Callyl R. Campbell : Let's see the wild into the Boy (finie)

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Callyl Regis Campbell McKeon
Hominus Homino Lupus est
L'homme est un Loup pour l'Homme

Nom : Campbell McKeon
Prénom : Callyl Regis
Age : 16 ans
Année : 6ème année
Groupe : Loup-garou
Avatar : Billie Joe Armstrong

Pseudo : KeroZen
Age : 17 ans
Avis : Super design et j’aime bien le mélange HP/Twillight… sinon je ne serais pas là ^^
Code : Supermassive Black Hole (j'adore Muse au passage)

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« Il m'arrive souvent de repenser à cette nuit là.
Seulement la plupart du temps je souris et je passe à autre chose.
L'oublier n'a pourtant rien d'une évidence.
Mais je préfère prendre ce qu'il y a de bon et ne pas m'en faire.
Se complaire dans ses souvenirs ne me fera jamais avancer.
Et comme je n'ai pas put la retrouver, laisser de côté est une solution. »

Extrait du journal de Callyl Campbell
Jeudi 23 Novembre 2094

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* L'une de vos Escapade dans les Couloirs d'Hogwarts, ou dans la Foret, durant la nuit.

Vous savez, pour certaines personnes, le noir est effrayant. L’idée que la moindre petite créature, si minuscule et inoffensive soit elle, puisse se cacher dans un recoin sombre leur fait peur. Pour Callyl, c’était différent, il n’avait pas peur. Il n’avait en fait pas peur de grand-chose et le noir n’était pas un ennemi pour lui. Au contraire, il trouvait le silence et le calme de la nuit apaisants. Ainsi, il se promenait souvent très tard dans les couloirs, dès qu’il le pouvait. Déjouer la vigilance des professeurs était rude mais il savait se fondre dans les ténèbres sans laisser de traces. On pouvait même dire que son physique l’y aidait. Peau d’albâtre comme un reflet de lune, contrastant avec des cheveux et des yeux sombres comme l’enfer.

Ce soir là, il avait décidé de faire un autre tour du côté d’une cour fermée, comme une sorte de petit cloitre, où peut d’élèves allaient du fait de son éloignement des parties communes où se déroulait toute la vie du château. Sur un flanc du château, c’était un endroit quasiment sauvage, envahit de lierres et d’herbes folles rappelant l’été dans les champs. Une petite cour carrée, ouverte au centre, avec une galerie sur deux étages autour et une fontaine dont l’eau clapotait avec un bruit d’un autre monde. Callyl courut, aussi vite qu’il le pouvait, silencieux et souple comme un animal étrange, comme un éclair noir et blanc, assurément un drôle de bestiaux. Il ne s’arrêta dans aucun coin, aucun couloir, avant d’avoir atteint la petite cour. La poussée d’adrénaline lui insufflait un besoin croissant de vitesse, comme un feu sauvage qui brulait dans son cœur.

Il arriva enfin et stoppa net sa course folle, accroupit sur la rambarde de l’étage de la galerie couverte. Ses joues pâles s’étaient couvertes d’une rougeur due à la fièvre que lui avait donnée la course. Se retenant, en équilibre précaire, à un poteau de bois brut et massif, il ferma les yeux et laissa sa tête aller en arrière, sentant avec délectation le vent léger qui frôlait comme amoureusement sa peau fine. Il inspirait à pleins poumons et recrachait l’air doucement, sentant la vie passer dans son être, circuler dans son sang. Il aimait cette sensation de liberté profonde et tout ce qu’elle impliquait. C’était ça que lui inspirait son état de loup garou : une indépendance totale, sauvage et irrésistible, un appel de la nature. Et en parlant de nature, il regardait à présent la cour à ses pieds avec un sourire qui découvrait ses dents blanches aux canines canines (j’ai pas put résister à ce jeu de mot désolé ^.^). Cette nature luxuriante qui reprenait ses droits sur les constructions humaines formait une image très romantique qui lui plaisait. C’était une jolie métaphore de sa propre condition.

Ses pensées furent interrompues par un bruissement dans la nuit. Etonné que quelqu’un s’aventure jusqu’ici, il se déplaça lentement jusqu’à un coin de la galerie, d’où il pourrait observer sans qu’on le distingue de l’absence de lumière. Il regarda, affalé contre la balustrade. C’était une fille qui ne semblait pas avoir peur de s’aventurer la nuit dans un endroit aussi reculé du château, et ce sans protection. Il la vit s’asseoir sur le rebord de la fontaine en bas, et toucher l’eau du bout de ses doigts fins. Elle avait la peau délicatement bronzée, comme du miel, et une cascade de cheveux bruns et bouclés. Il usa de ses sens d’animal et inspira l’air pour sentir son parfum lui emplir les narines. Epicé, doux et sucré, cette odeur mit tout son instinct de prédateur de la nuit sans dessus dessous. Il se retint de pousser un glapissement d’animal blessé d’extrême justesse. D’ailleurs, il aurait été dommage de ne pas entendre ce que la fille disait. Il mobilisa son ouïe et écouta la voix chantante de l’indienne psalmodier une sorte de prière aux éléments, comme un mantra à l’adresse de la fontaine. Elle demandait à la nature de l’aider à trouver une lumière pour la guider. Callyl aurait donné cher pour être une minuscule mais brillante étoile pour éclairer ses yeux. Le problème était qu’il était comme la lune, inconstante, changeante, et qui ne pouvait que renvoyer la lumière des autres, en aucun cas un excellant guide.

Prudemment, il s’approcha du bord, perché encore une fois sur la balustrade de bois. La fille regarda la montre à son poignet et jeta une rose blanche dans la fontaine en murmurant une autre chose, avant de se lever précipitamment et s’enfuir dans un tourbillon de senteur poivrée qui mirent KO l’odorat développé du canin garçon. Il s’accrocha comme un perdu au poteau et finit par prendre son courage à deux mains et sauter, souple et élastique, sur l’herbe de la cour. Prudemment, presqu’à quatre pattes, il s’approcha du bord de la fontaine et regarda la fleur hypnotique qui virevoltait dans le domaine de Neptune. Il avança sa main et prit la rose dans sa main, blanche contre pâle, éclatante de beauté contre apparence maladive, innocence contre poison. Il s’écroula par terre et regarda la petite fleur encore et encore. Qu’allait-il en faire maintenant ? La garder précieusement sans nul doute possible. Il se releva brusquement et se mit à courir encore une fois, se sentant encore plus libre qu’auparavant mais en même temps cadenassé par une émotion indescriptible qu’il ne parvenait pas à identifier. Lorsqu’il arriva aux dortoirs, il s’écroula sur son lit tout habillé et s’endormit instantanément.

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* En allant à une réunion de famille, en plein cœur des Highlands.

La famille est considérée par la majorité des personnes comme un soutient, quelque chose qui vous permet d’avancer et de vous assurer dans la vie. Mais bien sur il arrive qu’elle soit considérée comme un boulet qui vous entraine par le fond. Callyl oscillait entre les deux points de vue sans savoir lequel correspondait à la sienne. Certes, sa famille était particulière, mais elle n’était pas non plus catastrophique. Tous ces membres étaient soudés comme peut l’être une famille aimante et protectrice, et aucun des membres ne lui avait fait de mal. En ce sens, il pouvait s’estimer plus heureux que certains de ses camarades. Un ami de serdaigle avait longtemps été battu par son père et une fille qui était à sa table à un cours avait été rejetée par ses parents moldus en devenant une écolière de Poudlard. Callyl ne pouvait pas penser qu’il avait de la malchance sur ce plan. Ce serait une grave insulte pour ses camarades moins chanceux. Pourtant, il y avait une différence de taille entre sa famille et une famille normale. En effet, de celle-ci venait sa petite particularité canine. Depuis des générations, les Campbell étaient des loups garous. Une malédiction aurait été jetée sur eux par un clan rival selon la tradition. C’est le problème avec les vieilles légendes écossaises : on arrive rarement à démêler le vrai du faux. Alors bien sur, hériter de ce mal par ses gènes faisait souffrir le jeune homme et lui posait un grave cas de conscience. Comment en vouloir à une super famille attachante et parfaite sous bien des aspects à cause d’une chose dont ils avaient eux aussi à souffrir et qui n’était pas leur faute ?

Assis sur la banquette arrière de la Porsche noire de son père, il écoutait de la musique, le casque vissé à ses oreilles percées de trous. Il balançait la tête d’avant en arrière, au rythme des percussions. Son frère ainé, assis à côté de lui, lui jeta un regard oblique et baissa l’index lentement. Le rythme de la musique dans ses oreilles baissa un peu. Callyl leva les yeux au ciel avant de regarder de nouveau le paysage qui défilait sous ses yeux. Les loups garous, c’était la famille de son père. Sa mère était une sorcière d’un autre clan. Mais les Campbell avaient gardé l’habitude de vivre aussi bien avec les objets sorciers que les moldus. D’où la superbe voiture immaculée du docteur Campbell et le mp3 dernier cri sur les oreilles de son cadet. La route était longue jusqu’à la demeure des grand parents. Ils n’arrivèrent que relativement tard. C’était sur les hauteurs d’Aberdeen, au nord est de l’Ecosse. Un vieux château dans la plus pure tradition de la région, en pierres massives, comme un pâté de sable géant échoué sur les rives du grand lac. Sitôt sortit de la voiture, Callyl sentit sur sa peau pâle la fraicheur de la brise du nord. Enfin il était de retour chez lui !

Les Campbell se ressemblaient tous. Mêmes peau pâle, yeux sombres en amande, allure un peu sauvage, cheveux fins et noirs. Pas un seul ne dérogeait à cette description. Sauf que le degré de sauvagerie dans leur regard était différent de l’un à l’autre. Lachlan Campbell avait l’air d’un homme honnête et tout à fait civilisé, tout comme ses deux fils, Zadig et Callyl. Le frère du docteur en revanche donnait l’impression de pouvoir à tous instants se jeter sur vous pour vous dévorer, même sous forme humaine. Les réunions de familles étaient intéressantes, d’autant que la famille était assez vaste. Il y avait la grand-mère de Callyl et son grand-père, avec la sœur de ce dernier avec son mari qui avaient eut trois enfants, puis venaient le père de Callyl, marié avec deux fils, et ses deux sœurs, dont l’une mariée avec une fille, puis son frère célibataire. Passaient aussi les amis de chaque membre, considérés bien entendu comme les bienvenus, sauf en cas de pleine lune programmée. Le nombre de personne pouvait s'élever rapidement car chacun était quelqu'un de sociable et tout le monde les appréciaient en règle générale.

Ainsi, n’ayant toujours pas de réponse à ses questions existentielles, Callyl monta rapidement l’escalier pour accéder à l’entrée. Mauvais gènes ou pas, il n’avait que faire de l’héritage lourd qu’ils impliquaient. Il aimait sa famille, avec ses bons comme ses mauvais côtés. Voila sa façon de penser quand il poussa la lourde porte pour entrer dans le hall, éclairé de décorations lumineuses et festives destinées à fêter Noël comme il se devait. On ne choisit pas sa famille alors autant faire avec pensa il avec philosophie, un sourire aux lèvres…

THE END

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Voila il me semble que j'ai tout mit ^_^

Nous verrons ta fiche dans la soirée, ou au pire demain (a). Desolé du retard.

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Citation :: Age : 16 ans
Année : 6ème année

tu es en deuxième année Smile

Je vais lire ca sinon Wink

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