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« Les plus courtes sont toujours les meilleures »

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« Les plus courtes sont toujours les meilleures » Vide
MessageSujet: « Les plus courtes sont toujours les meilleures » « Les plus courtes sont toujours les meilleures » EmptyDim 18 Jan - 16:58


« Les plus courtes sont toujours les meilleures » 938584ico_wylhuma_I « Les plus courtes sont toujours les meilleures » 171261Ico_Jaime_I



    « It's a beautiful day... »
    » Wylhuma J. Lecter Vs. Jaime O'Reilly «

    Okay. Je vous l'accorde. La météo n'était pas vraiment au beau fixe. Au froid sec et glacial, qui avait sévi durant les cinq jours précédents, avait succéder une brume humide, qui faisait frissonner chaque parcelle de votre corps au moindre contact avec l'extérieur. Contrairement à la majorité des gens, mon humeur ne se déterminait pas au gré du vent. Un doux zéphyr ou les rayons généreux du soleil n'atténuaient jamais le mécontentement que je pouvais épisodiquement éprouver. Pas plus que la pluie ne pouvait entamer mon bon état d'esprit. Indifférent au climat maussade qui régnait au château, je longeai le couloir en sifflotant allègrement. Fait assez rare ces derniers temps, je devais l'admettre. Je n'avais guère trouvé la paix depuis ce début d'année assez chaotique.

    Même à distance, celui qui n'avait été que mon géniteur à temps partiel avait réussi à me donner l'insomnie. Pour la Xième fois, j'avais assisté, toujours aussi impuissant, à un revirement dans la composition de ma famille. A force de regrets, exprimés de façon théâtrale, de pleurs dramatiques, et de fausses promesses, ma mère avait à nouveau succombé au chantage affectif de celui qui était à la fois son amour de jeunesse, mon père... et notre bourreau à tout deux. Du plus profond de mes entrailles, je le vomissais. Je savais qu'il en avait parfaitement conscience. Je ne lui cachais plus mon mépris depuis longtemps. Parallèlement, il n'ignorait pas que j'aimais beaucoup trop ma sorcière, et non moins idiote, de mère pour lui infliger la douleur de l'arracher à lui. Elle vivait dans l'illusion qu'il changerait un jour, et que nous pourrions tous vivre ensemble et heureux... Un fantasme pathétique que je ne pouvais dissiper d'un simple geste.
    Les autres fois où il était revenu, la queue entre les jambes, elle n'avait eu qu'à me fixer de ses beaux yeux implorants. Je lui cédais toujours et j'en devenais fou. Avec lui, j'avais eu des propos sans demi-mesure. Je lui avais craché tout le venin dont j'avais été capable. Insuffler toute la haine qu'il pouvait m'inspirer. Promesses de mort. Menaces en tout genre. Démesurées. Farfelues. Démentes. J'avais tenté d'être aussi imaginatif que lui, sans pour autant parvenir à le tenir à l'écart. Ils avaient réussi à me maintenir en échec tous les deux... De quoi m'en rendre malade pour les dix prochaines années.

    Les semaines s'étaient écoulée inlassablement. Identiques. Sans surprises. Les mêmes difficultés étaient venues me hanter du crépuscule jusqu'à l'aube. Sans déclin. Mes nuits n'avaient connu aucun répit. Infectant tout sur son passage comme un poison lent et insidieux. Pour mes amis, je n'avais été qu'un poids mort. Egoïste. Exécrable. Désintéressé. J'aurai voulu profiter de cette ultime année à Poudlard, mais plutôt que de jouir de cette perspective, j'avais tout relégué au second plan.
    Durant des années, j'avais été impliqué de façon beaucoup trop intime dans les conflits d'adultes qui avaient pimenté mon enfance puis mon adolescence. J'étais devenu mature avant l'âge. Privé de l'insouciance qui aurait dû être la mienne. Avec le recul, ma mère en était en grande partie responsable. Son apathie, sa vulnérabilité,... étaient ma faiblesse. Dieu que je détestais ça! Mais une fois de plus j'étais incapable de lui en porter grief. Qui pouvais-je? Pas grand chose. Néanmoins, l'éloignement aidant, je commençais tout doucement à prendre conscience que le jour, où je partirai, approchait. Le temps pour elle de devenir plus forte et d'assumer ses choix. Celui pour moi d'avoir enfin une vie qui m'appartient. Cette constatation faite, l'immense poids qui comprimait ma poitrine commença à se dissiper. J'avais cru que les remords m'assailliraient, mais à la place je ne ressentis qu'un grand vide. Cette sérénité était délicieuse, et je travaillai à la faire perdurer.

    Mes nouvelles résolutions encore fraîches dans ma tête, la bibliothèque avait été le lieu placé en haut de la longue liste reprenant les changements qui devaient être opérés. Je devais me focaliser sur le plus important. Mes études. Je venais de clore une parenthèse, et les devoirs, qui s'étaient accumulés, n'étaient qu'un rappel de "laisser-aller". Une remise en question sur mes capacités d'étudiant ne me ravissait guère mais s'avérait nécessaire.
    En poussant la lourde porte de la bibliothèque, une forte odeur de renfermé m'assaillit. Pas assez désagréable, toutefois, pour me faire faire demi-tour. Le climat peu clément avait attiré plusieurs groupes d'élèves. Les tempes étaient emprisonnées par les mains. Quelques soupirs se faisaient entendre... Témoignages d'un ennui profond... A pas feutrés, je dépassai les premières tables, me dirigeant vers les rayonnages qui m'intéressaient. J'allais commencer par le plus complexe. Un devoir de potion. Si j'aimai la matière, il n'en restait pas moins que le professeur n'y avait pas été de main morte. Plusieurs heures s'avéreraient probablement indispensables pour rédiger mon parchemin, mais je feignis de ne pas y penser. Chose aisée car un profil familier prit forme devant moi.

    Wylhuma Lecter. Maison de Salazard. Arrogante. Détestable. Et vampire de surcroît. Je n'éprouvai pas de véritable aversion pour ces derniers. En réalité, il me laissait indifférent. Avec Lecter c'était différent. Je la détestai probablement... En tout cas ça y ressemblait... Ce qui ne m'empêchait pas de chercher sa compagnie à intervalles réguliers. Parfois, c'était juste pour le plaisir de me défouler. Je savais qu'elle répondrait toujours présent pour un échange verbal politiquement incorrect. En d'autres moments, bien que je ne le lui avouerai jamais, j'éprouvai une certaine curiosité. Si les êtres, tels qu'elle était, étaient fascinants, j'en cherchai toujours la cause car cela ne semblait pas avoir d'emprise sur moi.
    De loin, elle semblait presque normale. Inoffensive, en somme. Un livre aux proportions gigantesques se trouvaient ouvert sur ses genoux alors que son regard était fixé sur les vitres durement frappées par le vent. Perdue dans le vague. Son front lisse, à la peau ivoire, était légèrement plissé. Soucieuse?. Je m'arrêtai à un mètre d'elle et m'installai sur le rebord cirée d'une étagère.

    « Tu sais quel est le comble pour un vampire ?
    ... C'est de se faire du mauvais sang.
    »

    Ma façon toute personnelle de m'annoncer à elle. Cela faisait tellement longtemps qu'on se narguait que je ne me remémorai même plus comment cela avait commencé.
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MessageSujet: Re: « Les plus courtes sont toujours les meilleures » « Les plus courtes sont toujours les meilleures » EmptyMar 20 Jan - 17:28

    Plus un mot. Je ne veux plus entendre un seul mot. Ma tête résonne d'un assourdissant silence qui me casse les oreilles. Oui, moi-même je suis étonnée par cette antithèse, mais elle est vraie. Il n'y a plus rien dans ma tête, ce qui m'inquiète. Je ne supporte pas de ne pas penser, d'être totalement vidée. Pourtant, cela fait presque une semaine que c'est ainsi. Depuis l'épisode dans la salle commune avec Isaac. Depuis ce moment-là, je suis seule dans ma tête, les petites voix ne me hantent plus. je devrais en être heureuse, mais à la place, je me sens seule. J'étais bien à l'époque, maintenant, je ne suis plus rien qu'une enveloppe corporelle vidée d'âme.

    Bon d'accord, je n'ai pas vraiment eu d'âme. Je l'ai troqué lorsque je suis devenue une Immortelle. Mais jamais je ne m'étais sentie ainsi...
    Isaac avait voulu se séparer de moi. C'était absolument horrible pour moi. C'était comme si une partie de moi, de mon existence, avait subitement disparu pour aller se nicher dans les bras d'une autre. Mais qui étais-je pour me lamenter? Nom de Dieu, mais je suis Wylhuma Jaysin Lecter, la pire des Vampires de l'école, une tueuse sur pattes, une statue de beauté avec un coeur de pierre. Je n'allais pas me laisser faire ainsi!

    J'ouvris enfin les yeux. Des gens s'étaient aglutinés autour de moi, en se demandant sûrement pourquoi une Vampire s'était "endormie" en plein cours. La sonne avaît sonné, car ils sortaient petit à petit, après m'avoir jeté un coup d'oeil inquiet et intrigué. Les plus proches des curieux se rendirent compte que je m'étais "réveillée" et fuirent, lorsque je dévoilais mes dents luisantes en un sourire arrogant. Wylhuma était de retour.

    Je me levai lentement de ma chaise et sortit de la classe à la suite des autres. Ma tête était toujours aussi vide, mais je savais ce que je devais faire, maintenant : me venger. C'était la meilleure chose que je pouvais faire. Malheureusement, il y avait un problème majeur dans cette situation : le traitement d'Edvard. Il m'empêchait de faire quoi que se soit. la dernière fois que j'avais voulu retrouver mes instincts vampiriques, je m'étais écroulée à terre, tant la douleur était insupportable. Il n'y avait qu'un endroit pù je trouverai un moyen de me venger efficacement sans que les profs ne soient mis au courant : la bibliothèque.

    N'ayant aucun cours avant plusieurs heures, je décidai de m'y rendre de ce pas. Lorsque j'ouvris les portes, tous ses occupants me dévisagèrent. Je remarquai même que certains se dépêchaient de partir alors que je m'avançais. Sans trop savoir où je pourrais chercher, je décidais de faire le tour de toutes les rangées. Je commençais alors par celle des potions. Mais j'avais à peine pris un livre que quelqu'un vint me déranger.

    Et ce quelqu'un n'était pas n'importe qui! C'était Jaime O'Reilly, un jeune homme que je n'appréciait que très modestement, car il n'arrêtait pas de me narguer. Malheureusement pour lui, je n'étais pas du tout d'humeur, aujourd'hui.

    JAIME ; Tu sais quel est le comble pour un vampire ?
    ... C'est de se faire du mauvais sang.

    A la blague était assez pourrie, il faut l'avouer. En plus, c'était la même qu'il m'avait sorti deux semaines auparavant. Il devrait sérieusement songer à réviser ses plaisanteries. Je ne daignai même pas lever les yeux vers lui. Alors, c'est ainsi que je lui répondis :

    - Très cher jaime, si tu ne tiens pas à finir avec des traces de dents dans ton joli cou, tu ferais mieux de partir sur le champ...

    J'avais dis cela très gentiment. Encore fallait-il qu'il m'écoute, pour une fois!


( assez nul, désolée, mais j'avais pas le temps de faire mieux ><" )
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MessageSujet: Re: « Les plus courtes sont toujours les meilleures » « Les plus courtes sont toujours les meilleures » EmptyJeu 22 Jan - 9:45

Ce n'est pas un concours littéraire.^^ Je sais ce que c'est de ne pas toujours avoir l'inspi" et ta réponse me convient parfaitement =)

    Je ne comprendrai jamais celles et ceux qui éprouvent une crainte inconsidérée envers les éternels. Tout en sachant pertinemment qu'ils prenaient, en temps et en heures, le traitement élaboré par le Dr. Edyard Jekill, il était inconcevable qu'une aussi bonne poignée d'imbéciles s’imaginait encore que ces êtres singuliers pouvaient toujours leur sauter sauvagement à la gorge pour les vider de toute substance. Ils n'étaient pas plus forts que vous ou moi à l'heure actuelle. Cela expliquait peut-être ma nonchalance face aux maintes menaces que m'avait exprimé Wylhuma par le passé. Mes amis m'avaient, de nombreuses fois, traité d'illuminé. De Masochiste. De suicidaire. Moi je ne voyais là rien de plus qu'un simple jeu aux apparences innocentes... Il n'en restait pas moins qu'un bon vieux dicton moldu disait que ces dernières étaient souvent trompeuses.

    Elle ne me regarda pas. Ce qui ne réduisit nullement le sourire qui s'était épanoui sur mes lèvres sitôt sa réponse terminée. Partir sur le champs?! Pas question. je détestais que l'on me donne un ordre. Quant à mon joli petit cou,il avait beau être à sa portée, elle ne pourrait guère en faire grand chose... Du moins, cela n'était que mon intime certitude. Je ne suis pas sûr que j'aurais été jusqu'à le vérifier concrètement. Mes convictions ayant leurs propres limites.
    Pour être honnête avec vous, j'avais entendu assez de conversations à ce sujet autour de moi pour avoir pleinement conscience que certains fanatiques auraient volontiers accepté de donner de "leur personne" juste pour savoir ce que cela faisait. Une chance pour moi,je n'éprouvais absolument pas la même ferveur. Ceci dit, j'avais beau penser, dire ou crier haut et fort que ces créatures ne m'attiraient pas, j'en côtoyais toutefois quelques unes. Etait-ce mon inconscience qui se jouait de moi? Ou bien était-ce dans mes gènes de rechercher la complexité plutôt que la facilité. Mes parents avaient toujours été ainsi. Sans arrêt en train de flirter avec des situations compliquées, rencontrant les mauvaises personnes. Au mauvais moment. Au mauvais endroit. Sur toutes les moldues qui vivaient en Grande-Bretagne, mon père avait porté son choix sur une sorcière. Sur tous les hommes du monde, ma mère avait porté le sien sur celui qui était susceptible de l'aimer autant qu'il la maltraitait. Avec de tels antécédents, il n'aurait pas été étonnant que j'éprouve, moi-même, quelques difficultés dans le développement de mon environnement social. Sur la diversité qu'offrait Hogwarts parmi ces étudiants, j'étais parvenu à attirer une éternelle... assez hostile qui plus est... dans un perpétuel petit jeu de tac au tac. Mes amis avait peut être raison. Quelque chose ne devait pas tourner rond chez moi.

    L'un de mes plus gros problèmes est que je pense de trop. Trop de choses. Trop à la fois. Trop de tout.
    Ce ne fut que le silence, brisé quelque fois par le grattement d'une plume sur le papier, ou le froissement d'une page tournée, qui me ramena à la "jeune" serpentarde. Mon sourire s'était, à présent, évanoui, remplacé par une expression neutre. Je me mordillai l'intérieur de la joue, signe d'intense réflexion chez moi. Mon cerveau était actif à 200% et pourtant mes yeux ne reflétaient rien de ce qui agitait mon esprit. Ce n'étaient plus que deux lagons aux eaux tranquilles. Je m'éloignai de la tablette contre laquelle je m'étais adossé, faisant trembler quelques livres des étagères supérieures, qui demeuraient là depuis des années dans un équilibre précaire, et allai m'installer sur le rebord de la fenêtre. Je me trouvai, de ce fait, face à Wylhuma, une trentaine de centimètres à peine nous séparant. Cette proximité ne me troublait pas outre mesure, et je n'éprouvai aucune gêne à lui imposer ainsi ma présence qui devait lui sembler inopportune. Durant plusieurs secondes je me contentai de scruter son visage satiné dénué d'expression. Si ses traits lisses n'offraient aucune indication sur ses humeurs, je me remémorai néanmoins le pli songeur qui ornait son front lorsque je l'avais surprise derrière le rayonnage.

    « Dis moi juste une chose. Ce n'est pas difficile de devoir jouer la méchante sans arrêt?... C'est quoi? Un pacte qui vous scelle vous autres les éternels. Montrons nous déplaisants, teigneux et condescendants envers ces petits humains insignifiants et ils nous ficheront la paix. »

    Si mes paroles semblaient une fois de plus provocantes, elles n'avaient pas été prononcées avec leur habituelle note de raillerie. Tout au plus une légère intonation dubitative. Détournant mes yeux d'elle, j'observai les arbres, plusieurs dizaines de mètres en contrebas, qui semblaient courber l'échine sous la force de grosses bourrasques qui s'abattaient sur leurs sommets. J'aimai le vent.
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