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Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée]

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Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Vide
MessageSujet: Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] EmptyVen 3 Avr - 18:52

    Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Jacksonbann1dv1
    Christmas Alpha Acker ;; dix-neuf ans ;; sixième année ;; sorcier possédé.
    © wsoap


        Traits de caractère :
          Anticonformiste - Blessé - Curieux - Cynique - Déjanté - Déluré - Extravagant - Fainéant - Hors-normes - Je m'en foutiste - Manipulateur - Mystérieux - Pessimiste - Sarcastique - Sociable - Volage.




    Spoiler:


Dernière édition par Christmas A. Acker le Dim 5 Avr - 2:10, édité 6 fois
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Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Vide
MessageSujet: Re: Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] EmptyVen 3 Avr - 19:22

    Une salle obscure, un rai de lumière qui pénètre timidement dans la pièce, affrontant bravement les ténèbres et qui vient éclairer mon visage quelques instants. Le rai de lumière est battu par l’obscurité, de toute manière l’obscurité a toujours le dernier mot. Je ne me rappelle plus où je suis, pas vraiment. Certaines images s’imposent à mon esprit, se rappelle à ma mémoire fatigué : une jeune femme, très belle, juste à mon goût. Une brune, non mieux que cela un petit bout de femme aux cheveux noirs de jais, des yeux en amandes d’un vert sombre somptueux légèrement pétillant, et un regard, un regard profond et pénétrant. Elle vous hypnotise et vous attire comme la flamme d’une bougie attire le papillon. Quoique là, elle ressemble plus à une veuve noire qui étend sa toile tout autour de vous pour emprisonner et vous déguster ; lentement et presque sensuellement. Moi, je suis la mouche stupide qui vole sans but vers un horizon inconnu et qui se prend les ailes dans ses fils, comme cette mouche idiote je me débats, mais à quoi bon : je suis déjà perdu. Son regard ne regardait que moi, elle me souriait presque tendrement et derrière ce sourire j’aurais du deviner le plaisir sadique qu’elle éprouvait en fait à la seule pensée qu’elle allait se délecter de moi. J’aurais du avoir peur, j’aurais du m’indigner et me débattre follement jusqu’à ce que le plus minime espoir de survie s’envole tout comme ma vie quittait mon corps frêle. Au lieu de cela, j’étais excité, excité face au danger croissant, au plaisir de ma partenaire, un plaisir pervers, mais communicatif. Elle le savait, elle le sentait ; peut être m’avait-elle choisi pour cela d’ailleurs. Elle avait compris que je serais assez tordu pour éprouver le même plaisir lugubre, morbide qu’elle. A la seule pensée de toutes les atrocités qu’elle m’avait promises, j’avais frémi d’extase. Etais-je aussi fou qu’elle ? Sûrement, je l’avais toujours été. La folie n’est pas chose facile contrairement à ce que l’on croit. Tout le monde pense qu’être déjanté est d’une simplicité enfantine. Enfantin, le mot clé, il faut savoir être enfantin. Les gamins quand ils s’amusent, s’immergent si parfaitement dans leur rôle qu’ils en oublient la réalité ; il n’y a pas meilleur acteur qu’un enfant. Ils n’ont ni a priori, ni préjugé, ils se fichent du regard des autres. Suis-je un enfant qui aurait oublié de grandir ? Un Peter Pan des temps modernes. Si je suis un Peter Pan dans ce cas où est mon Neverland, mon pays merveilleux où je pourrais rester à jamais un enfant. Mon Neverland est bien loin d’ici. Je suis sur cette terre dévasté où le jeu à laisser sa place pour n’être remplacé par rien, par le vide. Je crois que c’est cela qui m’excite : le jeu. Mon bourreau, si je peux l’appeler ainsi contenu des circonstances, est rentré dans la pièce où elle me retient contre ma volonté ; quoique ma volonté pour l’instant soit de découvrir ce qu’elle me réserve pour la suite de notre jeu. Chacune de ses apparitions m’enchante, chaque fois que je la revois mon cœur arrête momentanément de battre pour repartir à la chamade comme s’il devait gagner une course contre un ennemi imaginaire. Son corps nu, d’une pâleur presque surnaturelle, est d’une beauté sans commune mesure. Dans son plus simple appareil, elle paraît mieux vêtu que toutes les idiotes que j’ai croisées pendant tant d’année à Durmstrang. Elle dégage une classe, une présence et un charisme qui ne me laisse pas de marbre. Question existentielle : comment lui cacher l’effet qu’elle a sur moi alors que moi-même je suis nu face à elle ? Ai-je honte ? Non, car je sais qu’elle a atteint son but et cette manifestation physique est son trophée. Sa main s’avance, je frémis avant qu’elle n’entre en contact avec la peau de mon torse, elle sourit tendrement. Ce sourire, c’est celui de ma mère, elle me regarde avec la même tendresse et elle me rappelle ma mère morte après avoir donné naissance à ma sœur. J’imagine que je ne la reverrais plus d’ailleurs. La belle inconnue finira par me tuer quand elle aura fini de jouer avec moi. Dommage, ma sœur, ma petite sœur, je l’avais toujours protégé contre tout, contre notre père sans cœur. Mon père, lui je ne regretterais pas de ne plus le voir. Il avait voulu nous séparer ma sœur et moi. Malgré toutes les années, loin l’un de l’autre, nous avions gardés contact et nous nous aimions ; mais d’un amour fraternel sain, au contraire. Ma mère m’avait laissé une lettre où elle m’expliquait qu’elle se savait mourante, elle me disait de protéger ma sœur, de l’aimer et de la chérir. Les caresses sensuelles de ma tortionnaire me ramènent à la dure réalité. Je la caresse tendrement moi aussi, elle gémit doucement. Je sens ses muscles se tendrent et se détendrent à chaque fois que je la touche, sa peau est chaude et douce, son odeur m’enivre. Je lui dépose des baisers dans le cou, la mords tendrement. Sous l’effet du plaisir, elle me griffe le dos. La douleur est faible, mais pas désagréable. Ses yeux plongent dans les miens plus sombres. Ce court laps de temps pendant lequel nous fusionnons nous semble durer une éternité. Nous sommes au-delà des mots, je la comprends et pourtant elle se tait. Elle s’allonge délicatement sur le matelas défoncé de cette chambre d’hôtel miteuse. Elle ne fait aucun bruit, elle est agile et souple ; on dirait un chat. Sa pose est une invitation, il n’y a aucun doute. Je ne fais pas prier et la rejoins. Notre jeu de caresses continue, mais devient plus intimes. Une de ses mains sonde mon entrejambe, l’autre a disparu sous un coussin. Je laisse échapper un son rauque, le plaisir qu’elle suscite chez moi me rend fou. Je ferme les yeux un instant et quand je les réouvre, j’ai à peine le temps d’apercevoir un éclair argenté dans le noir, je ressens une douleur fulgurante en dessous de ma dernière côte. Elle continue à se dandiner tout contre moi, je transpire de plaisir et de souffrance mêlés à tel point que je ne discerne plus l’un de l’autre. Quand on a mal, tout se brouille, les pensées, les sensations. On imagine le pire, on fait une montagne d’un rien. Je savais que je n’allais pas mourir et pourtant je me disais que comme fin, il y avait pire. Je savais que le coup avait été porté avec une précision telle que ma partenaire n’avait rien touchée de vital. Je voyais, cependant, ma vie défiler devant mes yeux sans avoir besoin de les fermer. Les gémissements de ma partenaire se firent plus diffus comme venant d’un autre univers que le mien et je voyais mon enfance depuis l’arrivée de ma sœur au sein de la famille. Mon père lui en voulait, il la culpabilisait pour la mort de sa femme, il ne l’aimait pas, il n’avait jamais aimé personne d’autre que sa femme. C’était un ancien junkie et ma mère, médicomage, l’avait sorti de l’enfer de la drogue. Je revoyais nos jeux avec ma sœur, dans le jardin ou dans ma chambre. Ces moments de pur bonheur enfantin. Je l’aimais comme un frère est censé aimer sa sœur, mais aussi un peu plus, un peu trop. Elle était là quand j’ai découvert mes pouvoirs, j’étais là quand elle a découvert les siens. Elle était là quand mon père m’a annoncé que je serais envoyé à Durmstrang et, elle, à Beauxbâtons. Il ne l’appelait jamais par son prénom : Merry. Une idée de ma mère, elle m’avait appelé Christmas, ma sœur devait s’appeler Merry ; ma mère était un peu extravagante : un trait dont j’ai hérité au grand damne de mon père. La pièce se mit à tourner, si bien que je ne savais plus où j’étais. J’avais déjà connu cette sensation : l’ivresse du à l’alcool ou à la drogue. C’était dur pour un jeune sorcier de se procurer de la drogue sauf bien sûr quand vous arrivez dans une école étrangère et que vous devenez la coqueluche de ces dames en quelques semaines. La plupart sont déjà en couple, tant pis, je n’ai jamais été jaloux. Par contre, je suis curieux et j’ai pu apprendre qui dans ces groupies stupides avaient les bonnes adresses. J’ai aussi fini par apprendre qui soudoyer, qui manipuler et comment. C’était trop facile. Vraiment trop simple, à croire qu’à Durmstrang les couloirs sont remplis de victimes naïves qui attendent de se faire manipuler bien sagement. J’étais doué pour cela : j’avais l’air sympa, cool et la plupart des gens aimaient mon petit côté rebelle ; alors ces idiots se confiaient et j’en profitais. Ces traits de caractère, je les avais sûrement hérités de mon père. Une dernière pensée pour ma sœur chérie et je sombre dans l’inconscience après la jouissance.

    Quand je me réveille, il ne fait plus aussi sombre. Soit, je ne suis plus dans la même salle, soit, il fait jour ou peut être les deux. Un visage, vaguement familier au milieu du brouillard qui trône dans mon cerveau, apparaît à la périphérie de mon champ de vision. Ma tête ressemble à un étau dans lequel on presse mon cerveau, j’ai l’impression d’entendre un joueur de conga se taper un trip dans ma tête. J’aimerais bien que ce bourdonnement s’arrête, puis, je comprends que le bourdonnement est en fait une discussion qui se tient à la porte. Je ne saisi pas tous les mots, en ai-je seulement envie ? Pas vraiment, je voudrais me rendormir, j’ai l’impression d’être dans un cauchemar. Pourquoi ne suis-je plus avec ma belle aux cheveux noirs ? Où est-elle ? Les réponses me viennent sans que j’aie besoin de poser les questions. J’entends un médicomage dire à mon père dans un anglais approximatif, que j’ai été retrouvé nu dans une chambre d’hôtel miteux, que ma toxicologie était positive et que j’avais été blessé dans le dos par une lame de couteau sûrement. J’étais drogué, qu’est-ce qu’il raconte ? J’étais saoul sans aucun doute, mais je n’avais rien pris d’autre que des tequilas ce soir-là. Ma main descend machinalement vers le bas de mon dos, je sens la cicatrice. Je ne sais même pas comment elle s’appelle, mais je sais que je ne retrouverais jamais une telle partenaire de jeux. Mon père entre enfin dans la chambre. Il m’accorde des regards fuyants. Papa se sentirait coupable que je me drogue, étonnant de la part d’un être aussi peu sensible aux malheurs des autres. Il me dit que m’envoyer dans ce trou paumé était une erreur, tout comme envoyer ma sœur en France n’était pas une bonne idée, que j’avais raison. Raison ? Bien sûr, j’avais argumenté que nous ne serions pas bien dans deux écoles séparées, que nous ne supporterions pas cela. Il reconnaissait avoir tort maintenant, avait-il autant changé en si peu de temps. Cette interrogation me ramenait à une autre plus crucial pour moi ; ma sœur aurait-elle beaucoup changé ? Je ne l’écoute déjà plus, trop abasourdi par la vérité que je ne voulais pas voir. L’homme est aveugle, surtout quand il sait. Je savais que nous grandirions séparément, que nous nous développerions différemment, mais j’avais réussi à me persuader du contraire. Moi qui fustigeais les êtres humains de fermer les yeux sur ce qui les dérangeait, j’étais entrer dans ce jeu. Puis vint la question. La question pour meubler quatre années loin l’un de l’autre, la question stupide, mais qu’il faut poser parce que le silence qui s’est imposé dans la salle menace de faire exploser les vitres tant il est retentissant. Est-ce que quelque chose m’a manqué pendant que j’étais à Durmstrang ? Je relève la tête et arque un sourcil. Ma voix est encore un peu rauque, je ne prends pas la peine de m’éclaircir la gorge et me contente de répondre dans une sorte de grognement guttural :

    « Le pudding »
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Lokhyan Raphaël Dewitt
GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become

Lokhyan Raphaël Dewitt


♦ Lettres Envoyées : 3608
♦ Crédit : BS*
♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence
♦ Nouvelle vie:

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MessageSujet: Re: Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] EmptySam 4 Avr - 12:07

Bienveue Mister! Alors, très belle fiche (j'commence a me repeter moi --) et j'adore la manière dont tu écris, et puis le personnage..Oh je l'aime deja lui (L)
Il manque juste les traits de caractère (que tu dois nous indiquer dans la "presentaion" de ton personnage") pour nous aider a choisir ta maison. Rajoute ça et le Choixpipeau te validera sans probleme!
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MessageSujet: Re: Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] EmptyDim 5 Avr - 2:04

    Déjà merci pour tes compliments. Je suis bête, je savais que j'avais oublié quelque chose. Je l'ai rajouté dans mon premier message, je peux en rajouter si ça ne suffit pas.
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Lokhyan Raphaël Dewitt
GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become

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MessageSujet: Re: Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] EmptyLun 6 Avr - 15:45

Excuse moi du retard, je suis toute seule aux commandes et j'ai mes révisions de bac XD

VALIDE, envoyé chez les Emeraudes.
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MessageSujet: Re: Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] EmptyLun 6 Avr - 16:56

    Y a pas de problème. Je comprends parfaitement.

    Merci beaucoup et bonne chance pour tes révisions.
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MessageSujet: Re: Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Christmas Acker...mais on est en pâque [Terminée] Empty

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