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# Cours n°1

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Invité
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Anonymous



# Cours n°1 Vide
MessageSujet: # Cours n°1 # Cours n°1 EmptyMar 6 Jan - 23:40

Tout d'abord, un grand merci à Elleonor qui m'a aidé à affiner le sujet de mon premier cours (Ell -> I love you ). Ce premier cours sera un récapitulatif de ce que vos personnages sont sensé savoir au sujet de la Métamorphose. Ensuite, il y aura un peu de pratique pour voir si vous maîtrisez bien vos sortilèges. J'espère que vous y prendrez plaisir, et que vous ne serez pas ennuyés Very Happy

Bon cours,
Leyhann J. Meadow.

P.S : Merci Razz


________________________________________________________________________________

# Cours n°1 Movies_tsottp202

« Come on, Leyhann, relax ! »


    Son premier cours. Les vacances étaient vite passées, les étudiants avaient peu à peu envahis Hogwarts. Les robes noires vagabondaient de plus en plus nombreuses dans les couloirs, et les cours allaient bientôt débuter. D’ailleurs, Leyhann était l’une des dernières. Nouvelle dans la profession, elle manquait cruellement de confiance en elle et cela se voyait après quelques paroles en cours. Et aujourd’hui ETAIT son premier cours.

    Assise sur le lit couvert de broderies, la jeune Sorcière examinait deux robes noires tout à fait identiques. Pourtant, elle avait l’impression que quelque chose clochait, autant avec l’une qu’avec l’autre. Elle les détaillait, sous toutes les coutures, et dû finalement se dévoiler : elle était morte de trouille et cherchait tout simplement un moyen d’arriver en retard. Elle posa les deux vêtements à côté d’elle, agrippant ensuite ses cuisses avec ses mains diaphanes, qui juraient sur son pantalon droit sombre. En guise de haut, elle ne portait qu’une chemise d’un délicat mordoré. Au niveau de son cou fin brillait un collier d’argent, avec pour tout ornement un saphir aussi gros que l’ongle de son pouce. Un héritage familial. Son Grand-père, Hirmaet, en avait des tonnes du même genre. Après quelques inspirations, et des expirations, Leyhann se sentit presque prête à assurer son cours. L’après-midi, les élèves étaient plus ou moins réveillés, et le repas du midi avait parfois tendance à leur peser sur l’estomac. Elle devrait les tenir alertes. Attrapant sa baguette magique en enfilant sa robe de sorcière, elle lança une petite dizaine de sorts dans sa chambre.

    Son lit se fit tout seul, ses vêtements se rangèrent en douceur, les livres sortirent des étagères pour se ranger en une pile parfaite et non exhaustive, deux encriers jaillirent de tiroirs, bientôt suivis par deux plumes, une cape noire voleta innocemment vers la jeune femme, qui s’en saisit sans émotion. Si un Moldu se serait trouvé ici, il aurait certainement cru dans un canular fort bien fait, ou il aurait prit ses jambes à son cou ; mais pour notre Animagus, c’était habituel de voir des objets léviter pour accomplir telle ou telle tâche. La cuillère de sa tasse de thé tapota la porcelaine, comme si elle en avait marre d’attendre que Leyhann tarde autant. Un sourire amusé se peignit sur les traits de poupée de la brunette, qui s’empara de la théière pour verser son breuvage et s’en délecter. Elle n’était pas britannique pour rien, notre demoiselle. Elle reposa ensuite l’objet, et la tasse accompagnée de sa fidèle cuillère, filèrent vers le lavabo le plus proche.

    « Soyez prudentes. » fit-elle, en plaisantant.

    La jeune Sorcière avait une relation particulière avec tous les objets qu’elle rendait vivants. Sa plus belle amitié est avec le balai de chez Hirmaet, c’est pour dire. Viennent ensuite les autres ustensiles de nettoyage mais arrêtons-nous là, vous la prenez déjà pour une folle alors pourquoi en rajouter ? Elle attacha ses cheveux en une queue-de-cheval serrée et basse, puis attrapa toutes ses affaires pour les emmener dans son bureau. Les couloirs étaient encore vides, les cours n’étant, pour la majorité, par encore terminés. Elle n’osait imaginer tous les accidents qui se seraient produits si les étudiants n’étaient pas enfermés dans les salles de classe. Ses talons claquaient beaucoup trop bruyamment à son goût, et lorsqu’elle atteignit enfin sa destination, elle se réfugia sur la chaise de son bureau, derrière la pile de livres qu’elle allait feuilleter avant de commencer le cours. Le sujet, elle l’avait décidé un peu au hasard.

    La Métamorphose n’était pas un sujet à prendre à la légère, et comme elle ne connaissait aucun de ses élèves, elle allait devoir faire un récapitulatif ; ensuite seulement, les choses sérieuses pourraient commencer. Une sonnerie stridente interrompit ses pensées, et elle sentit tous les muscles de son corps frêle se durcir. Elle tripota ses boucles d’oreilles rondes, caressa quelques mèches bouclées, puis elle se leva lança un sort vers le tableau. La craie d’un blanc pur marqua ce qu’elle lui ordonnait avec application, reproduisant remarquablement sa propre manière d’écrire. Les premiers étudiants entrèrent dans la salle alors que la craie retombait doucement. Un sourire ravi, mais maladroit, se marqua sur les lèvres de Leyhann.

    « Bonjour, allez-y asseyez-vous je ne mords pas. » fit-elle avec un léger rire, tout en jetant un coup d’œil au tableau

    Mademoiselle Meadow
    Premier Cours de Métamorphose


    Cela faisait trop strict. Beaucoup trop à son goût, beaucoup trop comparé à la manière dont elle voulait que les cours se déroulent. Un pli barra son front, et tandis que les adolescents continuaient d’entrer, elle agita gracieusement sa baguette. Le dessin prit rapidement forme, et lorsqu’il fut terminé, elle l’anima elle-même. Ainsi, il y avait désormais sa propre silhouette représentée sur l’écran noir, qui bougeait sans cesse son long bâton magique ou bien qui riait. Un sourire s’imprima sur les lèvres rosées de la jeune femme. Là, c’était déjà beaucoup mieux. Elle pivota sur elle-même, son cœur se serrant en voyant les étudiants rassemblés. Courage.

    « Tout d’abord, bonjour à tous. Il vous suffit de lire au tableau qui je suis et nous aurons fait un pas en avant. Je tenais à vous préciser que la Métamorphose est une matière qui me tient à cœur, et j’espère qu’il en est de même pour vous car je n’hésiterais pas à expulser les perturbateurs. » elle avait essayé de forcer le ton de sa voix, comme Rahfaël lui avait conseillé, mais elle n’était guère sûre du résultat « Bien ! Maintenant, passons dans le vif du sujet. Comme je ne vous connais pas, j’aimerais faire un bref récapitulatif. Vous marquerez sur un parchemin votre nom, votre prénom, votre âge et votre maison. Ensuite, vous m’indiquerez votre niveau, selon vous. »

    Elle jeta un regard azuré sur ses protégés. L’anxiété la désertait peu à peu, comme si elle se confessait. Leyhann aimait enseigner, surtout avec sa matière favorite. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire.

    « La Métamorphose est une matière des plus complexe, qui demande concentration, créativité et application. N’ayez pas peur de dire votre véritable niveau. Sachez que jamais personne ne se moquera de vous, j’y veillerais. Je serais là si jamais vous avez un problème, et je ferais en sorte de faire de vous des magiciens maîtrisant au mieux la Métamorphose. »

    Son sourire s’élargit. Soudain, sa silhouette longiligne se courba, ses traits s’allongèrent surtout ceux de son visage, et sa peau devint fourrure. A la place du professeur se tenait maintenant un sublime husky au pelage immaculé, mais dans les yeux saphir de l’animal brillait une lueur d’intelligence mêlée de malice. En moins de cinq secondes, la jeune Sorcière redevint humaine. Elle avait l’habitude de se transformer, et cela était apparemment presque inné chez elle. A un tel point que là où d’autres mettaient normalement plusieurs mois voir des années, elle n’en n’avait mit que quelques uns. Son visage, joyeux, ne portait désormais plus aucune marque de stress.

    « Il vous faudra du temps pour atteindre ce niveau. Et beaucoup, beaucoup de volonté. Devenir Animagus est souvent un grand objectif que les Sorciers se fixent, tout comme celui de devenir Auror par exemple, mais bien souvent cela est trop pris à la légère. Je ferais en sorte que vous sachiez exactement dans quoi vous mettez les pieds. Bien, remplissez-moi vos parchemins, que je puisse mettre un nom sur vos visages ! »

    Fort contente d’elle, Leyhann s’assit sur le bord de son bureau, et promena son regard sur les étudiants. Elle n’avait certes pas la prestance de Rahfaël, mais elle se débrouillait… Non ?
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