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heathcliff preston ; strangers in the night (terminé)

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heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) Vide
MessageSujet: heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) EmptyDim 8 Mar - 12:23

      heathcliff jasper preston


        les vampires ont de la chance : ils se nourrissent des autres . nous, on est obligés de se dévorer nous-mêmes


    25th December, twenty-one years old ( as a vampire ; 850 )
    seventh year
    cultivé, loyal, franc, froid, hardi, impulsif, imprévisible, élégant,
    juste, optimiste, franc, dangeureux, séducteur, gentleman, protecteur,
    original, confiant, social, intelligent, réfléchi, mystérieux


    heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) 015d

    Mon pseudo est lightningcrashes, âgée de dix-sept ans.
    Que dire de ce forum ? (L) Je l'aime et les gens qu'y sont, tous comme ils
    sont. Eh oui, j'ai abandonné le beau Mathias Lauridsen pour le magnifique Jamie Dornan (L) Le code est : Spirit's return


Dernière édition par Heathcliff J. Preston le Dim 15 Mar - 9:47, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) EmptyDim 8 Mar - 12:23

        il y a bien les souvenirs, mais quelqu'un les a electrifiés et connectés à nos cils, dès qu'on y pense on a les yeux qui brûlent

    Sauver la vie de quelqu'un c'est comme tomber amoureux ; il n'y a pas de meilleure drogue . Après, pendant des jours, on marche dans les rues et tout ce qu'on voit est transfiguré . On se croit devenu immortel, comme si c'était sa propre vie qu'on avait sauvée . Il n'en est rien, car quand il pense à tout ce que lui est arrivé, il ne peut s'ôter de l'esprit l'idée qu'un mystérieux destin tisse les fils de nos vies avec une vision très claire du futur, sans prendre en compte nos désirs et nos projets . Avachi sur le fauteuil de la salle commune, le feu brûlait intensément dans le foyer . Je regardai les flammes danser, virevolter en de jolis arabesques comme si elles étaient constituées de minuscules danseuses . Leur couleur incandescente me fit frémir, ce mélanfe de rouge et d'orange m'a toujours fasciné . Les flammèches, ces parcelles de matière enflammée qui s'envolent les crépitements . Ce doux son, cette chaleur provenant du foyer m'apaisaient avec une douceur que je ne pouvais qualifier que de maternelle et de magique . Pendant des décennies, cet instant de paix m'avait manqué, je m'abreuvai de cette sérénité jusqu'à la dernière goutte . J'aurai tant voulu dormir, me jeter dans les bras enchanteurs du beau Morphée . Cet instant, ce bien-être, cette paix, cette sérénité furent de courte durée à mon gré . Mes pensées vinrent m'envahir mon corps et dévorèrent mes entrailles . Je regardai ma montre moldue, l'heure n'avait plus d'importance pour moi depuis des siècles . J'ai cessé de compter . A quoi bon alors que le temps s'était déjà arrêté pour moi . La notion de vieillesse n'existait pas dans mon enfer personnel . Damné à vie dans un corps où les organes vitaux ne sont plus que poussière . Les minutes passaient, je ne ressentais rien . Peut-être de l'ennuie, certes mais prisonnié dans cette enveloppe charnelle d'adolescent . Les secondes, les minutes, les heures ne déteignaient pas autant que ces jours ennuyeux, ces semaines tourmentées, ces années perpétuelles, ces siècles interminables . Qui ne serait pas devenu fou ? Je me levai du fauteuil, estimant que broyer du noir n'était pas la solution .

    Comme une personne normale ou du moins presque, j'allais monter au dortoir, puis dormir . La nuit allait être bien longue . Accoudé contre l'embrasure de la porte, une symphonie de ronflement s'offrait à moi . Je souris puis je sautai sur mon lit . Mon corps d'éphèbe attérit lentement sur les draps de soie d'un bruit étouffé, mon ventre serré contre le matelas . Je soupirai encore, mon regard se posa sur un vieux réveil . Encore dis heures à tenir . J'aurai tant voulu dormir, j'inspirai les merveilleuses effluves de marguerite de l'oreiller que j'appréciais tant, puis j'expirai avec délice . Je devrais peut-être me mettre en pyjama, cela paraîtrait moins louche . Je me déshabillais, j'enfilai un simple bas puis regardai mon visage cadavérique dans le miroir . Un teint d'albâtre, des lèvres légérement rosées, un nez droit et aquilin, des dents régulières, des cheveux courts aux boucles brunes éméchées, des yeux bleu gris glacial, en dessous étaient dessinés des cernes ; j'avais une mine affreuse . Bien que je sois sous traitement, je continuais parfois à ressentir des vagues de fatigue dues au manque de fer et pourtant, je n'étais plus prisonnié de la soif . J'espère que cela durera . Goûter à cet havre de paix me faisait sentir humain . J'approchai de plus près du miroir . La main dans les cheveux, mes yeux s'arrêtèrent sur deux horribles orifices cicatrisées de mon cou . Mes doigts touchèrent ces trous : des traces de canines . Je les caressai, je grimaçai . J'ai senti une vive douleur comme une piqûre, mais je savais que cette douleur n'était pas réelle . Elle n'était qu'une réminiscence, une bribe de ma mémoire perdue . Je pris une chaise, je m'assis puis j'examinai inlassablement mon cou . Et pourtant, je n'avais pas oublié cette nuit funeste où j'ai péri, où je suis revenu à la vie .

    Le lieu, l'année, le jour, le siècle, tout n'était que flou et brouillard .
    Huit cent cinquante ans de damnation avaient flétri mes souvenirs, ma mémoire avait soigneusement effacé le pasé . Un passé révolu et trop douloureux . Me remérorer de cette nuit, je le pouvais . Mon coeur se déchira, je n'entendais plus qu'un bruit sourd et lointain alors que je sombrais peu à peu dans les méandres de mes pensées noires . Je me souvenais de ce jour-là, de la fumée qui sortait des chaumières des petites maisons, l'odeur du blé moulu, les plaisirs champêtres que j'aimais tant . Ces prés au ton mélancolique était le terrain de jeux des enfants orphelins, je faisais parti de l'un d'entre eux . Les rires, les chants des enfants résonnaient encore dans me tête et s'éteignaient pour ne devenir qu'un son muet . Je ne pouvais voir leur visage . Et soudain, le ciel s'obscurssit, les ténèbres engloutissaient les derniers rayons du Soleil . L'odeur putride du sang flottait dans les airs . Du feu brûlait ardemment, le petit village avait été réduit en cendres . Ils étaient venus par ici, ces créatures de la nuit . J''assistais à ce spectacle avec effroi, impuissant, des larmes de rage coulaient abondamment sur mon visage, tandis qu'étaient empilés sur mon dos des corps morts d'enfants et d'adultes . Ne pouvant plus respirer, je sentais mes forces me quitter petit à petit . J'agrippai fermement mon chapelet que je tenais dans ma main libre de tout poids corporel, mes doigts tremblaient car il restera toujours la peur . Un homme peut détruire tout chose en lui-même : l'amour, la foi, la haine et même le doute . Mais aussi longtemps qu'il tient à la vie, il ne peut pas détruire la peur . Je voyais une faible lueur qui mappelait au loin . Les membres de mon corps étaient complètement engourdis, je ne sentais plus mes jambes . Mon coeur battait lentement et le froid gagnait peu à peu mon corps meurtri, mais la douleur n'en était que plus vive . Je perdais beaucoup de sang . Une lueur d'espoir naquit dans mes yeux . J'entendis quelqu'un s'approcher du tas de cadavres . Un instant, j'ai cru que c'était mon sauveur . Mais il n'en était rien . Je voyais pour la première fois une créature de nuit aussi près . Je dégluttis, mes mains continuaient à trembler . Je m'accrochais à mon petit chapelet comme si cela allait me sauver . Je priais, je priais encore, encore et encore, jusqu'à mon dernier souffle . J'entendais à peine la conversation entre les deux créatures . L'un d'elles me vit, un lèger rictus se dessina sur ses lèvres . Elle s'approcha et me caressa délicatement les cheveux . La créature avait un visage humain . Qui plus est, elle était une jeune femme, une femme éblouïssante . Un cou gracile, un visage aux traits divins, des yeux de couleur miel, des lèvres rouge sang, elle était merveilleuse, envoûtante, dangeureuse . Elle me prit le chapelet des mains .
      « Avez-vous peur de la mort, très cher ?
    Sa beauté m'empêchait de réfléchir, ma tête était vidée de toute pensée . J'en oublais même de respirer . Ses yeux restaient braqués sur moi avec intensité . Son regard me brûlait et je consumais à petit feu . De toute ma vie, je n'avais kamais vu une femme aussi angélique . Des yeux empreints d'une telle humanité que ma gorge se retrouvait serrée . Etais-je au paradis ? Elle rit, elle attendait ma réponse . Cette question résonnait en moi comme un écho interminable, je ne m'étais jamais posé la question, à vrai dire . Elle perdait patience, je le voyais dans son regard si incandescent : quelle jolie façon de brûler . Je ne pouvais détacher mon regard de ses yeux, j'étais comme hypnotisé . Etait-ce la mort qui me faisait délirer ? Aucun mot ne sortit de ma bouche de peur de briser ce moment parfait . J'entendais les perles se frottant contre la paume de sa main . Puis le bruit résonnant du chapelet qui tombait sur le sol . D'un trait, elle balaya les corps de mon dos . Ses mains douces caressèrent mes joues et je frissonnais, surpris par un contact si froid .
      – Vous êtes beau . Quel gâchis ! Je ne vais pas me répéter : avez-vous peur de la mort, oui ou non ?
    Avec le peu de force qui me restait, je saisis sa main, puis la serra dans la mienne tendrement . Aucun mot ne voulait sortir, j'essayais inlassablement, mais j'avais fais mon choix que je ne regrette nullement aujourd'hui . Eberluée, elle me dévisageait, je lui souris . Ses lèvres remuaient très vite, je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'elle disait . Elle s'avança, ses lèvres à quelques centimètres des miennes .
      stupide humain ! »
    Elle posa délicatement ses lèvres sur mon cou, puis des canines vinrent transpercer la chair douloureusement . Je criais de douleur et j'essayai de me débattre . Elle était plus forte que moi, elle reserra son étreinte . Ma vision se brouillait, je me sentais happé par un gros trou noir . Je sombrais peu à peu dans les ténèbres . Quinze jours plus tard, en me réveillant, je sus que j'étais devenu l'un des leurs .
    Quand vous pouvez vivre pour toujours, pour quoi allez-vous vivre ?


Dernière édition par Heathcliff J. Preston le Sam 14 Mar - 12:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) EmptyDim 8 Mar - 12:23

        birds flying high you know how i feel, sun in the sky you know how i feel, reeds driftin' on by you know how i feel. it's a new dawn, it's a new day, it's a new life for me and i'm feeling good.


    « Preston, à votre tour » Il sourit doucement, puis entra en refermant doucement la porte derrière lui. Un sourire chaleureux l'acueillit dès qu'il s'approcha du bureau. Toujours un sourire aux lèvres, il salua l'assistante de l'infirmière d'un léger mouvement de main qui semblait mettre la jeune fille dans tous ses états. Il réprima un rire. « Elle m’évite toujours. Je suis triste. » dit-il d'un ton faussement triste. L'infirmière Jenkins, amusée, gardait néanmoins une certaine distance entre elle et le vampire, ce qui attristait fortement le jeune homme. « Normal, qu‘elle vous évite. Vous êtes irrésistiblement dangereux, Docteur Preston » , dit-elle en riant. Il retroussait ses manches lorsqu'il s'aperçut que la jeune assistante le dévisageait. Il sentait son regard le transpercer, il soupira. « Babeth, je vous ai déjà dis de ne plus m’appeler ainsi. » La quadragénaire rit. Elle regardait l'éternel, il n'avait pas changé. Normal après tout, il était différent. Une lueur de mélancolie se lisait dans les yeux de Preston. Il soupira. L'infirmière nettoya sa peau d'albâtre avec un coton mouillé d'alcool ( après tout, c'était le protocole ), prit entre ses doigts la seringue, puis enfonça lentement l'aiguille dans la chair. Il était assis, la main de libre dans l'un de ses poches, le regard ailleurs . Ses traits figés, sa délicate chevelure, son corps d’éphèbe donnaient l’impression d’avoir sous les yeux la statue d’un sculpteur antique. La statue reprit vie à la fin de la piqûre. Aucun gémissement, même pas un léger frémissement. Il se leva de la chaise, remettant les manches de sa chemise à sa place, puis nouant avec dextérité sa cravate représentant les nobles couleurs de sa maison. Il remercia l'infirmière Jenkins d'un sourire ravageur. Puis avant d'atteindre la sortie, il se retourna et il dit en s'adressant à l'assistante : « Au revoir, Georgina. »

    Six heures du soir. Comme à ses habitudes, il se retrouva à errer seul dans les couloirs, ses pieds le menèrent au sixième étage. La salle va-et-vient ou plus communément appelé la Salle sur Demande se dressait devant lui. Pourtant, il n'y avait aucune porte pour y accéder. Amusé, il passa trois fois devant le mur. Il s'arrêta. Depuis qu'il était sorti de la Grande Salle, quelqu'un le suivait hardemment. A l'odeur, c'était une effluve féminine si douce et si délicate. C'était plus qu'une impression, c'était une certitude. Bien que le traitement lui a diminué ses forces, il lui restait encore ses sens. Heath reprit ses esprits et se concentra. Une porte vernie au poignet en ivoire apparut. Il l'ouvrit, puis entra en oubliant ( malcontreusement ou pas ) de fermer la porte. La pièce était telle qu'il imaginait, une pièce intimiste et chaleureuse. Au centre, un piano splendide d'une blancheur immaculée si pure. Il s'approcha doucement du piano. Ses doigts effleurèrent délicatement les touches, puis en sortit un doux son. Cela faisait un beau moment qu'il avait joué, il était peut-être un peu rouillé. Mais une fois qu'il prit place sur le banc et que ses doigts se posèrent sur les touches : un début de mélodie. Clair de Lune, Debussy : un des ses morçeaux préférés. La douceur de la musique l'appaisait, le réconforter. La musique a toujours été sa plus grande passion, bien qu'il n'en avait jamais son métier . Ce qu'il regrette nullement. Avec une telle agilité que ses doigts exécutaient ce morçeau. Il sentait une présence derrière lui qui le fixait intensément, mais il continuait comme si elle n'existait pas . Un sourire aux lèvres, la note finale retentit. «  Compte-tu rester là à me dévisager pour longtemps ? Dévisager, c’est impoli. » Il se retourna doucement en riant, mais l'inconnue était déjà partie. Preston sortit de la salle, mais il ne sentait plus sa présence. La jeune fille était loin maintenant. Qui était-ce ?


    DEUX JOURS PLUS TARD

    « Joue pour moi. » Un livre à la main, Preston, surpris regardait la jeune fille qui se tenait devant lui. Cette odeur, ce parfum. Non, il ne pouvait se tromper, c'était bien elle. Il avait entendu parler d'elle, elle s'appelait Apolheen Macwylde. Elle avait si joli un prénom pour un joli visage. Son regard fier et droit le pertubait, elle avait une telle force de caractère qu'il s'était retrouvé pour la première fois dans une situation délicate. Ses yeux divinement clairs le pénétraient, l'analysait. Il frémit. « Pourquoi devrais-je jouer pour vous, mademoiselle ? » Depuis ce jour-là, une amitié naquit, un lien fort entre ses deux êtres.


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MessageSujet: Re: heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) EmptyDim 15 Mar - 9:48

J'ai fini (L)
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Lokhyan Raphaël Dewitt
GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become

Lokhyan Raphaël Dewitt


♦ Lettres Envoyées : 3608
♦ Crédit : BS*
♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence
♦ Nouvelle vie:

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MessageSujet: Re: heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) EmptyDim 15 Mar - 10:33

Bienvenue!
Y'en a un qu'a pas lu les regles (a)
On demandait juste un rp...XD
Mais bon!
On voit ça dans la matinée (L)
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http://www.the-showing-night.com
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MessageSujet: Re: heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) EmptyDim 15 Mar - 11:38

      Heathcliff;
      Bienvenue dans l'école de magie Hogwart. Au cours des siècles, tu as acquis une connaissance du monde impressionnante et un contrôle de toi des plus grands. Grâce à de nombreuses qualités, ta place est dans la maison des
      Saphyrs
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MessageSujet: Re: heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) heathcliff preston ; strangers in the night (terminé) Empty

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