| Sujet: l'inimité ça s'entretient autant que l'amité; peut-être même mieux ; pv charlotte leonhart Dim 18 Jan - 20:20 | |
| Mon corps se déplaça avec aisance parmis le flo continu d'élèves sui s'échappaient à toute vitesse de leur salle de cours; et donc de leur bourreau. Ma démarche était gracile; je semblais danser au milieu d'une horde d'animaux pressés et nerveux. Ma peau n'en effleurait aucune autre; ce dont je me félicitais vu la surchage d'élève qui se trouvaient dans les couloirs. Le raclement bruyant des chaises quelques minutes auparavant avait annoncé la fin des cours de la journée; et c'était donc un soulagement. Je pouvais ainsi vaquer à des occupations diverses et variées en attendant le diner. Depuis quelques jours je ne supportais plus les murs de pierres humides de la salle commune des Serpentard. Tout était trop étriqué et l'air ambiant était infesté par l'humidité - ce n'était pas une grande surprise; nous 'vivions' dans les sous-sols, tels des reclus, chose que je n'avais d'ailleurs jamais comprise. Pourquoi fallait-il que les 'serpents' vivent en profondeur ? Je méditais cette question lorsque je passais la porte de la salle commune. Sans un regard à mes camarades -ou compagnons de cellule- je me dirigeais vers le dortoir masculin. Où avais-je bien pu le mettre ? Je plongeais mes bras dans l'immense malle qui me servait de valise -je me la trainais depuis des siècles- et, après quelques minutes durant lesquelles j'envoyais valser avec hargne ce qui obstruais le passage de mes mains, je trouvais enfin ce que je cherchais. Un balai, mon balai. Bon, il était sans doute un peu vieux et usé pour trop l'avoir chevauché, mais il volait encore -ce qui était surprenant vu son âge- bien que j'eusse peur de m'écraser à chacun de mes vols. Quoique, soit dit en passant, cela ne m'était pas bien périlleux vu mon état de vampire. Cela pouvait avoir de bons côtés ..
Muni de mon antiquité, je me frayais un chemin jusqu'à la porte de sortie -l'issue de secours- et me ruait à vive allure vers la sortie la plus proche du château. Je du prendre un nombre de couloirs incalculable afin de trouver une porte donnant sur l'air libre. Je détestais ce château du fait que je n'y avais pas encore mes repères. A part les sous-sols -que je connaissais comme ma poche- rien ne m'était familier au dessus du sol; la faute à qui ? Je poussais les larges portes de bois et m'évadais à l'extérieur alors qu'une brise venait me fouetter avec une étrange douceur le visage. Je me dirigeais à grandes mais élégantes enjambées vers le terrain de quidditch. J'aimais énormément ce sport; sûrement du au fait que j'avais une passion pour le vol sur balais usés -il n'était effectivement pas aisé de trouver des balais en bon état dans la remise de Poudlard- et j'avais deux longues heures devant moi pour m'entrainer avant les séléctions pour les postes de poursuiveurs dans l'équipe de Serpentard. Je me plaçais au milieu du terrain, jaugeais la direction du vent et enfourchais mon balai. Il frémit légèrement et, après que je me soit aidé légèrement de mon pied pour l'élancer, il partit à une vitesse ahurissante vers les nuages. Je fis rapidement quelques tours de terrain et tentais quelques piqués et quelques vrilles, perfectionnant ma technique. Alors que je redressais avec habileté, je surpris une silouhette vers le bout du terrain, la où se situait l'entrée. Je fonçais dans sa direction et il ne me fallut pas longtemps pour reconnaitre Leonhart. A sa vue, j'accélerais la vitesse de mon balais et, dérapais brusquement lorsque j'arrivais à sa hauteur. Cependant, comme je l'avais prévu, l'extrémité 'poilue' de mon balais vint fouetter bruyamment son visage. Je sautais de ma monture, goguenard et me reculais de quelques pas, balai sous le bras, histoire d'apprécier pleinement du spectacle. L'énervement peint sur le visage de Leonhart, bien que contenu, était un spectacle appréciable.
ISAAC : Je suis d'une telle maladresse .. ironisais-je, un sourire en coin étirant mes lèvres. |
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Charlotte Leonhart BLOODY GIRL † Would you Die for me ?
♦ Lettres Envoyées : 3682 ♦ Crédit : Fatal†Error ♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: l'inimité ça s'entretient autant que l'amité; peut-être même mieux ; pv charlotte leonhart Mer 28 Jan - 17:59 | |
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~† Qu'il n'essaye même pas... Qu'il n'essaye même pas où elle le tuerait. Même sous traitement, elle se ferait une joie de planter sauvagement ses canines dans la chair de son cou. Avec violence. Arracher un peu de peau peut-être. Transpercer les veines et déchiqueter les tissus humains. Lui casser un bras ? Le débarrasser de sa tête qui ne lui était d'aucune utilité ? Lui briser les deux genoux et le laisser ramper jusqu'à l'infirmerie ? Ou alors le castrer peut-être... Charlotte rêvait d'abominations, une lueur fiévreuse dansant dans ses iris bleus. Cependant, elle savait... Elle était parfaitement consciente qu'elle n'aurait pas assez de force pour commettre de tels actes. Non pas l'envie qui lui manquerait, juste la force purement physique que ce maudit traitement annihilait. Sans oublier qu'elle avait eu son injection juste la veille. Deux jours plus tôt et elle l'aurait exterminé sur place. Le traitement avait beau être très efficace, il devait être renouveler tous les mois. Et, chaque mois, les derniers jours avant l'injection étaient un enfer. Pas pour elle, c'était le moment où elle s'amusait le plus. Un enfer pour les autres, les humains. Car chaque mois, quelques jours avant l'injection, les effets du traitement s'estompaient. Pas pour tout le monde, juste pour les vampires les plus forts. Charlotte faisait partie de ceux-là. Alors chaque mois, quand le traitement faiblissait, elle redevenait un peu elle-même. Violente, assoiffée et dangereuse. Plus encore qu'habituellement. La mauvaise humeur la gagnait et le moindre mot pouvait déclencher une hécatombe. Rahfaël le savait. Tout comme il ne savait que trop bien ce dont la demoiselle était capable... C'était lui qui l'avait transformée, lui qui l'avait formée. Il avait passé près de cinquante années avec elle et il savait le sadisme et l'horreur dont elle pouvait faire preuve. Il avait même pu constater, lors de la Guerre Sanglante, le plaisir qu'elle prenait à tuer. Tout cela il le savait, mais il ne pouvait pas la laisser faire. Trop risqué...
Alors il la résonnait. Longtemps, il lui parlait, la calmait. Pour qu'elle ne fasse pas un massacre dans la célèbre école de sorcellerie qui venait à peine de réouvrir. Elle aurait pu le faire, il le savait. Alors il prenait les devants, pour empêcher, prévenir un carnage. Elle l'écoutait, parce que c'était quand même grâce à lui qu'elle était ici aujourd'hui. Le professeur pouvait certainement être l'un des seuls à pouvoir se vanter de parvenir à attirer l'attention de la cruelle Leonhart. Mieux même, elle écoutait parfois ses conseils, même si au final, elle n'en faisait qu'à sa tête et décidait, d'elle-même. Elle dirigeait sa vie, personne, jamais, ne le ferait à sa place. Plusieurs fois, elle avait soumis ses idées à Rahfaël. Le traitement n'était pas bon pour eux. Mauvais. Ils n'étaient plus eux-même lorsqu'ils avaient ce poison dans le sang. Ils n'étaient plus que des animaux apprivoisés, domestiqués. Elle ne voulait pas être un gentil toutou. Il le savait, et était d'accord avec elle. Mais lui n'avait pas le choix. Le Ministère... C'était uniquement pour cette raison que, même lorsque la fin du mois approchait, elle se retenait de sauter sur le premier qui la contrariait. Même si les effets du traitement diminuaient, ils lui empêchaient tout de même encore d'avoir envie de sang. Alors elle restait sage, elle prenait sur elle. Mais jusqu'à quand... ? Pour l'heure, elle avait eu droit à sa piqure la veille et était aussi calme qu'un agneau. Mais que ce troll de Gryffondor ne la cherche pas, car elle n'aurait aucun remord... Qu'il n'essaye même pas. Elle voyait bien comme il la reluquait. Désir. Parce qu'elle était divine, parfaite et sublime. Désir mais également dégoût. Parce qu'il haïssait les vampires et qu'il ne les supportait pas, ne les comprenait pas. Alors qu'il n'essaye même pas de l'embrasser. Il venait de la pousser dans un couloir vide et se trouvait face à elle, semblant hésiter, se retenant violemment de la frapper ou de satisfaire ses désirs. Sourire. †~
« Si tu me touches, je te tue. » ~† Frustré et mécontent de ne pas s'être décidé avant qu'elle ne réagisse, il se recula, pantelant. Penaud, il bredouilla un ou deux mots avant de faire volte-face et de s'enfuir en courant. Et voilà, c'était toujours la même chose... Toujours, ils fuyaient... Déconcertant et ennuyeux. Ce sourire toujours mutin aux lèvres, la Serpentard reprit sa marche là où elle avait été interrompue, pour se diriger vers la salle commune. Passage par son dortoir, pas un regard pour ses "camarades". Balai en main et demi-tour. Elle avait décidé d'aller faire un petit tour sur le terrain de Quidditch. Il faisait tellement froid que personne n'aurait l'idée de s'entraîner aujourd'hui. Du moins était-ce ce qu'elle avait songé. Dans le parc. Un ou deux élèves la regardèrent avec des yeux ronds, abasourdis. Oui, elle se promenait en débardeur. Noir, à fines bretelles, et complètement indécent pour la saison. Je l'ai déjà dit, Charlotte affirmait haut et fort qu'elle était une vampire. Pourquoi alors faire semblant et mettre un pull quand la température ne l'affectait pas ? Débardeur et jupe réglementaire, noire également. Arrivée à une bonne dizaine de mètres, elle se rendit compte qu'elle s'était trompée. Il y avait bien quelqu'un sur le terrain. Un vampire de surcroît, son odorat le lui disait. Et dire qu'avant, elle l'aurait su après avoir à peine posé un pied en dehors du château... Stupide traitement. Tant pis, maintenant qu'elle était là... Un petit sourire moqueur apparut sur ses lèvres lorsqu'elle reconnut la silhouette. Fitzgerald... L'après-midi s'annonçait plus amusante que prévue finalement... Mieux encore, il l'avait reconnu et fonçait maintenant rapidement sur elle. Elle ne bougea pas. Elle ne pourrait de toute manière pas avoir mal, pas avec ce vulgaire balai... Au dernier moment, les poils de son balai lui giflèrent la joue. Quelques-uns même, se brisèrent sous la dureté de sa peau de marbre. Pas de mal mais ces mots... Quel crétin... †~
« Profites-en, quelque chose me dit que tu n'auras bientôt plus l'occasion d'être maladroit... » ~† Le ton était donné. Aujourd'hui elle ne l'ignorerait pas. Ce serait la guerre. Voix narquoise, sourire ironique, regard mutin. La menace était proférée, du bout des lèvres et dissimulée, mais elle était bien là. Subtilité... Si Fitzgerald n'était pas descendu aussi rapidement de son balai, elle en aurait attrapé l'extrémité et l'aurait envoyé faire un petit tour dans les airs, comme on lance un vulgaire frisbee. Mais le bougre avait déjà mis pied à terre et s'était éloigné d'un ou deux pas. Non, Charlotte ne supportait pas que l'on se moque ainsi d'elle. On ne se jouait pas d'elle sans devoir en subir les conséquences. Le traitement fraîchement prescrit courait dans ses veines mais ne changeait pas son caractère. Elle avait toujours eu des tendances sadiques et violentes. Même humaine, son âme était aussi sombre que les ténèbres... Si le Serpentard voulait jouer, il n'allait pas être déçu. Cependant, il allait falloir qu'elle mette les règles au clair. Elle chassait. Elle décidait et les autres obéissaient. Elle avait le dessus, les autres n'avaient qu'à acquiescer. Elle avait le pouvoir, les autres ne pouvaient que suivre. Elle avait toujours ce qu'elle voulait. Elle chassait, les autres fuyaient... Ses lèvres devinrent prédatrices, alors qu'elle se mettait à marcher doucement, traçant un cercle autour du blondinet. Un « Penses-tu vraiment pouvoir m'atteindre, me blesser, avec un vulgaire morceau de bois volant... ? » provoquant jaillit de ses lèvres exquises, pour venir atterrir dans l'oreille d'Isaac. Postée juste derrière le vampire, sa bouche se trouvait au niveau de son oreille. Agacement. Il l'énervait, et elle ne savait pas pourquoi. Elle claqua ses mâchoires à quelques millimètres du lobe du Serpentard avant de faire volte-face pour finalement enfourcher son balai et décoller, sans plus se préoccuper de sa présence. Souffler le chaud et le froid... †~ |
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