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| Eileen Rachel Lincoln • Fini | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Eileen Rachel Lincoln • Fini Ven 8 Mai - 14:49 | |
| (c) Baker Street« Et je mourrais, incomprise, insensible et fragile. L’oiseau blessé rependra son sang sur le sol, abreuvant la terre grasse d’un liquide rouge et chaud, le liquide de la vie, le liquide de ma vie, qui se retirera à gros bouillons de mon flanc. Ce jour là, il pleuvra.»
Prologue_
(c) sushii & silkstocking
« Enfin...»
Un souffle, un murmure. Un soulagement, une envie, un désir enfin assouvit...Enfin. L'homme passe la main dans les cheveux de la jeune femme qui tente de lui échapper, encore, ou de lui donner un faux espoir. Mais cette fois, non. Pas à lui. Pas pour lui. Il la rattrape, très tôt, et lentement, trompant sa envie et le désir constant dans ses veines, il prend possession de son corps, contrôle son âme pendant un instant, puis la relâche, laissant faire ce qu'elle veut. Il gagne toujours. c'est ce qu'il dit, il gagne toujours. Et le prix maudit, pourtant, ne lui reviendra pas. Ce n'est pas à lui de partir, il a gagné. Elle s'en va, laissant la gloire à celui qui l'a eue, le seul, l'unique, et ce souvenir la hantera, encore plus haut, toujours plus fort. La jeune femme se rhabille, se ramasse sur elle-même et bondit par la fenêtre. Il la suit du regard, regardant son dos, sa chevelure se balancer lentement sur ses hanches. D'un coup, elle n'est plus là. Sorcière... Le murmure revient, oppressant, hystérique, et le mot sort de sa gorge comme une dernière volonté - ENFIN ! Enfin...Un large sourire apparaît sur ses lèvres et il se lève, d'un bond, et fonce vers l'endroit ou elle était avant qu'elle ne disparaisse, brassant l'air. Enfin, elle est partie.
Dernière édition par Eileen R. Lincoln le Sam 16 Mai - 13:42, édité 8 fois |
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini Ven 8 Mai - 14:49 | |
| « Qui aurait su nous le dire ; qui aurait su nous l’écrire ? Qui avait la solution ; pour ne jamais devenir grand. » La grande Sophie
credit eikon25 @LJ La lumière palpita devant ses yeux durant un bon moment, et elle restait là, assise par terre, les bras ballants, à la regarder virevolter plus haut, l’encercler lentement et crachoter de temps en temps par impatience. Les yeux vides, elle se leva, et ferma sa petite main autour de la lumière. Sa peau brûla légèrement, pas de quoi cramer littéralement, bien sur, juste faire rougir sa peau. Elle n’avait pas mal. Elle ne ressentait plus vraiment la douleur. Du haut de ses huit ans, elle alla rejoindre sa mère, qui venait de l’appeler. Elle ne savait pas pourquoi, mais sa mère l’appelait toujours comme ça, elle ne lui parlait jamais. Elle voulait savoir, dans un sens, mais elle ne voulait pas être indiscrète. Elle n’avait jamais vu sa mère parler, c’était aussi bête que ça. Eileen inspira et ouvrit la porte de leur petite maison pour se retrouver à l’air libre. En voyant sa mère à côté d’un homme, elle comprit. Sa mère avait 28 ans, et elle attirait encore le regard des hommes, avec sa chevelure claire et rayonnante, ses yeux marrons d’un chocolat fondant et son corps parfait. Eileen, elle, avait hérité de ses beaux cheveux, sauf qu’elle les avait blond platine, et ses yeux étaient bleus. Son corps n’était pas très développé, mais son visage ressemblait beaucoup à celui de sa mère, et elle grandissait beaucoup. L’homme qui semblait vouloir la draguer était troublé par son silence, ne sachant pas ce que ça signifiait. Il regarda Eileen arriver, étonné. La petite fille se planta devant lui, et, sans sourire, lui parla : « - Bonjour, je suis la fille de cette femme. Que lui voulez-vous ? - Juste lui parler, rien de très important. Madame, je vous disais donc que… - Elle ne vous répondra pas. - Et pourquoi ? - Elle ne parle pas. » Eileen fixa l’homme dans les yeux, et sa mère haussa les épaules pour se remettre à son jardinage. Eileen agita les doigts, et, du bout des lèvres, lui dit au revoir, attendant qu’il se détourne. Quand il fut parti, sa mère la serra dans ses bras, comme elle faisait toujours pour lui montrer qu’elle était fière d’elle. Eileen ne savait rien de sa mère. Pas son passé, ni si elle était vraiment muette. Et pourtant, elle la connaissait très bien, son caractère n’avait pas de secrets pour elle. Eileen avait appris à parler à l’école, et récitait ses leçons a sa mère, qui hochait ou secouait la tête en fonction de ses bonnes ou mauvaises réponses. La petite fille avait tout appris l’oral à l’école. Sa mère ne parlait pas, jamais. Pourtant, des fois, elle faisait un rêve. Dans ce rêve, il y avait une femme, qui berçait doucement et tendrement un enfant, en lui chantant une chanson bouche fermée. Et cette femme, c’était sa mère. Pourtant, sa mère savait ouvrir la bouche, pour manger, pour faire une moue, ou autre… Mais elle ne parlait pas, jamais elle n’avait éprouvé le besoin de faire lire quelque chose sur ses lèvres à sa fille. Eileen s’en sentait différente. Elle devait tout apprendre à l’école. Sa mère avait acheté des dictionnaires, des atlas et autres choses pour ses questions, pour qu’elle puisse apprendre sans elle, sans avoir besoin de parler. Mais la petite ne voulait pas vivre dans l’ombre de sa mère, c’était tout. Son père, elle ne le connaissait pas. Et elle se fichait de savoir qui il était. Elle faisait avec ce qu’elle a, comme toujours depuis sa naissance, et elle préférait découvrir les mystère de sa mère qui était présente, plutôt que ceux de son père, absent depuis 8 ans et sûrement neuf mois. Eileen soupira, et sortit faire un tour. La ville qu’elle habitait, Liverpool, était assez grande, mais elle n’avait pas peur de se perdre. Elle marchait, regardant les gens, les murs, les tags. Il y avait des gens qui ne voulaient pas des sorciers, certains qui avaient peur des vampires. Avec un sourire amer, Eileen se rappela qu’a l’école, ils avaient appris que le bon dans cette découverte, c’était que le racisme noir-blanc avait disparut. Rassurant ? Tu parles. Sur son chemin elle croisa des jeunes sorciers qui s’entraînaient, avec leurs baguettes et quelques moldus. Sa mère à elle était sorcière. Et depuis toute petite, elle lui avait appris un code des lumières. Selon la couleur, l’intensité et autre, tout avait une signification. C’était la façon de communiquer de sa mère. Elle passa dans les rues piétonnes, sachant que personne ne s’en prendrait à elle. Elle alla un peu partout, et finit par s’asseoir sur un banc. Les temps passait, les minutes, aussi, et elle ne bougeait pas. Elle pensait, encore, et se sentait fatiguée. D’un bon elle se releva, et courut à petites foulées jusqu’à chez elle, pour se mettre dans lit. Quelques instants plus tard, elle dormait.
Elle poussa doucement la porte de la chambre. Elle était là, profondément endormie, son oiseau de bonheur, à qui elle ne pouvait assurer de chasser tout ses malheurs. Elle caressa ses cheveux, doucement, l’embrassa sur le front et poussa un soupir imperceptible. Ce soir avait déjà commencé. Le spirit avait frappé, encore, et cette fois, elle ne lui permettrait pas de faire autant de dégâts. Il lui avait déjà coûté un frère… Elle s’élança, et disparut dans un crac sonore, échappant à ses obligations de mère, pour se battre contre cette chose qui lui avait déjà tout pris. Elle ne pourrait pas perdre autre chose, ce soir. Dans son lit, la petite se réveilla en sursaut. Le murmure, le piaillement d’un oiseau, le chant revint, mais différent cette fois, dénué de toute avidité, dénué de gloire, juste teinté de peur à gros coups de pinceau, agrémenté de petites touches délicates d’amour et de tendresse. Le murmure avait changé. Cette fois, il était hors de question qu’il s’échappe. La petite le suivit, le rattrapa, encore, plus vite, toujours. « Maman ! » En pleine ville elle heurta les gens, mais elle fuyait pour la trouver, encore, toujours, une peur insaisissable lui tenait l’estomac, il fallait qu’elle lui dise, il fallait qu’elle sache. Le murmure revint, se transforma en sirène, à éclater les tympans, elle hurla sa mère, la réclamant. Encore une fois, elle était désirée. Mais cette fois, la sorcière ne fuit pas. Elle revint, elle pris l’oiseau dans ses bras et l’emmena dans un coin sécurisé. Là, sa bouche s’entrouvrit, et un son rauque en sortit, faut de ne pas avoir assez parlé, malgré l’avoir montré. « Je t’aime. » Se sentant vivre enfin, l’oiseau se laissa flotter, et la sorcière s’échappa à nouveau, chassant pour le bien du peuple.
Dernière édition par Eileen R. Lincoln le Sam 16 Mai - 13:08, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini Lun 11 Mai - 16:03 | |
| « It's inocence, It's brillance, Please don't go away, this moment is perfect » Avril Lavigne
credit cosmicgirl@LJ
La lumière virevolta devant mes yeux, et, soupirant, je l’éteignis. J’attrapais un oreiller que je glissais doucement sous la tête d’Analeehn. Je me levai, tentant de faire le moins de bruit possible pour ne pas la réveiller. J’ouvris la porte, doucement, et la refermait en souriant devant son beau visage d’ange endormit. Je rejoignit ma mère, qui venait de m’appeler. Un homme était en train de la draguer, comme d’habitude, et son fils le regardait en spectateur. A 37 ans, elle continuait d’attirer les regards, et moi aussi, on me regardait. D’ailleurs, son fils se leva, et alla à ma rencontre. Son père était un peu étonné qu’elle ne parle pas, mais ma mère ne parle jamais, ça ne lui est arrivé que très rarement. C’est à cause de son enfance. Quand elle était petite, sa mère est morte à cause d’une maladie. Et puis, lorsqu’elle avait 15 ans, son frère à été infesté par le spirit, et son père à du le tuer. Cet acte l’a rendu fou, et ma mère a été placée en famille d’accueil, où elle a arrêté de parler, trop seule et trop triste. Je le sais, parce qu’elle me l’a montré le jour de mes 13 ans. J’aime ma mère, et elle aussi, elle m’aime. Je le sais, parce qu’elle me l’a dit. Quand j’avais huit ans, alors que des gens ont été infestés par le spirit et que j’ai voulut la suivre, elle m’a fait signe de ne pas bouger, et elle m’a dit qu’elle m’aimait. Trop heureuse, je n’avais pas désobéit. Moi aussi, je l’aimais, mais, par respect pour Analeehn, je ne lui ai pas dit ce soir là. Ana, c’est ma sœur, de puis que j’ai huit ans et qu’elle a six ans. En fait, les gens infestés, c’était ses parents. Et ma mère l’a sauvée, en les neutralisant. Malheureusement, ils sont morts. Et Ana en a voulut à ma mère, du coup, c’est moi, innocente, qui ait essuyé ses larmes, qui lui ai demandé pardon. Pour avoir son pardon, ma mère nous a montré son passé dans la pensine. C’est là, vraiment, qu’on a adopté ana. Après, il a fallut remplir tout un paquet de papiers administratifs, et tout, ce qui était difficile, parce qu’Analeehn voulait à tout prix vivre avec nous, mais le juge ne voulait pas la confier à une muette, alors j’ai montré que j’étais très bien élevée, et là, ils ont dit ok. Depuis, toutes les trois, on est heureuses. Enfin, plus ou moins. Hier, j’ai du consoler ma sœur, parce qu’elle pleurait sur son sort, elle aurait aimé avoir ses parents, encore, et elle n’avait pas de père. Moi, ça ne m’avait jamais dérangée. Mais je n’ai pas pu lui dire, alors je n’ai rien dit, je l’ai serrée dans mes bras et je lui ai dit que j’étais là, que c’était fini, comme le jour où elle a perdu ses parents, quand ma mère, après les avoir neutralisé, l’a amenée auprès de moi avant de repartir, plus loin, pour aider, encore. Je lui ai dit que c’était fini, maintenant, et que j’étais là, que tout irait bien et qu’elle retrouvera le goût du bonheur. Mais revenons en à nos deux gugus. Le fils s’avança donc vers moi d’une démarche qui se voulait nonchalante mais qui était vraiment gauche, et avec un sourire charmeur, m’aborda : « – salut poupée ! – Bonjour. » Je regardai furtivement ma mère, lasse, comme moi. Elle voulait qu’ils s’en aillent. Le père me regarda, puis, attendant que ma mère réponde, lui jeta un nouveau coup d’œil. « – Tu vas bien ? continua mon interlocuteur, content que moi, je parle. – Vous avez besoin d’aide, je présume ? – Oh, non, on passait juste pour voir le paysage… Magnifique, d’ailleurs. » Le sous-entendu était trop gros pour ne pas le percevoir. Je n’aimais pas ce genre de personnes. Je ne savais jamais comment m’en débarrasser, et je finissais toujours par m’énerver. « – Il est beaucoup plus beau en centre-ville, je parle en connaisseur. » Je me retournai, sachant déjà à qui j’avais affaire. Un large sourire étira mes lèvres alors qu’il s’avança, avec un pas nonchalant mais gracieux, contrairement à l’autre. Il resta respectueusement dans l’ombre, une vieille habitude qu’il avait prise. C’était lui bien sûr, qui les regardait avec un sourire poli sur les lèvres. Il venait m’aider, comme il faisait toujours. Ma mère eut un sourire, aussi, mais l’homme ne se découragea pas. « – On s’en doute, bien sur, mais ici, il y a des choses intéressantes. Qui êtes-vous ? – Je me nomme Joshua Andrew Hathaway, sixième du nom. – Un vampire, siffla l’homme avec dégoût. – En effet. » Il y avait une menace dans sa voix, trop sèche pour ne pas avoir peur. J’en ressentis moi-même un petit frisson et ne pu m’empêcher de sourire lorsque les deux hommes retournèrent dans leur voiture et démarrèrent, non sans avoir au préalable jeté des coups d’œil assassins à Josh, mon meilleur ami vampire. Ni une, ni deux, je lui sautait dessus, l’enserrant dans mes bras avec tendresse, avant de déposer un baiser sur sa joue et de lui souffler un merci. Je vis que ma mère riait encore de la façon dont il avait chassé les hommes. Elle était comme moi ; malgré son quasi mutisme, elle n’arrivait pas à se débarrasser de ses gens. On paraissait froides, Analeehn et nous deux, parce qu’on avait pas envie de parler aux gens. Mais une fois qu'on connaissait les gens, il n'y avait plus aucunes barrières. C'était étrange, d'ailleurs, qu'on soit si semblables niveau caractère. Je ne croit pas qu'il y ait eu tant d'influence que ça à vivre ensemble. Mais bon, j'imagine qu'il y a quand même quelque chose. Je l'invitais sans consulter ma mère auparavant, et il la consulta par pure politesse du regard. Elle le fixait avec un petit sourire en coin, sans rien dire, et je fus un peu frustrée. Il sourit aussi et m'emboîta le pas. Je lui montrait le canapé où il s'installa, sans poser de questions, sachant que je reviendrais. Je m'éclipsai dans la pièce ou la blonde dormait toujours, murmurant dans son sommeil. Elle était en sueur. Je lui apportais un gant humide et frai, et tamponnait doucement son visage, en lui murmurant une chanson à l'oreille. Elle se détendit un peu. Alors, je soupirais et retournais voir Josh. En entrant, je ressentis un courant d'air et je levai les yeux au ciel. « - Je t'avais dis d'attendre ! - Même pas vrai, tu n'as rien dis ! » Amusée, je m'assis à côté de lui, et on parlait de Poudlard, notre belle école, avec ce qu'on y ferait l'an prochain.
L'oiseau papillonna, encore, toujours, et la lumière de ses yeux augmenta, encore, jusqu'à illuminer l'horizon. La sorcière sourit, et passa sa main dans sa crinière et se laissa avouer la vérité. Elle se faisait vieille. L'oiseau, lui, tout jeune, tout beau et pourtant si fragile et impuissant, ne pouvant se servir de sa baguette que pour les jeux des lumières, pouvait accomplir des choses. De grandes choses. L'être de glace qui l'avait rejointe l'aiderait, elle en était certaine. Le murmure avait disparut ; détruit. Seul l'amour faisait rage, et cette être qui n'était son oiseau qu'a demi, elle le considérait comme sien. Le murmure avait été détruit. Seul le chant de l'oiseau remplissait l'espace du temps et elle le percevait, si finement que si elle n'avait pas été consciente de sa présence, elle ne l'aurait pas entendu.
Dernière édition par Eileen R. Lincoln le Sam 16 Mai - 13:32, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini Sam 16 Mai - 12:18 | |
| « Call my name and save me from the dark. Bid my Blood to run, before I’m come undone. » Evanescence
credit honeyspider@LJ Mon rêve – mon cauchemar ?- était sombre, très sombre. Je les voyais, ils passaient devant moi sans me voir, leurs yeux vides, leurs têtes démoniaques n’exprimant déjà plus rien. Il y avait Analeehn qui criait, et je percevais trop bien ce qu’elle criait. Elle appelait mon nom, puis ce lui de ma mère, et à nouveau mon nom. Ses yeux étaient… différents. Je la voyais trop bien, ils allaient vers elle, et, tétanisée, elle ne pouvait plus bouger. Dans leurs yeux, elle voyait tout. Comme si elle se transformait. L’un d’eux levait la main sur elle, l’autre sortait sa baguette, et elle leur priait d’arrêter, en les nommant « maman, papa, Ben, Maggie ». Sa famille. Le spirit. Je me mis à hurler, et puis, un courant d’air. Joshua était proche de moi, il me fixait, il s’assurait que j’allais bien, il me prenait dans ses bras. Ensuite, ses yeux devenaient différents. Il se recula, pour ré-avancer lentement. Infesté par le spirit, lui aussi. Effrayé, je regardais Analeehn. Elle était debout, et avançait vers moi, avec cette même lenteur zombiesque. Infestée. Je me réveillais en sueur, percevant des cris. Ma main tremblait et je m’habillais en vitesse, enfilant des sous vêtements, un pantalon et un tee-shirt en moins d’un d’une minute. Pieds nus, je me retrouvais dehors et, saisissant ma baguette, je sortis de salle commune. On criait, partout. Un professeur en larmes nous criait de rester dans nos chambres. Derrière moi, je sentis un mouvement. Je connaissais cette personne. Elle était une année plus jeune que moi, et n’était pas dans ma maison. Mais dans celle d’ana. Et elle était infestée. La prof me vit, et fondit vers moi, ou plutôt vers la créature, en même temps que cette dernière attaquait. D’un mouvement fluide je me retrouvais derrière elle et joignit mes deux poings pour l’assommer. Elle tomba sur le sol, inerte tandis que la prof la stupéfiait, incapable de la tuer. « Le spirit à frappé, me dit-elle. » Mais déjà, je ne l’écoutais plus. Mon esprit était entièrement occupé par l’image de ma sœur. Un frisson glacial me traversa l’échine. Je me ressaisis, et sautais en bas me ruant vers la salle commune de ma sœur. J’attrapais une épée des mains d’une armure, qui ne rechigna même pas. Elle était lourde, mais je ne m’en rendis pas compte. Plus rien n’avait de sens pour moi si elle mourrait. « ANALEEHN !! » Je beuglais, refusant de céder aux larmes avant de la savoir saine et sauve ; ou morte. J’entrais dans la salle en bordel –il n’y avait pas d’autre mot pour décrire le chantier de feuilles éparpillées, d’encre renversée et de chaises brisées- et courut vers son dortoir. Elle était là, face à l’un d’eux, avec un sourire aux lèvres. « Trop tard » Ces mots ne m’étaient pas adressés. Elle le disait à…lui. Mais j’étais cracmole, et il était impossible pour moi d’être aussi forte que ma mère. Je laissais ma baguette choir, et me saisissant de l’épée à deux mains, je la balançais contre le corps infesté, qui s’ouvrit sur le flan. Cette fois, je ne pus retenir mes larmes. Le corps sanglant fut projeté contre le mur, et je pris Analeehn par le bras, et l’épée dans l’autre, je criais pour me faire comprendre. « Prend ma baguette, on se tire ! » Elle ne se le fit pas dire deux fois, ramassa rapidement ma baguette et on se mit à courir dans les couloirs, à un endroit où les profs avaient rassemblés des élèves non infestés. Analeehn était encore sous le choc. Je laissais tomber mon épée et la serrait contre moi, mes larmes mouillant ses joues. « Comment as-tu fait ? » « Je me suis planquée. Ils ont tué des filles de mon dortoir, Leen, je les vus. Après, je t’ai attendue. Je veux me réveiller, dis moi que c’est pas vrai ! » Et, à son tour, elle fondit en larmes. Dans un sursaut de vivacité, je me redressais, il manquait quelqu’un. Josh. Mon Josh. Oh non, ce n’était pas possible ! Pas lui ! J’abandonnais l’étreinte d’Analeehn, murmurant son prénom. Certains vampires de l’assemblé l’entendirent, et ne bougèrent pas pour autant. Je fondis vers le château, incapable de survivre sans lui, et sans autre pensée pour qui que ce soit.
Alors que dans le ciel résonnaient des cris éclatants aux couleurs sombres, les nuances de noirs mêlés au sang, l’oiseau vole vers un destin fragile, courant sur le fil de la vie si rapidement qu’il en faiblit. Alors la sorcière mêle le sien à celui de son oiseau et pousse un cri, un dernier. Un cri d’amour, auquel l’oiseau répond par un chant musical qui redonne des couleurs a se monde fade. La sorcière connaissant l’endroit vole vers son oiseau qui court. Elle voit l’être de glace avant l’oiseau. Blessé, cerné, peut-être mourant, dans ses prunelles dorées on peut lire la peur, impressionnante. Elle redouble en voyant l’oiseau fondre sur ses assaillants, frappant de ses ailes d’acier les corps qui avaient appartenus à ses amis. Alors les corps s’animent, et il reste, bloc de glace à le regarder piailler. La sorcière surgit alors, le libérant et défaisant les chaînes de l’oiseau. L’être de glace, avec son regard brisé, cueille l’oiseau au vol et l’emmène avec son aile blessée loin de cet endroit. La sorcière sourit. Sa descendance est assurée. Elle se lève, se renvole et repart, là-bas, où toutes ses années ont été merveilleuses. Sur son lit de mort, elle soupire, heureuse, et sa lettre d’adieu est pourtant simple. L’oiseau se met à chanter funestement, en mémoire de cette femme, qu’on appelait sorcière à tort, parce que c’était une magicienne. Le silence lui semble encore plus pesant. La sorcière n’est pas morte, pas encore. Elle juste devenue une humaine, fragile et faible. Elle se lève chaque jour et ressent des douleurs, sa baguette brisée, le souffle coupé, elle se laisse vivre. Elle ne cherche pas à comprendre le fil de l’existence, elle veut juste laisser l’oiseau vivre, et le voir s’envoler plus haut, encore plus haut, toujours plus haut. Elle l’aime, et tout cet amour lui servira dans sa force. L’oiseau à du potentiel. La sorcière s’endort paisiblement, ne pouvant revoir son oiseau, ni l’être de glace, ni sa fillette dorée. Envolés pour l’Inde, ils y resteront jusqu’à ce que les habitants soient au courant de ce qu’il s’y passe avant de se renvoler, mais pas à l’aide de ses ailes magnifiques, non, à l’aide du château de son enfance, toujours aussi majestueux malgré les changements et l’importance des faits. |
| | | Charlotte Leonhart BLOODY GIRL † Would you Die for me ?
♦ Lettres Envoyées : 3682 ♦ Crédit : Fatal†Error ♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence ♦ Nouvelle vie:
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini Dim 17 Mai - 17:55 | |
| Welcome on board =) En plus t'es une topaze (h) |
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini Dim 17 Mai - 19:20 | |
| Bienvenue parmi nous ^^ |
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini Dim 17 Mai - 21:46 | |
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini Dim 17 Mai - 21:55 | |
| Bienvenue^^ |
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini Lun 18 Mai - 16:21 | |
| Merci à tous =) oui, en effet, c'est Doutzen, merci beaucoup ^^ |
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| Sujet: Re: Eileen Rachel Lincoln • Fini | |
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| | | | Eileen Rachel Lincoln • Fini | |
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