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| Sae A. Rivendell - Fallen Angel [Terminée] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Sae A. Rivendell - Fallen Angel [Terminée] Lun 6 Avr - 20:29 | |
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© Golden Fish
Sae Ambroise Rivendell feat Jessica Stamp
« .... And, such a multitude of petals of roses, the snow covered my heart, forming an impenetrable and eternal ice. »
Identité ▬ Rivendell Sae Ambroise. Âge ▬ 18 petites années. Année ▬ Quatrième année à Poudlard.
Traits de Caractère ▬ Calme - posée - passionnée - opiniâtre - mystérieuse - douce -détachée - loyale - cultivée - curieuse - rusée. Informations supplémentaires ▬ Elle se considère comme orpheline depuis ses quinze ans, et elle est toujours avec un bouqin sur elle.
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Pseudo ▬ Jess. Âge ▬ 17 années entamées. Code ▬ Spirit's returns. Quelque chose à rajouter ▬ Bravo les filles pour votre sublime fow'
Dernière édition par Sae A. Rivendell le Lun 6 Avr - 21:45, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Sae A. Rivendell - Fallen Angel [Terminée] Lun 6 Avr - 20:35 | |
| « The end of Innocence. »
« Mère ? »
Une petite tête aux cheveux flamboyants apparut dans l’encadrement de la porte. Ses traits fins et réguliers, avaient une grâce indéniable, et même un peu perturbante. Sa silhouette fine, menue, disparaissait complètement sous les plis d’un gros pull d’hiver sombre, qui tranchait sur ses poignets pâles. Elle était belle, sans aucun doute. Mais d’une beauté froide, que certains qualifieraient de trop étrange. Les deux adultes dans le salon se tournèrent vers l’enfant, tout juste âgée de dix ans. Elle les observait, de ses grands iris bleutés – presque gris – un air interrogateur sur son visage juvénile. La femme s’approcha, faisant danser ses amples boucles blondes au rythme de son pas. Elle s’accroupit pour être à la hauteur de la fillette, et se mit à murmurer à son intention :
« Ma chérie, qu’est-ce que tu fais debout si tard ? » « Ta voix m’a tirée de mon sommeil, Mère. Je souhaitai savoir si toi, ou Père, pouviez venir rallumer le feu de ma cheminée. Il s’est éteint. »
Sa voix modulait avec ravissement chaque mot, articulant avec une méticulosité magnanime. Ses parents – sa génitrice surtout – avaient engagés les meilleurs tuteurs pour apprendre à leur unique enfant les bienséances de la vie, ainsi que des langues qu’ils jugeaient belles et utiles, tel que le français, l’italien, le vieil anglais, et l’ancien français. Même si la petite avait vite assimilé la première et la troisième langue, elle avait du mal avec le reste, mais elle restait néanmoins d’un bon niveau. Une fillette surdouée ? Peut-être. Mais Monsieur et Madame Rivendell ne voulait pas que leur progéniture saute des classes, au cas où son intelligence ne suivrait plus le rythme dans les classes supérieures. Et puis, c’était mieux pour elle « d’avoir des camarades de son âge, pour ne pas grandir trop vite » disait souvent sa mère. Ce serait donc par un souci de protection qu’elle refuserait que son enfant entre dans la cour des Grands. Cependant, on peut douter que cela soit la véritable raison.
« Mère ? » l’interpella de nouveau la fillette.
D’une main diaphane, Mérédith attrapa l’une des longues mèches rousses de la petite fille. Puis, de son autre main, elle lui caressa sa joue de porcelaine.
« Tu es si belle, Sae… Si… Belle… » « Mérédith. »
La voix dure, sans appel, de Charles claqua comme un coup de fouet dans le salon, glaçant l’atmosphère alors que le feu brûlait dans l’âtre. Il s’avança d’un pas, et, effrayée, son épouse recula, se réfugiant dans un coin de la grande salle. Elle se posta devant la fenêtre, dessinant de son index pâle des arabesques compliquées sur la vitre embuée ; elle divaguait désormais. Sae se rendit vite compte, à l’âge de sept ans en réalité, que sa génitrice n’était pas comme les autres mamans. Elle ne préparait jamais de gâteaux, ne parlait guère avec le reste du monde, et contemplait sa fille d’un regard mêlant adoration, dégoût, et envie. Comment pouvait-on envier sa propre chair, son propre sang, et en venir à vouloir la briser de ses mains ? Ce fut pourtant les pensées qui traversaient l’esprit torturé de Mérédith, tandis qu’elle observait du coin de l’œil son époux raccompagner l’enfant dans sa chambre. Sae lui volerait tout. Elle lui avait volé sa beauté, lors de sa grossesse, puis sa célébrité elle qui fut une grande actrice. Plus tard, elle en était certaine, elle lui volerait sa vie, ainsi que Charles. D’ailleurs, n’était-ce pas déjà le cas, en un sens ?
Dernière édition par Sae A. Rivendell le Lun 6 Avr - 22:14, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Sae A. Rivendell - Fallen Angel [Terminée] Lun 6 Avr - 21:28 | |
| « A new Hope and a Disaster. »
La jeune adolescente se tenait bien droite sur sa chaise, piquant du bout de sa fourchette quelques morceaux de viande qu’elle trouvait peu appétissants. La Pennsylvanie ; pour certains cet endroit renfermait trop de glace pour être dignement habitable, et pour d’autres – comme ses parents – c’était tout simplement le seul endroit au monde où ils pourraient tranquilles. Au fur et à mesure que l’an 2000 avançait, les personnes trouvaient le moyen de se rapprocher des terres chaudes, laissant des pays comme l’Alaska pratiquement vide de population. Monsieur et Madame Rivendell, eux, firent le mouvement contraire. A la naissance de leur sublime enfant, ils étaient déjà installés. La magie, toutes ces choses nouvelles, ils les respectaient. Cependant, lorsque Sae avait demandé – la première et unique fois – un cadeau, à savoir un balai volant, Mérédith l’avait giflée d’une telle force qu’elle s’en était mordue la langue. La vue de tout ce sang avait rendu sa mère hystérique. A la fois, elle était heureuse d’avoir enfin une certaine prise sur sa progéniture, mais en même temps elle gémissait, se lamentait de la plaie qu’elle lui avait infligée. Seul Charles resta impassible, s’occupant de la fillette jusqu’à son rétablissement et s’impliquant de plus en plus dans la vie quotidienne des deux femmes.
« Alors, as-tu décidé dans quelle école tu iras ? » « Je pense, Père. » « Hé bien, ma chérie ? » fit la voix doucereuse de Madame Rivendell.
Elle descendait les escaliers, vêtue d’une légère robe de soie noire, et d’un ample manteau en hermine. Ses pieds nus frôlaient à peine le tapis, elle semblait léviter d’allégresse, mais l’odeur de son parfum lourd masquait encore une fois sa folie. Elle caressa distraitement la joue marbrée de sa fille, puis s’assit à la droite de son mari. Bien évidemment, elle ne toucha à aucune nourriture présente ; ces derniers temps elle faisait régulièrement des grèves de la faim sans raison, et elle criait parfois à qui voulait l’entendre qu’elle désirait quitter cet endroit, retrouver la chaleur, la foule. Dans ces moments de pure folie, ses iris devenaient presque argentés tant elle était en transe. Charles ne prêtait jamais attention à ces « caprices » comme il les nommait. Il se contentait de porter sur son épouse son éternel regard couleur d’acier, et les choses revenaient à la normale. Sae posa sa fourchette. Elle savait pertinemment que ce qu’elle allait annoncer n’allait pas plaire à tout le monde.
« Je vais aller à Poudlard. Je serais en sécurité là-bas. Depuis que toutes ces personnes deviennent folles, le directeur a… » « TU VAS QUOI ? »
Un mouvement brusque. Un cri. Du sang qui gicle, puis qui ruisselle abondamment. De l’argent. Partout dans ses yeux. De l’argent. L’adolescente âgée de quinze ans se leva vivement de sa chaise, faisant le tour de la table pour éviter sa mère et son père. Mérédith avait enfoncé une fourchette jusqu’à la garde dans le bras de son époux qui avait tenté – une énième fois – de la contenir. Elle fixait l’ustensile qui dépassait pratiquement des deux côtés avec un sourire jubilatoire, ses iris flamboyants d’une étrange couleur argentée. Charles restait immobile. Puis il cria. Il cria si fort que les oreilles des deux femmes ne purent retenir le bruit. Leurs mains sur leurs oreilles, elles se regardaient en chiens de faïence. Laquelle s’en sortirait ? On toqua à la porte, demandant expressément d’ouvrir. Voyant ici son unique chance de survie, Sae se jeta sur l’imposante cloison et réussi à l’ouvrir en grand avant que sa mère ne la rejoigne.
« Mon père est blessé ! Il faut appeler une ambulance ! C’est ma mère ! Elle est folle ! Folle… Folle… Mon Dieu… »
Sa vue se brouilla. Elle n’aurait jamais pensé que sa propre génitrice serait atteinte par ce mal étrange. Du coin de l’œil, elle vit les silhouettes encore distinctes de ses parents. Charles leva la main vers sa femme, qui, au dernier moment, s’en saisit et la mordit profondément. Nouveau cri de douleur. Des mains protectrices s’enroulèrent autour de la frêle silhouette de l’adolescente, alors que d’autres formes mouvantes entraient en action, séquestrant sa mère et soignant son père. Des sanglots interminables. Elle fronça les sourcils : d’où venait ce bruit ? Ce n’est que quelques secondes plus tard qu’elle se rendit compte que c’était elle qui pleurait ainsi, ses larmes cristallines roulant sur ses joues pâles, se gelant au contact de l’air du dehors. Il fallait qu’elle change d’air. Poudlard. Oui, Poudlard. |
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| Sujet: Re: Sae A. Rivendell - Fallen Angel [Terminée] Lun 6 Avr - 21:33 | |
| Je m'excuse des deux RPs, mais j'étais inspirée et j'avais du mal à les départager lol. J'espère que cela vous aidera. |
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| Sujet: Re: Sae A. Rivendell - Fallen Angel [Terminée] | |
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| | | | Sae A. Rivendell - Fallen Angel [Terminée] | |
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