L'impatient fera des actions de folie. Et l'homme dissimulé se rendra odieux.
Blake Prince Whitaker . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nom :Whitaker prénom :Blake, Prince âge :dix-neuf ans d'apparence. année :cinquième catégorie :vampire-sorcier
« Le patient n°923 ; Blake Prince Whitaker, a été soumis aux tests des médecins, et nous en retirons formellement que ledit patient est atteint d'une sociopathie légère qui se traduit par une tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales et aux codes culturels ainsi qu'aux émotions et aux droits des autres, souligné par un comportement impulsif. Son trouble de la personnalité est néanmoins pour le moment à surveiller seulement ; le patient a fait preuve d'une grande sérénité et d'une sympathie saine lors de son auscultation. Cependant nous n'éloignons pas la dangerosité du patient dont la vision du monde demeure altérée et trouble. En outre, les tests relèvent d'une tendance forte à la violence et au sadisme qui pourraient le révéler dangereux au vu de son absence totale d'empathie envers les autres. Blake a également été soumis au test clé du quotient intellectuel, et il en résulte un quotient de 180. Le patient possède donc des capacités intellectuelles plus élevées que la moyenne. Pour le moment, nous le jugeons dangereux de par les gestes impulsifs qu'il peut avoir, mais nous ne pouvons faire preuve d'autorité tant que le patient n'aura pas de nouvelles victimes à son actif. Nous jugeons néanmoins que Blake est tout à fait conscient de son état sociopathe. Dr Frederik Sanfield. »
"Once Upon a Time..."
—Traits de Caractère.
Blake est un être complètement paradoxal ; il peut se montrer chaleureux comme agressif, posé comme violent, gentleman comme cynique. Cela dépend de son humeur, en outre vous aurez compris qu'on ne fait pas plus lunatique que lui. Solitaire, distant et froid, Blake se complait dans sa solitude, car il est en vérité extrêmement ardu -voire même improbable- pour lui de s'attacher aux autres, et ce du fait d'une maladie qui lui est propre. Il n'est pas fou, vous savez. Il est pire. Blake a développé le profil typique des sociopathes, qui à présent régit sa vie. Sa sociopathie se concrétise par des traits qui fait froid dans le dos : il n'éprouve absolumment aucune empathie envers les autres, et ne les considère pas comme des personnes ayant des droits voire même une âme. Il est également indifférent aux codes moraux et culturels, et présente donc des troubles de la personnalité. Concrètement sa "maladie" mentale se traduit par : une tendance à violer les droits d'autrui (physique, émotionnelle ou légale), une incapacité à supporter l'ennui, une dépression régulière, l'absence totale de culpabilité, un sadisme exacerbé, un comportement superficiel de séduction. En outre Blake a une vision complètement déformée du monde, faisant à peine la distinction entre le bien et le mal, il s'avère être dangereux pour lui-même comme pour les autres. Fort heureusement, sa maladie est encore légère, bien qu'il lui arrive d'avoir des moments impulsifs véritablement violents. Sadique donc, il peut faire preuve d'une cruauté sans limite, aimant jouer avec les sentiments des autres. Le fait qu'il ne ressent absolumment aucune culpabilité le fait apparaître comme un jeune homme dénué de tout sens moral, chose véritable, mais ne le prenez pas comme un monstre pour autant. Blake peut s'attacher à de très rares personnes, et leur demeure loyal, seulement il est vrai qu'il est difficile pour lui de se montrer sentimental. Ceci peut arriver néanmoins, mais là encore, cette facette de sa personnalité demeure encore très rare.
Lunatique, froid et terriblement taciturne. Sans doute serait-il détesté de beaucoup de personnes s'il n'avait pas pour lui autant de charme et de prestance. Il porte sur lui une assurance certaine et un mépris des autres excessif. Ne cherchez pas à avoir le dernier mot avec Blake, il a toujours raison, même lorsqu'il sait qu'il a tord. Rusé et avisé, c'est un manipulateur de génie. Par ailleurs il a pour lui une intelligence exceptionnelle qui passe rarement inaperçu, bien qu'il ne fait jamais étalage de sa culture. Blake a en ce sens l'esprit bien cadré, logique et cohérent, en ce sens il a énormément de mal avec les sentiments qui peuvent encore l'affecter... Pas assez mathématiques, trop spontanés, indomptables... Car il aime avoir la situation en main, du moins en savoir l'issue. Il a l'âme d'un meneur, malgré sa tendance exacerbée à la solitude dûe à son incapacité à s'attacher aux autres. Froid et intransigeant, Blake demeure très sincère et expéditif, voilà pourquoi l'on dit souvent qu'il est tyrannique tant sa personnalité n'est pas des plus souples et terriblement incernable. C'est également une personne cynique et ironique qui ne mâche pas ses mots. S'il ne vous aime pas, il n'hésitera pas à vous le dire, et sans aucune diplomatie. Hautain, arrogant, blessant voire méprisant, c'est un amour de vampire... Pourtant il ne demeure pas en lui-même aussi froid qu'il ne laisse le paraître, sans être pour autant une carapace car il s'agit là bien de la vraie personnalité de Blake, il peut se montrer tout autant chevaleresque, bienveillant et protecteur envers certaines personnes qui demeurent peu nombreuses. On soupçonne néanmoins très fortement Blake de s'attacher aux personnes qui ressentent pour lui un fort sentiment positif ; car son égocentrisme exacerbé refuse que ce ne soit pas à double sens. Blake demeure un vampire très mystérieux, mais sa froideur et son arrogance fait qu'on a rarement l'envie ni même la force de gratter à la surface. Ce jeune vampire semble être un paradoxe à lui tout seul, ce qui a le don d'en énerver plus d'un, qui ont laissé tomber l'envie de le connaitre un peu plus en profondeur, tant il ne dévoile rien de ce qu'il peut être vraiment. Agressif mais posé, lucide mais réfléchi, tourmenté intérieurement et qui pourtant demeure complètement sûr de lui et hautain, Whitaker est une énigme à lui tout seul. Derrière ses yeux noirs et profonds, on ne sait jamais véritablement ce qu'il pense, ce qui en vérité peut être assez peu réconfortant. Il a la manie de fixer les gens avec cette petite lueur malicieuse, comme s'il avait toujours quelque chose derrière la tête. Chose qui s'avère être vraie, car le cerveau de Blake est toujours en mouvement. Rusé, calculateur, il analyse, observe, s'informe et s'imprègne des moindres petits détails. Car combinés entre eux cela peut donner des éléments non négligeables qui peuvent l'aider à cerner les gens, et parfois même les piéger.
Un génie qui frôle la folie, un arrogant passionné et investi, un je-m'en-foutiste convaincu.
—Informations Supplémentaires.
Blake est un vampire encore très jeune, mordu il y a de cela deux ans à peine. Son parcours est ponctué d'internements à l'hopital et d'une scolarité suivie, néanmoins aujourd'hui, grâce au traitement Edyard, Blake semble reprendre un comportement "basique" qui le pousse à demeurer plus "socialement inoffensif".
avatar : Ed Westwick pseudo : fay avis sur le forum : il est vraiment innovant. Ca fait plusieurs jours que je l'ai dans mes favoris, le système de gestion des avatars m'avait un peu rebutée puis finalement... pourquoi pas. Puis aenkilah m'a trainée de force alors forcemment =p Bref, honnêtement, le design est sublime, le contexte novateur, et tout fait dans l'originalité, bravo (l) code : Spirit's return
Dernière édition par Blake P. Whitaker le Sam 16 Mai - 12:34, édité 17 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 13:38
"And There was a Story..."
—When I was Young.
Death is the road to awe.
(c) fay _ (c) maquizz
« 3 Mars 2o77 ; Blake semble progresser de plus en plus dans le domaine de l'intellectuel. Le patient âgé de huit ans fait preuve d'une précocité reconnue qui démontre formellement que l'enfant est surdoué. Il a développé néanmoins en contrepartie une tendance certaine au sadisme, cependant nous pensons que des soins intensifs pourraient pallier cette tare. Au vu des témoignages recueillis par sa famille, Blake aurait également une vision du monde véritablement altérée, et ne ressent aucune culpabilité quant à ses actes vidés de toute empathie. Son père refuse encore de le soumettre à un psychiatre afin d'en trouver la cause, pour le moment nous ne pouvons établir ces traits que par des tests de la personnalité cohérents. Dr Frederik Sanfield. »
-- Blake ? Où est le chat ?
Le petit garçon ténébreux fronça les sourcils un instant, claquant sa langue contre son palais, agacé, avant de reprendre sa lecture qu'il jugeait passionnante. Penché sur un livre d'algèbre à en étudier la théorie de Cramer, il ne fit guère plus attention à son frère cadet dont la voix fluette parvenait jusqu'à lui, inquisitrice et énervée. La silhouette de Thomas passa alors le seuil de la chambre du petit garçon qui ne daigna pas lever son regard sur ce dernier. Il semblait dans son monde, complètement insensible à la présence agitée de son cadet qui fronçait les sourcils alors qu'il s'avançait vers son aîné.
-- BLAAAAKEUUU où est Fluffy ? -- ... sais pas... fit-il dans un haussement d'épaules indifférent, son regard sombre toujours posé sur le livre. -- Si tu sais ! C'est avec toi qu'il était la dernière fois.
Thomas tapa du pied au sol avec colère, son regard furibond posé sur son frère qu'il adorait tant, mais qui l'agaçait tellement aussi à ses heures. Taciturne, Blake tourna la page de son livre, trop plongé dans sa lecture pour daigner répondre ou même se soucier de l'inquiétude évidente de son cadet qui, alors, se pencha sous le lit afin de chercher la bestiole. Les murmures exaspérés du gamin cherchant sa bête de compagnie exaspérèrent Blake, qui alors leva sa voix plate et indifférente.
-- Dehors sans doute. Mangé par le chien de la voisine, ou agonisant quelque part sur la route. -- T'es pas drôle , fit Thomas en serrant les poings. -- Je ne veux pas être drôle, je te propose des éléments de réponse.
Blake haussa les épaules ; le petit garçon d'à peine huit ans pouvait être aussi odieux et froid que chaleureux et souriant ; un trouble dont son petit frère avait fini par vivre avec... son père un peu moins. Dans la famille, on n'évoquait guère la folie de l'aîné, il n'était pas fou, il avait seulement pour lui une attitude marginale et un comportement trouble. Par ailleurs l'on mettait ce fait sur sa précocité intellectuelle, son cerveau en perpétuelle ébullition l'empêchait de demeurer comme tout le monde. Du moins c'était en outre ce que son père ressassait sans cesse. Depuis le décès de leur mère, les enfants Whitaker s'étaient quelques peu refermés sur eux-même ; Thomas était devenu craintif et peureux, lui qui autrefois aimait tant se loger dans les arbres afin d'y jouer les aventuriers. Blake quant à lui, avait développé un côté sombre et froid, alors qu'on avait connu l'aîné que comme un enfant adorable et joyeux ; voilà qu'il devenait cynique. Les mauvaises langues du voisinage vinrent à en accuser leur père ; sorcier trop strict, fixé sur les idées du sang et quelque peu revèche, qui s'était rabattu sur l'alcool après la mort de sa tendre et bien-aimée épouse. En l'occurence, les voisins n'avaient pas tord ; Mr Whitaker était loin d'être l'homme parfait qu'il semblait être, et les deux petits garçons en pâtissaient. La perte de l'amour d'une mère, en échange de la violence d'un paternel, voilà qui faisait beaucoup en une année, pour les deux petits. Et si Blake se faisait battre sans mot dire, la mâchoire serrée et le visage froid, Mr Whitaker avait bien vite senti une étrange gêne lorsque le regard de son fils aîné fixait le sien avec intensité sous les coups cinglants de ceinture. Comme une provocation à aller plus loin, et à le battre à mort. L'étrangeté de l'aîné avait poussé le père à rabattre sa violence sur Thomas, malgré toute la protection que Blake pouvait avoir pour lui. En outre, si le trouble de la personnalité de l'aîné aurait dû les séparer, c'était bien tristement la violence du père qui les rendait si soudés, bien que les écarts sadiques de Blake demeuraient parfois trop violents et insoutenables. La preuve en était aujourd'hui, sous les yeux embués de larmes de Thomas qui finit par ouvrir le placard dans un grincement sinistre. Le petit garçon s'était figé, reniflant doucement et pleurant sur la mort de la boule de poils étendue morte dans le plcard étroit et sombre. Blake sauta alors de sa chaise, rejoignant son cadet sans jamais cesser de toiser la bestiole au cadavre raidi.
-- Je voulais voir combien de jours Fluffy pouvait tenir sans boire une seule goutte d'eau. J'avais parié sur trois. -- T'es qu'un cinglé Blake...
Le petit garçon reniflant alors avec plus d'intensité, tourna dès lors les talons non sans donner un coup d'épaules à son frère, s'éclipsant en vitesse de la chambre de son aîné. Ce dernier demeura de marbre, son regard intéressé et froid posé sur le cadavre de feu Fluffy, il finit par soupirer avant de retourner à sa lecture savante.
« 27 Août 2o81 ; La vision altérée du monde de Blake s'est avérée bien plus complexe et dangereuse que nous ne voulions le penser. Ce trouble l'a poussé à commettre un homicide qu'il ne semble pas même regretter. Les circonstances aggravantes de la folie du jeune garçon se réfèrent à un environnement de vie déplorable, nous soupçonnons très fortement Mr Dorian Whitaker avoir fait preuve de maltraitances envers ses enfants. Blake n'étant âgé que de douze ans, et atteint d'une maladie incurable, nous ne pouvons faire grand chose, si ce n'est que l'interner afin de tenter de le soigner. Dr Frederik Sanfield. »
-- Ce n'était pas ma faute ! -- Blake, c'est toi qui a pourtant noyé ton frère... -- Je ne l'ai pas noyé, il a arrêté de respirer.
Le médecin en blouse blanche avisa le jeune garçon avec sérieux, d'un air grave et inquiet. Il ne releva pas l'atrocité des mots du petit garçon ténébreux, qui paraissait tant convaincu de l'innocence de son acte qui lui semblait anodin. Blake fronça les sourcils, dardant de son regard glacial l'homme lui faisant face et qui ne cilla pas. Pourtant, le jeune garçon malgré son jeune âge faisait preuve d'un charisme et d'une présence écrasants, il avait l'âme d'un leader derrière son étincelle de folie. Jetant un dernier regard assassin au docteur, Blake finit par se laisser enfermer dans une chambre sans mot dire, emplie de quelques enfants au comportement que l'on jugeait "inaproprié". Les jours passèrent, longs et interminables, sans que jamais son père ne vienne lui rendre visite, trop méprisant envers le seul fils qui lui restait, fuyant le regard inquisiteur des médecins également, mais Blake ne s'en souciait guère. S'occupant divinement au piano dont il était passé maître malgré son jeune âge autant qu'à ses lectures multiples, il ne vivait guère son internement comme un mal en soit. Ce fut par ailleurs sur place qu'il rencontra pour la première fois la belle et douce Katrina, s'avançant vers lui un sourire angélique aux lèvres, ses airs séraphins attirèrent le regard du jeune garçon.
-- Salut. T'as fait quoi pour être là toi ? -- Il paraît que j'ai tué mon frère. Mais c'est lui qui a arrêté de respirer. -- Oh... je veux bien te croire, fit-elle gênée, tombant des nues sans le montrer néanmoins. -- Et toi ? -- Je ne veux plus me nourrir, alors ils m'ont enfermée ici pour me forcer. -- Pourquoi ? demanda le garçon ténébreux dans une froideur intéressée. -- ... J'ai plus envie de vivre. Enfin je crois. -- C'est stupide. Blake marqua une pause, l'avisant avec sérieux. On aurait pu penser que le jeune garçon lui ferait la morale, pourtant ce fut un tout autre discours qui s'échappa de ses lèvres. Si tu ne veux plus vivre, je peux te prêter la carabine de mon père, c'est plus radical. -- Trop aimable, rétorqua la jeune fille dans un léger rire face au sérieux de son camarade. Au fait, moi c'est Katrina McDonnel. -- Blake. Blake Prince Whitaker. -- Prince ... ? -- Je peux être ton prince, si tu le souhaites.
La fillette avait sourit, alors que Blake la toisait dans un sérieux et une sincérité touchante. C'était les traits angéliques de la petite blonde, son parfum sucré, sa douceur et son sourire divin qui, étrangement, avaient attisé l'intérêt et la sympathie de Blake, lui qui habituellement demeurait si sombre et froid. La belle eut un rire amusé, avant d'hocher la tête d'un geste affirmatif. La recontre des deux enfants semblait avoir été écrite dans le marbre ; leur destin était à présent lié.
Dernière édition par Blake P. Whitaker le Sam 16 Mai - 11:55, édité 6 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 13:39
—And Now.
I feel your whisper across the sea I keep you with me in my heart You make it easier when life gets hard I'll wait for you I promise you, I will.
« 5 Juin 2o88 ; Le sadisme de Blake n'a pas refait surface les six années suivant sa sortie de l'hopital. Il semblerait que son attachement fort pour Katrina ait apporté remède ; voilà tout de même qui m'étonne. Le simple fait que Blake ne s'attache à une personne de la sorte est presque miraculeux. Aujourd'hui néanmoins, le journal fait connaître les obsèques de Katrina McDonnel, retrouvée inerte et vidée de son sang, la communauté sorcière a bien vite fait état d'un vampire dont le traitement semble lui avoir échappé. Ce matin, j'ai reçu dans mon bureau Blake, effondré et blême, éteint de toute vie et au bord du desespoir. Son silence m'en a alors dit bien plus que les mots qu'il aurait pu avoir. S'éloigner de l'Ecosse sera pour lui salvateur, car trop près des souvenirs de son idylle éteinte, je crains qu'il ne sombre dans la folie. Dr Frederik Sanfield. »
« Vivants : Vos beaux espoirs ont déjà un goût bien dérisoire. Qu’est-ce vivre, qu’est-ce aimer, qu’est-ce partager, alors même que ces beaux actes finissent tôt ou tard par avoir une fin. Cette douleur s'éveillant en moi que je ne connaissais pas jusque là, paraissait infinie, tout autant que l'admiration que je portais pour ma belle Katrina, paisible et calme, endormie et inerte dans son cercueil vermeil. J'attends. J'attends au fil des secondes, au fil des minutes, au fil des heures, que cette souffrance ne passe. Mais je sais dores et déjà qu'elle ne passera pas, je porte en moi et pour toujours, le meurtre immonde que j'ai pu faire à l'encontre de ma bien-aimée. Est-ce donc cela, souffrir ? Longue agonie lancinante dont les plaintes du coeur ne sont entendues par personne d'autre... La douleur m'assaille, elle cisaille ma chair et mon âme, telle une sonata trop lente mais si belle, et je ne parviens pas à comprendre. Je suis un monstre dont le vocabulaire des sentiments m'est inconnu, et pourtant au milieu de mes géhennes m'est apparu un jour un ange que je finis par tuer d'une folie sans égale. Et j'entends mon coeur saigner d'une plainte que je ne parviens à faire taire ; il chante l'amour déchu que nous avions l'un pour l'autre aujourd'hui envolé. Tout est vide et plus creux lorsque je pense à elle, la seule pour qui mon palpitant s'affolait. Malgré toutes ces briques de douleur que j'entasse, je sens encore l'ombre vivace de nos baisers m'habiter. Et tout entier, l'âme griffée d'aubépines, j'éprouve plus de souffrance lasse qu'on ne peut le penser. Ces frissons d'extase qui violentaient ma peau sous ses caresses tendres, ont disparu dans cette plaie d'amour qui s'infecte.
Pourtant, ce n'est que cette douleur piquante qui me rappelle à mon âme de bourreau. Car je n'éprouve aucune culpabilité, aucun remord également, c'est son absence qui me pèse, c'est son absence qui m'assaille, c'est son absence qui me fait la haïr ; elle est partie dans tout son égoïsme. Je ne l'ai pas tuée, elle s'est offerte à moi, de toute sa gorge blanche c'était pour moi une invitation quant à boire au creux de son cou. Elle est morte en me narguant son égoïsme. Non. Elle n'est pas morte ; elle s'est endormie sur les coussins vermeil. Je ne l'ai pas tuée, c'est elle qui a été trop faible et qui n'a pas réouvert les yeux lorsque je m'étais repu de son sang. Alors que ce jour où, impuissante, elle me vit passer le seuil de la porte le teint blafârd et la peau glaciale, elle comprit qu'un vampire revêche et sauvage avait fait de moi l'un des siens, elle me prit dans ses bras en pleurs, me murmurant sans cesse qu'elle continuerait de m'aimer. Mais là voilà bien en tord, puisque sous mes canines cherchant sa jugulaire, elle me prouva le contraire en ne daignant pas vouloir se réveiller. Elle me manque et m'indiffére à la fois, comme un vide et une présence, et maintenant qu'elle n'est plus là mon coeur s'est éteint de nouveau. Pourtant je ne vous haïs pas ; vous m'indifférez, vous n'êtes rien à mes yeux. Poussière et particule moléculaire, un tout et un rien qui n'a pas ses droits. Je ne m'attache qu'à peu de personnes, et celles-ci peuvent s'en trouver bien chanceuses, je crois.
C'est aussi pour cela qu'on se risqua à me laisser entrer à Poudlard. A l'époque j'étais encore humain, que d'apparence et de vie cependant, car mon palpitant n'avait toujours pas de sentiments, exceptés pour Katrina. Les années se suivaient sans se ressembler, l'on me fit sauter une année pour cause de précocité intellectuelle. J'intriguais les autres et les effrayais à la fois ; on me murmurait fou quand certains venaient à moi et parvinrent à tisser quelques liens d'amitié avec l'étrangeté que j'étais. Au fil du temps, l'on mit mon comportement marginal de côté, et je devins un adolescent comme les autres : ingrat, cassant, froid et sans attache. Ma marginalité se fit normalité auprès des autres ; l'adolescence n'est guère un passage de la vie où l'on se fait saint. On se fait au contraire bourreau, envers soit-même et envers les autres, mais à la différence de tous, je ne me forçais guère pour me montrer cynique. Puis vint l'année de ma transformation, comme un souvenir que je souhaite oublier et qui me taillade la chair. Le vampire que j'étais devenu sombra de nouveau dans la folie, et ma douce Katrina ne put rien faire pour m'aider. L'on m'interna de nouveau pour une année, loin de Poudlard. Ma violence et mon sadisme s'en trouvaient tant décuplés, que l'on me croyait victime du Spirit, disaient-ils. Mais les médecins s'inquiétèrent véritablement lorsqu'ils comprirent qu'aucune entité n'avait pris possession de moi ; c'était là ma réelle personnalité. Un an passa, loin de l'Ecosse, où je du feindre d'apprendre à dompter ma folie. Mais pourtant plus que présente, je ne tenais guère à prendre mon traitement vampirique cet été là. Aucun intérêt, aucun remord, aucun recul ; car je ne parviens pas à me soumettre à vos normes sociales et morales. Et ce mois-ci, ma seule et unique victime fut ma douce Katrina qui ne se réveilla jamais de mon baiser mordant. Je ne compris pas son sommeil de marbre, haussait les épaules, tournait les talons, transplanait à Ste Mangouste. Et m'effondrait en larmes, blême et vidé, avant de reprendre mon aplomb légendaire. Je n'ai jamais culpabilisé néanmoins, j'ignore même jusqu'à la définition de ce mot. Les docteurs se concertèrent ; le meurtre de ma douce était implicitement de leur faute, en me relâchant ainsi, ils se tenaient responsables de mes actes. Aussi ils me firent réintégrer Poudlard, où le suivi du traitement est plus que pré-réglé, et je ne m'en offusquais pas, peu m'importait en vérité. J'appris alors que l'on partirait pour l'Inde. Ma nouvelle année sera exotique, peu m'importe les tervirgersations sur le Spirit. »
Blake ~ extrait de son journal.
Dernière édition par Blake P. Whitaker le Sam 16 Mai - 12:17, édité 23 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 14:42
Bienvenue parmi nous ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 14:47
merci ! ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 15:54
Les vieux débarquent ! XD Bienvenue =)
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 15:58
C'pas nous qui sommes vieux, c'est toi qui est une gamine :p
brefouille...
*_________________* *lui saute dessus* Genre je t'ai trainée de force =o C'toi qui à craqué toute seule (a)
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 16:37
han Polly ! <3 Tif > tu m'as aidée à craquer c'est pareil =o
*esquive Aenkilah* huhu ( )
merci pour vos messages, je tente de finir ma fiche au plus vite '--
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 17:21
Han, comment tu copies/colles ta fiche de Prelude. *sbaff* Lol. Bienvenue parmi nous. *ici Declan*
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 17:52
Bienvenue!!
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 19:34
huhu j'avoue, mais seulement pour son enfance <3 puis c'est un tout nouveau personnage pour moi, donc j'aimerai le mettre à profit quoi *o* thx <<3
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 19:38
Huhu ! C'est Fay ! Comment vas-tu ?! Bienvenue (L)
( j'étais Sally D . sur AD , c'est dommage qu'il est fermé >< )
Dernière édition par Gemma Gerson le Ven 15 Mai - 19:44, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 19:42
Bienvenue !
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Ven 15 Mai - 20:09
han Sally (L) ! merci pour l'accueil *o* (Christmas, j'adore ton pseudo =])
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 10:07
Bienvenuuue * ici Lisbeth de Prelude ^^*
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 12:04
Bienvenue à toi =) *Signé, Emery sur Prelude *
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 12:23
mdr, vous êtes tous sur TSN ? =p merci dans tous les cas ^^
fiche finie, j'ai conscience que Blake est un personnage spécial vu sa " maladie mentale " XD Mais je vous rassure, il sera calme et ne torturera personne, je compte pas en faire un dracula en puissance X)
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 15:12
Dubble : ok alors au vu de la note nouvellement postée, je suppose que mon perso n'est pas le bienvenue T.T
doooonc, bah tant pis pour moi, vous pouvez supprimer mon compte, merci tout de même
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 15:13
Non, tu es la dernière acceptée (enfin, si j'ai bien compris ><) Quelqu'un passera te valider (parce que personnellement, je ne le sens pas ><)
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 15:22
XD non vraiment, étant moi même anciennement une admin d'un gros forum HP, je sais bien que parfois certains persos sont difficiles à accepter, mais j'avais juste envie de me tester un nouveau personnage certes un peu particulier. Je ne pensais pas qu'il y en aurait autant sur un même fow pour être franche X) je ne veux pas prêter à débat ni rien, et surtout j'ai pas envie d'être prise comme la personne "de trop", donc autant effacer mon compte si vraiment ça porte à débats et tout quoi. Pas envie de me prendre la tête, puis je prends la note à titre personnel forcemment :/ Et j'accepte entièrement cette dernière d'ailleurs, donc vous pouvez m'effacer sans problème <3 (même si ça me fait mal au coeur T.T) Merci =)
Charlotte Leonhart
BLOODY GIRL †Would you Die for me ?
♦ Lettres Envoyées : 3682 ♦ Crédit : Fatal†Error ♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence ♦ Nouvelle vie:
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 15:28
Non, ça ne porte pas à débat. Nous n'avons pas hésité à t'accepter, tu seras d'ailleurs bientôt répartie. Nous n'en voulons simplement pas plus. Il ne faut pas prendre l'annonce personnellement, c'est plus de la prévention qu'une accusation.
Nous serons ravis de t'accueillir parmi nous. Maintenant, si tu veux partir (ce que je trouverais dommage), c'est ton perso donc c'est toi qui choisis. Mais ce n'est pas visé contre toi, vraiment
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 16:26
Les filles ont fait la note avant de te valider Fay. C'est une erreur de leur part. Ton perso est tout à fait la bienvenue, se sera juste le dernier accepté car les personnages comme ceci ne court pas les rues. Ne t'en fais pas. =)
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 16:56
c'est que quand j'ai vu "sociopathe" ça m'a fait tilte tout de suite forcemment lol X) ceci dit je me doute bien que si c'était contre moi seulement, j'aurai eu droit à un mp. Puis je suis pas nombriliste non plus donc je prends pas mon cas pour une particularité qui m'est propre, vous en faites pas =) je ne voulais juste être certaine que mon perso ne gênerait pas, et que si c'était le cas j'aurai préféré effacer mon compte. Mais puisque ça ne pose pas souci ... '^^
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Sam 16 Mai - 17:42
Non bien sur Tu es la bienvenue ici Fay
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse Dim 17 Mai - 11:31
merci =)
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse
Blake Prince Whitaker • Don't say that I'm freaky, 'cause i'm worse