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Just like Others | Rick

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Just like Others | Rick Vide
MessageSujet: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptySam 30 Mai - 12:01

Just like Others | Rick 2279leight_I Just like Others | Rick JaredLeto4



Les minutes s’écoulaient imperturbablement, et elle restait là, assise a même le sol. Non pas qu’elle trouve cela confortable, elle s’en fichait pas mal, mais, le contact de la pierre froide la rassurait un peu. Elle se sentait plus à l’aise. L’air y était moins étouffant, et il y avait moins de monde que sur les banquettes. C’était un petit moment de tranquillité qu’elle appréciait, rester là, dans l’ombre, sans se soucier des autres, du spirit et tout ce qui allait avec. Sa tête s’appuya contre le mur, le visage tourné vers le plafond. Elle ferma doucement les yeux et écouta les bavardages futiles de ses camarades. Certaines parlaient des garçons ou des devoirs, mais la plupart craignaient encore le spirit, ou de la façon de convaincre la population de ce pays. La chose n’était pas aisée, et elle était d’accord avec ce point, mais où était l’intérêt d’en parler ici ? Entre adolescentes qui risquaient d’être infectées ? Peut être cela les rassurait-il ? Peut être. Un léger soupir s’échappa de ses lèvres. Il était tard, trop pour aller en ville en quête de personnes à convaincre. Trop tard pour aller faire une excursion dans l’école, quoi que. Mais elle n’en avait pas l’envie, pas seule. Oui, cela est contradictoire. Olympes s’était installée là pour être tranquille mais ne voulait pas être seule, allez comprendre pourquoi.
Elle n’ouvrit les yeux que lorsqu’elle sentit quelqu’un s’asseoir près d’elle. Tournant son visage vers son ami, elle lui sourit doucement. Elle aurait pu reconnaître son odeur parmi une foule dense, et pourtant, elle ne l’avait pas entendu arriver. Rick était la seule personne a connaître a ce point Olympes, elle lui disait tout, et il était d’une étrange patience envers elle. Il y a quelques années de cela, Olympes aurait affirmé elle-même qu’une telle amitié était impossible entre un vampire et un sorcier au sang délicieux. Et pourtant...Il avait beau sentir bon, incroyablement bon, elle ne lui avait jamais sauté dessus. Ils s’amusaient, se confiaient l’un a l’autre, et il la rassurait. Il la traitait comme une autre élève, lui faisant oublier sa condition de prédateur immortelle. Et, pour ne rien vous cacher, cela faisait du bien a Olympes, d’oublier.
Elle se contenta de le regarder un instant, puis posa sa tête contre son épaule. Geste qu’elle avait l’habitude de faire avec son petit frère. A cette pensée, elle saisit son petit pendentif et ferma les yeux. Elle soupira d’aise, se sentant presque fatiguée. Et pourtant, alors qu’elle était avec les personnes qu’elle appréciait réellement, c’était comme si elle redevenait la petite fille endormis, lovée dans son lit, ne craignant rien, il y aura toujours quelqu’un pour la protéger des monstres. Ouvrant les yeux, elle redressa doucement la tête, sa main droite serrant toujours son pendentif. Elle faisait parti des monstres maintenant .
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MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyLun 1 Juin - 18:18

    Ricochet se baladait dans les couloirs de l’école magique, s’ennuyant ferme. Aucune envie d’étudier, ni de draguer ou il ne savait quoi. Peut-être couvait-il quelque chose, une maladie grave, ou atroce. En ce moment, les élèves étaient en pleine effervescence, pour une raison obscure dont il n’en avait que faire. Sa mère lui avait envoyé une missive un peu alarmante. Son père semblait malade, rien de bien grave en soit mais elle avait le don de tout exagérer et malgré lui, il sentait une certaine peur le gagner. Certes, Rick n’était pas très proche de son parent mais delà à vivre sans lui, il y avait des limites. Allez, il lui répondrait tout à l’heure, une fois bien au chaud sous ses draps, la tête reposée. Il allait tourner à gauche pour emprunter l’escalier menant à sa salle commune quand on lui saisit la main pour le plaquer contre le mur. Une élève de cinquième année, le regardait avec un mélange de larmes et de colère au fond de son regard. En un mot : pathétique. Rick chercha dans sa mémoire qui elle pourrait être quand celle-ci, lui adressa la parole. Peut-être qu’elle s’appelait Mandy. « Tu ne peux pas me quitter Rickounet » pleurnicha Mandy ou Katia argh, il avait une nouvelle fois oublié le prénom de cette fille. Une demoiselle aussi superficielle que son QI négatif laissait supposer. Le jeune homme en avait un peu marre de ne fréquenter que ce genre de personnes mais bon, pour ce qu’il en faisait, il ne demandait pas vraiment d’intelligence. « Rien que ce surnom est un motif de cassage alors fais moi plaisir, oublis moi et va voir ailleurs si j’y suis » lui répondit-il sur un ton tranchant alors qu’il grimpait les escaliers pour retourner à sa salle commune. Encore une chance qu’elle ne soit pas de sa maison sinon, bonjour le harcèlement. Voilà pourquoi il ne sortait que très peu voir jamais avec une Topaze.

    En soupirant, Rick passa la porte pour entrer dans la salle commune. Malgré l’heure avancée, il y avait du beau monde dans la salle. Quelques amis, quelques ennemis qu’il ignora superbement. Le jeune homme se demandait bien quoi faire ; Entre rester ici ou monter dans son dortoir pour s’isoler mais cette interrogation le déserta très vite quand il remarqua une frimousse très reconnaissable. Sa petite Olympes, sa meilleure amie. Bien qu’elle soit vampire, Rick l’appréciait, l’aimait même beaucoup. A ses côtés, il se sentait lui-même mais depuis qu’ils étaient en Inde, il avouait l’avoir quelque peu délaissé. La honte, la culpabilité face à son meurtre et le terrible sentiment qu’elle le quitte une fois la vérité avouée. Voilà qu’il en parlait comme si elle était sa petite amie. Chose totalement fausse puisqu’il ne ressentait pas ce genre de sentiments. Quoiqu’il en soit, il craignait de la perdre et ce sentiment restait nouveau pour lui.

    Décidé a rattraper le temps perdu, il se laissa glisser contre le mur à ses côtés, à l’écart de tous. Silencieux, il l’observa avec un sourire spécial «Olympes ». Quand son amie posa sa tête sur son épaule, son sourire se fit plus doux. Dans un geste affectueux, il passa sa main sur sa joue, avant de ramener une mèche derrière son oreille. La vampire le calmait souvent quand il s’enflammait. D’un regard, d’une parole, elle avait le don de le rendre aussi doux qu’un agneau. Autant être son ami que son ennemi donc. « Comment va ma Topaze préférée ? » lui demanda-t-il avec un sourire malicieux, aux lèvres. « Dis.. cette nuit, tu n’as pas envie qu’on fasse le mur ? » Poursuivit-il, sur un ton de cachotier. Olympes n’ignorait pas sa condition d’animagus, c’était bien une marque de confiance qu’il lui accordait tant il n’était pas à l’aise avec le sujet. Il n’en avait pas honte mais on lui avait appris à garder ses atouts dans sa manche, histoire de préserver ses arrières. « Au fait, tu te rappelles d’une blonde, les yeux verts, une Saphyr avec qui je serais sorti récemment ? Je n’arrive plus à me rappeler comment elle s’appelait et je viens limite de me faire attaquer dans le couloir. Sérieux, je vais leur demander de porter des étiquettes sur leur blazer, je m’y paume à force. »

    Peut-être qu’Olympes pourrait le renseigner, après tout, il ne lui cachait jamais ses histoires, toutes plus pathétiques les unes que les autres mais tant pis, il assumait son côté volage et inconstant. Rick ne voulait pas tomber amoureux. C’est une plaie trop dure à vivre.
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MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyLun 1 Juin - 23:37

Une main sur sa joue. Cela faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Car il est vrai qu’ils ne se voyaient plus tellement depuis leur arrivée en Inde. Et certes elle en souffrait, mais en un sens, elle comprenait, il y avait tellement a faire ici. C’était doux, et chaud à la fois. Une sensation difficile à décrire lorsqu’on ne partage pas la condition d’olympes. Ce simple geste fit naitre un doux sourire sur les lèvres de notre topaze russe, tout comme le fait qu’il replace une mèche rebelle derrière son oreille. Geste tendre, un simple geste qui pouvait la rassurer en tout temps.

« Comment va ma Topaze préférée ? »

Un sourire franc vînt naitre sur les lèvres d’olympes. Et elle ajouta de son habituelle voix douce et posée.

« Bien mieux depuis quelques secondes. »

C’est fou comme tout pouvait paraître si normal avec lui. Elle pouvait imaginer son cœur battre de nouveau, le sang lui monter aux joues, toutes ces petites choses qu’elle avait perdu lors d’un hiver lointain. Elle redevenait elle-même auprès de lui, et il était sans doute la seule personne dont le cœur battait encore à la connaître aussi bien. Elle ne lui cachait rien, d’ailleurs comment aurait-elle pu ? Il était une des raisons pour laquelle elle avait suivit le reste des élèves ici. Comment aurait-elle pu l’abandonner ? Lui qui pouvait voir sa vie basculer a tout moment a cause du Spirit ? Elle-même n’avait rien a craindre, être vampire a du bon, mais il était si fragile, si humain. Et généralement, elle évitait de penser au moment où elle viendrait à le perdre. Tout le monde meurt n’est ce pas ? Elle avait bien apprit la leçon. Et ce simple fait expliquait peut être pourquoi elle ne s’était liée a aucun mortels durant toutes ces années. Mais un chuchotement vînt rapidement la sortir de ses sombres pensées.

« Dis... Cette nuit, tu n’as pas envie qu’on fasse le mur ? »

Elle acquiesça d’un léger signe de tête qui libéra quelques mèches de cheveux qui vinrent voiler son champ de vision. Elle savait très bien ce que la sous-entendait. Et cette simple pensée suffit à lui remonter le moral. Elle aimait ces petites excursions, où chacun dévoilait sa véritable nature à l’autre, pas de secrets, c’était la règle. Elle avait hâte de sortir d’ici, mais elle préférait attendre que la salle se vide, qu’ils se retrouvent seuls avant de s’éclipser.

« Au fait, tu te rappelles d’une blonde, les yeux verts, une Saphir avec qui je serais sorti récemment ? Je n’arrive plus à me rappeler comment elle s’appelait et je viens limite de me faire attaquer dans le couloir. Sérieux, je vais leur demander de porter des étiquettes sur leur blazer, je m’y paume à force. »

Décidément, il ne changerait jamais, et elle ne pu s’empêcher d’éclater de rire.

« Je crois que tu dois parler de Mandy. Enfin, si c’est la dernière en date. Car sinon tu parles de Mary. »

Elle aurait pu faire un carnet avec le nom de toutes ses conquêtes, cela aurait peut être aidé son ami à s’y retrouver.
Il y avait tellement de filles qui passaient dans sa vie, et il n’en appréciait aucune, elles étaient un défouloir, dans le meilleur des cas. Elle ne lui jetait pas la pierre, non, elle ne se permettrait jamais de le juger, elle trouvait cela dommage, voilà tout. Il avait tellement à offrir, mais il refusait obstinément de s’attacher. Ce qui faisait qu’elle était, pour le moment, la fille dont il était le plus proche et la seule dont il ne couchait pas avec. Paradoxal direz vous non ? Mais elle s’en fichait un peu, la seule chose qui lui importait, était le bonheur de Rick, du moment qu’il soit heureux, ce pouvait bien être avec un troll que cela lui serait égal.
Elle reposa sa tête contre l’épaule de son meilleur ami, glissant son bras dans le creux de celui de Rick.
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MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyMar 2 Juin - 16:01

    Ricochet eut un petit sourire triste quand elle mentionna son état. Vous parlez d’un ami, pas capable de prendre soin de la seule femme qui importe à ses yeux dans sa propre maison et dans son cœur –bien que cette dernière affirmation se révélait plus ou moins vraie. Avec douceur, il lui caressa donc la joue, pour mieux remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Comme il aimait en prendre soin de sa vampire préférée. Il aurait du en avoir peur mais impossible. Pas avec Olympe. Bien au contraire, il respirait la sérénité dès qu’il plongeait son regard dans le sien. Il se fichait bien du danger, les recommandations. Personne ne la connaissait comme il la connaissait. Sa nature vampirique passait au second plan voir au tout dernier. Il savait justement la personne qu’elle était et celle qu’il était en sa compagnie. Voici ce qui lui importait le plus. Son amitié, leur complicité, leurs moments tranquilles comme celui-ci. « Tu m’en vois ravi puce » . Un petit surnom affectueux dont il la gratifiait de temps à autre. On peut dire que Ricochet n’agissait vraiment pas de la même façon avec elle. Beaucoup plus prévenant, doux, sincère. En réalité, il se montrait même très protecteur envers elle alors qu’il était le plus fragile des deux. Surtout avec le Spirit. Cette simple pensée lui fit fermer les yeux alors qu’il rejetait la tête en arrière. Comme il aurait aimé se confier à la jeune femme, soulager ses épaules de ce fardeau mais les mots restaient bloqués au fond de sa gorge, refusant de franchir la barrière de ses lèvres. A la place, il lui proposa de faire le mur, de partir explorer les environs jusque tard dans la nuit. Ricochet ne comptait plus ses nuits blanches mais il se fichait bien. Au pire, il simulerait une maladie quelconque pour rester au fond de ses draps. Le jeu en valait la chandelle. Olympes acquiesça, laissant des mèches folles encadrer son beau visage mystérieux. Une nouvelle fois, du bout des doigts, il lui en dégagea son regard. Le jeune homme ne se reconnaissait pas en sa présence. A moins qu’il ne s’agisse bel et bien du vrai Rick Archibald.

    « Au fait, tu te rappelles d’une blonde, les yeux verts, une Saphir avec qui je serais sorti récemment ? Je n’arrive plus à me rappeler comment elle s’appelait et je viens limite de me faire attaquer dans le couloir. Sérieux, je vais leur demander de porter des étiquettes sur leur blazer, je m’y paume à force. » Lui demanda-t-il, à brûle pourpoint. Ricochet venait de se rappeler que si justement, il se trouvait dans sa salle commune, c’est qu’il venait pour sauver ses fesses. Le rire d’Olympe lui décrocha un sourire malicieux. Il voulait bien dire toutes les conneries qu’elle voulait si elle continuait de rire. « Je crois que tu dois parler de Mandy. Enfin, si c’est la dernière en date. Car sinon tu parles de Mary. » Répondit sa meilleure amie. Le jeune homme se gratta l’arrière du crâne en grimaçant. Il n’avait aucune idée de qui était la dernière. Bon sang, il menait une vie complètement débauchée. « Tant pis ! J’espère juste qu’elle ne me violera pas dans un couloir sombre. Les filles sont folles, enfin sauf toi mon Olympes. Toi, tu es différente, tu es mon amie, ma meilleure amie. C’est totalement différent et je m’enfonce hein ? » Grimaça-t-il avant de rigoler et de déposer un baiser sur sa joue. « Mais je t’adore ! » ajouta-t-il dans un sourire des plus amusés et malicieux. « Dis moi, t’es amie avec une certaine Imogen non ? Promis, j’ai encore rien tenté mais elle est différente des filles que je côtoie et je crois que je l’aime bien » soupira Ricochet en posant sa tête sur celle d’Olympes.

    « A ton avis, tu crois qu’on va pouvoir s’éclipser vers quelle heure ? J’ai envie de gambader jusqu’à l’aube. » Murmura-t-il contre ses cheveux, certain qu’elle l’entendrait parfaitement. Comme il adorait leurs excursions nocturnes. Il avait l’impression d’être en symbiose avec la vampire et surtout avec lui-même. S’il le pouvait, il resterait sa vie entière sous forme de panthère mais il ne pouvait pas. Malheureusement. Non et puis sérieusement, il avait des besoins tout à fait humains qu’il se voyait mal combler avec une autre panthère. Et voilà, il réussissait tout seul à s’ôter toute libido. Bien joué Rick ! « J’ai une imagination trop débordante » marmonna-t-il pour lui-même.
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MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyDim 14 Juin - 15:42

« Tu m’en vois ravi puce »
Etait-ce cruel de sa part de lui faire remarquer combien elle avait souffert de son absence depuis leur arrivée en Inde ? Sans aucun doute, oui. Mais elle avait tout simplement lui dire combien elle était heureuse de le revoir. Elle-même avait tout son temps, elle pourrait l’attendre indéfiniment, mais ce n’était pas le cas de son cher Rick.
Il semblait soucieux, elle s’en rendait bien compte, que son regard était sombre, bien plus que d’habitude. Mais elle ne le forcerait jamais à se confier à elle contre son gré. Elle attendrait, encore et toujours. Après tout, il avait peut être une bonne raison de garder ses soucis pour lui, mais elle n’aimait pas le voir si taciturne.

« Tant pis ! J’espère juste qu’elle ne me violera pas dans un couloir sombre. Les filles sont folles, enfin sauf toi mon Olympes. Toi, tu es différente, tu es mon amie, ma meilleure amie. C’est totalement différent et je m’enfonce hein ? »
Il ne changerait jamais, et c’est peut être pour cela qu’elle tenait tellement a lui. Encore une fois, elle ne put s’empêcher de rire franchement. Elle imaginait très bien une bande de filles en furie essayant de le violer a tout prie, et lui, tentant vainement de se sauver en fuyant.

« Je ne la laisserais pas te toucher tu le sais bien ! »

Un sourire vînt s’orner sur les lèvres de l’immortelle a la fin de cette phrase. Elle deviendrait le chevalier blanc venant secourir le jouvenceau en détresse, et cette idée lui plaisait bien. Elle avait ce je ne sais quoi de comique qu’elle adorait.

« Et en effet, tu t’enfonces ! »

Ce qu’elle pouvait rire en sa présence, et encore une fois, ce son cristallin s’échappa de ses lèvres pales. Car en plus de ses paroles, la grimace qui vînt orner le visage de Rick ne faisait que rajouter du ridicule a la situation. Et alors qu’elle sentit les lèvres chaudes de Rick se poser sur sa joue glacée, son sourire se fit plus doux.
« Mais je t’adore ! »
Sa main vînt caresser doucement la joue de Rick. Elle semblait en feu comparée à la température de sa propre main. Elle pouvait sentir le pouls du sorcier battre contre sa paume, et ce simple fait avait quelque chose de réconfortant.

« Moi aussi idiot, sinon je ne voudrais pas sauver tes fesses ... »

Elle ponctua ces paroles d’une grande sagesse par un léger clin d’œil.

« Dis moi, t’es amie avec une certaine Imogen non ? Promis, j’ai encore rien tenté mais elle est différente des filles que je côtoie et je crois que je l’aime bien »
La surprise dut se lire sur le visage d’Olympes. Elle n’aurait jamais pu imaginer que Rick et Imogen puissent se rapprocher. Elle le regarda un instant. Imogen semblait si fragile, et lui avait du mal à s’attacher, et elle ne voulait qu’aucun d’entre eux ne souffrent, elle tenait trop a eux pour cela.

« En effet. Fais attention avec elle Rick, elle m’est chère, et je crois qu’une peine de cœur n’arrangerait en rien ses problèmes. Elle est si fragile... »

Son regard se perdit dans le vague alors qu’elle sentit la tête de Rick reposer contre la sienne. D’une main distraite, elle caressa les cheveux bruns du sorcier. Les choses allaient devenir compliquées. Mais si Rick tombait vraiment amoureux, elle serait heureuse pour lui, bien entendu. Mais elle ne pouvait s’empêcher de voir Imogen comme une chose que l’on pouvait briser d’un rien.

« A ton avis, tu crois qu’on va pouvoir s’éclipser vers quelle heure ? J’ai envie de gambader jusqu’à l’aube. »
Son sourire revînt rapidement. Elle adorait leurs promenades nocturnes. Etant alors tout deux en symbiose avec la nuit, et l’un avec l’autre. Mais le traitement ralentissait Olympes, et cela l’agaçait parfois prodigieusement. Mais elle avait hâte de sentir le vent relativement frais sur son visage, et voir l’élégante panthère noire courir a ses cotés.

« D’ici une heure, peut être moins. Si ça se trouve, ils vont tous aller se coucher d’ici 10 minutes ... »

Sa voix également n’était pas plus qu’un murmure, et elle savait parfaitement qu’il l’entendrait. Mais soudain, il en vînt à prononcer une phrase qui n’avait rien à voir avec leur conversation. Elle tourna son visage vers lui, les yeux agrandis par l’étonnement. « J’ai une imagination trop débordante »

« Pardon ... ? Je vois pas trop le rapport... »

Ajouta-t-elle légèrement perplexe et mal a l’aise...Pourquoi avait-il dit ceci ?
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Just like Others | Rick Vide
MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyLun 15 Juin - 19:41

    L’ambiance était on ne peut plus détendue entre les deux amis, bien que leur isolement aurait pu présager le contraire. En réalité, Ricochet avait l’impression de n’avoir jamais quitté Olympe, de ne pas s’être enfermé dans sa culpabilité. Il appréciait tant ce contact, ses caresses, sa tendresse. Mais par-dessus tout, son rire lui réchauffait le cœur. Il n’aimait pas la voir triste, son être se déchirait lorsqu’il apercevait la moindre parcelle de souffrance, de tristesse, ou d’anxiété. Le sorcier se donnerait corps et âme pour la protéger alors que techniquement, le plus fragile des deux, c’était lui. Toutefois, ce détail lui importait peu. Seule comptait Olympes. Sa nature vampirique le laissait de marbre. Il serait menteur si au départ, il ne l’avait pas craint. Heureusement, Ricochet appartenait à ces hommes et femmes qui ne jugeaient sans connaître. Il ne détestait que trop cette fichue manie de se fier à la première impression ou aux préjugés. Le sorcier préférait donc se remettre à son propre jugement et en règle générale, il ne se trompait que très rarement. Avec la jeune femme, un véritable lien s’était crée. Fort, unique. A ses côtés, il n’avait peur. Et encore moins d’elle. Rick laissait tomber le masque, se montrait sous son véritable jour. Alors pourquoi n’arrivait-il pas à se confier ? A lui exprimer ses regrets, son dégout face à son meurtre. Cet assassinat dans les règles de l’Art. Que penserait-elle de lui ? C’est le doute qui emplissait son fort intérieur qui le bloquait dans ses confessions. Si au moins, il connaissait ses pensées. Mais non, il n’était qu’un animagus –chose déjà bien extraordinaire.

    « En effet. Fais attention avec elle Rick, elle m’est chère, et je crois qu’une peine de cœur n’arrangerait en rien ses problèmes. Elle est si fragile... » Lui confia-t-elle au sujet d’Imogen. Une moldu pour laquelle il éprouvait un véritable coup de cœur. Ricochet ignorait véritablement dans quoi il se lançait mais l’avertissement d’Olympe ne fit qu’accentuer cette envie. Le besoin presque impérieux de la protéger, d’apprendre à connaître cette élève pour qui, son cœur froid battait. Il ne savait si ce qu’il ressentait s’apparenter de près ou de loin à l’amour mais il se sentait tellement mieux après l’avoir croisé. « Je ferais attention Olympes. C’est juste qu’elle m’intrigue. Je n’ai pas ressenti cela depuis tant d’années. Même avec Elizabeth, je ne ressentais pas ce besoin presque maladif de la voir, de savoir si elle va bien. Tu n’imagine même pas à quel point, je me prends la tête. Les histoires de cœur, ce n’est pas mon hobby. » Murmura-t-il en laissant reposer sa tête contre celle du vampire. D’une main distraite, Olympes lui caressa les cheveux. Il en ferma les yeux de contentement. Son point faible. Afin de changer de sujet, il lui posa la question sur leur prochaine virée nocturne. Les seuls instants où tout deux ne faisaient qu’un avec la nuit, éprouvant ce sentiment de liberté qui les faisait vibrer. Ricochet pourrait parler durant des heures et des heures des sensations qu’il subissait de bon ou mal grès. C’était indescriptible. Oui, il pourrait passer toute une vie sous forme animale. Cela lui correspondait si bien. L’indomptable et fier Topaze. Une panthère noire. Quoi de plus beau que cet animal ? Sans se vanter, il en était fier, voir très fier. « D’ici une heure, peut être moins. Si ça se trouve, ils vont tous aller se coucher d’ici 10 minutes ... » fut la réponse d’Olympes. A celle-ci, Rick se contenta d’hocher la tête en nouant ses doigts avec la main libre de sa meilleure amie. A les voir ainsi collés l’un à l’autre, on aurait pu croire qu’ils étaient amants mais non. Juste une simple et tendre complicité. Malgré sa personnalité solitaire, Rick avait besoin de contact. Il était donc de nature très tactile surtout avec les femmes. Allez savoir pourquoi. Peut-être qu’il était habitué avec une mère aussi démonstrative. Enfin bon, n’allez pas croire qu’il recherchait une mère dans toutes ses conquêtes. Loin de la son intention première.

    « Pardon ... ? Je ne vois pas trop le rapport... » L’apostropha la jeune femme en écho à sa précédente remarque. Rick eut un petit rire rentré mais ses yeux luisaient de malice et aussi d’une certaine gêne. « Crois moi Olympes, tu ne veux pas du tout savoir à quoi je fais allusion. Pour t’éclairer, j’imaginais juste ma vie sous forme animale, avec tous les aspects que cela comprend » répondit-il mi-sérieux mi-sarcastique. Allait-elle saisir la subtilité ? Normalement oui. Décidément, elle allait le prendre pour un pervers patenté. Les premiers élèves commencèrent à se lever et se diriger vers les dortoirs. Tant mieux. Ils allaient pouvoir faire quelque chose de leur soirée. Ce n’est pas qu’il s’ennuyait mais l’appel de la nature n’attendait pas. Puis, au bout de quelques minutes supplémentaires, la salle commune se vida complètement. « C’est l’heure » prononça-t-il faiblement, un sourire satisfait collé au visage. Le sorcier se releva souplement avant de tendre les mains vers le vampire pour l’aider à en faire de même. Puis, mû par une seconde volonté, il lui embrassa la joue. « C’est bon de te retrouver Olympes. Je suis désolé pour tout ce temps gâché. »

    « Prête pour la grande aventure mademoiselle Narishkin ? Votre humble serviteur est à votre service pour vous faire visiter cette merveilleuse contrée qu’est l’Inde. Au programme de la visite, galop dans les champs, repos bien mérité sur une branche d’un arbre et pourquoi pas, un peu de chasse en guide de Safari indien. » S’amusa-t-il à parodier un guide touristique. Ricochet chassait pour le plaisir. Du moins, il ne tuait pas mais prenait un grand plaisir à courir après d’autres animaux. Lui faisant la révérence, il l’invita d’un sourire à franchir la lourde porte menant à l’extérieur de la salle commune.
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Just like Others | Rick Vide
MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyMer 17 Juin - 17:15

C’est une chose intrigante que cette sensation. Le fait d’être bien, peut importe l’endroit où vous vous trouvez, peu importe si vous avez un toit ou non au dessus de la tête, peu importe votre petit confort personnel, tant que vous avez des personnes auxquelles vous tenez près de vous. Et c’est ce que ressentait Olympes en cet instant. Peu importait le Spirit et ses sbires, peu importait la guerre qui faisait rage et qui ferait tellement de morts encore. Seul comptait ces quelques instants de paix et de bonheur. Sa tête appuyée contre celle de son ami. Elle avait fermé les yeux et savourait pleinement cet instant, appréciant même les petits bruits de la salle commune, les petits bavardages insipides, la chaleur émanant du corps de Rick a ses cotés. Elle était bien, juste bien, même si elle ne pouvait réprimer entièrement la pointe d’inquiétude pour ses amis, qui semblait vouloir troubler sa douce quiétude.

« Je ferais attention Olympes. C’est juste qu’elle m’intrigue. Je n’ai pas ressenti cela depuis tant d’années. Même avec Elizabeth, je ne ressentais pas ce besoin presque maladif de la voir, de savoir si elle va bien. Tu n’imagine même pas à quel point, je me prends la tête. Les histoires de cœur, ce n’est pas mon hobby. »
Olympes acquiesça doucement d’un signe de tête. Elle ne pouvait pas lui porter rigueur de ce besoin presque impulsif de vouloir protéger Imogen. Après tout, elle-même ressentait la même chose envers la jeune fille. Elle-même désirait la protéger, comme elle aurait voulut pouvoir protéger sa petite sœur en des temps si lointains maintenant. Rick finit par prendre la main d’Olympes dans la sienne. La topaze exerça une très légère pression sur les doigts de son ami, voulant lui signifier peut être par là qu’elle serait toujours là, toujours, éternelle a l’attendre à le soutenir dans les pires moments, et a tout partager avec lui, sa tendresse, ses joies, ses peines. Elle était là, blottie contre lui, caressant du bout de ses doigts diaphanes les cheveux bruns de sa panthère favorite. Les autres pouvaient bien penser ce qu’ils veulent, qu’ils étaient un couple, des amants, peu lui importait. Elle savait que Rick avait besoin de toucher, d’être en contact avec elle, et elle n’allait pas lui refuser cela, pas alors que ce simple geste suffisait à la rassurer, a lui assurer que les lendemains qui chantent n’étaient pas si loin que cela.

« Crois moi Olympes, tu ne veux pas du tout savoir à quoi je fais allusion. Pour t’éclairer, j’imaginais juste ma vie sous forme animale, avec tous les aspects que cela comprend »
La vampire le regarda un instant, médusée. Décidément, il l’étonnerait toujours.

« Et bien... Je ne te savais pas porté sur la zoophilie... »
Dit-elle avec un sourire malicieux se dessinant sur les lèvres. Comment avait-il pu imaginer une chose pareille ? Elle même chassa cette pensée en secouant très légèrement la tête. Serrant d’avantage la main de Rick dans la sienne, comme si la peau tiède du sorcier pouvait réchauffer la sienne. « C’est l’heure ». Une simple phrase qui voulait tout dire. Elle acquiesça et prit les mains que lui tendait Rick pour l’aider a se relever. Rapidement et d’une façon on ne gracieuse, elle se retrouva debout, fin prête à partir. Puis les lèvres du jeune homme vinrent a la rencontre de sa peau glacée, façon de s’excuser comme une autre, pour une absence qui les avait peut être fait souffrir autant l’un que l’autre. « C’est bon de te retrouver Olympes. Je suis désolé pour tout ce temps gâché. »

Elle sourit doucement, affectueusement avant de lui répondre doucement.

« J’ai tout le temps que je veux Rick, sers toi du tiens a ta guise... »
Puis le clown revint rapidement a l’attaque. « Prête pour la grande aventure mademoiselle Narishkin ? Votre humble serviteur est à votre service pour vous faire visiter cette merveilleuse contrée qu’est l’Inde. Au programme de la visite, galop dans les champs, repos bien mérité sur une branche d’un arbre et pourquoi pas, un peu de chasse en guide de Safari indien. » Olympes se mit alors a rire de bon cœur, passant la porte de la salle commune qui était désormais vide. Elle se mit a marcher en direction de l’extérieur, plus vite elle pourrait sentir l’air a peu près frais sur son visage, mieux cela vaudrait.
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MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyJeu 18 Juin - 18:40

    « Et bien... Je ne te savais pas porté sur la zoophilie... » Lui dit Olympes, un sourire malicieux accroché aux lèvres. Si d’un prime abord, il resta sans voix, une fine rougeur colora ses joues alors qu’il secouait la tête avec violence. « Non mais non, ça va pas la tête ! Mon dieu, je vais faire des cauchemars c’est malin » râla son meilleur ami, vraiment rouge pivoine désormais. Rien que l’idée de.. Non, il préférait ne pas exprimer clairement cette pensée. Il était plutôt rare que quelqu’un arrive à le faire rougir mais Olympes avait un il ne savait quoi de pouvoir sur son être. L’entendre prononcer le mot zoophilie lui paraissait aussi étrange que sensuel. De quoi le perturber grandement. Pour être clair, il n’a aucune intention ni même de pulsion zoophiles. Puis finalement, un sourire éclaira son visage alors qu’il soupirait. Vraiment, elle lui aurait fait subir tous les affres de l’amitié. Et il l’adorait pour ça. « Je préfère qu’on aborde plus le sujet. Pour ma santé mentale, il vaudrait mieux. Par Merlin, je vais en faire des cauchemars toute la nuit. » Éclata-t-il de rire à moitié en s’étouffant. Bon, il fallait dévier la conversation car autant il était à l’aise pour parler de sexe avec ces potes, autant il l’était moins avec elle. Il avait trop l’impression de se confier à sa grande sœur car pour elle, il était un peu une sœur sui qui veiller et qui veillait en retour sur lui. Donc, ce genre de conversation, très peu pour lui. Comme pour le soulager, la salle commune se désemplissait, les laissant tous les deux. C’était l’heure de partir à l’aventure. Naturellement, il la tint informé, se levant par la suite pour l’aider à en faire de même. Il savait pertinemment qu’elle n’en avait pas besoin mais il aimait la traiter comme une simple humaine et non comme un vampire. C’était quelque chose qui était venue naturellement. Elle était Olympes pour lui, rien d’autre. Pourtant, il resta subjugué par sa grâce et sa souplesse. Décidément, il ne s’y ferait jamais et c’était pour le mieux. Cela voulait dire qu’elle continuait à lui être chère comme au premier jour. Ricochet était un homme qui se laissait rapidement des autres. Ce n’était pas contre eux mais il parvenait toujours à un moment donné ou un autre, à éprouver une sorte d’indifférence. A croire qu’il était destiné à errer seul au bout du compte.

    C’est qui le poussa à s’excuser et à parler de temps gâchés. La réponse d’Olympe le laissa songeur. Il est vrai qu’elle avait l’éternité. De temps à autre, Rick se surprenait à vouloir en savoir plus sur l’éternité, la vie immortelle. Le simple fait de se dire qu’un jour, il aurait 90 ans et elle, sa beauté de sa jeunesse le blessait par endroit. Il ne jalousait aucunement Olympes. Bien le contraire. Il désirait simplement rester auprès d’elle, et s’assurer que son sourire ne disparaisse pas de ses traits fins et délicats. « Je vais tâcher de l’employer avec raison. » murmura-t-il à lui-même avant de reprendre plus enclin à jouer les pitres. Le rire de la jeune femme ne fit que renforcer son propre. Voilà une soirée comme il les aimait. Nos deux compagnons s’en allèrent donc dans le dédale de couloir, expérimentant cette même soif de liberté et d’air pur. L’excitation était à son paroxysme pour le sorcier. Il pouvait presque ressentir déjà les effets de la transformation. Le hic, c’est qu’il ne se rendit même pas compte qu’il s’était transformé durant leur traversée des couloirs. Malgré les années, il continuait à subir cette incapacité à se contrôler. Quand le désir se faisait trop fort, sa capacité prenait le dessus. Aussi, à la place de voir deux sorciers, il n’y avait plus qu’une sorcière et une panthère noire, se dandinant dans les couloirs. Heureusement, ils ne croisèrent personne. Arrivé dehors, Rick se frotta aux jambes de sa meilleure amie, réclamant sa dose de caresse. Une vraie peluche ce type mais il ne ressentait aucune honte avec elle. Le sorcier avait toujours été quelqu’un de très câlin. Pourquoi s’en priver ?

    Voilà comment commença leur soirée. Durant deux bonnes heures, l’animal galopa, chassa, se fit les griffes sur plusieurs arbres. Il avait l’impression de vivre pleinement, comme s’il volait sur son balai. Ricochet avait conscience qu’il ne faisait que fuir une réalité qu’il ne supportait plus. Le fait d’avoir ôter la vie le peinait, le tourmentait. Sur un balai, sous forme de panthère, il esquivait. Ce n’est qu’une fois perché sur une branche d’un arbre, qu’il reprit forme, s’étirant de tout son long. En bas, se trouvait Olympe. Le sorcier soupira avant de prendre la parole. « Olympes. J’ai fait une connerie, une immense connerie et ça me ronge. » Lui dit-il pour attirer son attention. Les yeux perdus dans le ciel étoilé indien, il conserva le silence avant de baisser la tête, toute la tristesse et la culpabilité, transpirant de ce simple geste. « Quand.. quand nous nous sommes fait attaquer à Poudlard, j’ai paniqué et j’ai.. confondu un envouté avec un élève et je l’ai tué.. Je ne voulais pas, je me suis trompé et sans Lokhyan pour couvrir mon meurtre, je serais en prison. Je ne suis qu’un meurtrier. Je ne voulais pas te le dire, c’est pour ça que je me suis éloigné mais j’en peux plus de te cacher ça. » Acheva-t-il, les larmes aux yeux. Ricochet se sentait misérable à cet instant et surtout vulnérable. Qu’allait penser sa sœur de cœur ? Il n’en savait rien. « Je suis un monstre. »
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MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyVen 19 Juin - 20:41

« Non mais non, ça va pas la tête ! Mon dieu, je vais faire des cauchemars c’est malin »
La jeune femme éclata de rire. C’était si amusant de le voir s’offusquer de la sorte. Il n’avait pas l’habitude de parler ainsi ensemble, pas de sexe en tout cas, alors de zoophilie... Elle s’amusait de le voir rougir, trébucher sur les mots. On était loin du Rick tombeur de ces dames, parlant sexe et tout ce qui s’en suit avec ses amis du même sexe. Était-ce parce qu’elle avait vécu durant un siècle durant lequel on ne parlait pas de ces choses là ? Peut-être.

Ils avançaient tout deux, côte à côte, une panthère et un vampire, se partageant la nuit. Rick s’était transformé pratiquement dès qu’ils avaient quittés la salle commune, ne pouvant sans doute pas résister à l’effet de l’excitation. Elle caressait du bout des doigts la panthère qui se frottait à ses jambes, réclamant sa dose de câlins pour la soirée. Elle aimait mêler ses doigts a sa fourrure, sentant la chaleur de son corps à travers la couverture sombre qui le recouvrait sous cette forme. Puis pendant les heures qui suivirent, ils coururent tout deux, elle le regarda chasser puis faire ses griffes sur plusieurs arbres, comme le gros chat qu’il était alors.
Puis vînt le moment de la pause. Petit moment de détente au beau milieu de la nuit pou nos deux compagnons. Olympes n’était pas fatiguée, loin de la même, elle était faite pour ne pas ressentir la moindre fatigue, et s’il n’y avait pas de traitement, elle n’aurait jamais à fermer les yeux. Elle était paisible, savourant pleinement la nuit, un long gilet en soie blanche recouvrant ses frêles épaules. Assise au pied de l’arbre sur lequel était perché son félin préféré, elle scrutait la nuit, observant les animaux vaquer à leurs occupations nocturnes lorsque la voix de Rick l’interrompit.

« Olympes. J’ai fait une connerie, une immense connerie et ça me ronge. »
Interloquée, elle leva doucement son regard vers son ami qui était allongé sur une branche. La ligne de son dos et de sa croupe se dessinant contre le feuillage des arbres sous le clair de lune.
« Quoi donc... ? » Demanda-t-elle d’une voix douce. Le moment était venu, et il avait de toute évidence besoin d’en parler, elle pouvait lire la souffrance et le regret sur son visage, il transpirait la culpabilité, littéralement.
« Quand... quand nous nous sommes fait attaquer à Poudlard, j’ai paniqué et j’ai... confondu un envouté avec un élève et je l’ai tué... Je ne voulais pas, je me suis trompé et sans Lokhyan pour couvrir mon meurtre, je serais en prison. Je ne suis qu’un meurtrier. Je ne voulais pas te le dire, c’est pour ça que je me suis éloigné mais j’en peux plus de te cacher ça. »
L’attaque de Poudlard, elle était restée gravée dans la mémoire de chacun, et également dans celui de la topaze, qui avait vu des amis mourir sous ses yeux, étant incapable de les protéger tous. Et la jeune femme comprenait parfaitement ce que Lokhyan avait fait. Après tout, ce n’était qu’un accident, il ne l’avait pas fait exprès, et il serait regrettable que Rick aille en prison pour autant.
« Je suis un monstre. »
Olympes se releva doucement, autant la fine couche de soie qui recouvrait sa peau glacée. Elle se dirigea vers Rick, la lui déposant sur ses épaules. Elle voulait le couvrir, car bien qu’elle l’ait déjà vu nu, elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise plus que nécessaire. Elle le prit alors dans ses bras, comme une mère prendrait son enfant pour le réconforter. A croire que boire du sang lui avait redonné un peu de sa force d’antan, car elle ne fut pas gênée par le poids de Rick. Elle redescendit tout simplement sur le sol, aussi légère et gracieuse qu’auparavant.

« Si tu es un monstre Rick, que suis-je ? Ce n’est qu’un accident, regrettable, certes, mais ce n’est qu’un accident. »

Ajouta-t-elle doucement murmurant a son oreille, en le berçant. Elle le garda contre elle un bon moment, avant le le laisser retrouver le contact du sol.
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MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptySam 20 Juin - 22:55

    La culpabilité, il n’y arien de tel pour ronger l’âme humaine, pour asservir un homme. Sous le joug d’une telle émotion, vous devenez soumis, méfiant, affligé d’une tare qui vous donne l’impression d’être vulnérable à tous. Bien que Ricochet reste fidèle à lui-même, au fond de lui, il avait compris qu’un changement s’était opéré. Plus renfermé, plus sage, la mort de cet élève le bouleversait encore jusqu’à le poursuivre dans ses rêves. Il comprenait désormais toutes ses fuites, toutes ses nuits blanches passées sous forme de panthère. Le sorcier ne faisait que fuir une situation qu’il ne supportait plus. Il ressentait le besoin de se confier mais à qui ? Quand saisir la bonne opportunité ? Pour la première question, Olympes était la plus qualifiée. Après tout, elle était sa meilleure amie, sa confidente de toujours mais de ce fait, son jugement en devenait redoutable. Perdre son estime, sa confiance serait une trop grosse perte pour lui. Il ne s’en remettrait pas car quand il se donnait à une personne, c’était au complet. Rick évitait de s’attacher aux gens car il en connaissait le prix. La trahison est le plus vil des crimes. En même temps, ce secret le rongeait, l’éloignait des personnes qu’il aimait. Le sorcier ne savait plus qui croire, que penser, vers qui se tourner. Alors, il chercha le réconfort auprès des étoiles. Peut-être obtiendrait-il suffisamment d’assurance pour se lancer dans une bataille qu’il jugeait perdu d’avance. Faisait-il si peu confiance en l’amitié d’Olympes pour croire qu’elle l’abandonnerait, qu’elle lui tournerait le dos ? Rick se refusait à cette pensée. C’est peut-être cela qui le décida à parler, à mettre des mots sur son crime. Et il sentit un poids immense quitter ses épaules.

    L’étreinte qu’elle lui offrit fut salutaire, tant pour son esprit tourmenté que pour son âme. Sans complexe, sans pudeur, il se laissa aller, libérant la colère, la rage, et sa tristesse dans ce geste de compassion, d’apaisement. Pourtant, aucune larme ne coula sur ses joues. Il était trop fier pour ébaucher ce genre de comportement. Pleurer n’était pas pour les hommes lui avait souvent répéter son aîné quand il était petit. Et avec les années, cette leçon s’était gravée en lui. Auprès d’Olympes, il ressentait comme la présence d’une mère. Etrange comme dans ces cas là, il était confronté à sa nature vampirique. En règle générale, il aimait plus jouer les protecteurs que les protégés. Cependant, il avouait que ce soir, il avait plus besoin de l’être. Aussi, il la remercia d’un sourire alors qu’elle le déposait au sol. Foutu fierté, maintenant, loin de son étreinte, il expérimentait une certaine gêne et honte. Un homme doit garder la tête haute. On aurait dit un gamin. Malheureusement, il en était resté un. A, à peine 21 ans, ôter la vie à une personne de votre âge vous marque. Cela vous endurcit ou au contraire vous affaiblit. Pour Ricochet, les deux cas se présentaient mais il ne désirait plus y penser. « Tu n’es pas un monstre Olympes. » répéta-t-il, par automatisme. Son ami refusait de la laisser croire le contraire. Elle restait et resterait son Olympes. Il comprenait mieux ce qu’elle ressentait quand elle se confiait à lui sur son passé. Dans un sens, ils venaient de partager encore une chose fabuleuse même si triste.

    « Depuis cette nuit, je n’arrête pas de revoir cet élève dans mes cauchemars. Je me dis que j’aurais pu éviter ce drame. J’ai agis par instinct de survie et cela n’excuse pas mon geste, je le sais. Il avait la vie devant lui merde. J’aimerais tellement l’oublier mais je n’en ai pas le droit. » Lui confia-t-il en soupirant. Quoiqu’elle lui dise ou fasse, pour Ricochet, le poids de la culpabilité serait trop lourd à porter. Il était semble-t-il trop tard pour qu’il se pardonne à moins qu’avec le temps et les événements, il ne trouve une faille pour s’en sortir. « On reprend notre ballade ? » lui proposa-t-il, dans un sourire forcé. Oublier. Ce soir, il voulait simplement oublier aux côtés de sa meilleure amie. Sans lui laisser le temps de répliquer, il se transforma à nouveau pour galoper aussi vite que ses pattes le pouvaient. Loin de tout, loin de lui et surtout loin de cette foutue culpabilité.
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MessageSujet: Re: Just like Others | Rick Just like Others | Rick EmptyLun 29 Juin - 12:08

« Tu n’es pas un monstre »
Cette simple phrase la fit doucement sourire. Il ne l’avait connue que lorsqu’elle prenait le traitement, et elle avait beau lui avoir raconté sa vie, il n’arrivait pas a l’imaginer en train d’égorger femmes et enfants. Et cette pensée avait quelque chose de réconfortant. Car depuis qu’elle prenait le traitement, elle ne pouvait empêcher sa culpabilité de venir la troubler régulièrement. Elle plongea son regard dans celui de son ami, essayant d’imaginer ce qu’il pouvait bien penser en cet instant. Sans doute à ce terrible accident. Et ce, bien qu’il s’en doute déjà, elle ne pouvait que le comprendre. Ils avaient également cela en commun a présent, le meurtre. Le fait d’ôter la vie à quelqu’un vous change irrémédiablement. Cela ne s’efface pas, il faut apprendre à vivre avec. Elle voulut un moment le reprendre dans ses bras, comme pour le protéger de la brutalité du monde, mais s’en abstient, après tout, elle savait que Rick était un jeune homme fier, et elle ne voulait pas trop le materner.
Les siècles avaient beau passer, la nature des hommes ne changeait guère. Du bout des doigts, elle se contenta donc de caresser légèrement sa joue légèrement tachée par de la terre. Le débarrassant de cette substance, elle lui sourit faiblement. Ils étaient bien loin de rire et de se balader comme a leur habitude.

« C’est aimable a toi de me voir ainsi. »
Dit-elle doucement. Car il avait des raisons de la voir ainsi. Elle était pratiquement redevenue la Maria d’autrefois. Elle avait juste une longévité on ne peut plus accrue, un peu plus de force et n’était plus touchée par la maladie, ce qui n’était pas, il faut l’avouer, des choses désagréables.
Elle le regarda un instant, elle voulait qu’il en parle un peu plus, qu’il se confie a elle, mais il semblait vouloir clore le sujet. Un léger soupir s’échappa de ses lèvres pâlies par la lassitude et le fait qu’elle devrait prendre le traitement rapidement.

Lorsqu’il lui proposa de repartir, elle haussa calmement les épaules. « A ta guise Rick’. »
Elle ne pouvait lui refuser cette échappatoire. Elle savait ce que c’était que d’être troublé par sa conscience, d’en perdre le sommeil et l’appétit, et elle voulait juste soulager son fardeau, le protéger, comme a son habitude. Mais elle devait se rendre a l’évidence, elle ne pouvait pas le protéger de tout, et pas de lui-même.
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