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«As if by magic »

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«As if by magic » Vide
MessageSujet: «As if by magic » «As if by magic » EmptyMer 14 Jan - 19:31

«As if by magic » 2yucdo6 «As if by magic » A9w8km
Autumn & Jaime


    « L'ENCHANTEMENT N'EXISTE QUE LORSQU'ON Y CROIT... N'Y PENSEZ PLUS ET IL S'ÉVANOUIRA. »

    « Je détestais ça.
    J'étais là. Assis. Mes yeux vert faisant distraitement la navette parmi le groupe qui pénétra bruyamment dans la grande salle. Lorsque mon attention se figea sur un visage familier. Ma respiration s'accentua légèrement, tout comme les calmes battements de mon coeur, pourtant aguerri. Persuadé d'avoir l'air ridicule, alors qu'un observateur extérieur n'aurait vu en moi qu'un garçon accoudé à une table, je battis des cils. La raison de cette soudaine léthargie ne m'était que trop coutumière. C'était ELLE! ELLE qui venait de faire son apparition sous la voûte qui abritait les immenses portes en chêne massif. Le balancement de sa chevelure dorée s'accordant au rythme de sa démarche gracile. La délicatesse de son poignet lorsqu'elle repoussa une mèche d'un geste simple. La douce roseur de ses joues qui rendaient l'azur de ses yeux encore plus pure. Le... CLAC! »

    « Désolé, mais il fallait bien ça pour te ramener à nous, O'Reilly! »

    « Desmond Lloyd s'installa à mes côtés, tandis que je m'appliquais à frotter énergiquement le sommet de mon crâne sur lequel il venait d'administrer une tape bien sentie. Mon compagnon de chambre le plus proche, depuis mon entrée à Poudlard, avait été le malheureux témoin de cette sorte d'engourdissement qui m'habitait à l'approche d'une certaine personne. La maîtrise dont je faisais preuve habituellement était assez exceptionnelle vu les circonstances... Ce qui ne m'empêchait pas de m'égarer par moment. Desmond ne manquant jamais l'occasion de me le faire remarquer, que ce soit de façon subtile ou, comme à l'instant, de manière radicale mais efficace, je devais l'admettre. »

    « Je me demande bien ce que je ferai sans toi. »

    « Le ton de ma voix laissait paraître une légère trace d'ironie mais il n'y prêta guère d'attention, et afficha un petit sourire satisfait. Il s'amusait à mes dépends. Je le savais. Dans un contexte différent, être la source de moquerie m'aurait profondément irrité. Mais j'avais suffisamment conscience du côté pathétique de la chose pour ne pas m'en soucier plus que nécessaire.
    Autumn D'Orsay est une vélane!... Combien de fois n'avais-je pas pensé à cela pour tenter de me trouver des excuses? Un nombre incalculable dont j'avais vite perdu le fil. Comme 99,99 % de la population masculine de Poudlard, je m’étais retrouvé sous le charme de la jeune femme. De ce pourcentage là, je faisais partie de ceux qui restaient le plus digne à son contact, repoussant avec assiduité cette attraction particulière. Mon orgueil ne m'autorisait pas à me transformer en l'un de ces "loups libidineux" à la Tex Avery. Ceux qui la dévisageait avec cette expression de folle admiration m'inspirait la pitié. Inutile de vous préciser que je me faisais violence pour ne pas leur ressembler.
    Ce qui me renforçait dans l'idée que j'étais différent des autres, c'est que je savais pertinemment que cette attirance absurde n'était pas uniquement le fruit d'un penchant pour son physique fascinant. Les moments où il m'était arrivé de l'observer, avec plus d'attention que ne l'autorisait la politesse, m'avaient permis de déceler, dans l'océan de ses yeux, une infime note d'amertume? de colère? Je l'ignorais. Mais cela s'était avéré suffisant pour me laisser perplexe, curieux... et désireux d'en apprendre d'avantage sur son compte.
    J'inspirai profondément, histoire d'évacuer, de ma tête, cette brume enchanteresse que la ravissante poufsouffle m'insufflait, et me concentrai sur mon ami dont j'avais momentanément occulté la présence.»

    « ... conscient qu'elle produit le même effet sur tout le monde. Ce qui n'est pas naturel si tu veux mon avis. »

    « J'évitai soigneusement de lui faire remarquer que dans notre monde, rien ne pouvait être cataloguer de "naturel", me contentant d'arquer un sourcil pour lui indiquer que son petit laïus me laissait indifférent.»

    « ... En plus, la Belle gravite dans une autre constellation mon pote. Va falloir t'y faire, t'as au... »
    « Qu'est-ce que tu veux dire? » ... l'interrompis-je abruptement. Il avait éveillé mon intérêt.
    « Je l'ai aperçue avec l'autre là... Fitzgerald. » ... Il accompagna sa réponse d'un mouvement des yeux traduisant l'agacement... « Sans vouloir te vexer, ou te saper le morale, le seul truc que vous avez en commun lui et toi, ce sont vos origines irlandaises. »

    Il accompagna sa remarque, qu'il jugeait très spirituelle visiblement, d'un petit rire railleur qui m'exaspéra au plus point. Desmond éprouvait pour l'orgueilleux serpentard un mélange d'admiration et de jalousie. La première car Fitzgerald attirait les filles avec une facilité déconcertante. Ce qui était totalement hors de porté de mon ami qui possédait le charisme d'un orang-outang. Quant à la seconde, elle était motivée par... les mêmes raisons! Quant à moi, je ne lui attribuait aucun sentiment particulier. Je ne le connaissais qu'en surface, et rien ne m'avait tenté d'aller examiner, de plus près, les "couches inférieures".

    « Tu ressembles de plus en plus à une vieille commère Lloyd. Faudrait que tu cesses de calquer ton horripilante soeur. »... Je fis mouche car il pinça les lèvres. Peu soucieux d'avoir osé enfreindre la règle qui m'interdisait de déblatérer sur son insipide famille, je pivotai prestement sur le banc et me retrouvai debout en un rien de temps, percutant tout aussi rapidement celle qui avait été l'objet de mon attention une minute auparavant. G-É-N-I-A-L! Non content de faire partie de ces pseudos admirateurs à la noix, je venais de m'offrir la plus belle entrée en scène qui soit... Le coup du "je te bouscule sans en avoir l'air pour attirer ton attention". L'un des plus vieux clichés du monde, dont j'avais, moi-même, déjà été victime. Sans même avoir eu besoin de la regarder, je perdis toute estime de moi après avoir prononcé des paroles qui resteront probablement gravées dans ma mémoire pour me faire honte:

    « Hey!... Rien de cassé! »


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MessageSujet: Re: «As if by magic » «As if by magic » EmptyMer 21 Jan - 17:42

    « A ce qu'il parait elle est de nouveau avec Cyrrhus. »
    « Pourtant j'ai vu Mickey l'inviter au bal. »
    « Sans parler de Fitzgerald... »

    Ne pouvaient-ils pas parler de quelqu'un d'autre ? Ne pouvaient-ils pas s'intéresser à une autre personne que moi ? A chaque fois que je passais à côté d'eux j'entendais leur chuchotements. Ce qu'ils disaient. Ils me voyaient. Se taisaient un instant pour me regarder avant de reprendre leur conversation. Ce qu'ils disaient m'insupportait. Ils pensaient tout savoir. Dans les moindres détails. Ils l'avaient appris par une personne ou par une autre qui l'avait su par quelqu'un d'autre. Ou ils avaient vu de leurs yeux. Et ils partageaient ce qu'ils savaient. Comme si j'étais une vulgaire célébrité moldue. Mais ils ne savaient rien. Juste quelques petits détails insignifiants. Mais ils ne connaissaient pas mes sentiments. Et c'était ce qu'il y avait de plus important. Les sentiments. Le reste importait peu. Je me sentais observée. Plus que d'habitude. J'avais l'impression que jamais on ne me laisserait tranquille. Être une vélane me plaisait beaucoup au début. Tous ces regards glissant sur moi. Ces regards persants mélangés aux murmures incessants. Je me sentais différente. Supérieure. A mon entrée à Poudlard c'était encore mieux qu'avant. On ne voyait plus que moi. On en oubliait les autres. Mais à cause de ce statut mes amies étaient peu nombreuses. Elles me détestaient. La jalousie. Et je n'avais plus de vie intime. Tout ce savait dans l'heure qui suivait. Et dire que j'avais aimé ça. Et ensuite je me surprenais à détester ce qu'il se passait autour de moi.

    Je suis entrée dans la Grande Salle et immédiatement mon regard azur a cherché Isaac Le voir suffisait à me rendre heureuse. Mais triste aussi. Tout était si compliqué. Je ne savais même plus comment nous en étions arrivés là. Il y avait moi qui compliquait tout pour Wylhuma. Et elle qui compliquait tout pour moi. Je voyais bien qu’il nous aimait toutes les deux. Mais je n’arrivais pas à savoir laquelle il préférait. Et laquelle il choisirait. Pour Wylhuma c’était une guerre qui avait commencé. Elle était prête à tout pour me tuer. Pour me détruire. Peu importait les moyens pour y arriver tant qu’elle y arrivait. Et moi ? Moi ; je ne l’aimais pas bien sûr. Mais pas au point de commencer une bataille qui de plus était perdue d’avance contre une éternelle de son espèce. S’il le choisissait je respecterai son choix. Mais je savais bien que si le contraire arrivait, la Serpentarde ne ferait pas comme moi. Elle ferait tout pour le récupérer. Quoiqu’il se passe je restais perdante.

    Tellement absorbée par l’éternel qui était à plusieurs mètres de moi et vers lequel je me dirigeais que je ne l’avais pas vu reculer. Me bousculant avec peu de délicatesse. Et moi perdant l’équilibre quelques secondes pendant que les regards se retournèrent vers moi. Elles riaient, heureuses de trouver enfin une raison de se moquer de ma personne. Je l’ai regardé, pensant tout d’abord qu’il était comme ces nombreux admirateurs faisant tout pour m’aborder. Mais j’ai vu quelque chose d’autre dans son regard. Autre chose que des yeux désireux. Autre chose qu’un esprit malsain.

    JAIME ; « Hey!... Rien de cassé! »

    J’ai gardé le silence un instant. Une phrase bien banale. Une scène comme on en connaît dans les films. Habituellement cela m’aurait peut-être fait rire mais je n’ai pas ri. Un simple sourire s’est étiré sur mes lèvres. Un sourire que je n’espérais pas trop froid. Je ne lui en voulais pas de m’avoir bousculée. J’espérais seulement qu’il ne faisait pas partie de ces mâles transis d’amour. Ou d’une de ses personnes voulant tout savoir sur ce qu’il se passait dans ma vie.

    AUTUMN ; « Non ... du moins je crois. Je suis moins fragile que ce que j’en ai l’air. »

    Mon ton était resté neutre. Je ne voulais pas paraître froide.

    AUTUMN ; « Mais si tu tiens à m’accompagner à l’infirmerie tel un prince charmant, pourquoi pas... je donnerais tout pour être autre part qu'ici... »
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MessageSujet: Re: «As if by magic » «As if by magic » EmptyVen 23 Jan - 9:48


    « Non ... du moins je crois. Je suis moins fragile que ce que j’en ai l’air. »

    Elle m'avait répondu cela en m'adressant un "simple" sourire. Mais il me faut lui rendre justice. Ce qui ne paraissait être qu'un sourire modeste chez le commun des mortels avait tout de suite beaucoup plus d'attrait sur ses lèvres délicatement ourlées. Lèvres sur lesquelles je ne m'attardai guère. Je n'avais déjà pas briller par ma délicatesse en manquant de la renverser par terre, la rendre mal à l'aise n'était vraiment pas d'en mes intentions.

    « Tu m'en vois soulagé... C'est déjà assez délicat de devoir assumer sa propre maladresse. Alors, devoir en imposer les conséquences aux autres... »

    Jaime, fais toi plaisir, boucle là!!!... Ma voix qui d'habitude se voulait grave, calme et rocailleuse me donnait l'impression d'être légèrement plus aigue, comme lorsqu'elle avait mué... Me remémorer les épisodes les plus douloureux de l'adolescence ne m'aiderait certainement pas à me rendre moins nerveux. Surtout qu'il ne s'agissait là que d'un tour de mon imagination. Ma voix était pareille. Mon visage serein. Rien ne trahissait ma fébrilité intérieure. Alors relax!... J'ajustai un sourire poli et une expression contrite sur mon visage, tout en faisant mon possible pour éviter de croiser le regard mi-sidéré mi-"je ne sais pas trop quoi" de Desmond qui tentait vainement de me dire quelque chose, dans le dos de la vélane, en articulant chaque syllabe de façon muette. Il avait l'air si ridiculeusement idiot, que tout d'un coups, je n'éprouvai plus l'envie d'être associé à lui de quelque façon que ce soit. Il n'était plus mon ami. Seulement une personne de plus qui nous dévisageait. Le balayer de mon esprit ne fut donc pas difficile... Surtout en l'ayant ELLE sous les yeux.
    Bien qu'elle en affirmait le contraire, j'eu l'impression que la jeune poufsouffle était encore plus menue, maintenant qu'elle se tenait devant moi. De loin, elle paraissait avoir la souplesse et la finesse d'un roseau. Sous mes yeux, qui la jaugeaient du haut de mon mètre quatre-vingt-trois, elle avait plutôt l'apparence d'une petite fleur. Toujours aussi gracile mais si fluette.

    « Mais si tu tiens à m’accompagner à l’infirmerie tel un prince charmant, pourquoi pas... je donnerais tout pour être autre part qu'ici... »

    Le mot "prince charmant" m'arracha une petite grimace perplexe. Vous allez certainement me prendre pour un dingue mais j'ai toujours trouvé que, dans les contes, le prince charmant n'avait rien de très valorisant. Arrivé sur son cheval blanc. Un sourire "email diamant" scotchée sur le visage. Enlever une princesse qui a connu les pires déboires à cause d'une belle-mère acariâtre ou d'une fée maléfique. Tout ça, sans avoir à prononcer une seule parole!... Comme si l'arrivé d'un crétin en collant changeait quelque chose. Comment les filles pouvaient-elles croire encore à pareil mythe? Résidait là un des nombreux mystères de la vie féminine sans aucun doute.
    Bien que je n'était pas très porté sur le côté "charmant" du prince, je n'en aurais pas moins eu l'esprit chevaleresque, si cela c'était avéré nécessaire. Or, mon interlocutrice, aussi délicate qu'elle paraissait, semblait en pleine forme. La mention du mot infirmerie me surprit donc une fraction de seconde. Le temps pour moi de me rendre compte la raison de cette soudaine envie de fuir à l'autre bout du château. Si j'avais été dans l'anonymat le plus parfait il y a deux minutes à peine, j'avais à présent l'impression d'être sous les feux des projecteurs. Ceux qui braquaient, sans relâche, leurs faisceaux sur la jolie vélane. Je n'avais jamais envisagé un seul instant qu'elle puisse souffrir d'un trop plein de popularité. La plupart des gens n'aspirait u'à être adulé. Or, debout face à elle. Les regards qui nous englobaient étant envieux. Admiratifs. Voir même méchants pour certains. Ce n'est qu'au moment où je pris conscience de cela que je compris réellement le sens de l'expression: "subir le revers de la médaille". Etre vénéré et détesté pour les mêmes raisons, ne devait pas être quelque chose de facile à gérer. Je n'avais dans ce domaine aucune expérience. Je n'avais jamais éprouvé de difficulté à me lier d'amitié avec qui que ce soit, et me savais apprécié, mais il fallait être franc. Je n'étais qu'un simple pion dans la masse compacte des étudiants. Et cela me satisfaisait pleinement. La renommée n'avait pour moi aucun charme. Ma seule tendance à la distinction se percevait dans mes études, dans lesquelles je jetais volontiers tout mon potentiel. Mais qui se soucierait des capacités intellectuelles d'un humain, quand vampires, vélanes et autres créatures fréquentaient les mêmes lieux?!
    J'eu soudainement pitié d'elle. Pas cette pitié embarrassante qu'exprimait parfois certaine personne tentant de faire croire qu'elle se souciait de vous. Non. Juste une compassion sans arrière pensée.

    « Qui c'est celui là? »

    Remarque prononcée bien trop fort pour être ignorée. Je ris. Qu'aurai-je pu faire d'autre?

    « Je crois comprendre. L'atmosphère ici devient assez... Pesante » Je choisi l'adjectif avec soin. Bien que "nocive" et "emmerdante" auraient convenu tout aussi parfaitement. « Ceci dit je ne peux rien te promettre. Qui te dit que je ne profiterai pas d'être seule avec toi pour te demander un autographe? Après tout, j'ai une célébrité locale devant moi. »

    Tentative d'humour. Mes yeux clairs retrouvant leur vivacité. Signe que j'étais redevenu... Moi. A vrai dire, j'aurai aimé pouvoir parler suffisamment, juste pour noyer le flot de remarques qui se faisaient entendre à l'arrière plan.
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