Damien M. Collins ◊ Magic is Might ◊ it sounds like a never ending story
♦ Lettres Envoyées : 77 ♦ Crédit : HorseF*ckingBiatch (avatar) ; Tumblr (signature) ; 30STM (signature) ♦ Citation : « L'espérance est le seul bien de ceux qui n'en ont plus. »
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 21 ans ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: « A day, in a museum ... Dim 15 Mai - 7:51 | |
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Les journées étaient longues depuis quelques semaines. Damien avait le sommeil de plus en plus léger. Son trop-plein d'activité en était peut-être la cause. Au musée, la nouvelle exposition devait être prête pour demain, et c'était le grand jour. Toute une aile avait été interdite au public pour recevoir des tableaux et objets du monde entier, et c'était à Damien d'organiser le tout. Jamais il n'avait autant parlé au téléphone de sa vie, avec autant d'étrangers que possible. Il avait exercé son français somme tout peu fournis en vocabulaire, ainsi que son Italien approximatif lors de ces échanges vocaux internationaux. Il avait durant ce mois dû même escorter en personne certaines œuvres. Il put ainsi voir le Louvre pour la première fois de sa vie. C'était un moment émouvant. La veille, il n'avait même pu se résoudre à dormir, occupé à se faire un inventaire personnel des musées du monde entier qu'il voudrait visiter après celui-ci. Les préparatifs lui ont vraiment plu. Il en était exténué, mais l’excitation l'empêchait de penser à autre chose. Ses mains étaient moites depuis bien longtemps. C'est, à vrai dire, un état qu'il a su apprivoiser depuis le temps. Les toboggans que prenait votre cœur pour des choses qui ne vous étaient que personnelles et que nul autre ne comprendrait. C'est un peu comme si vous vous défiez vous-même afin de vous dépasser, tout en vous procurant un plaisir immense dans l'accomplissement de votre tâche. Il n'a pensé que Musée, peintures et sculptures ces dernière semaines. Obnubilé par la volonté de bien faire.
Accoudé à une table disposée ici pour que les clients puissent faire une pause, Damien buvait un énième café. À vrai dire, au point où il en était, il saurait vraiment dire s'il était vraiment réveillé ou en plein rêve. Quoiqu'il en était, s'il ne se maintenait pas dans cet état, il se ferait virer certainement. Il y avait beaucoup à faire encore, et seulement la moitié des œuvres étaient vraiment exposées. Il devait en priorité s'assurer que des gros bras, par pour un sou subjugué la beauté qu'il pensait universelle se dégageant des tableaux. Il les observait d'un regard dur, comme on surveillait un enfant dont on savait pertinemment qu'il allait faire une ânerie qu'il réitérera pour une douzième fois. Il trouvait ça affligeant. En règle général, il était plus magnanime et compréhensif, mais ce qui se préparait était bien trop important pour lui pour ne laisser passer la moindre imperfection. Dix heures sonnèrent, et l'ensemble de l'équipe parti en pause. Damien profita de ce petit moment tranquille pour aller admirer son œuvre. Il était heureux. Après les actions du Spirit qui ont particulièrement ravagé Londres, la France n'était pas vraiment disposée à leur confier des œuvres. Cependant, ils l'ont fait. Personne ne savait véritablement pourquoi, mais Damien préférait mettre sa sur son sens tout particulier de conviction. Une joie toute particulière l'emplit au moment ou il croisa le Radeau de la méduse. Il n'aurait jamais songé se retrouver seul, un jour, face à un tableau aussi mythique. Il songe à ses cours de l'histoire de l'art et à la nombreuse photo qu'il ait pu voir, mais c'était différent maintenant. C'était un peu comme si la toile lui appartenait. Il était complètement absorbé.
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Charlotte Leonhart BLOODY GIRL † Would you Die for me ?
♦ Lettres Envoyées : 3682 ♦ Crédit : Fatal†Error ♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: « A day, in a museum ... Mer 1 Juin - 13:30 | |
| ~† Ils avaient fait la moue lorsqu'elle leur avait annoncé qu'elle sortait et que son tin de voix impliquait qu'elle voulait sortir seule, sans personne donc. Ils auraient préféré aller à la chasse. L'un d'eux avait même dit qu'il regrettait qu'Isobel ne fut plus là car elle ne passait pas son temps à aller vadrouiller dehors. Vadrouiller ? Charlotte s'était tournée vers lui, un sourire doucereux sur les lèvres mais, définitivement, son regard induisait que ce vampire-là aurait mieux fait de se taire... Elle s'avança vers lui, la démarche féline et menaçante et, à mesure qu'elle approchait, elle sentait les autres recrues qui frissonnaient d'effroi mais se taisaient, sachant très bien que s'ils osaient ouvrir la bouche, ce serait vers eux que la fureur de la jolie brune se tournerait. Aucun ne parlait, aucun ne bougeait si ce n'était elle. Elle se serait presque crue dans un musée de poupées... Tous statufiés, attendant là à la fixer, ne préférant pas miser sur le jugement pour lequel elle allait opter. Car tous le savaient, Isobel était le sujet du moment à éviter... Enfin, Charlotte arriva devant Blood. Blood était le vampire qui venait de la défier - et qui avait trouvé intelligent de se donner un surnom sanguinolent plutôt qu'on ne l'appelle par son prénom. Face à Blood donc, Charlotte gardait le visage serein et ne disait rien, le détaillant de son regard carmant et glacial. Il continuait de la fixer, essayant de ne pas se démonter mais ici aucun n'était dupe : la lueur de frayeur était belle et bien présente. Charlotte se pencha sur lui, murmura quelques mots à son oreille que personne n'entendit. Personne ne sut jamais ce qu'elle lui dit mais le visage de Blood sembla flétrir à vue d’œil, comme s'il manquait soudain de sang. Une seconde plus tard, elle lui avait arraché la jugulaire de ses dents et sa tête tombait sur le sol avant de rouler quelques mètres plus loin. La bouche en sang, qu'elle tenta d'essuyer de manière gracieuse, Charlotte se tourna vers les autres vampires. Ils étaient toujours aussi figés. †~
« Y a-t-il quelqu'un d'autre qui regrette Isobel ? » ~† Aucun ne répondit et tous baissèrent les yeux. Elle demanda au premier venu de débarrasser le corps tandis qu'elle montait dans sa salle de bain pour se nettoyer le visage du sang de cet idiot. Un peu plus propre, elle se décida finalement à sortir. La métaphore du musée de cire qui l'avait frappé avant qu'elle n'ôte la vie à cet imbécile lui avait soudain donné envie d'aller dans un véritable musée. Retrouver les toiles silencieuses et s'abîmer les yeux à les contempler. Le calme des lieux, le même silence que celui qui régnait dans les cathédrales. Un silence respectueux. Un peu de respect ne lui ferait pas de mal... Mais puisqu'ils ne voulaient pas le lui accorder, soit, elle le prenait de force et de terreur. Direction le musée donc, même si le fantôme d'Isobel lui trainait toujours dans un coin de la tête. Depuis qu'elle était partie, les recrues avaient un peu plus de mal à se discipliner et elle devait redoubler de violence et de crainte. Tant pis pour eux. D'un autre côté, elle ne les obligeait à rien. S'ils voulaient s'allier à elle c'était leur choix, elle ne les avait pas supplier. Mais s'ils le faisaient, ils devaient accepter ses règles du jeu. Le problème était qu'ils se posaient des questions. Ils ne savaient pas ce qui avait poussé Isobel à partir et cela les perturbait. Grand bien leur fasse, elle n'aurait aucun remord à punir chaque vampire qui douterait de son autorité. Peut-être était-ce également sa manière à elle de surmonter ce nouvel abandon et la perte de sa sœur...
Enfin elle arriva devant le musée et cela lui permit d'effacer tout doute de son esprit. A l'intérieur, tout était calme. Il était encore très tôt et elle n'était même pas sûre que le musée soit officiellement ouvert. Elle n'y faisait jamais plus attention, chaque fois elle passait par la petite porte. Ils étaient rares les historiens qui acceptaient les vampires dans leurs antres. Ceux-là en savait toujours trop sur le passé et en plus, si un accès de colère leur prenait, ils seraient capables de déchiqueter tous les employés et les précieux trésors que renfermait le bâtiment... Ce n'avait jamais été le cas de Charlotte. Elle aimait l'art. Cela la fascinait. Elle aimait aussi les peintures de l'Histoire car, une fois sur deux, celles-ci étaient fausses. Les moldus prenaient toujours pour acquis ce que les ancêtres et anciens artistes racontaient à travers leurs œuvres mais Charlotte, pour en avoir vécu certaines, savait pertinemment que certaines petites histoires n'avaient rien à voir avec la réalité. Comme par exemple ce tableau devant lequel se trouvait ce jeune humain. Le Radeau de la Méduse. Tout le monde pensait que c'était une rébellion qui avait viré au cannibalisme mais non. Oh. Comment le prendrait ce jeune homme si elle venait lui raconter la véritable histoire ? Il ne lui en fallut pas plus, son amusement avait été exacerbé et elle se rapprocha silencieusement de lui pour venir se poster à ses côtés. Les yeux levés vers la toile, elle brisa le silence, se fichant pas mal de savoir s'il l'avait entendue arriver ou non. †~
« Vous saviez que ce n'était pas véritablement du cannibalisme ? Ils ont inventé cette histoire pour ne pas révéler le monde magique et surnaturel mais ce n'était pas du cannibalisme. C'était un vampire. Je l'ai connu. Le pauvre a perdu la tête pour avoir failli révéler notre existence... » |
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