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HALEY ▬ you're a f*cking heroin

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MessageSujet: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyVen 9 Juil - 21:44

HALEY ▬ you're a f*cking heroin Chp7pt1t0151
you're a f*cking heroin


    L'été s'était revelé, dès les premiers mois, à tendance orageuse; les nuages, vers le début de l'après midi, descendaient bas, empechant le soleil de percer, et la chaleur pure de passer. Ainsi, un effet de cuvette se créait, rendant l'air lourd et irrespirable. Et, parfois, des eclairs venaient se substituer aux rayons du soleil, accompagnés de grondements. Ce jour ci, tout amenait à penser qu'une tempête se préparait, sinistre. Les nuages noirs emprisonnaient la ville, étouffaient les habitants, et enserraient les hauts immeubles, dont le sommet partait se cacher dans les brumes malsaines. Sequestrés dans un tel climat, les hommes et les femmes ne tardaient que peu à rentrer chez eux, partant retrouver leurs enfants à l'école, les obligeant à courir pour suivre leur cadence précipitée. Un vent d'ouest soufflait, courrant dans les cheveux et brulant les peaux de froid, sifflant entre les batiments, comme les murmures decharnés de cadavres enfouis. J'aimais me balader lorsqu'il n'y avait personne dans les rues, lorsque même les plus grands dangers préféraient se cacher, se refugier dans leurs terriers. Mais aujourd'hui, j'étais en mission, et je cherchais des informations sur ma prochaine cible. Je ne pourrais malheureusement pas profiter de la dangereuse sereinité des lieux; il me fallait aller à picadilly, l'un des carrefour de tout Londres, ou toute la population semblait se retrouver, orage ou pas. D'ailleurs, dans cette ambiance populaire et joyeuse, on pouvait presque en oublier les traits d'electricité qui poignardaient le ciel, menacant la ville. Les affiches clignotaient, menacant de s'eteindre, les voitures klaxonnaient, tout ramenait à la vie urbaine, malgré le climat apocalyptique de la journée.

    Malgré ma mission, je divaguais plus que je ne marchais. Jetant des coups d'oeils à tous els coins de rue, « cherchant » vaguement un immeuble. Mon supérieur saurait-il que j'avais seché mon travail? Sûrement, mais il n'en tiendrait pas compte. J'etais un agent compétent, reputé dans mon service, et je ne lésinait pas sur le travail; de plus, il savait que ces quelques « absences » étaient necessaires au bon fonctionnement de mon travail – nombreux étaient ceux qui avaient demissionnés pour avoir travaillé non stop, et s'étaient découverts une trop grande sensibilité pour un travail tel que celui ci. Et puis, s'il me virait, peu importait. Je continuerais à chasser pour mon « plaisir », mais surtout pour mon devoir. Le travail « officiel » n'était qu'une couverture, en quelque sorte: il était parfaitement possible de continuer une mission sans pour autant servir quelqu'un, et sans avoir d'instructions précises. Être son propre maître,voilà une perspective qui mettait l'eau à la bouche. Tuer els vampires librement, sans restriction, à sa propre manière, sans recevoir les hypocrites remontrances d'un directeur.

    Je tournais devant un nouveau coin de rue, et avançait jusqu'au fameux immeuble, que je cherchais depuis voilà deja plusieurs dizaines de minutes. C'était une entreprise, comme c'était indiqué sur la plaque doré, à coté de la porte d'entrée. Ainsi, même les vampires pouvaient travailler? Etonnant. Mais après tout, plus rien n'était surprenant de nos jours: un esprit dejouaient toutes els sécurités du pays, s'amusant à torturer des habitants innocents, un ministère de la magie tuait les vampires, seuls remedes du spirit, et une guerre se preparait. Cette ère magique était un veritable bouleversement. Je verifiais mecaniquement la presence de ma baguette à travers le tissus de la poche de mon jean, et m'adossais au mur vitré du batiment, songeur. Un bruit de talons me reveilla de mes pensées. Je vis une paire de jambes, et un visage. Merde. Pourquoi est-ce qu'elle était encore là, en plein milieu d'une mission – que je n'avais cependant pas l'intention d'accomplir, du moins pas pour l'instant. Je l'observais quelques secondes, puis me replongeait dans mon esprit, bien decidé à ne pas semer la zizanie entre Haley et moi, et surtout à ne pas semer le desordre dans mon âme, malgré l'envie pressante qui me poussait à la rejeter une fois de plus. Le spirit se chargerait surement du reste. Oui, cette fichue entité incontrolable ne m'avait plus quitté depuis les « retrouvailles »; heureusement, le noir ambiant lui cachait le metal de mes yeux. J'oubliais bien vite sa presence – ou plutot, je m'y appliquait. Cependant, elle semblait en desaccord avec cette bonne resolution, puisqu'elle se racla ostensiblement la gorge, tandis que je levais els yeux au ciel, ne recevant de ce dernier aucun encouragement, mais un simple eclair. Je lachais à contrecoeur, peu enclin à la conversation: « Qu'est-ce que tu veux, encore»
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyDim 25 Juil - 21:11

    Par Merlin, quel bazar !! Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas simplement marcher en ligne droite, d'un pas déterminé vers leur but ? Pourquoi ne gardaient-ils pas leurs yeux rivés vers l'avant, pour éviter les obstacles, comme toute personne logique serait censée le faire ? Cela faciliterait grandement la tâche d'une filature ! Finalement, en y réfléchissant bien, c'était peut-être pour éviter cela qu'ils marchaient si bizarrement ...

    Voilà plusieurs jours que j'avais retrouvé Bylel par hasard et notre premier entretien ne m'avait pas satisfaite. Je n'avais guère pu me soulager de ma haine en lui lançant un Doloris et le fossé béant de questions sans réponses qui me hantait n'avait pas été comblé de la moindre petite pierre. Cet idiot n'avait pas lâché un mot et m'avait repoussée d'une manière plus ou moins obscure. Bref, je n'avais pas le choix, pour que mon âme retrouve un semblant de repos, ma vengeance devait être assouvie. Comme j'avais bien compris que rien ne viendrait de lui et qu'il chercherait à me fuir, je m'étais décidée à prendre les choses en main. J'avais passé la dernière semaine enfermée chez moi à essayer de trouver le meilleur moyen de l'atteindre et une seule idée me revenait en tête : la confrontation. Je devais le forcer à me faire face à nouveau, jusqu'à ce qu'il craque enfin !

    Sachant désormais où il vivait, je m'étais rendue dans la nuit à Knightsbridge où je m'étais cachée dans une impasse ténébreuse, attendant que Bylel daigne sortir de son immeuble. Une fois la chose faite, je m'étais appliquée à le suivre discrètement, à une distance raisonnable pour ne pas le perdre de vue ni qu'il ne me repère. Ce n'avait pas été facile, car il semblait errer parmis les rues, regardant tantôt à droite, tantôt le ciel, tantôt à gauche ... On dit que l'orage rend l'humeur des gens éléctrique, il faut croire qu'il rend surtout celle de Bylel instable ! J'avançais donc ainsi jusqu'à Picadilly Circus où il s'arrêta enfin. Le moment était venu ... Je savais bien qu'il m'avait repéré, il était très observateur et je le connaissais bien -j'ai tout de même vécu un moment à ses côtés !- mais je me fichais qu'il m'ait vue : c'était mon but. Comme il feintait de m'ignorer, je décidai d'insister e me râclant la gorge, juste devant lui, provocant un râle de mécontentement de sa part ...

      "Qu'est-ce que tu veux, encore?"

      "Ca n'a pas changé Bylel." Mon ton était neutre, presque doux. A vrai dire, j'étais prête à tout pour qu'il craque .... "Je sais qu'au fond de toi tu as cette voix qui te dit que tu peux me faire confiance, parce que tu as toujours su lire la vérité dans mes yeux. Je suis prête à tout entendre. Ca ne me fait pas peur !"

    J'avançais prudemment dans la pénombre pour m'approche de lui. Cette proximité me dérangeait, j'aurais voulu partir par trasnplanage immédiatement pour me protéger de lui ... mais je ne pouvais pas. Il fallait que je sois extrêmement forte, et j'allais l'être ! Je me collais presque à lui et pris sa main gauche délicatement dans ma main droite, d'un geste presque amoureux. Je me souvins alors de nos moments de tendresse, il y a de ça des années et des années ... et m'aidais de se souvenir pour être convaincante. Ces réponses, il me les fallait, coûte que coûte !!!
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyLun 26 Juil - 12:37

    « Franchement, Haley, tout ceci est vain. Tu ferais mieux de rentrer chez toi, et d'oublier tout ça. D'ailleurs, qu'est-ce que tu fais ici?! » Même si ma phrase avait des accents d'interrogative, ce n'était pas vraiment une question. Je savais ce qu'elle faisait ici: elle voulait des réponses. Mais l'évidence me sautait soudain aux yeux: était-elle ici seulement dans ce but? Cette hypothèse semblait ridicule; elle n'aurait pas traversé l'atlantique uniquement pour moi, d'autant plus que nos retrouvailles avaient été le pur fruit du hasard. Si elle était là dans ce but premier, elle se serait sûrement renseigné sur moi, or, il n'en était rien, puisqu'elle ignorait jusqu'à l'existence du spirit. J'étais ainsi plongé dans mon esprit, à la recherche de réponses, lorsqu'un toucher froid me fit palir de stupeur. Elle se collait à moi, allait jusqu'à enrouler ses doigts autour des miens, d'une manirèe peu naturelle et malsaine qui m'arracha un regard exorbité. Je liberais ma main de sa poigne, avec plus de conviction que necessaire, puisque je m'etais littéralement arraché à elle; j'avais presque l'impression d'être ingrat, et cette sensation me déplaisait. Cependant, je mettais une mètre de distance entre elle et moi, désormais conscient de son pouvoir d'attraction, et d'autant plus vulnérable que j'en étais le premier touché. Mais je n'étais pas idiot, et si elle croyait que j'allais m'adoucir et lui réveler tout mes secrets simplement pour ses beaux yeux, elle pouvait toujours courir. « Serieusement Haley, je peux être cruel, manipulateur, et sans aucun scrupule, je ne suis pas con pour autant. Tu ne m'auras pas à ce petit jeu là. Des plus belles que toi ont essayé, en vain. » Quel mensonge effronté. Habile, et parfaitement executé, mais effronté.

    Il n'y avait pas plus belle qu'elle. N'empeche que j'avais tout de même le pouvoir de résister à la tentation personnifiée; je pouvais remercier le spirit de me posséder au bon moment. Pas sûr que le vrai Bylel aurait longtemps résisté à ses charmes. Je me taisais là, avare de mots et de révélations. Je me complaisais dans la vision de sa gorge nue, brillante et soyeuse. Une simple reaflure aurait suffit à la transformer, à la rendre comme moi. Tout juste un bond, et je pouvais sceller son destin. D'un autre côté, quel dommage ce serait de gacher le noisette chaud de ses yeux par le clair de lune de ceux du spirit. Et puis, d'ici que je perde le contrôle, elle sera déjà partie. Je préférais me soustraire à la vision agréable de sa peau, permettant à mon coeur de retrouver son rythme cardiaque normal. Finalement, elle avait, en un claquement de doigts, réussi à gacher ma journée, alors qu'elle avait si bien débuté. D'ailleurs, comme un signe du destin, de grosses perles de pluie se mirent à descendre du ciel noir. Cette petite averse risquait de vite se transformer en véritable déluge. Tout en espérant qu'elle ne s'aventurerait pas sous la pluie battante, je m'avançait en dessous de la voute sinistre du ciel.

    Je sortais de sous le porche, et sentais l'eau froide se deverser sur mes épaules, collant de manière désagréable le tissu de ma chemise à ma peau. Une fois de plus, la situation se retournait contre moi, et je n'avais plus qu'à espérer qu'elle aurait eu la présence d'esprit de ne pas mettre un tee-shirt trop moulant, sinon, je risquais de commettre un meurtre dans les minutes à venir. Bordel, je pensais vraiment de cette manière de collégien coincé?! Je me sermonnais intérieurement avec dureté, continuant mon chemin sous la pluie, sans plus me tourner derrière moi, vers Haley. A quoi bon? Un éclair trancha le ciel, luisant dans mes pupilles et m'offrant la vision d'une picadilly étonnament déserte. Un panneau publicitaire grésilla dangereusement, produisant un bourdonnement désagréable, puis finit par exploser dans une gerbe d'étincelle, entrainant dans son sillage la disparition des autres panneaux, nous plongeant ainsi dans la pénombre la plus totale. Je sortais ma baguette, me positionnais au milieu de la route, et pointais mon arme là ou je savais qu'était Haley; bien que ne la voyant pas, je l'entendais marcher, et je la sentais. Impossible de savoir si cet instinct était du au spirit à la connaissance que j'avais d'elle. Je ne sus pas si elle m'entendit à travers le fracas de la pluie, pourtant, je scandais: « Haley, tu ne comprend pas que je ne veux pas de ta présence? Je ne veux pas te voir, ni t'entendre! Toutes tes tentatives echoueront, je suis le plus fort de nous deux! Abandonne, sauve ta vie, ne la gache pas à poursuivre un damné comme moi! » Avais-je vraiment prononcé ces mots?
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyLun 26 Juil - 15:20

    Je ne savais pas vraiment ce qu’il attendait de moi. Une réponse à sa question, ou alors simplement que je parte sans demander mon reste ? Si la deuxième hypothèse se vérifiait véridique, alors Bylel serait déçu. J’attendrais jusqu’à connaître l’entière vérité. Je ruserais jusqu’à ce qu’il m’ait confié tout de ce qu’il me cachait. Je serais maligne, fourbe, téméraire, si cela était nécessaire, pour avoir mes réponses. Car c’était bien cela que je voulais. De vraies réponses. Comment en doutait-il encore ? J’avais été plus que claire, et même extrêmement insistante sur ce sujet. Oui, il devait bien être assez intelligent pour avoir saisi ça. Je n’avais pas besoin de répondre à ce semblant de question. D’ailleurs, je n’en eus pas l’occasion, car au contact de ma main, Bylel avait fait un bond d’un mètre en arrière, déstabilisé par ma nouvelle tactique. Je l’avais choqué et, mine de rien, j’en étais ravie. Cela prouvait que je lui faisais encore de l’effet et que je pouvais en jouer, quoi qu’il en dise. Qu’il en ait rencontré d’autres et des plus belles m’importaient peu, je me fichais même totalement de savoir s’il mentait ou non. Je savais que j’avais eu raison en le provocant ainsi. Il avait donc du être véritablement amoureux de moi, à l’époque, pour qu’aujourd’hui encore il cherche à se protéger d’un éventuel contact. Fière de savoir combien il me redoutait, j’esquissai un sourire mi-orgueilleux, mi-mesquin.

      « Mens-toi autant que tu veux, Bylel … » chuchotai-je dans les ténèbres de cette journée orageuse.

    Je remarquai aussitôt qu’il me reluquait. Ses yeux semblaient glisser, parcourir ma peau et mon visage. Bien qu’au premier abord, je me fus simplement dit que cela confirmait ma découverte comme quoi je lui plaisais toujours, du moins physiquement parlant, je fus bientôt saisi par un sentiment étrange. Un frisson qui me parcourut et n’était en aucun cas dû à la météo désastreuse. C’était lui … ses yeux … Comment pouvais-je encore être sensible à ça ! J’étais immunisée depuis le temps ! Non ? … Finalement, la pluie interrompit mon malaise et la fraîcheur des gouttes ruisselant sur mon corps me fit le plus grand bien. Mon tee-shirt noir épousa mes moindres formes, collé par la pluie, mais cette sensation me faisait oublier la précédente, je ne m’en plaignait donc pas. Alors qu’un éclair zébrait le ciel et que l’air ambiant devint plus électrique encore, un panneau publicitaire disjoncta, bientôt suivi par tous les autres présents sur Piccadilly Circus. C’est à cet instant qu’il me fit face, à quelques mètres de distance, la baguette brandie et lança :

      « Haley, tu ne comprend pas que je ne veux pas de ta présence? Je ne veux pas te voir, ni t'entendre! Toutes tes tentatives echoueront, je suis le plus fort de nous deux! Abandonne, sauve ta vie, ne la gache pas à poursuivre un damné comme moi! »

      « DAMNE ?!? » m’écriai-je en perdant le contrôle tant la révélation qui m’était apparue m’avait toute retournée.

    Tout était clair. Ma petite comédie tombait à l’eau, tout comme mon masque de séductrice mesquine. Une Haley que je ne pouvais contrôlée dictait chacun de mes gestes, de mes paroles dès cet instant … Je m’élançai en courant vers lui, sans pouvoir me retenir. La frénésie qui parcourait mon corps était irréaliste et pourtant bien vraie. Une fois arrivée à sa hauteur, j’abaissais sa baguette tout en le fixant. Ses prunelles argentées dans lesquelles mes yeux se perdirent … tout cela s’expliquait maintenant. Jamais MON Bylel ne m’aurait fait de mal. Il m’aimait !! Ce n’était pas « lui » le responsable ! Les yeux toujours rivés vers les siens, je m’accrochai à lui en disant d’un ton certain :

      « S’en est fini des mensonges Bylel ! Tu n’arriveras pas à me faire croire que tu me détestes et que tu veux me voir partir. Je ne suis pas idiote. J’ai compris le mal qui te ronge et t’empêche d’avouer que tu tiens toujours autant à moi ! Je me demande même comment je n’ai pas compris plus tôt, avec tes yeux couleur argent … »
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyLun 26 Juil - 17:49

    « Mens-toi autant que tu veux, Bylel... » « Si tu savais à quel point je suis honnête. » Je lui adressais ce demi sourire mechant que j'arborais souvent, et tandis que je l'observais d'un air inquisiteur, je sentis la gêne qui se dégageait de son corps. A son tour de ressentir la désagréable sensation que j'avais touché du doigts quelques instants plus tot! Ce n'était certes pas une vengeance valable, mais j'avais ma revanche, pour cette fois du moins. Puis elle me suivit sous la pluie. Je ne voulais aps qu'elle me suive, je ne voulais pas de son attachement, et même mes paroles acides, sous la penombre des projecteurs grillés ne suffit pas à la persuader de partir. Ma baguette brandie s'effaca en moins de deux, tandis qu'elle hurlait un « Damne?! » ahuri. Mais cette fois, c'était à moi de rester indécis. Sa proximité, l'humidité ambiante, me faisait parvenir son essence avec plus d'intensité que necessaire, et je devais fermer mes prunelles quelques instants pour conserver mon sang froid, pour les rouvrir avec une froideur renouvelée. Cependant, je ne semblait l'effrayer que peu, car elle se mit à debiter un discours qui me paraissait sans fin. « [color=darkslateblue]S’en est fini des mensonges Bylel ! Tu n’arriveras pas à me faire croire que tu me détestes et que tu veux me voir partir. Je ne suis pas idiote. J’ai compris le mal qui te ronge et t’empêche d’avouer que tu tiens toujours autant à moi ! Je me demande même comment je n’ai pas compris plus tôt, avec tes yeux couleur argent …[/blue] » Je repliquais sur le ton de la froide colère, plus destructrice qu'une haine à son point le plus haut: « Arrete de te voiler la face Haley! Ca fait quatre ans, QUATRE ANS! Pourquoi tu te décides pas à me foutre la paix? Je suis le spirit Haley, pas un simple schizophrène de première classe, et si tu savais à quel point je brûles à l'instant même de... de... » Fallait-il vraiment que je reprenne le dessus sur mon être à l'instant le plus fatidique? Pendant une fraction de seconde, je sus que mon regard avait viré de l'argenté flamboyant au vert pâle. Et bien que je ne redevins moi même que pendant une infime durée, le mal était fait. « ...de te tuer. Il me suffirait... de te griffer, de te bousculer sur cette route, de tordre ton cou, de te jeter un sort qui serait impardonnable. La mort serait tellement rapide qu'elle te serait douce. Je suis als de tout ça Haley, et je ne désire qu'une chose: ton départ. Parce que après tout, il n'y aura que ça qui pourra m'apporter le repos. » Un sifflement, fabriqué dans l'essence d'un rêve, qui glissa jusqu'à son oreille comme les paroles d'un songe duquel on se reveille, lentement... Le son de la pluie qui s'ecrasait autour de nous rendait les sons plus cotonneux, comme si nous étions enfermés dans une bulle de coton, ou de neige. Un matin neigeux, ou les bruits auraient été absorbés. Un jour ordinaire, peut-etre.

    Je me reculais d'elle, à nouveau, et prenais ses deux mains glacées entre les miennes. Peut-etre eut-elle l'espoir que j'allais simplement els garder serrées entre les miennes, mais finalement, je detachais lentement les siennes de ma chemise, à laquelle elle s'était accrochée avec la force du desespoir, puis les laissait retomber lachement contre son corps. Je lui lançais un regard assassin, qu'elle dut percevoir, à travers la nuit. « Tu dois te faire à l'idée que je ne t'aime plus Haley, et peut-etre meme que je ne t'ai pas aimé. Les sentiments sont tellement trompeurs, et les circonstances tellement enjoleuses... Raye les souvenirs tous! » Mots plus aboyés que parlés, une phrase qui se finit en hurlement. Je n'en pouvais plus, il fallait qu'elle s'en aille, et dans un élan de colère, je pointais à nouveau ma baguette sur elle, braquant la lumière légère qui en émanait sur ses yeux d'un agréable chocolat, tandis que les miens, lunaires, brillaient plus que d'ordinaire. Nous restâmes plusieurs instants ainsi, silencieux, ignorant peut-etre la démarche à suivre. Les deux Bylel en moi se battaient, entre colère et peur, entre hésitation et determination. La main sur ma baguette était severe et tremblante à la fois, et je me perdais lentement dans les méandres de mon propre être. Qui étais-je vraiment? Que faisais-je, au milieu de Picadilly Circus, sous une pluie battante, au centre de la route? Pourquoi est-ce que j'eclairais cette fille effrayée? Comment, pourquoi? Je ne savais plus, tout était si confus. Entre haine et amour, mon coeur balançait dangereusement.
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyMar 27 Juil - 9:50

    Malgré ses paroles cinglantes, ses tentatives de détachement et d'éloignement, mon état restait inchangé. Impossible pour moi de reprendre mon apparence glaciale et manipulatrice. Je n’avais plus la force ni l’envie nécessaire pour calculer, me méfier et attaquer. Ce simple mot de ‘damné’ avait ouvert en moi une révélation si éclairante que j’en oubliais presque la porte qu’il avait refermée. Celle d’une Haley impénétrable que j’avais mis quatre années à construire et fortifier. Aujourd’hui, cette femme n’avait plus lieu d’être. J’avais eu ma réponse, quoi qu’il en dise. Bylel m’avait bel et bien aimé, comme je l’avais su à l’époque. Ce démon de Spirit que j’avais décidé de venir battre en Europe était la cause de sa perte de conscience. C’était cette force étrange et invisible qui l’avait forcé à me tuer, du moins essayer. Moi qui m’était simplement dit que j’aurais mon rôle à jouer en Angleterre, face à cette force démoniaque … Jamais, je n’avais imaginé que j’y serais confronté si rapidement et si directement. Mais cela ne me faisait pas peur. J’avais assez de courage désormais pour l’affronter. Toutes les paroles acerbes que Bylel débitait je les écoutais sans y prêter vraiment attention. Je devinais juste qu’il devait chanter son éternel refrain de meurtre et de haine. Cela me passait au dessus mais tellement loin au dessus … comment pouvait-il ne même pas s’en apercevoir ? Je m’en fichais autant que de ce que vivais le reste de ma famille américaine, c’était pour dire ! La seule chose sur laquelle je me concentrais, fut la fraction de seconde pendant laquelle je vis les prunelles de Bylel retrouver le vert qui m’avait tant fait craquer, il y a plus de quatre ans. Cette lueur d’un vert si pur me conforta dans mon idée : le combat n’était pas vain. Il y avait dans chaque envoûté une part d’âme à sauver. J’y croyais. C’était même la raison principale qui me faisait avancer en cette période sombre. Je ferais revenir Bylel à son état normal, si tant est qu’il trouve la force de redevenir lui-même de temps en temps. Voilà quel était mon combat. Battre le Spirit pour libérer les envoûtés. Pour libérer Bylel, au nom du souvenir de notre amour passé.
    Alors que cette décision irrémédiable que je venais de prendre, cette décision si importante de laisser tomber ma revanche sur lui, Bylel aboya plus fort encore … Il paraissait hors de lui, dans un état second que je n’avais encore jamais vu chez lui. Ses yeux semblaient vouloir me fusiller, tant la haine présente en lui le submergeait. Tout ceci se finit même dans un hurlement à en déchirer le cœur et les tympans. Le temps s’était arrêté autour de nous, alors peut-être, cela avait effrayé quelques passants, mais je ne les voyait pas. Mes yeux noisettes ne quittaient pas un seul instant ceux de Bylel, malgré tout ce que ça me coûtait de rester ainsi. Le silence s’installa, sans qu’aucun de nous ne sache s’il devait parler. Cet instant de répit était limite dérangeant, tant l’ambiance électrique qui nous avait habitée quelques minutes plus tôt avait été intense. Je fus finalement celle qui rompit le silence en première …

      « Je sais bien que tu ne me tueras pas. Tu crois que tu en as irrépressiblement envie, mais ce n’est pas toi qui le veut, et je pense que tu le sais aussi. Alors intérieurement, tu combattras ce mal, avec difficulté certes, mais tu parviendras à ne pas te laisser emporter et à me laisser la vie sauve. »

    Ma voix avait été plutôt calme et douce, peut-être pour appaiser nos deux cœurs mis rudement à l’épreuve ces derniers temps. La pluie ne cessait de tomber. Cependant, elle paraissait moins agressive qu’auparavant. Ces gouttes étaient rafraîchissantes et non plus pesantes, ce qui était très appréciable. L’odeur humide dans l’air laissait penser qu’un orage pouvait éclater, mais qu’en cet instant, nous avions véritablement un moment de répit. En serait-il de même entre nous ? Un nouvel éclair briserait-il le calme que j’avais essayé de réinstaller ? Sans vraiment prêter attention à la baguette qu’il avait tendu vers moi, je remarquai tout de même que sa main tremblait légèrement. Cette fois-ci, je décidai de garder nos distances, de ne pas à nouveau foncer vers lui. Cela ne l’aurait qu’incité à se braquer d’avantages. J’ajoutai simplement dans un murmure que lui seul pouvait percevoir, bien que cela me coûtait terriblement de l’avouer …

      « Je suis prête à t’aider … »
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyMar 27 Juil - 10:58

    « Je sais bien que tu ne me tueras pas. Tu crois que tu en as irrépressiblement envie, mais ce n’est pas toi qui le veut, et je pense que tu le sais aussi. Alors intérieurement, tu combattras ce mal, avec difficulté certes, mais tu parviendras à ne pas te laisser emporter et à me laisser la vie sauve. » Comment osait-elle dire une chose pareil, comment osait-elle remettre en cause mon pouvoir, moi qui était possédé par l'entité la plus puissante de tout les temps? Comment pouvait-elle se mettre au devant de problèmes plus dangereux que son imagination ne pourrait jamais en imaginer? Je tremblais de fureur, toute resistance effacée, et pourtant, rien ne sortait de ma baguette. Le sort que je pensais de manière si puissante ne jaillissait pas, malgré toute ma volonté. Finalement, je l'abaissais. Je restais silencieux. Je restais immobile, et l'observais. Un rictus de dégout se forma sur mes lèvres, et je susurrais: « Je n'ai pas besoin de ton aide. Je n'ai besoin de personne. » Je baissais les yeux, et relevais un visage défiguré par la haine. « DE PERSONNE, TU M'ENTENDS! » Un éclair surgit, parfaite représentation de ce qui m'animait à l'instant même. La pluie s'arreta lentement, mais ruisselait toujours sur mon front, et masquait desagreablement ma vue. Je m'effacait vers un trottoir, tandis qu'elle restait, plantée sur la route, le noir l'enserrant toujours. Cette discution avait assez duré, et j'etais las, soudain. Je voulais la tranquillité.

    Soudain, une vive lumière jaillit dans mon dos, et même ne l'ayant pas de face, elle m'eblouit. Je me tournais vers l'endroit ou se tournait Haley. Deux phares bondissaient vers elle à toute allure. Qui aurait cru qu'un véhicule s'aventurerait sur Picadilly Circus, avec un temps pareil. Les yeux exorbités, je ne savais que faire; même le spirit en moi mourrait d'envie de bondir vers elle, mais pourquoi ne la laissais-je pas mourir, simplement? Une moue de frayeur deforma ma bouche, et je courrais vers elle. Non, je n'utilisais ni sortilège, ni incantation, pour simplement stopper le camion, comme toute personne de bonne consistance aurait fait, mais je m'empressais de la rejoindre, trop vite pour un humain, fendant le noir insistant comme un jet de brume. Je la prenais dans mes bras à une vitesse effrayante, et un demi sourire aux lèvres, je lui jetais un regard, tandis que je la serrais contre moi. Elle était très proche de moi maintenant, tandis que le vehicule klaxonnait de manière folle, s'avançant de manière inexorable, et je songeais de manière illusoire à tous ces films ou le gars fini par sauver sa dulcinée d'un danger mortel. Je rigolais quelque peu, et lui soufflais soudain, à quelques centimètres seulement de sa bouche, de manière effrayante. « Si tu veux que je te sauve, il va falloir que tu promettes quelque chose. Une fois sortie de ce petrin, tu ne devras pas me chercher. Tu devras partir, pour ne plus jamais revenir. » Je lui adressais un demi sourire presque charmeur, et finissais: « Si jamais on se prend ce camion, moi je survivrais, parce que le spirit court dans mes veines, mais toi... » Une dernière expression la laissa presager ce qu'elle serait, dans quelques secondes, si elle n'acceptait pas mon accord. J'essayais de me persuader que je faisais bien, mais à une telle proximité d'elle, j'avais du mal à réfléchir à autre chose qu'à l'arome de sa peau, qui m'emplissait les narines, d'autant plus que la pluie n'arrangeait rien. Un crissement aigue provenant du camion, qui freinait de manière desespérée m'informa qu'il n'était plus qu'à quelques metres. Aucune peur ne luisait dans mes yeux, desesperemment argentés, et j'affichais un sourire provoquant. Avait-elle conscience que j'en était capable... ou pas? Avait-elle, dans son esprit, déjà l'image de son corps laceré par les roues puissantes du camion? Je n'en savais rien, et pourtant, j'aurais presque tout donné pour connaître ses pensées. Mon petit doigts me disait qu'elle allait refuser. Après tout, elle semblait sure du bon coté qui subsistait en moi, allait-elle m'evaluer, aussi macabre soit la situation? Je ne le souhait pas, car je savais pertinemment qu'il était possible que nous prenions tous deux ce camion de plein fouet, et que même ma puissance malsaine ne suffirait pas à la sauver. Je m'en sortirais amoché, ensanglanté, mais vivant. Elle, elle serait réduite à l'état de paté pour chien, si elle ne se decidait pas dans les dixieme de seconde à suivre.
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyMar 27 Juil - 14:04

    Sa voix rugit dans l’obscurité au même moment où un puissant éclair déchirait le ciel sombre de cette journée orageuse. Sur le coup, j’avais écarquillé un bref instant les yeux, de le voir s’emporter ainsi. Mais je repris bien vite contenance et redevint impassible. La pluie s’arrêta et Bylel s’écarta encore de moi, rejoignant le trottoir. Je ne parvins pas bien à comprendre pourquoi il me fuyait ainsi. Etait-t-il énervé, fatigué, dégoûté ou que sais-je d’autres encore ? En tous cas, il m’avait délaissé sur la chaussée sans demander son reste.
    C’est alors que tout à coup, une lumière aveugla mon œil gauche. Je faisais face à Bylel, plus loin sur le trottoir, mais je compris immédiatement ce qui se passait. Je n’avais que quelques secondes pour réagir, avant d’être fauché par un poids lourd. D’ordinaire, j’étais plutôt réactive, seulement personne ne sait jamais comment il réagirait face à une telle situation. Tant d’éléments se bousculaient dans ma tête … il m’était impossible d’y mettre de l’ordre ! Je sentis simplement des mains dont le contact m’était familier qui m’élevaient du sol. C’est ainsi que je me retrouvais avec un Bylel jouant les héros, me gardant dans ses bras de la manière d’un marié portant sa jeune femme. Je n’eus pas le loisir de trouver la situation agréable ou désagréable cependant : le temps pressait. D’ailleurs, pourquoi cet idiot ne courait-il pas vers le trottoir ? J’eus bientôt ma réponse …

      « Si tu veux que je te sauve, il va falloir que tu promettes quelque chose. Une fois sortie de ce petrin, tu ne devras pas me chercher. Tu devras partir, pour ne plus jamais revenir.Si jamais on se prend ce camion, moi je survivrais, parce que le spirit court dans mes veines, mais toi... »

    J’avais en tout et pourtout quatre secondes pour y réfléchir. Ma vie tenait à une décision à prendre dans l’instant. J’aurais dû m’empresser de répondre quelque chose du genre « Tout ce que tu veux, tant que tu me sors de là ! ». Après tout, Bylel m’avait fait vivre quatre ans de torture, il ne méritait pas que je prenne le risque d’être véritablement tuée cette fois ! Néanmoins, une petite idée ne cessait de s’insinuer dans ma tête. A quoi servait mon combat, ma seule raison de vivre, si je ne pouvais plus l’aider lui. Certes, il existait d’autres envoûtés, mais je n’avais pas vraiment la volonté d’aller les chercher et les aider, si Bylel n’était plus mon objectif premier. D’autant plus que je savais que je ne serais pas capable de le savoir en vie dans les environs en m’interdisant de l’approcher. Je me connaissais par cœur. Je ne pourrais m’empêcher de penser à lui et de trouver un moyen pour le libérer de cette emprise maléfique. Alors, lui demander de me sauver en sachant que je ne pourrais pas remplir la condition exigée, ou mourir tout bêtement pour l’homme qui avait tenté de mettre fin à mes jours. Rrrraaaah !!!!! Ma tête bouillonait ! Pourquoi n’était-il pas resté bien planté sur son trottoir ! Je n’aurais pas eu tant de questions à me poser : je serais morte. Il aurait culpabiliser bien gentiment et moi, j’aurais enfin eu le repos que mon âme déchiré méritait ! Je me sentais incapable de prendre une décision. Je pus simplement articuler quelques mots, alors que je n’y voyais plus rien tant les phares approchant m’éblouissaient.

      « Je ne pourrais pas m’empêcher de te chercher … » avouai-je sincèrement.

    Finalement, la meilleure solution ne serait-elle pas de lui donner le choix, et la responsabilité de l’instant présent. Puisque j’étais dans l’impossibilité de me décider … Je n’avais pas l’habitude d’être lâche et cela me décevait quelque peu. Mais après tout, mon dilemme était compréhensible. Non ? J’ajoutai donc alors que d’ici deux petites secondes nous serions écrasés :

      « Ma vie sauve ou ta tranquilité ? »|
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyMar 27 Juil - 18:06

    Qu'attendait-elle pour répondre? Cependant, je n'étais pas si surpris que ça, et j'avais visé juste quant à un probable dilemme. Mais au final, allait-elle se sauver, ou décider de mourir en martyre? « Je ne pourrais pas m’empêcher de te chercher … » Une moue navrée s'afficha sur mon visage. Quelle tristesse de savoir, en cet instant ou la tendresse aurait pu surface, alors que je la tenais dans mes bras, qu'elle tenait à ma propre vie, alors que c'était elle qui risquait la mort. Devais-je la remercier? Je ne le voulais pas. J'aurais préféré la maudire pour les dix prochaines années à venir, du moins si elle s'en sortait vivante. Son visage peiné m'arracha une expression de torturé, car c'était ce comportement que me ramenait quatre ans en arrière, quand j'avais encore mon destin en main, quand j'avais encore le choix d'aimer, ou pas. Choix que j'avais, en un claquement de doigts, réduit en poussière. Une bouffée de chaleur frola mon dos, tandis que j'entrais en contact avec les ventilateurs colossaux du camion. « Ma vie sauve ou ta tranquilité? » Ce n'était pas la question qui m'inquietait, mais plutot ce que j'avais à repondre qui me rendais maussade, et maintenant qu'elle m'avait mis face à mes actes, je ressentait le devoir de la sauver, comme si son corps frele et leger me suppliait. Comme si mon esprit allait à l'encontre de mon corps, et repondait à un ordre venu de nul part. Je prenais une dernière inspiration, le front plissé par la concentration, et m'élancais, loin de ce danger. Haley toujours dans mes bras.

    Nous fumes sur le trottoir en un dixieme de seconde. J'avais considérablement palis, tout sang s'étant figé dans mon coeur, refusant d'irriguer le reste de mon corps. Lentement, je reprenais la mesure de mes actes, mes yeux retrouvant leur vert originel, en même temps que la vie reprenait sa place. J'esperais dans un semblant de lucidité qu'elle ne remarquerait le nouvel éclat, plus naturel de mes pupilles, et qu'elle serait trop chamboulée pour s'attarder sur de tels détails. Je tremblais, pour une raison inconnu, et les souvenirs s'entrechoquaient dans ma tete, comme s'ils n'étaient pas les miens, tandis que le camion finissait sa course, en passant devant nous, sans nous voir. Surement que son chauffeur aurait le coeur battant durant une minute, puis oublierait ces etranges individus qui avaient risqué leur vie sur la rue de Picadilly Circus. Moi, je n'oublierai pas en une minute, et des années ne suffiront surement pas à ma redemption. J'avais l'impression ténue d'avoir passé un contrat: sa vie contre la mienne. Pourquoi ressentais-je le sentiment que j'avais scellé mon propre destin en voulant la laisser poursuivre le sien? Comme entravé dans des chaines invisibles, je me tremoussais nerveusement, cherchant à detendre des muscles tremblants de fievre, de... peur? Rompant une corde de gene, je m'engageais dans la rue opposée, n'esperant même plus echapper à son attention; je me sentais las soudain, vidé de toute energie, et delaissé par le spirit, à ma grand deception. Si j'étais parti en courant, ma vitesse soudain usuelle n'aurait fait que la reconforter dans sa theorie du « repenti ». Nom de dieu! Il fallait que j'arrete de reflechir, et que je m'enfuis d'ici, avant de sombrer! Tenant mon crane entre mes mains, je ne voyais ce qui se deroulait autour de moi que par saccade, comme entre le reve et la réalité. Etais-je nauséeux? Je touchais mon front, et je n'avais pas de fièvre, pourtant, je mourrais de chaud, et l'eau froide qui ruisselait sur mes membres me faisait grelotter. J'accelerais le pas, trebuchant vulgairement sur une bouche d'egout, et ne me rattrapant que de justesse à un mur.

    Soudain, me retournant dans la penombre, là ou se tenait peut-etre Haley – comment le savoir, maintenant que toutes ems capacités s'étaient volatilisées, et que j'étais à demi aveugle? - je murmurais dans un demi sourire vaincut, sur le ton d'une demi plaisanterie. « N'essaie pas de me suivre, par pitié. Je crois que je n'y survivrais pas. » Je continuais ma route, et soufflais, definitivement à l'agonie: « Essaie de bien dormir Haley, parce que ne comtpe pas sur moi pour venir verifier. »
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MessageSujet: Re: HALEY ▬ you're a f*cking heroin HALEY ▬ you're a f*cking heroin EmptyMer 28 Juil - 12:17

    J’avais peur et je me sentais faible, vulnérable. Presque autant que quatre ans plus tôt, quand je m’étais retrouvée menacer par la baguette de mon amoureux … Le bruit du camion me sifflait dans les oreilles tel un vacarme assourdissant et sa lumière avait développé une cécité qui ne faisait que renforcer mon angoisse. Instinctivement, comme une pauvre créature fragile, j’appuyai ma tête cachée dans le creux de son cou, mes épaules serrés et mes bras enlaçant fermement le cou de Bylel. L’engin semblait plus bruyant que le tonnerre qui avait frappé un peu plus tôt, je ne voyais pas d’autres issues qu’une mort soudaine. J’allais donc mourir en ayant comme dernière image la douce peau de celui qui avait été ma plus belle rencontre et mon pire cauchemar à la fois. Je fermai mes paupières avec force, le visage marqué par la peur, et attendit en grimaçant, le cœur au bord de l’explosion pour son dernier battement …

    Puis, le silence revint petit à petit. Je ne distinguai plus le violent éclat lumineux des phares à travers mes yeux clos. Timidement, je regardai aux alentours, angoissée de ce que j’allais y découvrir. Piccadilly. Les enseignes lumineuses qui retrouvaient assez d’électricité pour éclairer le trottoir sur lequel nous nous trouvions. J’étais en vie. Le temps que j’en prenne pleinement conscience, le camion avait disparu dans les ténèbres, mes pieds me portaient de nouveau sur la terre ferme et Bylel s’éloignait en tremblant. Cependant, j’étais bien trop sonnée pour pouvoir réagir. Les évènements des dernières minutes avaient tout chamboulé en moi et la reprise du contrôle de mes cinq sens fut longue. Je venais de découvrir le terrible secret de Bylel, d’abandonner la vengeance qui m’avait tant hanté pendant quatre ans et échapper de peu à la mort grâce à celui qui avait déjà essayé une fois de me tuer. Comment se remet-on de ça ? Surtout quand ces éléments se produisent en moins de trois minutes ? J’avais véritablement cru, là-bas sur la route, qu’il allait me laisser crever, cet imbécile ! Néanmoins j’étais trop épuisée émotionnellement pour lui en vouloir de quoi que se soit. Après tout, j’imaginais le sacrifice que cela avait du être pour lui. De combattre le Spirit, son envie de meurtre et son dégoût pour moi si vite pour me sauver … C’était sûrement pour ça d’ailleurs, qu’il s’éloignait en titubant dans les sombres ruelles adjacentes à Piccadilly. Il avait besoin de se retrouver seul, de faire le point et de récupérer. Je n’étais pas la seule à avoir souffert ce soir, j’en avais pleinement conscience désormais. D’autant plus que j’étais convaincue qu’il restait en lui une part du Bylel que j’avais éperdument aimé, une part d’âme pur qui cherchait à vaincre intérieurement le Spirit. C’était pour ce morceau d’âme, pour ce Bylel là que je me battrais. J’irais chercher la force nécessaire pour qu’il redevienne lui-même et retrouve une vie sereine. Cette bataille serait la mienne. Elle me permettrait par la même occasion de me reconstruire et d’avancer. Avoir un objectif si altruiste était un meilleur moyen de guérison que la vengeance. Je le savais. Du moins, la vraie Haley que je venais de retrouver le savait.

      « N'essaie pas de me suivre, par pitié. Je crois que je n'y survivrais pas. » chuchota-t-il en me faisant de nouveau face et me laissant admirer ses yeux redevenus d’un vert si éclatant. Il ajouta même en me tournant le dos pour reprendre sa route : « Essaie de bien dormir Haley, parce que ne compte pas sur moi pour venir verifier. »

    Sans comprendre pourquoi, je ne pus m’empêcher de sourire. De joie ? De soulagement ? De nostalgie ? Je n’en avais aucune idée. Tout ce que je savais, c’était que de redevenir enfin heureuse après quatre ans de torture, de souffrance et de haine, était la chose la plus bienfaisante du monde. Je rajoutai donc, plus pour moi-même et sans vraiment savoir s’il m’entendrait :

      « Ce sera peut-être ma première nuit paisible depuis quatre ans, où je serais enfin l’héroïne d’un beau rêve et où tu ne joueras plus le grand méchant de mes cauchemars … »

T H E E N D
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