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Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen

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MessageSujet: Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen EmptyMer 6 Mai - 19:44

Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen 2co4ebkDans ces bras là | Lokhyan;Apolheen Eflwyf


Prisonnière de ton enchantement, on fait l'affaire de nos sentiments
On dirait l'âme, on dirait le corps. Lequel est le plus fort ?


L'Inde. Parmi les nombreux pays qu'Apolheen MacWylde n'aurait jamais pensé visiter un jour, l'Inde se trouvait dans les premières places. La jeune femme n'était pas très exotique, elle se souvenait à peine du voyage en France qu'elle avait fait avec ses parents lorsqu'elle était petite. A peine se rappelait-elle de l'horrible voyage sur balai qui avait duré des heures pour observer Paris du ciel. Elle avait toujours pensé que l'Angleterre lui allait bien au teint et qu'elle ne quitterait jamais son île. La jeune fille avait aussi pensé qu'elle était du genre à ne pas s'attacher, à coucher avec des garçons différents chaque soir et à fumer et sécher les cours. Pourtant, à ce moment même, elle se trouvait en Inde, dans un jardin de l'école qui avait été transportée, marchant au côté d'un vampire plus que centenaire qui enlaçait ses doigts froids aux siens. Oui, surprenant.

D'ailleurs, tout le monde avait été surpris. Elle la première. Comment Apolheen MacWylde, qui en quelques semaines de cours avait réussit à devenir l'une des filles les plus convoitées de Poudlard, et qui avait la fâcheuse habitude d'en profiter avec les garçons sur de courtes durées, comment cette fille là, pouvait décemment rester fidèle à un seul garçon ? Impossible. Pas une personne de l'école n'aurait parié sur ce couple. Apolheen MacWylde et Lokhyan Dewitt ? Jamais. L'enfant allumeuse et le vampire froid et centenaire ? Qui l'aurait cru ? Peut être que ce fameux dicton sur les contraires qui s'attirent est vrai, mais le propre de l'attirance est qu'elle ne dure qu'un temps en général, et une fois le désir assouvi, il ne reste que quelques souvenirs d'étreintes passionnées. Voilà le propre de ce dicton. Les contraires se repoussent à un moment, car ils n'ont rien en commun à part le désir. Et ce dernier est capricieux.

Pourtant, trois semaines après s'être affichés ensemble en public, le surprenant couple était toujours ensemble. Certains commençaient à croire qu'ils avaient réussit à se changer l'un l'autre, d'autres les surveillaient constamment pour en faire le sujet de leurs ragots, et d'autres n'y croyaient pas. Qu'importe. Aucun des deux n'y faisait vraiment attention. Il y a un mois, ils avaient passé la nuit ensemble, loin de l'école, loin de tout. Au matin, elle s'était enfuie comme à son habitude. Ne jamais se réveiller dans les bras d'un garçon, c'était l'une de ses règles. Passer une nuit entière avec quelqu'un voulait dire beaucoup plus que juste coucher avec. Elle l'avait ignoré un long moment, essayant de prétendre qu'avec lui, c'était comme les autres. Également parce que cette partie de jambe en l'air avait été un peu plus... traumatisante pour son corps. Apolheen n'avait pas l'habitude de faire l'amour avec des corps de pierre.

La jeune fille regardait autour d'elle les jardins inconnus. Tout était nouveau dans ce pays, tout était inconnu et à découvrir. Si certains étaient là avec l'intention de sauver le monde, comme Lokhyan qui refusait que le Spirit s'empare de nouveaux pays, elle n'était là que pour le suivre. Sauver le monde, très peu pour elle. Ils s'approchèrent de la fontaine rapidement, lieux de rendez vous de tous les élèves, qui était pourtant déserte à cette heure matinale. Le soleil se levait à peine et pourtant, ils se baladaient là, doigts entrelacés. Ils se couchaient tard, se levaient à l'aurore, restaient silencieux l'un avec l'autre la plupart du temps et profitait juste de l'instant. Lokhyan avait souvent tendance à s'absenter la journée pour se réunir avec d'autres élèves afin de décider de leurs tactiques pour se préserver du Spirit, et, pendant ce temps là, soit Apolheen assistait parfois à ses cours, soit elle le rejoignait et s'amuser à le distraire de ses discours. Bien plus drôle d'ailleurs.

Elle n'avait pas réussit à s'endormir cette nuit, et Lokhyan l'avait surveillé jusqu'à ce qu'elle ne supporte plus son regard, qu'elle se lève d'un bond et lui propose une promenade dans les jardins. L'air de la nuit était lourd, étouffant, rendait la peau moite et l'air humide. Silencieusement, elle se rapprocha de lui et se blottit contre son épaule froide, alors qu'il passait son bras autour de ses frêles épaules afin de rafraîchir son corps.

Une idée lui traversa rapidement l'esprit. Convaincre le vampire de se laisser aller et de faire l'amour n'était jamais une chose aisée. Pour cause, à chaque fois, la jeune femme s'en sortait avec de nombreux bleus, quand ce n'étaient pas les os qui étaient cassés, ou ses hanches plus particulièrement. Cela ne l'empêchait pas d'essayer toujours. Les Streap-teaze, provocations, tentatives d'allumage en public... Apolheen était doué dans ce domaine, mais là, alors que le soleil était à peine levé, qu'elle avait chaud et qu'ils étaient près d'une fontaine. Elle eut une nouvelle idée pour faire céder son petit ami. Elle se détacha de son étreinte, le regarda en souriant malicieusement, pendant qu'il soupirait légèrement, ayant rapidement compris qu'il allait devoir la contrôler. Apolheen lui fit face, et en quelques secondes, retira la robe qu'elle portait. Qui ressemblait d'ailleurs plus à un long t-shirt large qu'à une robe d'ailleurs. En sous-vêtements, elle recula vers le bassin d'eau et, sans attendre, plongea dans le récipient profond aux mille jets d'eau.
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Lokhyan Raphaël Dewitt
GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become

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♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"

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MessageSujet: Re: Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen EmptyJeu 7 Mai - 19:01

    Le soleil était à peine levée sur le palais des Milles et Nuit lorsque Lokhyan Dewitt se leva. Il n’avait pas fermé les yeux, trop omnibulé par l’insomnie de sa petite amie, Apolheen Macwylde. Douce Apolheen qui avait fait chavirer son cœur, et fait sombrer son âme. Belle Apolheen qui ressemblait plus à une enfant qu’a une adulte. Magnifique Apolheen qui était maître de cet esclave millénaire. Lokhyan ne s’était jamais autant détesté. Il volait la vie de ce délicieux enfant aux regards azur, et savait qu’un jour ou l’autre, il devrait l’abandonner. Pas par envie, non, plus par obligation. Car malgré cet amour fini, malgré ces sentiments bruts et magiques, malgré tout ça, il restait le vampire le plus dangereux de ce monde. Celui qui avait causé la mort de milliers de personnes, celui qui avait été a la tête d’un mouvement destructeur et extrêmement violent. Le vampire savait que certains de ses congères se moquaient de son état de décrépitude- être imprégnée d’une humaine n’était pas courrant, surtout pour un monstre de sa trempe. Mais comme le dit le dicton « le cœur a ses raisons que la raison ignore » et dans ce cas là, la raison a bel et bien oublié de débarquer.
    Il avait enfilé un simple pantalon de lin beige, et une chemise blanche. Il faisait plutôt chaud dehors, et même si sa température lui permettait de porter pulls col roulés et autre t-shirt a manche longue, il ne souhaitait pas être regardé comme une bizarrerie. Pas aujourd’hui en tout cas. Les hommes regardaient déjà trop Apolheen, alors si en plus ils le regardaient lui. Sa petite amie ne passait jamais inaperçue. Elle n’avait peut être que 16ans, mais en jetait autant qu’une femme de 25. Sa façon de s’habiller, sa beauté naturelle, son caractère provocateur, ses œillades mystérieuses. Tout en elle n’était que charme et beauté, et même si elle n’avait de yeux que pour son amant, chose qui était plutôt étrange, Lokhyan ne pouvait s’empêcher d’être jaloux. Jaloux des autres qui la regardaient, et qui s’imaginaient déjà dans son lit, jaloux de tout et de rien. Jaloux d’elle. Apolheen était le genre de fille qui vous faisait réfléchir constamment. Ses sourires, ses baisers étaient-ils réels ? Etait-elle sincère ? Lokhyan avait encore du mal à y croire, sachant très bien que la réputation sulfureuse de sa belle faisait partie intégrante de sa vie. Il était imprégné d’elle, mais elle ne l’était pas, enfin c’est ce qu’il pensait.
    Leurs mains enlacées, son corps bouillant, sa peau glaciale, les deux amants marchaient tranquillement sur l’herbe a peine humidifiée par la rosée. Tout était si différent, et l’Angleterre ne lui manquait pas vraiment. La pluie, les nuages, ça ne gênait pas le bellâtre, mais Apolheen était encore plus délicieuse au soleil. Sa peau d’asphalte brillait au soleil, et ses yeux bleus scintillaient de malice. Non, le pays de la pluie et des bus rouges ne lui manquait pas du tout. Et surtout pas à ce moment précis. A peine avait elle collé son corps au sien pour se rafraîchir, qu’elle l’abandonnait pour autre chose. De beaucoup plus intéressant. Sa robe vola par terre, et la belle enfant se retrouva, encore, en sous vêtement, en plein jardin de Poudlard. Quelques élèves qui passaient par-là regardaient, s’arrêtaient, voir riaient, et lorsqu’elle se jeta dans la fontaine, Lokhyan, lui, ne pu s’empêcher de souffler. Etat-elle aussi instable que l’on lui disait ? Aussi fougueuse, et farouche ? Oui.
      « Apolheen…Mon coeur ?

    Allait-elle le laisser là, comme un con, prêt de l’immense fontaine de l’école de sorcellerie, a prononcé son prénom comme si elle était déjà noyée ? Lokhyan se rapprochait doucement de la fontaine, essayant de garder une certaine distance avec l’eau azur. Il détestait les fontaines, et détestait l’eau. Depuis tout petit, il était…terrifié par l’eau. Il ne savait pas nager, et même si sa condition d’éternel lui permettait de faire de l’apnée, il ne s’était jamais baigné. Il avait juste peur de l’eau. Se penchant sur l’étendue maléfique, une main trempée lui attrapa le poignet, et il releva le petit corps de la sirène.
      « La prochaine fois, évite de sauter dans cette flotte avant de me prévenir…

    La posant sur l’herbe verdoyante, quelques élèves riaient a la vue de cette scène, plutôt ordinaire pour eux. Son corps trempé exposé au soleil, et sa vue le fit tout de suite réagir. Apolheen savait comment le rendre fou, et voir son corps de déesse humide, seulement caché par deux petits morceaux de tissu le rendait presque hystérique. Quelques élèves s’asseyaient déjà sur l’herbe fraîche, révisant, ou parlant juste avec leurs amies, avant la reprises des cours. Et bien entendu, cela ne gênait pas du tout Apolheen d’être vue dans un tel accoutrement.
      « Tu ne te rhabilleras pas, n’est ce pas ?

    Murmura-t-il, juste pour lui. Lokhyan savait que sa douce l’avait entendu, elle avait de bonnes oreilles. Se penchant sur elle, déposant un rapide baiser sur son front, un large sourire se plaqua sur son visage d’ange. Elle voulait jouer, ils allaient jouer.
    Déboutonnant doucement sa chemise, sous les yeux ahuris de sa petite amie, Lokhyan Dewitt la retire avec délicatesse, faisant tomber le tissu blanc sur l’herbe. S’étirant avec lenteur, le souffle chaud sur ses muscles saillants lui fit l’effet d’une douce caresse. Il détestait se donner en pâture comme ça, mais si s’était pour faire réagir Apolheen, le vampire se serait mit a nu, au sens figuré comme au sens littéral. Sa large cicatrice allait alimenter les rumeurs, mais qu’importe, il décida de s’asseoir près de son Apolheen, caressant avec tendresse le dos de sa main.
      « Je ne sais pas nager…Mais si tu n’étais pas remontée, j’aurais sauté tête la première, me fichant bien de ma peur…
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MessageSujet: Re: Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen EmptyJeu 7 Mai - 21:18

    Apolheen aimait rester sous l'eau, immobile, les yeux grands ouverts à observer l'immensité bleue autour d'elle. Oui, la jeune femme appréciait le calme ambiant que l'on pouvait trouver sous la surface de l'eau. Personne pour nous déranger, pour nous observer, critiquer, juger et autres... Rien d'autre que du bleu. Mais il y avait tout de même quelque chose qu'elle appréciait plus que cela. C'est la raison pourquoi elle remonta à la surface vers lui. A peine son visage était-il à l'air libre que le vampire empoigna son poignet pour la faire sortir du bassin et la reposer dans l'herbe.

    La température de l'Inde était incontestablement plus agréable que celle de l'Angleterre. Le soleil chauffait doucement la peau, le vent s'engouffrait dans les cheveux et le calme ambiant était reposant. Dans ce jardin, il était facile d'oublier que le monde était en danger, que le Spirit s'emparait jour après jour d'âmes innocentes. Même si la question inquiétait peu Apolheen, elle était dans l'esprit de tous les autres, excepté dans cet endroit où ils pouvaient être de simples élèves en quête de repos et divertissement.

    Cependant, aucun d'entre eux ne montraient désormais sur leurs visages, la candeur des jeunes années où leurs seules préoccupations étaient les bierraubeure et les cours de défense contre les forces du mal. Désormais, ils étaient des enfants qui s'inquiétaient de sauver le monde. Plusieurs fois, elle avait accompagné Lokhyan à ses réunions, où elle restait en retrait sur sa chaise, observant en se moquant parfois, des élèves qui pensaient encore qu'ils étaient en mesure de lutter. Apolheen était cynique. Cynique et défaitiste d'ailleurs. Elle était de ceux qui laisseraient le monde s'écrouler doucement, sans rien y faire. Son petit ami faisait l'inverse, mais de lui, elle ne se moquait pas. Car s'il ne devait y avoir qu'une seule personne qui pourrait lutter et réussir, elle savait que ce serait lui. Depuis cette nuit, où il l'avait sauver des griffes du Spirit, elle savait qu'il pourrait recommencer sans cesse.

      « Tu ne te rhabilleras pas, n’est ce pas ?

    Apolheen sourit à la remarque pertinente de son petit ami, qui l'a ramena rapidement dans les jardins de l'école alors que son esprit vagabondait ailleurs. Assise dans l'herbe, elle se laissa tomber complètement et s'allongea au sol. Elle se fichait bien d'être en sous vêtement dehors. La jeune femme n'avait jamais été particulièrement pudique et qui plus est, il faisait trop chaud pour qu'elle porte un quelconque vêtement superflus. Elle posa sa main sur son front, pour empêcher le soleil de l'éblouir et observa son petit ami retirer sa chemise en souriant. Elle s'attendait à ce qu'il la pose sur elle, pour la cacher à la vue des autres, mais il n'en fit rien. Il reposa le tissus par terre et se mit à jouer avec sa main.

      « Je ne sais pas nager… Mais si tu n’étais pas remontée, j’aurais sauté tête la première, me fichant bien de ma peur…

    Elle sourit, penché au dessus d'elle, il lui faisait de l'ombre et empêchait le soleil de l'éblouir. Le regard de la jeune femme se perdit sur son torse presque blanc, qui paraissait blafard si on ignorait la condition du vampire. Les muscles étaient saillants et dessinaient des contours plus qu'appréciables. A force d'observation, la jeune femme parvint à distinguer une marque, près de son cou. Une longue estafilade qui ressemblait à des marques laissées par des ongles. Apolheen fronça les sourcils en se rendant compte que son corps en entier était marqué par de légères cicatrices. A peine cicatrisées, celles ci semblaient tout à fait récentes. Le rouge lui monta légèrement aux joues alors qu'elle se demandait si tout cela venait d'elle. Apolheen ne se souvenait pourtant pas s'être agrippée à lui de la sorte.

    Rapidement, pour en avoir le coeur net, la jeune femme se redressa brutalement, sous le regard surpris de son compagnon. Sans plus attendre, elle l'enjamba pour se retrouver au dessus de lui et l'embrassa passionnément en s'accrochant à son coup. Surpris, Lokhyan ne pensa même pas à la repousser alors qu'ils se donnaient en spectacle devant les élèves médusés. Les mains de la jeune femme s'agrippèrent à ses épaules et, quelques minutes après, alors qu'elle reprenait enfin sa respiration, elle se détacha de lui. Son regard se porta automatiquement à l'endroit qu'elle venait de lacérer. Rien. Aucune marque, pas même une éraflure. Pourtant le jeune homme en était couvert. La seule explication possible était que quelqu'un d'autre lui faisait ça. Et connaissant Lokhyan, cela ne pouvait être que de son plein grès...

    La gifle partit sans prévenir. Le bruit fut atroce. Un mélange subtile du choc entre deux peaux, entre deux pierres, et surtout, un bruit douloureux d'os qui se brise. En quelques secondes, le regard d'Apolheen s'était fait meurtrier. Elle se releva sans plus attendre et esquiva la main qui essayait de s'emparer de la sienne.

      « Va te faire foutre ! Tu es aussi menteur que les autres ! Retourne à ces femmes qui t'ont laissé toutes ces marques et oublie moi !

    Les larmes aux yeux de colère et à cause de la douleur qui irradiait son poignet, elle lui tourna le dos, et s'avança d'un pas résolu vers la fontaine qui n'attendait qu'elle. Une seconde et elle plongeait.
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Lokhyan Raphaël Dewitt
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MessageSujet: Re: Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen Dans ces bras là | Lokhyan;Apolheen EmptySam 9 Mai - 18:06

    Même s’il se trouvait en plein centre du jardin, Lokhyan se fichait bien de se montrer a demi nu. La seule qui pouvait le regarder sous toutes les coutures était sa petite amie. Elle était la seule à pouvoir le voir comme il était. La seule à ne pas le voir comme un dieu Grec, et la seule à le considérer comme un « simple mec de 22ans ». La chaleur du soleil commençait déjà à chauffer son corps de fillette, et Lokhyan savait que sa température basse lui faisait du bien. Apolheen avait toujours aimé se blottir contre lui quand elle avait chaud, et même quand elle avait froid d’ailleurs. Allez comprendre pourquoi. Qu’il soit dans le lit de l’un ou de l’autre, ou en pleine réunion d’élèves, la petite humaine ne pouvait s’empêcher de le coller. Provocation, ou juste envie de le toucher ? Quoi que s’était, il adorait ça, et espérait que cela ne s’arrête jamais, quitte a passer pour un bouffon de première.
    Presque allongé sur elle, Lokhyan ne pu l’empêcher de se relever, et de l’embrasser. Il n’était qu’un vulgaire animal quand Apolheen était prêt de lui. Un esclave, prêt a s’embraser pour les yeux de sa muse. A califourchon sur lui, la passion de son baiser fit trembler tout son corps, jusqu'à la pointe de ses pieds. Il adorait quand elle l’embrassait comme ça, et s’en fichait bien d’être en public. Il n’y avait qu’elle qui comptait. Elle et lui à jamais. Puis tout changea en un éclair, une seconde suffit alors pour bouleverser leur étreinte passionnelle. La gifle était partie comme venue de nulle part, et les insultes fusaient telles des balles de fusil. Que lui prenait-elle ? Lokhyan n’en savait rien, et il avait encore du mal à comprendre ce qu’elle lui racontait. Se levant, reculant en hurlant des obscénités, les joues de la jeune Apolheen étaient humides, inondés de ces larmes de colère. Le vampire se leva, essayait de lui prendre le poignet, mais ce fut trop tard. Elle plongea dans l’eau abyssale, sachant qu’il n’irait pas la chercher. Le millénaire resta quelques instants debout, près de la fontaine, meurtri, et touché. Il ne comprenait pas son comportement, et essayait de ne pas exploser. Quelque chose avait du la faire souffrir, quelque chose qui avait un rapport avec lui. Apolheen l’avait embrassé, l’avait…griffé. Tout se mettait en place dans sa tête. La petite avait essayé d’entailler sa peau, et bien entendu, aucune marque n’était apparue. Et elle avait du voir sur le corps de son amant, éraflures et morsures en tout genre. Le défaut d’Apolheen s’était de démarrer au quart de tour, elle ne le laissait jamais s’expliquer, pensant tout connaître des hommes.

    En quelques secondes, son choix était fait. Affronter sa peur ne devait pas être aussi horrible que ça. Plongeant dans la fontaine ancestrale, son corps tout entier se fit aspirer par le tourbillon de l’eau. Les fontaines de Poudlard étaient plus profondeurs que les fontaines moldus. Beaucoup plus profonde. Essayant de nager comme il le pouvait, se rappelant de quelques cours de natation pris durant son enfance, Lokhyan essayait de ne pas paniquer. Le fait d’être sous l’eau le rendait nerveux. Il ne pouvait rien faire dans cet endroit, a part battre des pieds et des mains pour survivre. Cherchant des yeux la belle Apolheen, il la trouva en quelques secondes. Elle flottait dans l’eau, tel un ange déchu. Ne bougeant pas d’un cil, ses cheveux tournoyaient doucement autours de son magnifique visage. S’approchant rapidement mais sûrement de sa petite amie, le vampire lui attrapa le bras, pour la coller violement à elle. Elle essayait de s’échapper, mais les lèvres pâles du vampire se plaquaient déjà sur la bouche de la belle Apolheen. Leurs corps s’entremêlaient, ne formant plus qu’un, comme s’ils étaient seuls sur cette Terre d’Apocalypse. La crac mol réussit pourtant a se détacher du corps de son amant, mais Lokhyan la retenait toujours. Il voulait lui montrer quelque chose, et ça devait se faire rapidement, car Apolheen n’était pas immortelle, et l’air allait commencer à lui manquer… Portant son bras marqué d’une morsure à sa bouche, Lokhyan Dewitt referma ses dents sur la peau d’asphalte. Le sang s’écoula rapidement, se mêlant à l’eau en quelques secondes. Apolheen le regardait faire, et alors que le millénaire laissait tomber son bras, l’humaine ferma les yeux, en manque d’oxygène. Attrapant son corps rapidement, Lokhyan se battait avec l’eau comme à la guerre, remontant à la surface en quelques instants. Le soleil fit enfin son apparition, et l’oxygène s’engouffra dans les poumons de la belle humaine. La portant avec délicatesse, le vampire la posa doucement sur l’herbe fraîche, caressant son visage avec tendresse.

      « Sache mon Apolheen, que mon corps ne réagit qu’a une seule femme…
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