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| The only one who’s ever known who i am. Privé. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: The only one who’s ever known who i am. Privé. Mer 25 Mar - 12:53 | |
| J'étais venue pour te retrouver et le hasard nous a de nouveau réunis.
CONSTANCE -« A quoi tu penses ? »
Cette question m'extirpa de mes rêveries. Je m'étais arrêtée de parler pendant un moment pour laisser mon esprit vaguer la personne de Raziel. Mes yeux bleus contemplaient le vide sans jamais lâcher le point fixe que je m'étais crée. La voix qui venait me perturbais était celle de ma jeune amie, Constance. Ce jour-là qui devait être comme ceux que je vivais dès à présent c'était transformé en une journée cauchemardesque dans l'infirmerie de l'école. Je ne savais pas ce qu'il se passait mais, depuis que j'étais arrivée à Hogwarts, je saignais souvent du nez. Et comme je ne supportais guère l'odeur du sang, je m'étais évanouie. Ma jeune amie m'avait aidée à m'emmener à l'infirmerie. Constance était des rares personnes en qui je mettais une confiance aveugle. C'était une sang-pur et elle m'aidait à me rendre à certain cours, car la disposition n'était pas similaire à celle de Durmstrang. Quant à moi, je l'aidée à avoir de meilleures notes, sauf en sortilèges, car je n'avais aucun pouvoir et que je ne lui étais aucune d'utilité. Mais malgré ce léger handicap, mon intelligence et ma vivacité faisait pencher la balance en mon côté.
OKSANA -« Je repense à ma douleur. » CONSTANCE -« Ah, c'est vrai que c'est pas marrant. » Un petit grognement survint de ma gorge. CONSTANCE -« Pas du tout et tu devrais sûrement rester ici.. » OKSANA -« Hors de questio.. » INFIRMIERE -« Oh que si mademoiselle ! »
Nos têtes se retournèrent à l'unisson et nous vîmes une infirmière géante. Mes yeux devinrent gros comme des soucoupes. Non pas pour la vue de cette infirmière mais, car je devais rester dans cet endroit qui ne m'inspirait rien. Je détournais la tête vers ma jeune amie et mes yeux bleus la transpercèrent. Elle me fit un sourire qui se voulait compatissant et je me contentais de soupirer. Je passais presque ma vie à l'infirmerie du moins quand j'avais mes cours de potions. On m'avait dit que j'avais une petite déficience et que mes vaisseaux sanguins éclataient rarement mais, lorsque ceux-ci s'éclataient, mon nez en payait le prix fort. Je me retrouvais la tête en avant, une compresse sur mon nez. Je ne voulais pas rester ici, je voulais rentrer en cours. De sa voix rauque l'infirmière renvoya Constance dans la salle de cours. Je grimaçais à l'odeur du sang qui commençait à se faire sentir. J'écoutais l'infirmière qui me disait d'enlever le coton. Il y avait du sang de partout sur mes doigts et sur le coton, fraîchement imbibé. J'appuyais ma tête contre le repose-tête et penchais la tête sur le côté pour voir l'infirmière s'affairait avec d'autres patient. Rita, c'était son prénom voulait prendre ma température avec sa main, pour voir si j'étais fiévreuse, mais je la stoppais d'un geste brusque.
OKSANA -« J'ai horreur qu'on me touche. Ne le prenez pas mal. Je suis désolée pour les fioles. » RITA -« Oh ce n'est rien. Je ne comprends pas tout à l'heure je vous ai bien touchée, mais je vais vous laisser vous reposer en paix. Si vous avez le moindre saignement » OKSANA -« Seulement je n'étais pas consciente voilà la différence. J'y compte bien. »
Je soupirais encore voyant les dégâts que j'avais causés. Je déposais délicatement le coton sur la table présente à côté de moi et quelques mèches rebelles de ma chevelure d'ébène s'installèrent sur mes tempes. Je détestais le contact, à part les caresses douces et reposantes de Raziel, personne ne m'a touchée. J'étais farouche et je ne me faisais pas beaucoup d'amis. Je n'étais pas bien méchante, mais je ne supportais aucune autre peau que celle de mon bien-aimé. Je fermais délicatement mes yeux et je me raclais la gorge. Soudain, mon coeur se mit à s'emballer très fort. Je soutenais ma poitrine, comme si mon coeur allait se détacher de ma cage thoracique. Une légère grimace ce mit en travers de mon visage. Je me mis alors à ouvrir les yeux. Ils se posèrent sur une chevelure blonde et des yeux plus bleus que l'océan. J'essayais d'apaiser mon coeur mentalement, qui ne pouvait vouer aucune haine à celui qui, m'avait lâchement quittée il y a quelques années de cela à Durmstrang.
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| Sujet: Re: The only one who’s ever known who i am. Privé. Mer 25 Mar - 18:42 | |
| Je bouillonnais de rage, m'appliquant à insulter en grognant l'imbécile Topaze qui avait fait disparaitre; malencontreusement; les os de mon bras droit qui se balançait désormais mollement le long de mon corps. La magie n'était définitivement pas faite pour les moldus; comme le prouvait le léger incident qui venait de se produire et dont j'avais été la cible fortuite. Ne leur avait-on donc pas appris qu'une baguette magique se tenait fermement et dans un sens donné ? Je ravalais ma colère et passais vivement les portes de l'infirmerie sous les regards dégoûtés des élèves qui se trouvaient dans les couloirs. Il était vrai que la vue de mon bras désossé n'était pas spécialement ragoûtante. L'infirmière; qui devait bien mesurer deux mêtres; posa son regard chaleureux sur moi et, d'un signe de tête maternel, m'incita à m'asseoir le temps qu'elle en ai terminé avec le patient précédent. Je lui adressais un sourire qui se voulait poli, bien que son attitude de mère envers moi ne me plaisait pas réellement. J'étais un vampire de six cents ans; pas un simple adolescent en manque d'affection. Je laissais mon regard vagabonder à travers la pièce, détaillant chaque objet sans y prêter une réelle attention. Une odeur de sang vint s'engouffrer dans mes narines et je laissais s'échapper un grognement sourd. Je n'étais pas réellement habitué au sang humain, préférant me restreindre à mon régime végétarien, et l'odeur de fer que dégageait le sang des humains m'avait toujours rebuté. Sans doute était-ce psychologique.
OKSANA : Seulement je n'étais pas consciente voilà la différence. J'y compte bien.
Je fis soudain volte-face, mon bras désossé se balançant morbidement le long de mon corps. Cette voix. Comment n'aurais-je pû la reconnaitre; elle m'était tant familière. Cet anglais légèrement déformé par un subtil et adorable accent russe. S'il battait encore, mon coeur se serait emballé d'une façon telle qu'aucun de mes organes n'auraient pû suivre le rythme. Je balayais la pièce du regard, rapide. L'infirmière s'éloignait de ce qui faisait office de civière, ou quelque chose du genre. Je m'approchais lentement, de ma démarche élégante et légère. Elle semblait dormir, sa cage thoracique s'élévant et s'affaissant au rythme stable de son pouls. Je reculais; choqué par cette apparition soudaine. Mes yeux se posèrent sur le blason de sa robe de sorcière et j'en eus le souffle coupé. Emeraudes .. Puis je remontais lentement sur son visage, appréciant chacun de ses traits. Elle avait encore du sang au bord des narines. Je me penchais alors vers elle, saisissant un coton au passage, prêt à essuyer ce restant d'hémoglobine.
Elle ouvrit les yeux, ses iris azures se plantant dans les miennes semblables. Sa respiration de fit haletante et je pus lire la détresse dans ses yeux. Aucun de nous ne s'attendait à rencontrer l'autre, là, dans une minable infirmerie. Je laissais mes doigts venir essuyer le bord de ses narines, silencieux et doux.
RITA : Jeune homme, votre bras s'il vous plait.
L'infirmière se tenait à mes côtés, tendant une de ses grosses mains vers moi, prête à saisir mon bras pour le raffistoler. Je le lui tendais, détournant les yeux d'Oksana, laissant retomber le coton tâché de sang. Profiterait-elle de ce moment d'inattention pour s'enfuir ? Je le souhaitais; mais j'en doutais. Elle était venue pour me retrouver; je le lui avais interdit. Des dizaines de sentiments contradictoires se querellaient au creux de mon sein.
RITA : Finite.
Du bout de sa baguette, Rita annula le sort qui m'avait été lancé par erreur. Je la remerciais, la gratifiant d'un signe de tête poli et d'un sourire contrit. Je posais les yeux sur la civière, espérant qu'Oksana n'y soit plus. Mais elle était là, assise, me fixant de ses grands et innocents yeux bleux. J'avais mal. Je voulais lui hurler de partir, que je ne désirais pas la revoir, que c'était définitif, que je ne l'aimais plus. Mais quelque chose en moi savait que ce n'était pas totalement vrai.
RAZIEL : Que fais-tu là, Oksana ? demandais-je froidement.
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| Sujet: Re: The only one who’s ever known who i am. Privé. Jeu 26 Mar - 19:33 | |
| Son regard qui me transperçait, au plus profond de mon âme. Se regard que je n’avais pas vu depuis tant d’années, c’était comme si je le redécouvrais, ici, dans cette infirmerie. J’aurais voulue que notre rencontre se passe dans un autre lieu mais il fallait que cette rencontre se passe ici. Je l’aie rêvée jour et nuit. Je clignais légèrement des yeux, pour m’assurer qu’il n’était pas une illusion et le simple fait que ses doigts effleurèrent ma peau rendait mon cœur de plus en plus fou. Je n’arrivais plus à me contrôler, tel un agneau se laissant charmer par le loup.Mes yeux ne pouvaient plus quitter les siens.Il avait ses prunelles qui avaient le don de m’hypnotiser et de me figée sur place. Ce coton était une sorte d’obstacle entre ses doigts et ma peau satinée. Je voulais redécouvrir cette sensation qui prenait mon corps entier lorsqu’il m’effleurait à peine. Ces gestes étaient aussi doux qu’autrefois, je réapprenais dans ces gestes que ma faroucherie pouvait être dompté mais seulement lorsque j’étais en sa présence.
La voix grasse de l’infirmière me tira de ma fascination. Je détournais les yeux, tandis que Raziel en faisait autant. Je me relevais légèrement esquissant une légère grimace. Je mis une main sur ma bouche pour éviter qu’un cri sorte de celle-ci. J’enlevais cette main et je regardais avec étonnement le bras de Raziel. Il était désossé et je mis le compte sur un mauvais sort jeté sur lui. Etait-il professeur ? Je lançais mon regard sur sa robe puis une lumière verte attisa mon attention.Le vert de son collier brillait de mille feu à la lueur de la lumière de l’infirmerie. Nous étions dans la même confrérie et pourtant je ne l’avais pas encore vu. Peut-être valait-il mieux que je ne le rencontre point en cours, sinon je pense que j’aurais atterrie à l’infirmerie avant même d’avoir pris des notes.
Mon cerveau profitait de ce moment d’inattention, pour me rappeler à l’ordre et calmer mon cœur qui ne pouvait plus s’arrêter de battre la chamade. Il battait si fort que j’en avais mal. Je devais faire face aux assauts de ma tête face à mon cœur qui essayait de se défendre de tout attaque négative. Il voulait que mon cœur devienne haineux envers cette personne que j’ai aimé et que j’aimerais toujours. Lorsque vous avez aimée un vampire, après cela l’amour vous parait fade auprès d’un humain. Puis j’entendais la voix de Rita qui annulait ce fameux sort. Raziel était donc guéri. Mes yeux se voulaient haineux tandis que mon cœur voulait s’offrir à lui jusqu'à en périr.
Raziel –« Que fais-tu là, Oksana ? Oksana, d’un même ton froid et qui se voulait haineux. –« Je suis la pour la même chose que toi. Je n’ai plus le droit de me faire soigner ? De toute manière je ne compte pas rester.. » Rita –« Mademoiselle Oksana, vous allez me faire le plaisir de rester car vous n’êtes pas encore bien rétablie. » Oksana -« Etbien je ne vous ferait pas ce plaisir, puisque Monsieur Dominus attend. » Rita-« et bien il attendra. » Oksana –« Si c’est comme cela je préfère partir sur le champ. » Rita, soupirant. –« Bon..très bien mais il va falloir que quelqu’un vous raccompagne. » Oksana, serrant les poings -« Je n’ai besoin de personne. »
Je commençais à avoir des élancements dans ma tête. Elle m’avait dit ne pas m’énerver, mais je n’en faisais qu’a ma tête. Je me tenais les tempes, et Rita voulut venir vers moi mais je grognais légèrement ce qui l’en dissuada. Elle aurait pu, si elle le voulait me prendre de ses immenses mains et me mettre sur la civière mais comme elle était adorable elle ne voulait en aucun cas m’énervait encore plus. Lorsqu’elle chargea Raziel de m’accompagner je ne voulu pas en savoir plus et je sortais dehors. Je ne voulais pas qu'il me voit dans cet état de faiblesse,même si le mal était déjà fait. J'aurais voulue être en forme pour encore affronter son regards de mes yeux bleux.
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| Sujet: Re: The only one who’s ever known who i am. Privé. Dim 29 Mar - 19:28 | |
| OKSANA : Je suis la pour la même chose que toi. Je n’ai plus le droit de me faire soigner ? De toute manière je ne compte pas rester..
Un véritable cauchemard; la surprise était telle que j'étais assaillis par une nausée soudaine et terriblement dérangeante. Oksana Yelaiah Gordeïev se trouvait face à moi; aussi belle que lorsque je l'avais quittée; ce même regard farouche qui signifiait qu'aucun être ne pouvait la dompter et les mêmes effluves hypnotiques de sa peau .. J'avais le crâne en feu; des explosions qui surgissaient de toutes parts à chaque nouvelle information que j'ingérais. Elle était tout simplement belle à tomber, désirable et merveilleusement en colère. La colère ne la rendait que plus sublime, s'en était indécent. Je secouais négativement la tête; refusant mes propres pensées. Je l'avais quittée, je devais en rester à ma décision. Je ne l'aimais plus; elle n'était qu'une cracmol sans avenir tandis que j'étais un vampire à l'orée de sa vie, dont la réussite sociale ne faisait aucun doute. Nous n'avions en commun que cette foutue maison; les emeraudes. Le choix du choixpeau ne m'étonnait guère; Oksana avait un potentiel qu'on ne pouvait ignorer et sa personnalité était semblable au feu, indomptable et insaisissable; aucune autre maison ne lui aurait mieux convenue que celle des émeraudes. Malheureusement, cela signifiait que j'aurais à la supporter; sans cesse. Comment pourrais-je éviter de la croiser dans les couloirs lorsque nous nous rendrions aux mêmes cours, comment éviter de ne pas la voir lorsque je passerais les portes de la salle commune, comment éviter de la regarder lorsque nous serions à table dans la grande salle. J'allais devoir vivre avec mon désir inavouable durant deux années entières .. Un véritable cauchemard.
Je me perdais lentement dans les méandres de mon esprit lorsque l'infirmière m'ordonna de raccompagner Oksana en cours; et de veiller sur elle par la même occasion. Pour qui me prenait-elle ? Avais-je l'air d'un enfant de choeur, ou pire, d'un scout prêt à venir en aide à son prochain simplement par pur altruisme ? Mes yeux suivirent Oksana qui s'échappait de l'infirmerie. Je poussais un profond soupir et me décidais à la suivre; juste pour m'assurer qu'elle arriverait à bon port. Nous n'aurions même pas à nous adresser la parole, je resterai derrière, elle ne se douterait même pas de ma présence. Elle marchait rapidement; ralentissant de temps à autres en titubant légèrement. A de nombreuses je voulus la rejoindre pour la soutenir; mais me ravisais rapidement. Je n'étais pas là pour recréer un lien entre elle et moi. J'avais coupé les ponts; nous avions rompu brutalement, j'avais pensé que cela aurait suffit à lui faire comprendre qu'il n'y avait plus aucun espoir. Mais elle était là; à Poudlard; et je reconnaissais parfaitement sa première qualité : l'acharnement. Cette pensée me fit sourire et j'accélérais le pas alors qu'Oksana bifurquait sur la droite. Elle tituba, s'aggrippa au mur et je me ruais vers elle et la rattrapais avant qu'elle ne s'étale sur le sol. Un feulement s'échappa de ma gorge alors que je la remettais sur ses pieds. Quel imbécile !
Je deserrais mon étreinte lentement, m'assurant qu'elle pouvait tenir debout d'elle-même. Puis je m'éloignais avec précaution et la toisais de mes yeux myosotis; mon visage impassible, ne laissant la place à aucun sentiment.
RAZIEL : Apprend à écouter les adultes petite fille. lançais-je en référence aux inquiétudes de Rita.
Je me remis en marche, Oksana aussi. J'enfonçais mes mains dans les profondes poches de ma robe de sorcier et m'arrêtais subitement. Je fis volte-face vers la superbe émeraude.
RAZIEL : Tu viens ici pour me retrouver et tu me fuis ? Ne serait-ce pas légèrement paradoxal Gordeïev ? Que veux-tu de moi; je ne peux rien te donner; je ne peux plus et tu le sais.
Mon ton était neutre; dénué de tout sentiment. J'étais las; je voulais comprendre son comportement. Elle que, autrefois, je connaissais sur le bout des doigts.
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| Sujet: Re: The only one who’s ever known who i am. Privé. Lun 30 Mar - 11:11 | |
| Je me sentais horriblement mal. Mal d’être dans cet état, mal de devoir fuir alors que j’étais venue ici dans le strict objectif de le revoir et même de le reconquérir. Mon cœur battait la chamade, je ne savais pas si cela était du au fait que j’avais la nausée ou bien la présence trop ancrée de Raziel. Je marchais dans les longs couloirs de l’école, il n’y avait pas un chat. Raziel était derrière moi je sentais sa présence. J’avais pris l’habitude de sentir sa présence, son ombre ne me quittait jamais. Je me demandais encore pourquoi m’avait-il choisis il y a des années de cela. Outre mon intelligence lui plaisait mais n’y avait-il que sa en moi qui lui plaisais ? Mes jambes étaient molles, comme du marshmallow et elle menaçait à tout moment de s’effondrer.
Non, ce n’était pas le moment de tomber. J’accélérais voulant aller en cours le plus vite possible. Ma vue se brouillait légèrement. Décidément se saignement de nez n’était peut-être pas anodin. Je me rattrapais au mur à côté de moi et j’haletais. Je m’arrêtais quelques secondes et je reprenais. Mes jambes fléchirent et je sentais mon corps se dérober. Je sentis un contact qui brûlait ma peau à vif, malgré le port de ma robe de sorcière. J’avais l’air de me sentir légèrement mieux. Ses doigts, son souffle qui parvenait à mes oreilles. Cela était trop intense pour mon misérable corps d’humaine. Je sentais mon pouls qui s’accélérait. Il essayait de me mettre debout et je grognais légèrement. Je lui lançais un regard noir malgré que ma peau réclamait son doux contact. Je le regardais s’éloigner. Le dégoûtais-je à ce point ? Mon cœur s’endurcit. Il partit alors devant moi. J’avais toutes les raisons de la terre pour le détester mais je n’y arrivais pas. Pourquoi je me sentais aussi désarmée devant lui ? Je ne devrais pas, mais cela m’est impossible. J’aurais savoir quel était le risque en aimant un être vampirique. Il finit par ce lasser de vous. Je n’ai rien vue arriver, trop aveugler par mon amour et sa beauté enchanteresse.
Des flashs back venaient dans ma tête. Nos bons moments, notre premier baiser. Son souffle si hypnotisant que s’en était presque devenu obsessionnel. Je me demandais si tout cela il l’avait oublié. Mon cœur me torturait et ma tête voulait m’achever.Etre dénué de sentiment, les vampires étaient comme cela, mais je me refusais de croire que Raziel l’était. Ses yeux, ses lèvres que j’avais envie d’embrasser fougueusement, toutes ses pulsions que je réfrénais je n’en pouvait plus. J’étais à bout. Il n’avait pas pu me quitter comme cela non. Je m’étais adoucie en sa présence. Il était le seul à pouvoir me touche, m’apaiser.
Raziel –« Apprend à écouter les adultes petite fille. Oksana, lui lançant un regard noir. « Suis-je une petite fille à tes yeux ? »
Je le voyais s’éloigner de moi.Il marchait rapidement et je me levais avec une légère difficulté. Lorsqu’il se retourna vers moi, ses yeux sondèrent mon âme et ses paroles m’acheva.
Raziel –« Tu viens ici pour me retrouver et tu me fuis ? Ne serait-ce pas légèrement paradoxal Gordeïev ? Que veux-tu de moi; je ne peux rien te donner; je ne peux plus et tu le sais. Oksana, se rapprochant de lui, le fixant droit dans les yeux.. « Je ne fuyais pas, je voulais aller en cours... Tu me demandes ce que je veux ? Je pense que tu le sais Raziel. Tu n’aurais pas du me raccompagner. Tu l’as fait parce que c’était ton devoir ou avait-tu pitié de moi ? Dis moi que tu ne m’aimes plus et jamais plus tu ne me verras. Tu ne peux plus rien me donner, quelle est cette raison ? Tu me rejettes parce que je suis une cracmol ? Je me bats pour toi mais cela n’a pas l’air de t’affecter. Je n’aime pas me battre si cela n’en vaut pas la peine. Dire que j’ai quittée ma famille pour toi..N’est-ce pas assez ? »
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| Sujet: Re: The only one who’s ever known who i am. Privé. | |
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