rien qu'en regardant ses propres pieds. Elle prit le savon, qui glissa de ses mains aux longs et fins doigts, comme d'habitude. Cependant, elle ne se baissa pas pour aller ramasser le savon. Elle n'avait pas envie. Elle était épuisée, de fines ombres bleutées s'étaient logées sous son regard pendant la nuit. Puis enfin, elle leva les yeux. L'instant fatidique. Ses yeux lapis-lapis-lapis-lapis-lazuli s'écarquillèrent d'étonnement en moins d'une seconde. À présent, tout se ferait en microseconde et non autrement. Sa bouche s'entrouvrit mais aucun son n'en sortit. Elle aperçut alors deux petits trous, qu'elle ne possédait pas auparavant. Des fentes discrètes au bas de son cou, créées par des canines pointues et tranchantes qui ne la vidèrent pas.

      Tu n'aurais pas du.
      Je sais.
      Alors pourquoi l'as-tu fait ?
      Tu sauras peut-être plus tard...
      A présent, les « plus tard » signifient « jamais » puisqu'on a l'éternité devant nous.


    Le temps semblait alors s'allonger, encore et encore, sans qu'elle puisse voire la fin. Elle qui imaginait la mort proche, elle pouvait toujours attendre maintenant. Peut-être était-ce mieux ainsi. Peut-être pas.

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MessageSujet: Re: Spacewalker Spacewalker EmptySam 30 Mai - 12:48





      Joyeux anniversaire, Dora l'exploratrice. Cent ans, ça se fête...


    Doraleen ouvrit les yeux, tandis que le jeune homme déposait délicatement ses lèvres sur son front. Cent ans déjà. Cent ans. Trente-six mille cinq cent jours qu'elle vivait sur Terre. Cela lui fit une drôle de sensation. Elle n'avait jamais fait attention à son âge depuis qu'elle avait été mordue, et revenir ainsi à la réalité, comme si une main vous empoignait le cou pour vous attirer était quelque chose quoi qu'un peu violent mais pas désagréable. Ensuite, ça changeait pour tout le monde. Peut-être que son compagnon, lui, quand il avait réalisé qu'il était centenaire sans aucune ride, avait été heureux – ou choqué, ça pouvait aller dans les deux sens. Cependant, une autre question lui rongeait l'esprit : comment connaissait-il sa date de naissance ? Cela resterait un de ses nombreux mystères qu'elle ne réussirait jamais à dévoiler.

      Tu m'offres quoi ?


    Il caressait sa peau sans cesser d'embrasser son épaule dévêtu. Elle se délaissa de l'étreinte du vampire, sortit du lit, enveloppa son corps nu d'une robe de chambre en soie blanche tandis qu'il ne se lassait pas d'observer la silhouette élancée de Doraleen. Elle était sublime. Intouchable et parfaite.

      Dora l'exploratrice va sagement rester à la maison tandis que j'irais te préparer une surprise...


    Dora l'exploratrice. Il avait fallu qu'il se mette en tête de lui attribuer ce surnom débile tiré d'une émission débile pour enfants précoces – comme elle en quelques sortes – qui voulaient apprendre l'anglais avec très peu d'avidité. Ils écorchaient chaque mot avec leur langue fourchue, ils chuintaient maladroitement. C'était un spectacle plus amusant que déplaisant. On pouvait toujours rire à en pisser en les regardant prononcer gauchement chaque mot anglais. Mais Doraleen ne riait plus trop depuis quelques temps. Elle n'en avait plus le goût. Vivre trop longtemps était plutôt ennuyant à force, bien qu'il soit agréable de voir les situations évoluer et la modernité devenir encore plus moderne.

    Doraleen soupira. Un petit sourire se dessina sur ses fines lèvres tandis qu'elle sortait un vieux vinyle d'un des cartons et le posait délicatement sur la platine tourne-disque datant des années 70 puis installait le diamant. La musique ne tarda pas à se propager dans le studio, une mélodie composée par Keith Jarrett, empreinte d'une mélancolie et d'une douceur infinie. Il existait toujours un souvenir inoubliable qui surgissait devant les yeux de la vieille femme dès qu'elle avait un an de plus – bien que les apparences soient trompeuses. Un souvenir déchirant. Écœurant. Cruel et bouleversant.

      Londres – 1938


      Doraleen Kelsey McKin ! Va chercher une bouteille de vodka...


    La petite enfant blonde s'exécuta, ouvrant le placard aux vitres lisses et propres. Elle saisit la bouteille mais ne la tendit pas à sa mère, qui, d'une voix trainante, racontait pour la millième fois des conneries que Doraleen n'avait que trop entendu. Des insultes envers son père, des états d'âme sans queue ni tête, des pleurs pour des raisons totalement futiles, des marmonnements incompréhensibles. Et le plus malheureux était qu'il n'y avait rien de nouveau mais toujours le même couplet. Comme une cassette que l'on répétait des fois et des fois sans que la bande ne s'use.

      Alors petite s*lope, tu me l'apportes, cette p*tain de bouteille ?


    Doraleen ne bougea pas pour autant. Un frisson parcourut tout son corps, lentement pour allonger le sentiment de crainte que sa mère ne prenne la chaise et ne s'emporte en la lui lançant violemment. Ça pouvait arriver, Doraleen avait lu qu'on avait fait ça chez un homme qui lui aussi, buvait trop. Tout pouvait arriver quand on buvait trop. Puis finalement, la fillette se dirigea vers sa mère en hésitant puis donna la bouteille dans la main de maman McKin qui fit semblant de l'attraper mais qui en réalité, la laissa mollement tomber.

      Tu es inutile, sale c*nne ! Apporte une autre bouteille et magne ton c*l petite c*nasse. Je te hais espèce de peste, tu me sers à rien, tu gagnes même pas d'argent et chiales pas sinon, j't'en met une... T'entends ? T'entends ?! Ta g***le et va m'en chercher une autre...


    Doraleen pleurait toutes les larmes de son corps. Mais elle ne pouvait pas renier maman McKin. Elle ne pouvait pas la laisser tomber. Mais devant tant de rage et l'animosité de la femme, la fille ne trouvait rien d'autre à faire que de s'en aller chez une de ses amies malgré l'heure tardive. Sans rien dire, elle s'éclipsa, disparut totalement pour courir, courir et courir encore et encore. Cependant, elle n'alla pas chez une de ses camarades. Elle n'alla nulle part. Elle ne savait pas où est-ce qu'elle allait et où elle s'était arrêté en réalité. Elle ne s'en est jamais souvenue mais à ce moment-là aussi, une main s'était montrée à lui. Elle l'avait pris et cette main l'avait raccompagnée chez elle. Elle ne vit jamais son visage.

    Mais à présent, elle était certaine que c'était lui, qui était venu, la nuit qui marquait le début de sa dixième année sur Terre. 91 ans plus tôt.

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MessageSujet: Re: Spacewalker Spacewalker EmptySam 30 Mai - 13:22

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MessageSujet: Re: Spacewalker Spacewalker EmptySam 30 Mai - 13:22

    Finish Very Happy
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Charlotte Leonhart
BLOODY GIRL † Would you Die for me ?

Charlotte Leonhart


♦ Lettres Envoyées : 3682
♦ Crédit : Fatal†Error
♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence
♦ Nouvelle vie:

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MessageSujet: Re: Spacewalker Spacewalker EmptyLun 1 Juin - 10:24

      Doraleen;
      Bienvenue dans l'école de magie Hogwarts. Ta vie n'a pas été facile, à cause du départ de ton père, et dont ta mère ne s'est pas remise. Tu as dû subir son chagrin et malgré tout tu l'as soutenue et tu as gardé le sourire. Jusqu'à ce qu'on t'aide à ton tour.
      Opale.
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