El. Cadwell

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» ELLEONOR CADWELL feat Ellen Page
17 ans.

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STORY LEFT BEHIND

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fille aux deux pieds gauches

Pseudo : Steetch
Âge : 17 ans
Avatar : Ellen Page
Avis sur le forum : Design époustoufflant, histoire attirante ; on a envie d'en savoir plus !
Code : Supermassive black hole (MUSE <3)

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RP 1
Votre premier jour à Hogwarts. Votre réaction face au grand château, à
votre "entrevue" avec le Choixpeau Magique.

Quand je pense que.. non, surtout, ne pas penser. Penser signifier : se mettre à paniquer. Or, il est hors de question de faire ne serait-ce qu'un p(et)as de travers. Car c'en sera alors définitivement fini de ma fierté. À quinze ans, on pourrait se croire assez rodé pour supporter stoïquement le regard des autres, ne pas broncher face aux commentaires désobligeants que l'on se sait mériter. Hé bien, j'ai l'insigne regret de m'annoncer que non, dear, ça ne se passe généralement pas comme ça.
Ah oui, j'ai oublié de préciser que je suis souvent sardonique et cynique envers moi-même, ce qui a le don d'en destabiliser certains si on ne les préviens pas. Une bonne chose de réglée.

Les grandes portes du château passées, j'ai l'impression de détonner un peu. J'ai beau être brune et me fondre dans la masse en général, il en va tout autrement en cet instant -me semble-t-il, en tout cas. Ils affichent sur leurs traits une impression de sérénité, de contrôle absolu d'eux-mêmes. Sans rire, j'ai envie de les frapper. Pourquoi ? Parce que je dois bander chaque muscle de ma bouche pour ne pas me mettre à crier ; chaque muscle de mes jambes pour ne pas qu'elles se dérobent sous moi - ou, accessoirement, pour m'enfuir en courrant. Et, chaque muscle de ma volonté (profondément enfouis) pour éviter de me faire pipi dessus.
Bon. J'exagère peut-être un peu, d'accord. Mais c'est vrai que j'ai très envie d'aller aux toilettes. Les instants remplis d'émotion solennelle m'ont toujours fait cet effet. Faut dire, aussi, que personne ne me jugeait, chez moi. Tout au plus mon crapaud Bernard -à part quand il pique un roupillon, c'est-à-dire souvent. Comme mes parents ne sont quasiment jamais à la maison (ce sont des personnes importantes, vous comprenez), j'ai eu tout le loisir de devenir une vraie petite sauvageonne.
Ce n'est que l'année dernière que ma mère s'est rendue compte que.. mais attendez que je vous raconte, c'est plutôt amusant finalement.

L'année dernière. J'ai quatorze ans et des poussières. Ma mère vit pour rétablir la paix entre les espèces magiques, à l'instar de mon père. Dans ce genre de métier, pour gravir rapidement les échellons, il faut des connaissances, des personnes à qui l'on rend service pour qu'ils nous aident ensuite en retour (financièrement, politiquement, etc.). Enfin bref, toujours est-il qu'en février, ma mère m'annonce tout à trac que je vais devoir porter une robe de bal, et participer à l'anniversaire de la fille d'une de ses patrones. J'obtempère sans enthousiasme.
Là-bas, une gamine de riches me colle toute l'après-midi en me sortant des commentaires sur les autres mioches présents (la plus grande, cette garce de Camilla avait seize ans ; et la plus jeune, la fille du patron de ma mère, onze) : "tu as vu comment elle est coiffée, celle-là ?" "non mais dis donc, elle se lave avec de la bouse de Crotals ou quoi ?"
Je suis restée stoïque le plus longtemps possible, je vous l'assure (c'est également ce que j'ai affirmé à ma mère après-coup) ; mais la Camilla, elle commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Je lui ai tout d'abord expliqué gentiment que je n'en avais rien à cirer de ses ragots à deux noises. Et puis mon poing est parti tout seul (c'est également ce que j'ai affirmé à ma mère après-coup (c'est le cas de le dire), ce qui n'est finalement pas la stricte vérité). Deux minutes plus tard, après qu'elle ait insulté ma mère de femme vendant ses services dans des maisons closes et mon père d'homme à cornes, on se donnait des coups de poings à tout vas (surtout moi, parce que les mioches de riches ne savent pas se battre sans leur baguette magique).

Ma mère en a fait tout un plat, allez savoir pourquoi. Mais je suis comme ça : si on me cherche, on me trouve. Je suis plutôt du genre à rendre coup sur coup en utilisant la force (pas de plan machiavélique mis en oeuvre durant des années pour enfin parvenir à mes fins). On me jette un seau de Bombabousses sur la tête ? Le lendemain, je brûle la robe de soirée de la donzelle. Pas de demi-mesures ; je suis entière : avec moi, c'est tout -ou rien.

Alors toutes ces personnes m'entourrant, m'étouffant, ça fait pas mal d'effet. En tout cas, me souvenir que je n'étais pas qu'une simple gamine insipide au milieu d'éblouissantes personnalités, ça a fait son petit effet sur ma (toute aussi) petite personne. Du coup, je me suis sentie un peu mieux, déjà moins angoissée. Je n'irais pas non plus jusqu'à dire que je me suis dirigée vers le Choixpeau Magique avec une assurance incroyable ou un aplomb extraordinaire (ma langue ressemblait à un marshmallow, et mes jambes à deux tiges de coton, si cette comparaison vous parle mieux). Mais au moins, je me souvenais : j'étais capable de m'adapter. Et, une fois de plus, je m'adapterais de mon mieux. Parce que, après tout, passer sept ans dans une école de magie aussi réputée que Poudlard..
.. quoi de mieux ?

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RP 2
L'une de vos escapade dans les couloirs d'Hogwarts, ou dans la Forêt,
durant la nuit.

J'aime les moments où je suis au calme. Ma mère, qui ne me connait pas du tout, dit parfois que je suis associable ; mes amis, qui me connaissent déjà un peu mieux, m'ont déjà fait remarquer que j'étais très solitaire. Que je savais me montrer agréable et joyeuse, malgré ma tête de mule et mon air buté ; mais que je pouvais également tout à trac avoir besoin de me retrouver seule. Dans le cas présent, être deux nous grillerait direct. Parce que j'ai décidé de ma nouvelle excursion à Poudlard (il n'est pas minuit comme la symbolique l'exige, plutôt quatre heures du matin - je n'ai jamais eu besoin d'énormément de sommeil).
La Forêt Interdite.

C'est le genre d'escapades à faire tout seul, pour bien se ficher la trouille. Ne vous avais-je déjà pas dit que je suis une amatrice de sensations fortes ? Quand tout n'est plus sous contrôle, que l'on ne doit se fier qu'à soi. C'est une sensation grisante, extraordinaire. Elle me fait un peu penser à la première fois où je suis montée sur un balai, et que j'ai fait une chute de sept mètres. Heureusement, mon père était présent ce jour là (d'où le heureusement, vu que je peux compter sur les doigts de ma main les jours où il passe du temps avec moi).
Franchement, j'aurais du devenir dépressive. Avec la vie que j'ai vécu, l'enfance baclée que j'ai passée, l'amour parental que je n'ai jamais reçu. Il y a de quoi se renfermer définitivement sur soi-même. Mes parents pensaient qu'en m'achetant ce qui me faisait plaisir (un crapaud, par exemple) ils avaient rempli leur obligation envers moi. Surtout que les rares fois où ils étaient présents, ils me forçaient à me plier à toutes sortes de règles absurdes. C'est certainement de là que m'est venue ma passion immodérée pour mes escapades nocturnes, et pour mes infractions successives et répétées aux divers règlements. Je considère comme "à enfreindre" les règles que je ne m'impose pas moi-même. Oh non, je ne suis pas suffisante. Simplement, j'ai assez de jugeotte pour savoir quelles limites dépasser, et quelles autres ne pas franchir ; en plus, je suis débrouillarde, et je sais m'autogérer - quoi demander de plus ?

Je sors à petits pas prudents de ma cachette, et dépasse le Hall d'entrée, une excuse toute prête si je me fais repérer (je suis somnambule ; envie de manger ; besoin urgent d'aller aux toilettes - choisissez l'option qui vous convient le mieux). Sans encombres j'arrive jusqu'à la lisière de la Forêt Interdite. Je m'avance, baguette à la main (je ne l'ai pas encore allumée car on peut voir la lumière des fenêtres du premier étage, et ça coûterait bonbon à ma Maison si je me faisais chopper).

"Lumos", je murmure du bout des lèvres, baguette tendue en avant comme une épée.
Un craquement sur ma gauche. Je sursaute, déporte mon champ de vision dans cette direction. Prudemment et tout en tentant au mieux de ne pas faire trembler ma glotte (vocale) j'interroge les buissons ténébreux :
"Il y a quelqu'un ?"
Un nouveau craquement me tient lieu de réponse. Je commence à m'échauffer (pas par peur, ce qui serait malgré tout compréhensible, mais plutôt par énervement : quelqu'un se trouve à proximité, et il est en train de se payer de ma tête !), sourcils froncés, regard anonciateur d'un violent orage. Je frappe du pied par terre tel un enfant gâté.

"Au nom de Grindelwald, qu'est-ce que tu fiches là ? Tu attendais ton prince charmant ?"
Une tête blonde, des yeux azur rieurs sortent de derrière un buisson d'aubépines. James Hurter, un Serdaigle de cinquième année, âgé de cent vingt-neuf ans, à l'allure d'un homme de dix-neuf, avec un charme fou. Il attire toute la gente féminine -y compris moi, je dois bien le concéder. N'eut été un soir où il m'a fait un croche-pied et où l'on s'est coursés dans tout le château pour finir par arriver, essoufflés, devant les Cuisines de Poudlard, je continuerais pour le prendre pour une espèce de demi-Dieu, genre le descendant d'Adonis. Mais même s'il est plutôt attirant, le fait de m'être rendue compte de son esprit gamin a définitivement supprimé en moi toute envie de m'afficher à son bras tel un trophée.

Laconique, je réponds :
"Va te faire cuire un oeuf."

Il éclate d'un rire cristallin que lui envient tous les boutonneux bibliophiles.
Soudain, dans ses yeux, passe un éclat sérieux. La Lune vient de refaire son apparition, et le rappelle à ses obligations. James est l'un des rares Vampires sur lesquels le traitement Edyard ne fait que partiellement effet. Quelques heures chaque mois, son instinct vampirique refait surface et il se voit contraint de chasser - une sorte de besoin, de fascination sans limites. C'est en tout cas ce que j'ai compris par nos brèves rencontres, car nous ne parlons pas de ça. C'est bien trop personnel.

Je hoche tranquillement la tête, signe que je ne vais pas tarder à le quitter. Du bout des lèvres, je lâche un :
"Bonne chasse."

Je tourne les talons ; et, une fois de plus, je me fonds dans la nuit noire.

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Dans ta présentation avant, inutile de recopier le prédefinis, on a pas besoin d'un résumé de ton histoire Smile

Tu peux présenter de la meme façon, mais expliquer quelques trucs comme l'origine de ton prénom et autre, est toujours plus agréable.

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Je viens d'éditer mon premier message =)
Cela convient-il mieux ? Very Happy

Elleonor

Gryffindor.

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