Little Hindi - Mickey Dev Rajiv.

MICKAËL DEV RAJIV

né le 1 novembre, 20 ans.
6ème année, d'origine indienne et anglaise.

gentil – généreux – fidèle – sociable – amusant – réfléchi – calme – juste – patient – intelligent – débrouillard – rigolo – compréhensif – fêtard

Spoiler:

« Paris, tu paris Paris que je reviens vite ? »

On est où ?

A Paris. On est à Paris, Saya.

Arrête de m'appeler Saya espèce de couillon ! Tu veux peut-être que je t'appelle Dev moi ?

Appelle-moi comme tu veux.

Vas-y. Laisse tomber.

Mickey observa la tour Eiffel sans jeter un coup d'œil à sa sœur. Elle était magnifique. Elle resplendissait au milieu du noir de la nuit. Le toit d'un appartement, c'en était plus que ce qu'il fallait. Agathe regarda son frère avec une petite inquiétude. Mais elle savait que Mickaël allait trouver une solution pour dormir et manger quelque chose. Il avait toujours des amis, où qu'il allait. Que ce soit en Inde, là où tous les deux étaient nés, que ce soit en Amérique, là où ils avaient fait leurs études, que ce soit au Maroc, l'endroit où ils avaient eu quelques petits problèmes avec des gens qui n'étaient pas des inconnus, ou que ce soit en France, le lieu où ils étaient actuellement, les Rajiv étaient trop intelligents pour se laisser prendre par un quelconque ennui, même le plus inattendu.

Et maintenant ?

Maintenant ? On admire.

Et après ?

On verra bien.

L'improvisation. C'était ce qu'ils avaient appris dès leur plus jeune âge. Mickey avait cinq ans quand ses parents avait été tué. Agathe n'en avait que trois. Elle ne se souvenait pas. Tandis que Mickaël, même si il n'avait pas totalement acquis la faculté de penser à cette époque, se remémorait exactement ce qui s'était passé. Comment le rêve était tourné au cauchemar. Et là, il n'y avait eu aucune sortie de secours pour les Rajiv. Et c'était pour cette raison que Mike se sentait coupable à tout instant, même lors des moments les plus heureux. Il ne voulait pas que les autres se préoccupent de ses sentiments, il ne se montrait jamais égoïste. Si seulement, il avait trouvé une solution, cette nuit-là, lui et Agathe ne seraient pas orphelins. Ils n'auraient pas eu à se prendre la tête à trouver un tuteur à l'âge de cinq ans, quand tous leur sautait dessus pour devenir le tuteur à cause de l'immense fortune, se prétendant être le cousin ou l'ami de la famille. Et pourtant, l'argent n'avait pu être débloqué que quand Rajiv fils avait eu ses 17 ans. Depuis, ils vivaient dans de grands palais luxueux, toujours en voyageant, jamais au même endroit. Cependant, ils n'étaient jamais retourné à Bombai. Ils n'y retourneraient certainement jamais.

La France était un pays sale. Il y avait des crottes de pigeon partout. Il y avait des rejets de chiens sur tous les troncs d'arbre. La ville puait la pollution. Et pourtant, Mike s'en moquait totalement. Il voulait juste que sa sœur passe une bonne journée dans la capitale. Lui, il s'amusait, tant que Agathe ne montrait pas de signe de fatigue. Lui, il devait toujours sourire, se montrer gentil, être serviable. Comme ça, il ne se sentirait plus coupable. Et observer pendant quelques longues minutes la tour symbolique du pays lui faisait perdre ses notions anti-égoïste. Là, à ce moment-là, il voulait perdre plusieurs secondes, des milliers même, à regarder les lumières de la tour briller. Il en oubliait même sa sœur. Elle comprenait totalement, ou du moins, il l'espérait. Elle ne se souvenait pas de ce moment-là, atroce, tellement horrible que chaque nuit, il en faisait des cauchemars, hurlait de peur et se réveillait en sueur. Elle ne se remémorait que quelques insultes en hindou et les coups de feu. Elle ne se remémorait pas le doux sourire de sa mère, et l'air sévère de son père. Et pourtant, elle ne le regrettait pas.

Raconte-moi, encore une fois.

Mickey prit une inspiration. Il ferma les yeux. C'était repartit, à croire qu'elle le faisait exprès.

FLASH BACK

La soirée avait été si calme. La bonne venait de terminer de nettoyer la cuisine, le père de Mickey fumait un cigare devant la cheminée, assis tranquillement sur le canapé, la mère cousait un mouchoir, pour Saya. Celle-ci jouait avec des cubes, en compagnie de son frère. L'atmosphère était paisible, et lorsque la petite réussit à empiler tous les cubes en bois sans l'aide de Dev, son père sourit. Une des rares fois où on pouvait admirer un sourire illuminer le visage du PDG, pendant quelques millièmes de secondes. Ensuite, il reporta son attention vers son cigare, observant sa femme coudre. Quelqu'un sonna. La bonne partit ouvrir. Un hurlement. Les parents bondirent et délaissèrent leur activité. La mère mit la fille dans les bras de Mickaël. Celui-ci la reposa, ne comprenant pas. Karhen s'enquit auprès de son mari alors, puis se retourna, une expression d'effroi peinte sur son visage.

Dev ! Dev ! Run ! Run away with Saya ! Run and never come back !

But...

GO !

Mickaël ne vit pas les hôtes, mais il saisit la petite puis couru vers la cuisine, ses pieds nus glissant sur le carrelage qui venait d'être nettoyé à l'eau. Il faillit se prendre la table, l'enfant dans les bras, mais heureusement, il freina à temps. Il fallait qu'il sorte par la porte arrière de la maison, celle qui donnait sur le jardin. Ensuite, il ne saurait que faire. Il ne saurait où aller. Peut-être chez son oncle Yash, celui qui habitait à quelques rues de la demeure. Il se retourna, juste pour voir ce que faisaient ses parents. Il entendit des insultes de tout genre en hindou, qui résonnaient dans le rez-de-chaussée. Sa mère et son père hurlaient, soit de peur, soit pour riposter. Et après quelques coups de feu, il le vit tomber.

Where are these fuckin' children ?

Don't know... They mustn't be far away...

If they're still alive tonight, you're dead.

Mickey comprit qu'il devait se tailler rapidement. Lorsqu'il aperçut une dernière fois le regard de sa mère posé sur lui, avant que son âme disparaisse de ce monde, il constata qu'elle avait un grain d'inquiétude dans ses yeux, si beaux, si bleus. Elle prononça « Run away » sans un bruit, il put le lire sur ses lèvres pulpeuses, puis s'éteignit. Ravalant ses larmes, il courut vers l'extérieur. Heureusement, Saya ne pleurait pas. Depuis sa naissance, elle n'avait pas souvent pleuré, à part lors de ses premiers mois sur Terre. Ensuite, on avait rapidement appris à comprendre le langage de ses yeux, qui montraient la faim, ou la fatigue, ou peut-être parfois, l'ennui. Et cette nuit-là, ils décelaient de la crainte mais aussi de l'incompréhension. Agathe. Jamais en Inde, leurs parents les avaient appelés par leur prénom européen, mais seulement par leur prénom hindou.

I'll take care of you. I promise.

Ils s'engouffrèrent dans le noir, tandis que la lune faisait son ascension dans le ciel.

finished =)

Invité Invité

Mickey D. Rajiv;

Topazes.

Bienvenue ici.
Merci d'éviter d'écrire en anglais les dialogues, ou alors merci de mettre la traduction entre parenthèses. Tout le monde n'est pas bilingue. ^^

merci =)
(j'avais oublié de préciser que ce qui était en anglais était en hindou *trop pas douée ><*)

Invité Invité

Je vois pas le rapport. lol. Mais penses-y. ^^

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