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| Layla Taylor Redington • Prof fini ? | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Layla Taylor Redington • Prof fini ? Dim 29 Mar - 16:34 | |
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"Once Upon a Time..."
—Nom. Ridington —Prenom. Layla Taylor —Age.25 ans —Année. Professeur —Catégorie . Humain —Traits de Caractère. Gentille - douce - droite - juste - incorruptible (a) - sincère. —Informations Supplémentaires. C'est une prof qui aime le chocolat, mais pas les lèches culs =P
"And There was a Story..." —When I was Young. Nous vous demandons, soit un "résumé" de votre enfance, soit une anecdote, de minumum 20lignes COMPLETES (les dialogues ne comptent pas.) - Maman, je peux aller jouer ? La petite fille, dans l’encadrement de la porte, regardait sa mère, dans son laboratoire qu’elle aimait tellement que même son mari en était devenu jaloux. La petite n’avait pas moins de huit ans, et sa mère avait déjà du mal a la supporter. Elle était proche de la porte d’entrée, et la femme, en la poussant pour qu’ele s’écarte, souleva le rideau et inspecta les enfants, dehors. - Non. - Mais maman ! tout le monde est dehors, et je m’ennuie - J’ai dis non, c’est tout ! aboya la mère. Layla savait qu’il était inutile de protester. Sa mère lui avait dit que c’était a cause de ces mangeurs de sang, et de ces sorciers qu’elle ne pouvait pas sortir. Mais la petite, elle, en avait encore plus envie. D’abord, parce qu’il y avait des humains bien humains, qui s’entendaient bien avec eux, et tout le monde disait du bien des grands buveurs de sang. Oui, parce que, dans une cour de jeux comme ça, il n’y avait pas de petits buveurs de sang, mais uniquement des grands, bien sur. Mais même, avec eux, Layla avait l’impression de vivre un rêve, un rêve magique qui se transformerait en cauchemar si sa mère la voyait avec eux. Certains voisins avaient pourtant essayé de raisonner sa mère, de la tenter, de l’inciter, mais non. Il valait mieux parler a un mur. Aucune pitié pour des monstres, disait-elle. Layla avait du mal à croire que c’était elle, l’adolescente qui avait eu un article de journal sur elle lorsqu’elle avait fait un geste immense envers le racisme. Aujourd’hui, elle disait que ce n’était pas pareil, que ces gens lui avaient brisé sa carrière brillante de scientifique, que c’était des mutants, tout cela était une question de gênes et la magie n’était qu’une défaillance cellulaire. Et personne ne la ferait changer d’avis, quoi qu’il en coûte. Et ça lui avait déjà coûté : elle avait perdu un mari, des multitudes d’amis et sa réputation n’était pas bonne du tout. On la disait méchante, mauvaise, méprisable. On disait qu’elle n’avait pas de cœur, qu’elle traitait mal sa fille. Layla, pourtant, ne souffrait pas de douleurs physiques. Psychologiquement, elle n’était pas vraiment à l’aise avec les gens, et elle voulait surtout être avec les autres. Mais, étant obéissante, elle évitait autant que possible les sorciers, et les vampires, bien que ceux de sont page ne soient que très peu nombreux, heureusement pour eux. La journée, Layla allait à l’école, une école privée où il n’y avait ni sorcier ni vampires, et la directrice et les parents des quelques élèves s’entendaient parfaitement bien, tous plus méprisant les uns que les autres. A cette époque, Layla aimait bien protester, mais pourtant sa mère veillait, tout le temps, surveillant ses fréquentations, l’influençant sans cesse. Mais très vite, elle cessa, cherchant la confiance de sa mère, étant sa seule famille. - Salut Layla, euh, je me demandais…Tu voudrais sortir avec moi, un de ses soirs ? - Très drôle ; je dis quoi à ma mère ? - Ben, qu’un ami t’a invité, pour te montrer, tu sais, enfin…je sais pas, mais, elle va pas refuser ! - Si. Elle t’obligera a venir a la maison. - Eh ! c’est pas comme si je te demandais en mariage, tu sais ! - Non, c’est pire. Ils ne comprennent pas. Aucuns d’entre eux, même les humains, ils ne comprennent pas. Leurs parents sont un peu plus cool, eux. Mme Ridington, c’est limite si elle ne faisait pas des test sanguins. Non, ce n’est pas une limite, d’ailleurs. Des fois, elle le fait. Alors, ça fait fuir les gens, et plus personne ne parle à Layla. De temps en temps, un garçon oublie pourquoi elle est toujours toute seule, et vient la voir, lui parler un peu. Et comme il la trouve sympa, il lui propose de sortir un peu. Layla connaît le refrain par cœur, elle demande a sa mère, et elle veut voir la personne, elle lui fait passer des test, regarde son Adn, tout ça. Même avec les filles. Alors, Layla est seule, elle s’ennuie, elle voudrait pouvoir être libre. Si elle dit qu’elle va se promener, elle est sûre d’être surveillée. Avec l’impression d’être prisonnière, l’esprit de la jeune fille est amer, dur, troublant. Elle aimerait tellement pouvoir un ami fiable, même un humain, surtout un humain, pour pouvoir se sentir normale, voir une lumière, rien qu’une toute petite… A sa gauche, elle peut voir des vampires, humains et sorciers discuter entre eux, rire, s’enlacer, s’embrasser… La blancheur froide d’une peau de vampire frôlant sans honte et sans gêne une chair humaine, un cahier se tournant tout seul grâce a un sorcier, enlaçant tendrement sa petite amie humaine… Pourquoi ? Pourquoi elle ne peut pas ? Pourquoi est-elle obligée de les regarder, de les envier et de ne rien laisser paraître ? Une vampire sorcière l’observe du coin de l’œil. Au lycée, tout le monde connaît Layla sans savoir qui c’est. Et savoir qu’elle est observée l’a très vite dépassée. Pourtant, dans le regard de la vampirette, il y a… il y a de la pitié, pas de l’envie. Mais de l’admiration, et non du dégoût. Elle murmure quelque chose, que ses semblables doivent entendre et elle s’avance vers elle. Layla, tellement habituée a soutenir le regard des autres jusqu’à la froideur détourne les yeux brusquement, incapable de défier du regard cette personne plus longtemps. La vampire s’approche, elle le sait. Elle n’a pas besoin de l’ouïe sophistiquée pour l’entendre, même si aucun son ne s’échappe de sa marche silencieuse. Elle s’assoit tranquillement a côté de Layla, au bord du muret du jardin, avec un naturel déstabilisant. La jeune fille lève a nouveau les yeux vers elle, et attend qu’elle parle. - Ça va ? - Pourquoi cette question ? - Eh bien, tu es toute seule, alors je me demandais… - La solitude ne fait pas toujours souffrir. Ce qui n’était pas faux, dans un sens. Côté parental, elle aurait aimé une mère moins présente, moins touche-à-tout, plus laisser-aller que ça. Mais du côté des amis, en effet, la solitude la rongeait. - Ah. - Qu’est-ce que tu veux ? - Juste savoir comment tu allais. - Eh bien, ça va, merci. Layla se demanda si c’était par pure solidarité que la vampire était venue, ou pour les devoirs. Il faut dire que Layla est très forte à l’école, enfin, très, tout est relatif, puisqu’elle n’avait pas 20 de moyenne non plus, mais comme elle s’ennuyait pratiquement tout le temps, chez elle, elle faisait ses devoirs, et apprenait ses leçons. - Ecoute, on ne se connaît pas vraiment, et, je pensais que, peut-être… - Ça me ferait plaisir, de la compagnie ? Ecoute, je vais être franche, avec toi : oui, j’ai envie de compagnie, parce qu’en réalité, je meure de solitude. Mais non, on ne peut pas être amies, parce que tu es une vampire, et pour la suite, tu n’as qu’a aller voir ma mère, d’accord ? Layla fixa l’œil droit de la vampire, qui la dévisagea en reculant légèrement. Elle se sentait blessée. Comme tous les autres. Indignés, repoussés, malaimés… Layla ne pouvait pas s’en vouloir. Parce qu’elle n’y était pour rien. Elle assurait la sécurité des autres, car elle craignait que sa mère ne devienne violente, si elle la voyait avec une vampire, ou une sorcière.
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Dernière édition par Layla T. Ridington le Dim 5 Avr - 16:28, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Layla Taylor Redington • Prof fini ? Dim 5 Avr - 16:22 | |
| La vie est pleine de chose que l’on attend pas. Pour le bal du lycée, Layla est invitée. Par qui ? Par quoi ? Elle ne le sait pas. Elle dit juste à sa mère qu’elle doit y aller parce que c’est obligatoire, même si ça ne l’enchante pas. Ce qui est vrai. Parce que, lors des bals, elle est seule, et elle s’ennuie. - Oh ! tu es venue ! La jeune fille se retourne, faisant face à celui qui vient de l’attraper par la main. Elle frissonne. La main est froide, la texture de la peau tellement parfaite… Layla ferme les yeux, longuement, n’osant pas regarder en face le vampire qui l’a invité. Sa mère la tuera, elle en est sûre. D’une façon où d’une autre, elle le saura, et Layla n’aura plus qu’a prendre ses valises et partir. Partir ? Mais où ? chez son père ? alors qu’il aime bien les vampires et les sorciers ? La jeune fille se rend compte qu’elle n’a rien a perdre. Alors, elle regarde le vampire, le frère de celle qui est venu la voir, et lui sourit. - Je n’allais pas manquer ça. - Même à l’encontre de ta mère. - Pour rien au monde. Il lui sourit, d’un sourire éblouissant qui fait se trébucher en elle des sentiments étranges. Pour la première fois de sa vie, elle est heureuse. Elle se sent libre et libérée, et qu’importe si sa mère découvre quoi que se soit, elle n’a pas à être tout le temps sous son autorité. Ce soir là, dansant avec ivresse, riant à gorge déployée, Layla rayonne. Et plus personne n’ose ensuite l’insulter de raciste ou quoi que ce soit. Non pas qu’ils aient tous compris, bien sûr, mais parce qu’elle était heureuse, et que ça se voyait. Elle chez qui son regard ne trahissait aucunes émotions, simplement parce qu’elle n’en avait pas… Les amis de Layla ont très vite respecté son envie de rester cloîtré chez elle. Certains sans comprendre, d’autre en savant. C’était une rebelle. Pas une de ces filles qui s rasent le crâne, qui montraient qu’elles existaient, non, une rebelle, qui désobéissait aux ordres de sa mère, même si les profs la considéraient comme une excellente élève, faisant bonne impression à tous le monde. Son premier petit ami fut le vampire du bal. Elle n’en tomba pas amoureuse, et il devint très vite son meilleur ami. Sa sœur devint sa meilleure amie. C’était eux qui l’avaient sortie de l’ombre, elle leur en était reconnaissante à vie. Même si la leur promettait d’être longue. Elle sortit ensuite avec plusieurs garçon, qui furent tous des déceptions, puis décida d’arrêter, de se stopper, de se reposer, un peu. Elle ne voulait pas passer pour une girouette, et devait préserver sa dignité. Elle tomba amoureuse d’un sorcier, avec qui elle resta pendant deux ans, jusqu’à ce que leur amour se finisse. Ils ne s’entendaient plus comme avant. Ce fut la seule rupture où Layla pleura un peu. Elle se sentait seule, désorientée et ne retrouvait même pas le nord lorsqu’il était là. Elle ne l’aimait plus, et se demandait comment vivre sans aimer quelqu’un. Parce que, durant ces deux ans, sa vie avait été transformée. Et tout ça, sans que sa mère ne le sache. Bien sûr, elle avait noté l’attitude lointaine de sa fille, bien sûr, elle lui avait posé des questions mais depuis un moment il s’avérait que sa fille ne la soutenait plus. Elle était là, dans un coin, a ne plus rien commenter, a ne plus encourager ses actes. Sa fille avait changé, avait mûri. Et elle avait compris. Compris que sa mère ne vivait que d’une vieille rancœur, qu’elle aurait très bien pu mettre son savoir au service de la communauté mais que, par orgueil et par fierté elle avait préféré s’enfermer, se pourrir la vie dans un trou pommé a ne plus jamais sortir de chez elle la journée, a demander a sa fille si elle surveillait bien ses relations, à l’observer, aussi. Sa mère se ruinait la vie. Mais le pire, dans tous ça, c’était qu’elle fondait une association contre l’admission des vampires et des sorciers dans la communauté humaine. Et que Layla se sentait mal. Très mal. Le lycée fut fini rapidement. Trop rapidement au goût de la jeune fille, qui venait juste de prendre ses repères, qui venait juste de se faire des amis. Ce qu’elle savait, elle voulait le dire, et elle poursuivit des études d’histoire, afin de trouver l’origine des espèces, afin de trouver quand les sorciers et les humains avaient été séparé des vampires, et quand ces humains avaient été eux-mêmes séparés. L’université l’accepta sans difficultés. Layla était une fille intelligente, ambitieuse et curieuse d’apprendre. Ou peut-être même de vivre. Elle retrouve ses amis, des fois, quand sa mère est a fond dans l’association de rejet. C’est un plan immonde, qu’elle a créé elle-même, qui veut exclure et exterminer tous les vampires et les humains. Layla ferme les yeux là-dessus. Comme toujours. Mais, quand elle marche, dans la rue, elle sent le regard des gens. Elle sait qu’ils parlent sur elle, qu’elle les dégoûte, qu’ils croient qu’elle est la digne fille de sa mère. A l’université, pas de vampires sympa et serviables. Ils ont eu vent de qui elle était. Ils savent ce que sa mère prépare. Et elle, elle paie pour ça. Et elle souffre. Ses amis sont là, des fois. Ils ne suivent pas les mêmes études qu’elle, ils ne sont pas toujours aussi disponibles, et ils se font d’autres amis, avec qui ils passent plus de temps. Le monde est-il aussi éphémère ? Quand elle repense à la soirée, elle aimerait la revivre. Elle aimerait remonter plus loin, vivre plus, être aimée, partir chez son père… Elle ne peut pas. Elle ne sait pas où est son père. Elle sait à peine qui c’est. Il paraît qu’il habite au pays de galle, alors, même si ce n’est pas si loin que ça, elle n’y ira pas. Il suffit d’un jour, pour tout changer. Ce jour là, Layla était assise, en cour, en train de prendre des notes sur ce que disait son prof, à côté d’une fille qui évitait soigneusement de lui parler. Tant qu’elle était en cours, elle s’en fichait. Mais en dehors des cours, ça devenait plus embêtant. On frappa à la porte, et sans attendre de réponse, on entra. Le directeur de la fac venait d’entrer. Son regard sur posa sur elle, immédiatement. Il hocha la tête et lui demanda de prendre ses affaires. Elle obéit, parce qu’on obéit toujours sans discuter à une personne comme ça. Elle n’osa demander ce qu’il se passait que lorsqu’il lui demanda de prendre sa voiture et de se rendre à l’hôpital. - C’est votre mère. Il y a eu un accident dans son atelier. Layla savait ce qu’était son atelier. C’était la salle de l’association. Ça pouvait être un attentat, c’était vrai, mais la jeune fille ne ferait pas de suivi judicaire, parce que la salle était en très mauvais état, et un bout de poutre avait très bien pu lâcher et le toit s’écrouler. Elle fit un détour rapide pour voir l’état de la pièce. En effet, il n’en restait rien. Les pompiers et les ambulanciers fouillaient les ruines, et la jeune fille s’en alla vers l’hôpital tout de suite. Elle demanda où était sa mère en se présentant, et fut surprise de la réaction de l’infirmière. - Ah ! vous êtes sa fille ! J’espère que vous pourriez faire quelque chose ! Fronçant les sourcils, la jeune fille ne posa pas plus de questions et suivis l’infirmière. Sa mère respirait très faiblement, elle était branchée par des appareils modernes, humains. Des médecins la regardaient avec dédain. Il n’y avait pas d’humains parmi eux. Que des sorciers. Elle demanda ce qu’il se passait, et on lui dit que sa mère refusait de se faire soigner par un sorcier, et qu’elle allait mourir, parce qu’a part les sorciers, personne ne pouvait guérir sa maladie. Layla entra dans une folie furieuse. Parce que c’était sa mère, elle ne voulait pas qu’elle meure, parce qu’elle se retrouverait seule, après, et que malgré tout ce qu’elle en pensait de sa mère, elle l’aimait. Au fond d’elle, elle le savait, elle en était sûre et elle ne voulait pas qu’elle meure. Et si c’était sa haine pour les vampires et les sorciers qui la laisserait mourir, alors sa mère n’était qu’une sale égoïste. Ce jour-là, Layla hurla beaucoup, disant franchement pour la première fois de sa vie ce qu’elle en pensait, de sa haine contre les autres. Ce jour-là, elle a essayé de lui ouvrir les yeux… et pourtant, le lendemain, un médecin ferma ses yeux vides pour l’éternité. Layla avait échoué. Sa mère était morte avec sa haine, et rien pour la faire changer. Au cimetière, il y avait la voisine, qui trouvait que la jeune fille était une pauvre gosse depuis le début, et deux ou trois personnes de l’association. Personne d’autre. Un sanglot agita la poitrine de la jeune Ridington, qui portait toujours le nom de son père, sans pour autant le connaître. Et Layla resta là durant tout une journée. Plus seule que jamais. |
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| Sujet: Re: Layla Taylor Redington • Prof fini ? Dim 5 Avr - 16:24 | |
| —And Now. Un fin nez droit, des yeux d’un bleu glacial, les lèvres fines, la mâchoire ferme, les cheveux coupés nettement un peu plus bas que les épaules, avec certaines fois une frange bien droite, Miss Ridington a tout pour faire peur. Et pourtant, elle est jolie, en fait. C’est juste qu’elle paraît sévère. Et sa voix, assez forte, moyennement grave, et pourtant agréable à l’oreille laisse bien entendre qu’il ne faut pas l’embêter. Les élèves attendent, sagement. Elle ouvre la porte avec ses clés, elle se sent idiote devant certains élèves sorciers et devant le beauté des vampires et pourtant, elle n’en laisse rien paraître. Avec un petit sourire, elle leur demande d’entrer, et tous obéissent, beaucoup en lui disant bonjour au passage. Elle se dirige ensuite vers son bureau, inspecte la salle en guise d’absent, puis hoche la tête et les autorise a s’asseoir. Elle ouvre un classeur, trie ses parchemins, redresse la tête vers les élèves, et se met a parler. Dans son cours, certains élèves sont captivés ; d’autres, pas. Certains élèves l’écoute avec attention ; d’autres essaient de faire passer des mots qu’elle intercepte sans problème et met directement a la poubelle. Quelque fois, un magicien essaie de le récupérer, alors, doucement, Layla s’interrompt et le fixe. S’il ne la voit pas, il finit la plupart du temps avec une punition. Layla ne met pas souvent d’heures de colle. Elle préfère aider les élèves, leur faire comprendre que ce n’est pas bien et qu’il peuvent toujours arrêter. Elle préfère la douceur a la violence, et ça brise son image sévère. Elle n’est pas sévère. Juste serait plutôt le bon mot. Et quand elle corrige les examen de septième année, elle est plutôt cool. Elle veut croire en la réussite des élèves. Elle se rappelle, lors de la mort de sa mère, ce qu’elle a fait. Quelque chose qui lui aurait valu son déshéritage, si sa mère avait été encore en vie. Elle avait pris ses valise, mis la maison en vente et loué un appartement dans Londres. Là, elle avait suivi des études sérieuses, avait décroché son diplôme et avait postulé au poste de professeur de l’histoire de la magie. Qu’elle avait eu, a seulement 22 ans. C’était une jeune prof, mais les élèves n’avaient aucunes idées de son âge, et elle passait pour la prof qui semblait sévère mais qui finalement était sympa. Parfois, par faute purement professionnelle, elle avait l’impression d’être leur grande sœur. Elle les guidait, elle les poussait, et, dans un sens, elle les influençait, et elle les éduquait. Ça faisait trois ans qu’elle travaillait ici, et pourtant, ç’aurait pu être vingt, trente, quarante ans qu’elle ne s’y serait pas sentie mieux pour autant. Poudlard était un bon endroit. Pas comme ce que sa mère lui disait. Les sorciers étaient gentils, les vampires aussi, elle ne comprenait pas sa mère. Et, désormais, tout ce qu’elle voudrait faire, c’était devenir quelqu’un. Pas la fille de sa mère, non, la fille avec une histoire, la fille qui était elle, et pourtant personne ne l’aurait cru. Assise dans son bureau, elle peut entendre des gens parler pendant des heures, des élèves pleurer, elle écoute. Elle qui a été si souvent seule se sent entière, complète. Et si aujourd’hui, être seule ne la dérange pas, elle peut très bien aussi rester avec des collègues ou des élèves durant toute une journée. |
| | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
♦ Lettres Envoyées : 3608 ♦ Crédit : BS* ♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: Layla Taylor Redington • Prof fini ? Jeu 9 Avr - 9:15 | |
| Bienvenue Miss! Alors belle fiche, tes rp sont très agreables a lire. Toute fois, pour le role de professeur d'histoire de la magie, j'attendrais mes deux compère pour t'accepter. Car n'étant pas sorcière tu ne peux pas tout connaitre, donc...Je pense quand meme qu'on va accepté mais bon^^ Je te valide tout de même! Félicitaion |
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| Sujet: Re: Layla Taylor Redington • Prof fini ? Jeu 9 Avr - 16:06 | |
| Merci =) J'attends patiemment =) |
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| Sujet: Re: Layla Taylor Redington • Prof fini ? | |
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| | | | Layla Taylor Redington • Prof fini ? | |
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