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Ne me pose pas de questions, s'il te plaît... [Caitlyn]

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Auteur Message
Elisabeth Latiolais

Elisabeth Latiolais


♦ Lettres Envoyées : 157
♦ Crédit : Elo'
♦ Citation : Elo'

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage:
♦ Nouvelle vie:

Ne me pose pas de questions, s'il te plaît... [Caitlyn] Vide
MessageSujet: Ne me pose pas de questions, s'il te plaît... [Caitlyn] Ne me pose pas de questions, s'il te plaît... [Caitlyn] EmptyJeu 16 Juin - 16:42

Cela faisait trois jours que Charlotte et moi avions été confrontées à quelques chasseurs, dans la forêt. Ils m'avaient donné pour mission de donner rendez-vous à la belle vampire dans un coin de la ville pour qu'ils puissent la prendre par surprise et la capturer. N'envisageant pas une seule seconde de les laisser avoir mon amie aussi facilement, j'avais pris le risque de déplacer le lieu de notre rendez-vous pour pouvoir la prévenir des intentions des chasseurs. Malheureusement, ces derniers m'avaient suivie et avaient tenté de nous tuer, en balançant une grenade sur ma voiture. Heureusement, Charlotte avait été assez rapide pour réagir. Mais les choses ne s'étaient pas arrêtées là. Ils avaient encore tenter de l'attraper, de nous attraper. L'un d'entre eux m'avait menacée avec un couteau, juste sous ma gorge. Mon agitation lui déplaisant, il m'avait asséné un grand coup de poing en pleine figure, sur ma pommette droite. J'en gardais à présent un bel hématome.
Si nous avions la vie sauve, c'était bien grâce à Charlotte. Mais à présent, je craignais les représailles des chasseurs. Ils risquaient de me faire payer d'avoir ainsi cherché à les trahir. Je continuais de vivre, chaque jour, angoissée, la boule au ventre. Je faisais comme si tout allait bien mais à l'intérieur de moi, tout n'était que désordre et chaos.

Suite à une de mes entrevues avec les chasseurs, j'étais allée me réfugier chez Jason, afin de trouver un peu de réconfort et surtout, afin de ne pas rester seule alors que mon esprit était en proie à mille tourments. J'avais l'impression que seul lui pouvait m'apporter le soutien dont j'avais besoin. Je ne m'étais pas trompée. Cela faisait quelques jours qu'il vivait à moitié chez moi, afin de ne pas me laisser seule avec ma nièce. Thalie, d'ailleurs, n'était au courant de rien. La première fois, je lui avais dit que je m'étais fait agresser à la sortie du métro, dans un coin un peu mal famé de la ville dans lequel je devais donner un cours de chant. Elle n'avait pas posé de questions, même je savais pertinemment qu'elle ne me croyait pas du tout. A présent que je débarquais avec de nouvelles blessures, elle ne me croyait guère plus quand je parlais de mauvaise chute. Je n'avais jamais été très douée pour trouver des excuses, et encore moins pour mentir, surtout quand j'allais mal.

Même si Jason était là, il avait quand même du travail et ne restait donc pas non plus vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec moi – ce qui ne m'aurait pas dérangée, à vrai dire. Ma blessure au visage étant encore trop douloureuse pour que je parvinsse à les dissimuler avec du maquillage, j'avais une nouvelle fois annulé mes cours de chant de la journée, ne pouvant me montrer dans cet état devant mes élèves. Je n'avais donc rien de spécial à faire, si ce n'est quelques courses. Avec un homme de plus en plus souvent à la maison, le frigidaire avait tendance à se vider bien plus rapidement. Avant de partir, j'avais pris soin de cacher ma chevelure trop reconnaissable sous mon fedora violet et d'enfiler une paire de lunettes de soleil. Il était hors de question que les gens du quartier ne me vissent ainsi.

Sacs de courses en main, je regagnai mon immeuble à peine une heure plus tard. Dans le hall, j'y retirai mes lunettes pour y voir plus clair. Il y avait toujours fait sombre et bien sûr, personne ne s'occupait de changer l'ampoule du plafonnier principal. Après avoir jeté un coup d'œil à la boîte aux lettres – publicité, publicité, publicité, facture, publicité - je m'engageai dans les escaliers. J'habitais au troisième et dernier étage de cette bâtisse à l'allure typiquement anglaise, juste sous les toits. Mon appartement était quelque peu exigu, beaucoup d'affaires s'y étant accumulées au cours des années, mais je ne voudrais le quitter pour rien au monde. J'aimais le charme du lieu, avec ses fenêtres de toit ainsi que son parquet et ses poutres en vieux bois sombre, sa cuisine américaine, son petit couloir avec une chambre de chaque côté et la salle de bains au bout.

Il ne me restait plus que quelques marches à gravir lorsque j'entendis une porte s'ouvrir, sur ma droite. Caitlyn ne tarda pas à apparaître. Elle avait emménagé une dizaine de jours plus tôt dans l'immeuble. Elle était alors venue sonner à ma porte pour se présenter. Lorsqu'elle me précisa qu'elle venait d'un village irlandais, je ne pus que comprendre ce qu'elle ressentait alors, en arrivant à Londres. Moi-même venais de France, d'un petit village perdu au milieu des champs, et j'avais été bien perturbée lorsqu'avec mes frères et ma sœur, nous nous étions installés dans la capitale anglaise une dizaine d'années plus tôt. A la différence de la jeune fille, je n'étais pas seule à ce moment-là et c'était sans doute cela qui m'avait permis de m'habituer à la ville. Je l'avais donc invitée à boire un thé chez moi, le temps de faire un peu connaissance et de lui apporter un peu de chaleur humaine, afin de lui montrer qu'elle n'était pas seule dans cette grande ville si impressionnante au premier abord.

Il était inévitable qu'elle remarquât toutes ces marques qui ornaient mon visage d'ordinaire au teint diaphane. Je me figeai un instant et soutint son regard l'espace de quelques secondes. J'étais comme paralysée. Il me fallut un moment pour me reprendre et surtout, pour prendre la parole.

« … Salut. »

Sans attendre, je grimpai les dernières marches, tête baissée afin d'éviter qu'elle ne vît plus longtemps toutes ces marques sur mon visage, et insérai la clé dans la serrure de ma porte pour regagner mon appartement. J'avais beau apprécier ma nouvelle petite voisine de palier, je n'avais pas la moindre envie de répondre aux questions qu'elle risquait de me poser. D'ordinaire, j'aurais un peu discuté avec elle si elle n'était pas pressée, mais aujourd'hui, il en était hors de question.
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