adrianFLYNN. (terminé)

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26 ans
irlandais
professeur de sortilèges et enchantements
directeur de serpentard
né le 3 mars 2069
à dublin (IRLANDE)

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(rp 1.)

— C’était le premier cours que j’allais donner à Hogwarts, en tant que Mr Flynn, professeur de sortilèges et enchantements. Outre ce poste, j’étais aussi directeur de la maison Serpentard. Tant de postes prestigieux pour un jeune homme de seulement 26 ans, cela avait bien évidemment fait jaser les grands sorciers de ce monde. Comment ne pas les comprendre ? J’étais jeune, fraîchement sorti de mes études d’enseignant, et voilà qu’on m’accordait un poste de professeur à Hogwarts, ainsi que la direction d’une maison. Et pas des moindres ! La direction de Serpentard. Mais je ne suis pas là pour vous parlez de mon accès à ces postes. Assis à mon bureau, je relisai une énième fois une page du livre de sortilèges des 4èmes années, à qui j’allais donner cours dans quelques minutes. Je n’étais pas d’ordinaire stressé, ou plutôt, je n’aimais pas montrer que j’étais dans une situation d’impuissance, comme maintenant. La cloche retentit, me faisant sursauter. Non, vraiment, je n’étais pas dans mon état normal. Où était passé le grand, le bellâtre Adrian Flynn, à carrure droite, le menton haut, et les yeux pétillants ? Je me le demandais moi-même, mais je savais très bien que dès que les élèves passeraient la porte de mon cours, je serais de nouveau dans mon état normal. Je serais de nouveau cet être détestable ; je serais de nouveau Adrian Flynn, sang-pur, directeur de Serpentard. Enfin, les élèves entrèrent, c’étaient des Gryffondor, et bien évidemment, la tension entre leur maison et celle que je dirigeais était palpable, au vu des regards peu aimables qu’ils me lançaient. Je ne me laissai pas abattre. J’étais en totale maîtrise de moi-même. D’un geste vif, je fermai le livre que je lisais auparavant, faisant retentir un claquement dans la salle qui ramena aussitôt le calme dans la salle. —

« Flynn. Adrian Flynn. Je serai votre professeur de sortilèges et enchantements pour cette année. Vous n’êtes pas sans ignorer que cette discipline demande rigeur et attention, ainsi je ne tolérerais aucun retard, aucune dissipation, aucun bavardage et aucune inattention pendant mes cours. Votre attitude se doit d’être irréprochable. »

« Qui a parlé ? Qu’il se dénonce sur le champ. »

« Votre nom s’il vous plaît, jeune homme.
- Peter Dawning.
- Bien, merci Peter. J’irais parler à votre directeur. Maintenant, je ne veux plus entendre un seul bruit. Prenez votre livre à la page 47, le sortilège Duro est à l’ordre du jour. Le prochain qui fera preuve d’insolence se verra attribuer une sanction plus dure que celle infligée à Mr Dawning, vous êtes prévenus. »

— Intérieurement, je jubilai encore plus. J’avais dans les veines cette sensation de domination sur les élèves, cette sensation qui me plaisait tant. Ils étaient maléables, je pouvais les manipuler à mon souhait. Bien évidemment, je ne ferais rien de tout ça. Mon but était juste de leur enseigner les sortilèges et autres enchantements, mais j’y avais imposé des règles strictes, et je n’allais pas supporter qu’elles soient transgressées. —

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rp2

— Le souffle frais d’Eileen caressa ma nuque, alors que mains s’enfouissaient dans ses boucles brunes. Ses lèvres douces vinrent se coller aux miennes, dans un baiser passionné. C’était le moment idéal. Il était temps que je passe à l’action. Nous étions assis sur un banc dans Stephen’s Green Park, à Dublin, ma ville natale. Sur mes genoux était assise Eileen Flannigan, 22 ans, ma petite amie. Je l’avais connu à l’université, elle suivait un cursus dans la médecine, je voulais devenir professeur. Nos chemins s’étaient croisés et étaient désormais étroitement liés. Je l’aimais plus que tout au monde ; jamais je n’avais ressenti des sentiments aussi forts. Je m’étonnais moi-même de l’état dans lequel me mettait cette relation. Mon caractère semblait s’adoucir quelque peu au contact d’Eileen, mais je n’en restais pas moins l’homme droit que j’avais toujours été. Jusqu’à maintenant, je n’étais jamais sorti avec aucune fille. Dans ma jeunesse, j’avais repoussé les avances de plusieurs d’entre elles, c’était là que je m’étais forgé cette réputation de sans coeur, d’être incapable d’aimer, de dur à cuire. Mais ce n’était là que mon ascendance génétique. Issu d’une lignée de sang-pur, tout mes aînés avaient été ainsi : indéfinissables. Tantôt sympathiques, tantot antipathiques, parfois solidaires, parfois égocentriques, mais toujours une même qualité commune et immuable : la fierté. Ne jamais s’avouer vaincu, rester droit en toute situation, se battre jusqu’au bout. Tel est le leitmotiv des Flynn. Dans un souffle, je murmurai à l’oreille d’Eileen. —

« Epouse-moi… »

— En réponse, ses lèvres se scellèrent aux miennes. Trois mois plus tard, en juin, nous étions mariés. Eileen Flannigan entrait dans le clan Flynn. Elle aussi issue d’une famille de sang-pur, et fut rapidement adopté par ledit clan Flynn, qui la trouvait adorable. C’est mariés que nous sommes entrés en 3ème année d’études, chacun de notre côté. C’était le bonheur parfait. Du haut de mes 24 ans, je me sentais plus invincible que jamais avec Eileen à mes côtés. Mais le bonheur semble être voué à être détruit. C’était une nuit de novembre que je reçus cet appel qui m’annonçait le décès de mon épouse. Je lui avais bien dit de ne pas faire confiance à ces moyens de transport Moldus ! Elle avait été forcée de prendre l’avion pour effectuer un stage dans une faculté de médecine magique en Argentine, et l’appareil s’était abîmé en plein océan Atlantique, aucun survivant. La rage m’envahit. Je devais rester droit, rester digne. Je devais continuer à vivre sans Eileen. Ma réputation de coeur de pierre est revenue au galop. Jamais je n’ai touché une seule femme depuis ce jour, jamais je n’ai ressenti de nouveau des sentiments amoureux depuis ce jour, jamais je n’ai été tout simplement capable d’aimer quelqu’un depuis ce jour. Je suis un homme brisé, qui ne le montre pas. L’honneur et la fierté avant tout, telle est ma devise. Jamais je n’avouerais mes faiblesses. L’amour que j’ai porté à Eileen était sans précédent, il sera le dernier. —

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Adrian

Professeur de Sortilèges et Enchantements et Directeurs des Serpents.

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