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| | {Trust me, I'm a good boy. |    |
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 |  Sujet: {Trust me, I'm a good boy. Jeu 25 Déc - 21:03 | |
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- 13Heure, un petit creux ? Non. Mais Devon avait envie de faire un petit tour dans la grande salle. Allez savoir pourquoi. Il agissait parfois sans raison apparente, c’est ce qui faisait son charme ou au contraire, c’était ce qui le rendait un peu plus détestable aux yeux de tous. Bref, il était environ une heure de l’après-midi lorsque le jeune serpentard poussa les lourdes portes de la grande salle. Les regards se tournèrent vers lui, et quelques discutions cessèrent. Devon Plish était connu d’une grande partie de l’école, et craint par tous. Il le savait, et il aimait qu’on ait peur de lui, il aimait sa puissance, son influence sur les autres. L’école avait ré ouverte il y a peu de temps, mais pourtant la réputation de Mister Plish n’était plus à refaire, il était bel et bien présent dans cette école, et tout le monde le savait. Bref, il venait d’entrer, la tête haute comme à l’accoutumé, sa cravate était négligemment attachée autour de son cou, ce qui le rendait sexy, mais aussi classe, allez savoir pourquoi… Il n’avait pas pris la peine de se coiffer, préférant laisser ses cheveux à leur état naturel. De toute manière, il lui suffisait de plonger son regard dans celui d’un autre, ou de sourire, et il obtenait tout ce qu’il désirait. Il marcha entre la table des serpentards et celle des poufsouffles, une fois arrivé à sa table, il s’installa entre deux camarades masculins. Il ne salua personne, de toute manière il s’en fichait d’être poli et de se faire des amis. Ce n’était pas son but. Il se servit deux trois pommes de terre, s’efforçant de manger quelque chose. Et tandis qu’il mangeait, son regard s’était posée sur la table juste derrière. Celle des poufsouffles. Il ne faisait pas trop attention à ce qu’il regardait, mais fut tiré de sa rêverie par ses deux camarades dont la discussion semblait passionnante…
« Non mais honnêtement elle est magnifique… Tu ne trouves pas ?
-Tu ne peux pas fantasmer sur une serdaigle !
-Mais ce n’est pas n’importe quelle serdaigle, et puis, tant qu’elle n’est pas chez les bouffondors !
-Laisse tomber, Sunshine Wylde est inaccessible. »
- Devon sursauta en entendant le nom de la jeune femme. Inaccessible ? Pas vraiment, du moins pas avec lui. Il avait réussi à paraître sympathique à ses yeux. Comment avait-il fait ? Il ne savait pas, mais c’était un fait, à ses yeux, il n’était pas ce mec abjecte, pervers, et mauvais. Un sourire apparut sur son visage, et laissant son assiette en place, il se leva et se dirigea vers la table des serdaigles. Une nouvelle fois les regards s’étaient posés sur lui. Certains serdaigles semblaient même effrayés de le voir approcher si prêt, mais il ne s’en préoccupait pas. Il se dirigea vers la demoiselle en question, et remarquant une place libre à ses côtés, s’installa. Il aperçut même le regard de quelques professeurs posés sur lui. Oui, il était rare, que des élèves de différentes maisons s’assoient à la même table. Une fois installé aux côtés de la jolie brune, il prit un morceau de pain, et croqua dedans. Il lui lança un petit sourire mi charmeur, mi naturel, et se pencha vers son oreille :
« Alors comme ça, le traitement permet de retrouver l’appétit ? »
- Il se décala enfin, et lui fit un petit clin d’œil. Il n’avait rien contre les vampires, il estimait même, qu’il pouvait être plus puissant qu’eux, à sa manière. Il en restait d’ailleurs, un sorcier très doué pour son âge et pour sa génération. Il continua de manger, alors qu’autour de lui, personne n’osait parler. Deux demoiselles quittèrent même précipitamment la table. Il haussa les sourcils, et d’un ton rieur, demanda à son ‘amie’ Sunshine :
« Couperais-je l’appétit ? Tout le monde se tait…Tout le monde part… »
- Devon Plish était le parfait petit comédien. Il parvenait à faire croire à la jeune femme qu’il était quelqu’un de bien, amusant, sur qui on pouvait compter. Avec elle, il m’était de côté sa mauvaise humeur maladive, son côté casanier, et ses excès de violence. Il continua à manger son pain, remarquant par moment, le regard du professeur Millenhov posé sur lui. Avait-il peur qu’une bagarre éclate entre Plish et les serdaigles ? Ou craignait-il autre chose ?
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| | Sujet: Re: {Trust me, I'm a good boy. Jeu 25 Déc - 22:33 | |
| La matiné de cours avait été longue et ennuyeuse. Sunshine avait beau aimer les études, parfois cela lui pesait d'avoir à faire et refaire des sorts qu'elle maîtrisait depuis des années. Bien entendu ce n'était pas le cas de tous les élèves, peu d'entre eux avaient déjà un demi sciècle d'expérience derrière eux, et pourtant il lui arrivait souvent de les trouver... empotés. Elle tentait de réfreiner ce genre de pensées, mais c'était plus fort qu'elle, ils semblaient tous tellement faible. Surtout en comparaison du vampire qu'elle avait été. Sans le traitement, Sunshine aurait sûrement déjà réduit à néant la moitié des élèves de l'école.
C'était ce à quoi elle pensait alors que, attablée auprès des gens de sa maison, elle lisait tranquillement dans la grande salle. Il était dans les environs de midi, heure à laquelle tous les sorciers se rejoignaient dans la même pièce pour partager leur repas. Sunshine d'ordinaire évitait la grande salle à cette heure, la trouvait trop bruyante, mais en passant devant tout à l'heure, elle avait apperçu Rahfaël à la table des professeurs, plongé dans sa conversation avec l'une de ses collègues. La jalousie avait alors poussé la jeune vampire à entrer dans la pièce et elle s'était retenue au dernier moment de faire une crise de jalousie. Ce n'était vraiment ni le moment ni l'endroit.
A la place, elle s'était assise avec les collègues de sa maison qui lui avaient gentiment proposé de manger avec eux. S'étant nourrie pendant des années de sang humain, il était encore nouveau pour Sun de retrouver goût en la nourriture pour humains. Les légumes lui avaient longtemps fait horreur et la plupart du temps, elle ne mangeait que de la viande. Cependant pour ne pas heurter les âmes sensibles de sa table, elle s'acharnait à la manger cuite... Tournant hostentilement le dos à son idiot de mari, qui s'amusait à faire du charme à tout ce qui possédait une poitrine, Sunshine entama la conversation avec deux de ses amis de quatrième année.
SERDAIGLE - Mmmh Sun ? Tu sais si tu n'aimes pas ce qui a dans ton assiette tu n'es pas obligé de... euh... de réduire à néant ta nourriture.
La jeune vampire baissa les yeux vers le contenu du récipient et s'apperçut que sans le vouloir, elle avait presque détruit un morceau de viande avec sa fourchette. La fin du mois approchait et bientôt, il faudrait qu'elle reprenne son traitement, le signe le plus flagrant était qu'elle retrouvait une force hors du commun plus s'approchait la date fatidique.
ELLE - Oh, pardon.
SERDAIGLE - Quelque chose te contrarie aujourd'hui ? Je peux t'aider ?
* Tous les jours malheureusement, et c'est mon crétin d'époux. et si tu pouvais lui dire d'arrêter de faire les yeux doux à tout ce qu'il pourrait sauter les yeux fermés, tu m'aiderais beaucoup. Enfin, s'il t'écoutait et ça c'est encore une autre... *
ELLE - Non tout va bien. Merci. (sourire) Pourquoi as tu l'air si....
Sunshine n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà l'élève se levait brusquement et quittait l'endroit les yeux aggrandis d'effroi. Sunshine fronça les sourcils, regardant dans son verre son visage par reflexe. Avait elle les yeux qui étaient redevenus rouge sang à cause de la soif ? Non, rien de tout cela.
DEVON - Alors comme ça, le traitement permet de retrouver l’appétit ?
Le jeune Serpentard s'était assis à côté d'elle et Sunshine lui adressa un léger sourire. Sans doute que la jeune fille avait eut peur d'un affrontement avec un membre d'une autre maison, qu'en savait elle. En tout cas, Sunny fut rassurée de voir que ce n'était pas elle qui provoquait tant d'effroi mais l'arrivée intempestive d'une vipère à leur table.
ELLE - Entre autre oui. Mais comme tu le vois, (désignant son assiette) j'ai toujours un peu de mal avec les aliments cuits...
Sans s'en rendre compte, Sunshine avait reposé son regard sur la table des professeurs, où une dizaine d'entre eux partageaient leurs repas, dont Rahfaël. Celui ci était comme d'habitude, entouré de deux de ses collègues féminine dont Sunshine se rappelait vaguement les noms pour les avoir entendu une fois dans sa bouche. Leyhann était la brune aux immenses yeux bleus qui n'avait que quelques années de plus que les dernières années. Quant à l'autre femme, brune ténébreuse qui ne semblait pas accorder beaucoup d'importance à la conversation, elle se nommait Heather si les souvenirs de Sunny étaient bons. La jeune vampire croisa le regard de son mari et, y lisant un peu de colère, s'en amusa et se retourna vers son compagnon. Celui ci regardait disparaître de la table, deux autres membres de sa maison et lui dit en riant à moitié.
DEVON - Couperais-je l’appétit ? Tout le monde se tait…Tout le monde part…
ELLE - Je ne sais pas. Essaie de manger de la viande crue ou de sortir les crocs et peut être qu'à nous deux, on fera fuit tous les élèves.
Sunshine s'amusait de la réaction des sorciers. Habituée à ce qu'on la craigne ou la fuie, elle trouvait toujours cela étrange que ces derniers aient peur des membres de leur propre espèce. Après tout, elle avait déjà discuté avec Devon plusieurs fois et le jeune homme n'avait vraiment pas grand chose d'effrayant. Tout du moins pour une vampire.
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| | Sujet: Re: {Trust me, I'm a good boy. Ven 26 Déc - 14:17 | |
| - Si la présence du jeune Plish avait pu faire fuir quelques serdaigles, c'est-à-dire au moins six dans un rayon de deux mètres, Sunshine elle, ne semblait pas mécontente de le voir, et encore moins effrayée. Devon était plutôt content qu’elle réagisse aussi bien à chaque fois qu’elle le voyait. Peu de jeunes femmes avaient la chance de pouvoir se venter d’être ‘ami’ avec Devon Plish. Peu d’élèves, peu de personnes en réalité voyaient en lui, la partie bonne du personnage. Ou du moins, la partie qu’il avait créée, inventée de toutes pièces juste pour s’accorder les faveurs de certaines personnes. Avec les professeurs par exemple, il savait se montrer organisé, intelligent, pertinent, à l’écoute et volontaire. Il était aimable, agréable, souriant. Le parfait petit élève en soit. Cela marchait toujours, et avec tous ses professeurs, tous sauf peut-être avec Millenhov, allez savoir pourquoi. Nous avions donc deux facettes du jeune Devon. Celui sérieux, presque parfait qui arrivait en cours, et son opposé dès lors qu’il avait mis un pied en dehors d’une salle de classe. Et là, au milieu de ses camarades, on retrouvait un jeune homme perfide, jouissant du malheur des autres, souriant devant les horreurs qu’il commettait. On retrouvait l’être pervers, et mauvais que sa famille connaissait aussi. C’était sans doute, la partie la plus forte qui dominait en lui. Il était plus mauvais que bon, et il en était fier, il aimait ça. Sunshine, malgré le fait qu’elle soit élève, qui plus est dans une maison différente de la sienne, avait la chance de côtoyer le Devon des professeurs. Pourquoi elle ? Sans doute parce qu’elle avait de l’influence sur lui. Elle était jolie, agréable à ses yeux, mais en même temps, se mettait à l’écart des autres, ne ressentait pas le besoin de copiner avec tout le monde. C’était ce qu’il plaisait à Devon. Il aurait aimé approfondir leur relation c’est vrai. Après tout, il était célibataire, et elle aussi. Néanmoins, il ne pouvait pas se permettre d’avoir une relation avec elle, pour la simple et bonne raison, qu’il était infidèle, et ne serait sans doute jamais fidèle à une seule femme. Il ne pouvait donc pas la blesser, pas lui faire du mal. Elle était l’une des seules personnes qu’il ne voulait pas voir souffrir par sa faute. Mais, comme les pulsions du jeune homme prennent souvent le dessus sur lui, ne vous étonnez pas, si vous le voyez un peu trop pressant, un peu trop charmeur avec elle. Qui sait, peut-être un jour, finirait-elle par craquer pour lui. Et lorsque cela serait le cas, Devon l’accueillerait à bras ouverts, et se ferait un malin plaisir de passer du bon temps avec elle. Vous pouvez me croire sur ce point.
La belle serdaigle venait alors de répondre à Devon, ce dernier jeta un coup d’œil à son assiette. Il écarquilla les yeux. Même lui avec toute la volonté, toute la force qu’il possédait, ne serait pas parvenu à faire de la bouillie de sa viande avec sa fourchette. C’était tout juste impossible. Pour obtenir un tel résultat, il aurait du utiliser sa baguette, alors qu’elle…Elle pas du tout. Il releva le visage vers elle, un sourire amusé accroché aux lèvres. Alors comme ça, elle n’avait pas repris sa potion, intéressant. Dans tous les cas, il faudrait qu’elle en reprenne rapidement, car si elle retrouvait sa force elle retrouverait…
« L’envie de boire du sang… »
- Ses pensées avaient franchi ses lèvres sans même qu’il ne s’en rende compte. Etait-il gêné par la révélation qu’il venait de faire. Non pas vraiment. Avec elle il ne se cachait pas, ou du moins, il ne se gênait pas pour parler des vampires. Il se pencha alors à nouveau vers elle, et murmura de façon à ce qu’elle soit la seule à percevoir ses paroles.
« Si l’envie te prend de me mordre, préviens moi que je me prépare psychologiquement. »
- Humour noir, peut-être mal placé. Peut-être le prendrait-elle comme une provocation malsaine, peut-être le prendrait-elle mal…Mais Devon était persuadé qu’elle était assez intelligente pour faire la part des choses. Il n’avait pas peur d’elle, pas peur de ce qu’elle pouvait faire. Après tout, si il devait mourir un jour, peut-être lui laisserait-il l’honneur de le tuer, mais ça c’était vraiment moins sûr. Il se redressa alors, se servit un verre de jus de citrouille, tout en continuant à l’observer. Il remarqua qu’elle ne le regardait plus, mais que son regard s’était posé plus loin, sur la table des professeurs sans doute. Il ne tourna pas la tête pour vérifier, elle faisait bien ce qu’elle voulait. Elle reporta enfin son attention sur lui, et ses paroles arrachèrent un rire rauque de la gorge du jeune homme. Il l’appréciait réellement. Elle était drôle, ne se cachait pas, assumait la jeune femme qu’elle était. Bref, il l’aimait énormément. Dans la mesure du possible. C'est-à-dire que le mot ‘aimer’ ici, voulait plutôt dire apprécier, trouver sympathique… Il fit mine de réfléchir à ses propos, et comme si il avait trouvé une idée lumineuse, lui prit la main, sans penser aux conséquences de ce geste et lui dit :
« Oh oui parfait ! On a cas prendre le contrôle de l’école ! A nous deux on peut faire fuir tout le monde, ou alors on peut les mettre à nos ordres. »
- Ses paroles étaient folles, insensées, mais il paraissait si sérieux, si sûr de lui… Il finit par rire à ses bêtises, tout en gardant la main de la jeune femme entre les siennes. Sans vraiment s’en rendre compte, il était en train de jouer avec ses doigts. C’était un geste anodin. N’est ce pas ? Il imaginait parfaitement les propos de ses deux camarades serpentards qu’il avait laissés seuls à leur table. Ils devaient être en train de le jalouser. Alors une nouvelle fois, dans un murmure il ajouta :
« Tu sais qu’à ma table on me jalouse, de te parler…
Par contre, j’ai l’impression qu’à cette table, on a peur que tu me fréquentes… » |
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| | Sujet: Re: {Trust me, I'm a good boy. Ven 26 Déc - 15:24 | |
| Le jeune Serpentard lui demanda de la prévenir si un jour lui prenait l'envie de le mordre et la jeune vampire émit un léger rire. Qu'il ne s'inquiète pas, le traitement était très efficace et elle était (presque) aussi douce qu'un agneau. De plus, si avant il lui arrivait de mordre des jeunes hommes, elle n'avait pas assez de contrôle sur elle même pour s'arrêter et les transformer en vampire. Beaucoup trop instable, elle ne manquait pas de les tuer à chaque fois. Et si c'était ça le sort que souhaitait Devon, elle ne pourrait pas exaucer ses voeux à l'intérieur du château. Lui souriant, elle écouta son projet fou.
DEVON - Oh oui parfait ! On a cas prendre le contrôle de l’école ! A nous deux on peut faire fuir tout le monde, ou alors on peut les mettre à nos ordres.
ELLE - Tu sais, je crois que ni le ministère ni certains profs ne nous laisseraient agir.
A l'écouter comme ça, si elle n'avait pas prit son projet à la rigolade, il aurait pu lui rappeller les envies de Rahfaël. Son mari qui avaient longtemps souhaité détruire les sorciers, le ministère et tout le monde qu'elle avait connu. Parfois, elle se disait que si elle n'avait pas existé il aurait réussit. Il aurait tout détruit. Il en avait la force et elle n'en avait jamais douté. Si elle ne l'avait pas rencontré, cette école n'aurait sûrement pas réouvert ses portes. Il était étrange de constater tous les changements qu'un si petit être pouvait faire sur le monde entier.
Devon, dans son flot de paroles, s'était saisi de la main de la jeune Serdaigle. Nouant les siennes autours de sa main froide, le contact n'avait pas l'air de le gêner pourtant leur température corporelle n'était pas la même. Sunshine était aussi froide qu'un cadavre, et elle le sentait brûlant. Les yeux de la jeune femme étaient posé sur ses genoux où reposaient leur mains. C'était étrange de pouvoir être si près d'un humain, d'autant plus étrange d'être près d'un homme qui n'était pas son mari.
A cette pensée, elle tourna la tête vers sa table. Il ne la regardait même pas. Ou alors avait détourné les yeux. S'était il seulement rendu compte qu'elle était dans la pièce ? La colère montait sourdement en elle et Sunshine décida de ne pas retirer sa main de l'étreinte. Après tout, cela ne semblait pas gêner outre mesure son époux qui se concentrait sur sa discussion.
La main de Devon s'amusait avec son alliance lorsqu'elle reporta son regard sur lui. Elle l'avait mise à son index, pour n'éveiller aucun soupçon et celle ci semblait être juste un anneau normal. Les yeux dorés de la jeune femme se posèrent dans ceux, bleus, de Devon lorsqu'il se mit à murmurer à nouveau.
DEVON - Tu sais qu’à ma table on me jalouse, de te parler… Par contre, j’ai l’impression qu’à cette table, on a peur que tu me fréquentes…
Sunshine trouvait de plus en plus les comportements humains étranges, au fur et à mesure que le temps passait et l'éloignait de l'époque où elle en avait été une. Elle ne comprenait pas pourquoi certaines personnes avaient tant envie de la fréquenter et d'autres, au contraire, crachaient presque sur son passage ? Le traitement faisait d'elle une sorcière presque comme les autres pourtant on la traîtait toujours différement. Sunshine tourna alors les yeux vers la table des Serpentards, dont la majorité des élèves avaient les yeux fixés sur eux. Etaient ils tant adeptes de ragots et de médisances ?
ELLE - Tu sais entre nous deux, c'est moi le dangeureux vampire. Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de risques à ce que je te fréquente. Par contre tu devrais faire attention, il m'arrive de mordre.
Pour la dernière fois, elle se le promit, elle tourna le regard vers la table des professeurs et ne rencontra que le dos buté de Rahfaël qui refusait de se tourner vers elle. A côté de lui, la jolie Leyhann, la douce humaine au sang qui devait tant l'attirer, fixait ses prunelles dorées avec une envie qui n'était absolument pas dissimulées. Pourquoi ne pouvait elle donc pas la tuer, la mordre ou juste lui arracher la tête ? Pourquoi Rahfaël ne la regardait il pas ? Décidée, elle lui tourna le dos. Puisqu'il se fichait d'elle, de ce qu'elle pouvait bien faire ou dire et avec qui, elle allait lui faire regretter son indifférence. Il allait vraiment regretter son mariage.
Le regard de Sunshine se perdit de nouveau dans les prunelles de Devon et elle lui adressa un sourire. Son autre main vint recouvrir les siennes.
ELLE - Tu sais je crois que parfois, il faut donner aux curieux de quoi les satisfaire. De plus, peut être qu'ainsi certains arrêteront de croire que tu es venimeux.
Si l'acte de vengeance personnelle de Sunshine pouvait être aussi bénéfique à l'un d'entre eux, elle ne s'en priverait pas. La jeune femme savait que Devon n'était pas amoureux d'elle, sinon elle n'aurait pas jouer avec lui de la sorte. Entre ses mains à cette heure, il n'était qu'un habile pantin qui allait profiter de son jour de chance. Depuis près de cinquante ans, Sunshine Millenhov n'avait plus goûter les lèvres d'un autre être que son époux. Elle n'en avait même pas sentit le désir ou le besoin. Et encore aujourd'hui, elle n'en avait pas une envie particulière, elle avait juste envie de faire payer à Rahfaël sa façon de l'ignorer, le fait qu'il avait beaucoup trop d'emprise sur elle. Sunny essayait juste de rompre ses crises de jalousie en le poussant à bout lui aussi.
Le visage de la jolie vampire s'approcha de celui du sorcier et elle retira ses mains de son étreinte pour les poser sur la joue de Devon. Rapidement, la place qui était entre eux sur le banc se rétrécit alors qu'elle sentait la main du jeune homme se poser dans le bas de son dos. Elle frissonna en se disant que d'ordinaire, c'était Rahfaël qui l'enlacait de cette manière. Les lèvres chaudes se fondirent dans les siennes et la jeune vampire ne fit durer le baiser que quelques longues secondes. Sunshine ne se concentrait pas vraiment sur ce qu'elle faisait, mais sur le bruit autours. Brusquement le volume sonore de la salle avait chuté. Des murmures avaient remplacés les paroles et Sunshine ne doutait pas de la source de ce changement. L'ouïe fine de Sunny distingua un bruit de verre brisé et mit fin au langoureux baiser.
ELLE - Une nouvelle expérience à ton actif. J'espère que je ne t'ai pas trop frigorifié.
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| | Sujet: Re: {Trust me, I'm a good boy. Ven 26 Déc - 19:11 | |
| - Elle réagissait parfaitement à chacune de ses répliques. En réalité elle réagissait comme Devon l’espérait. Elle prenait la moindre de ses paroles à la plaisanterie, elle savait où étaient le vrai, et le faux dans ses paroles. Elle était amusante, divertissante, et ne se vexait pas, ne se sentait pas agressée par les paroles du jeune homme. Oui, elle avait les bonnes réactions, et cela faisait sourire le jeune homme. Il fit semblant d’être déçu lorsqu’elle lui fit remarquer que le ministère et les professeurs ne les laisseraient pas agir de la sorte. Il baissa le visage quelques instants, comme si elle avait réellement brisé ses rêves. Ce qui n’était évidemment pas le cas. Déjà parce que si il voulait conquérir le monde, il le ferait seul, il agirait en cavalier solitaire, n’avait pas besoin d’aide, et par-dessus tout, il ne s’encombrerait pas d’une femme. Ce n’était pas spécialement contre Sunshine, c’était contre les femmes en général, à quoi bon s’attacher à elles, puisqu’un jour ou l’autre, soit elle vous font prisonnier, soit elle vous quitte, et vous laisse seul avec votre malheur. Il finit néanmoins par relever la tête et sourire. La demoiselle était partie dans ses pensées, oh comme il aurait aimé pouvoir lire en elle, pouvoir dire ce qu’elle ressentait, voir à quoi ou à qui elle pensait. Il préféra garder le silence, pour ne pas la déranger. Et c’est ainsi qu’il se redit compte qu’il jouait avec sa main, et sa bague. Il aurait donc du arrêter dès lors qu’il s’en était aperçu, mais non, il poursuivit. Après tout, il ne faisait rien de mal, et puis si elle ne lui avait rien dit, cela signifiait bien que cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Il était comme intrigué par la peau de la jeune femme. A la fois dure et froide. Elle était douce, mais la température différait tellement de celle de Devon qu’il eut l’impression d’avoir passé ses mains dans un seau de glace. Allait-il pour autant s’arrêter ? Non, cela ne le dérangeait pas, pas pour le moment, même si il savait que à long terme, la toucher trop longtemps risquait d’être du à supporter pour son corps de simple sorcier. Il se demanda alors si sa chaleur corporelle à lui ne faisait pas du mal à Sunshine, il l’observa quelques instants, et apparemment, ce n’était pas le cas. Tant mieux, il n’avait pas envie de la lâcher.
Le duo qu’ils formaient tous deux était assez surprenant. Et Devon Plish comprenait de plus en plus pourquoi tous les élèves les regardaient ainsi avec curiosité mais aussi avec peur. Déjà parce que Devon ne parlait jamais aimablement aux gens, surtout à ceux des autres maisons. Ensuite, ils étaient tous deux d’une beauté renversante, et beaucoup d’élèves dans la salle auraient aimé pouvoir passer du temps avec l’un ou l’autre. Mais par-dessus tout, ce qui effrayait tout le monde c’était le fait que deux caractères si forts s’entendent. Elle était un vampire, et bien qu’elle prenait son traitement, elle n’en restait pas moins dangereuse. Tout le monde l’avait vu exceller dans le domaine de la magie, Devon ne savait pas combien d’années elle avait d’expérience, ce qu’il savait c’était qu’elle était très douée, plus que lui-même. Il savait, comme une grande majorité de ses camarades, que lors d’un duel entre elle et un autre élève, elle gagnerait, c’était un fait. D’autre part, lui non plus n’était pas mal dans son genre. Il était effrayant, commettait des actes inadmissibles, n’avait aucune pitié, ne ressentait aucune peine, n’éprouvait aucun remord. Alors, oui les voir tous deux s’entendre aussi bien pouvait faire peur, pouvait effrayer. Devon, lui, trouvait ça plutôt marrant. Il savait que la fille à qui il s’adressait était quelqu’un de bien, assez bien pour qu’il l’apprécie à sa juste valeur. Enfin la jeune femme réagit à sa réponse. Ce qui lui arracha un nouveau sourire. Oui elle avait raison dans ses propos. Il se pencha une nouvelle fois, comme si il aimait leur proximité réduite, et murmura :
« Méfie toi tout de même, je sais me montrer dangereux moi aussi. »
- Il se recula, et planta son regard dans le sien doré. Pour la première fois depuis le début de ce repas il avait été sérieux. Ce n’était pas une menace, encore moins une véritable mise en garde. Il lui précisait juste que lui aussi pouvait être dangereux, pas de la même manière qu’elle, certes, mais tout de même. Il sentit une nouvelle fois son regard dérivé. Mais que faisait-elle ? Qui observait-elle de la sorte. Cela commençait sérieusement à intriguer le jeune homme. Il se retint de toutes ses forces pour ne pas se retourner, et ne pas chercher du regard qui était la cible en vue de Sunshine. Tout simplement parce que cela ne se faisait pas, mais aussi parce qu’elle pouvait bien faire ce qu’elle désirait. Il n’avait pas l’exclusivité sur elle, ne l’aurait jamais, et par-dessus tout, ne désirait pas cette exclusivité. Finalement, elle tourna résolument le dos à Dieu sait qui, et lui fit face. Le sourire qu’elle arbora, tout en lui tenant la main à son tour, laissait entendre à Devon qu’elle avait quelque chose derrière la tête. Et étrangement, il était pressé de savoir ce qu’elle tramait. Soudain, les paroles qu’elle prononça piquèrent la curiosité du jeune homme. Il avait besoin de savoir, là tout de suite. Il sentait que tous les regards étaient posés sur eux, qu’ils suivaient tous la suite de cette entrevue. Il la vit se rapprocher dangereusement de lui, et comprit alors où elle voulait en venir. Un fin sourire amusé vint s’accrocher sur le visage du jeune homme. Le contact des deux paumes gelées de la demoiselle sur ses jours provoquèrent quelques frissons le long de la colonne vertébrale du jeune Plish. Devon passa alors ses mains chaudes dans le bas du dos de la jeune femme, et fut surpris de voir qu’il lui provoquait des frissons. Sans doute était-ce du à la chaleur de ses mains. Il ne s’en préoccupa pas plus longtemps puisque les lèvres de la belle rencontrèrent les siennes. Il ferma les yeux quelques instants, profitant de ce moment de légèreté. Il était étonné, avait l’impression que tout s’était arreté autour de lui. Il pensait que c’était son imagination, mais se rendit rapidement compte que non, tout le monde avait arrêté de parler, seuls quelques murmures subsistaient dans la salle, comme si, toute l’école était suspendue aux lèvres des deux jeunes sorciers. Enfin, elle s’arracha à lui, et Devon ouvrit à nouveau les yeux. Il lui fit un immense sourire. Ce baiser passionné, ardant, avait donné du plaisir au jeune homme. Il savait que ce n’était qu’un jeu, un simple jeu. Il but une gorgée de jus de citrouille, comme si il était desséché alors que ce n’était évidemment pas le cas. Il rit doucement à ce qu’elle ajouta, et répondit :
« Oh non, ce n’est pas le froid le problème. Non, je me demande simplement comment je vais faire pour me passer de tes lèvres désormais… »
- Oh non attention, il n’était pas tombé amoureux, ne désirait pas sortir avec la jeune femme. Tout le monde aurait pu prendre de la sorte ses paroles, mais Sunshine elle, avait du comprendre le vrai sens. Du moins il l’espérait. Il venait juste d’insinuer qu’elle embrassait terriblement bien. Le froid de son haleine fruité, n’avait pas dérangé Devon, même si il est vrai, que cela lui avait fait tourner la tête quelques instants. Simplement, parce qu’il n’était pas habitué à de tels baisers. Les conversations reprirent peu à peu autour d’eux, et sans lâcher du regard la demoiselle, il lui dit en riant :
« Rappelle moi la prochaine fois, que si les gens ont peur de moi, tu es là pour leur prouver que je ne suis pas un monstre… »
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| | | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
♦ Lettres Envoyées : 3608
♦ Crédit : BS*
♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"
A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence
♦ Nouvelle vie:
| | Sujet: Re: {Trust me, I'm a good boy. Sam 3 Jan - 16:48 | |
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Le midi. Rahfael Millenhov avait toujours détesté ce moment. Resté assis, une heure, a regarder les autres manger leur nourriture, un véritable calvaire pour le vampire. Lui qui n’avait toujours pas reprit le goût de manger, et encore moins depuis son arrêt définitif du traitement Edyard, il devait faire semblant d’aimer les haricots verts, et le jus de citrouille. Génial. Rahfael arriva dans la grande salle vers 13heure, et la majorité des professeurs était déjà là. Leyhann Meadow, assise, l’attendait avec un grand sourire, ne pouvant cacher son impatience a ce qu’il s’assoit près d’elle. Depuis leur rencontre, la jeune sorcière faisait tout pour se rapprocher de son collègue et ça ne déplaisait pas au professeur d’histoire de la magie. Elle avait ce petit quelque chose en elle, cette lueur qu’il n’avait vu qu’une seule fois chez une sorcière, sorcière qui était a présent sa femme. Sunshine Wylde Millenhov était elle aussi dans la Grande Salle, assise a sa table, seule, entrain de déchiqueter le pauvre morceau de viande. Elle non plus n’arrivait pas a reprendre goût aux aliments humains. L’éternel la regarda un millième de seconde, avant de rejoindre la table des enseignants…
Les paroles exaspérantes de la professeur de Botanique arrachèrent un sourire au vampire. Elle n’arrêtait pas de qualifier ses élevés de « citrouilles a peine mûres », et il fallait avouer ,que le ton employé, rendait la conversation risible…Elle qui voulait avoir le soutient de ses collègues, elle recevait en fait des moqueries. Le repas défila, les rires continuaient, les conversations aussi, et l’assiette du bellâtre restait toujours aussi pleine. Il ne pouvait avaler ces choses vertes et répugnantes. Encore il y aurait eu de la bonne viande saignant,e ça aurait peut être pu placer, mais ce morceau de gibier, bien cuit, lui donnait la nausée. Depuis combien de temps Rahfael ne s’était-il pas nourri? Depuis combien de temps n’avai-il pas bu d’hémoglobine? Un vampire sans traitement pouvait tenir une semaine, au grand maximum, sans avaler la moindres gouttes de sangs. Cela faisait pratiquement deux semaines et demie que le jeune homme avait stoppé tout injections, et cela se répercutait sur son physique et son moral…
- Citation :
- FlashBack
« Nous allons donc voir dans ce chapitre, la création d’Hogwarts et le début de la sorcellerie a L’école, et…
Les murmures incessants de certains élèves, lui bourdonnaient dans les oreilles. Pensaient-il vraiment qu’il était sourd? Ou trop vieux pour entendre leur conversation?! Descendant de son bureau, le jeune professeur s’avança vers la table de deux demoiselles, visiblement intéressée par un parchemin, aussi grand qu’un pouce. Se plantant devant elle, tel un piquet, le vampire était sur le point d’exploser, et de fracasser leur jolie caboche l’une contre l’autre.
« Je ne vous dérange pas j’espère?
« Oh, Monsieur, excusez nous, nous ne voulions pas…
« Cessez tout de suite vos bavardages incessants, sinon, je pense qu’il y aura un meurtre d’ici quelques minutes.
Large sourire, regard incandescent, les deux élèves de 21 baisèrent en quelques secondes. Le cours pouvait continuer. Enfin. Au fond de la classe, un gamin aux cheveux bruns parlait lui aussi, en direction de ses camarades. La conversation devait être franchement intéressante vu les yeux ronds des adolescentes pré pubères.
« Devon Plish! Voulez vous bien fermer votre grande bouche maintenant!
« Si vous ne passiez pas votre temps à faire de l’œil à toutes les demoiselles de la classe,
je ne serais pas obligé de tout faire pour qu’enfin vous nous remarquiez, mon intelligence et moi-même.
« Je vous demande pardon?…
S’était trop. Beaucoup trop pour Rahfael Millenhov. Mais dommage pour lui, le cours était terminé et le salopiaud était déjà entrain de partir. Peut être qu’il n’y aurait pas des meurtres d’ici quelques minutes, mais d’ici quelques heures, s’était presque certain…
Fin du FlashBack.
La remarque du Serpentards l’avait atteint d’une manière assez inexplicable. Rahfael ne faisait pas de l’œil aux filles, s’était son caractère. Il avait toujours été comme ça, et il aimait jouer. Mais cette insulte que Devon Plish lui avait fait, lui restait en travers de la gorge. Et quand il le vit en discussion avec sa Sunshine, l’envie de meurtre reprit vite le dessus sur la raison. Tout en lui n’était que puissance, et violence, mais Rahfael avait du emprisonner cette partie de lui-même il y a bien longtemps. Mais sans traitement, et sans hémoglobine, l’éternel avait beaucoup de mal a se contrôler.. Leyhann lui parlait toujours mais lui ne pouvait s’empêcher de regarder le Serpentard et la Serdaigle en pleine conversation. Il ne pouvait s’empêcher d’examiner chaque fait et geste de sa femme, essayant de comprendre le jeu auquel elle jouait. Et Rahfael comprit très vite où elle voulait en venir. A peine Sunshine Wylde avait-elle posé ses lèvres contre celle de ce Devon, que le professeur brisait son verre d’une poigne. Lui qui faisait tout pour ne pas succomber a une autre femme, elle embrassait un autre juste devant son nez, devant tout les autres élèves et devant tout les professeurs. Il avait honte. De lui et d’elle aussi. Ils en étaient rendu a embrasser d’autre personnes pour se rendre mutuellement jaloux…Rahfael avait contrôlé ses pulsions, mais Sunshine était parfois beaucoup trop paranoïaque et avait besoin de ses crises de jalousie violentes pour être certaine des sentiments de son mari. Pas une, pas deux, l’éternel se leva, s’excusant auprès de ses congeneres et se mit a marcher en direction du « couple ». Les discutions avaient repris dans la grande Salle et plus personnes ne s’intéressaient aux deux gamins qui venaient de se bécoter. A contraire du professeur, qui fonçait droit vers eux.
« Plish, a votre table, maintenant.
Féroce. Dure. La voix du professeur avait claqué comme un fouet, dans le silence de la salle. L’élevé de serpentard le regarda, mais ne fit rien. En même temps, il avait le droit de rester ici, le repas était terminé. Les maisons avaient le droit de se mélanger…Et Devon ne bougeait pas de sa place, alors que Sunshine ne relevait même pas les yeux…Comment se concentrer? Il avait oublié. Le néant. Il se mit a grogner…Cela faisait plus de 20ans qu’il n’avait pas émit ce bruit…Plus rien ne sonnait faux en lui, plus rien…
Empoignant le col du jeune Serpentard, il le souleva en quelques secondes, devant des élèves apeurés et des professeurs choqués. Sunshine recula, et le regarda enfin. Mais il était trop tard, la haine avait prit possession du pauvre vampire.
Les professeurs s’étaient approchés, deux pointaient leur baguette vers lui, alors que la jeune Leyhann le suppliait du regard. Sunshine, elle, le fixait. Encore et encore. Devon ne perdait pas pied, et n’avait pas l’air apeuré non plus. Le jeune Millenhov allait perdre son emploi. Sa femme. Et serait enfermé quelque part où personne ne pourrait venir le sauver. Il allait le relâcher, le laisser tomber a terre, mais…Rahfael n’était pas du genre a abandonner. Sunshine voulait une crise de jalousie, elle allait en avoir une.
Quelques secondes plus tard, Devon Plish s’écrasa contre le mur d’en face, dans un lourd fracas. Les élèves se précipitèrent vers lui, alors que la plupart des professeurs gardaient leur baguette pointer vers l’éternel. Tout recommençait. Pour elle.
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| | Sujet: Re: {Trust me, I'm a good boy. Dim 4 Jan - 16:37 | |
| DEVON - Oh non, ce n’est pas le froid le problème. Non, je me demande simplement comment je vais faire pour me passer de tes lèvres désormais…
Sunshine sourit de la plaisanterie. Devon jouait très bien l'amoureux transit mais la jeune femme savait très bien, à l'éclat de malice dans ses yeux que ce n'était qu'un jeu. De toute façon, c'est ce pour quoi elle le prenait à l'instant même : un jouet pour attiser la jalousie de Rahfaël.
DEVON - Rappelle moi la prochaine fois, que si les gens ont peur de moi, tu es là pour leur prouver que je ne suis pas un monstre…
Non il n'était pas un monstre, du moins en comparaison avec la personne à qui il parlait. A sa connaissance, il n'avait ni tué, ni bu le sang, ni oté la vie à quelconque mortel que ce soit. Sunny comprenait parfois les regards appeurés qu'on lui lancait, les reproches ou les menaces. Elle ne les appréciait pas, mais son reste d'humanité pouvait comprende qu'on en veuille aux vampires. Cependant ils avaient eux aussi des raisons d'en vouloir aux sorciers, mais ceux ci refusaient de le reconnaître. Sunshine repassa une mèche de cheveux qui venaient de s'égarer sur sa bouche derrière son oreille et commenca sa phrase.
ELLE - Je n'y manquerais p...
LUI - Plish, à votre table, maintenant.
Il ne lui avait pas fallu plus d'une seconde pour reconnaître la voix qui avait résonné derrière son épaule. D'abord, comme à chaque fois qu'elle entendait les sonorités de sa voix, son coeur inerte fit un bond dans sa poitrine, l'envie fit place à la raison et elle se retint de se retourner pour l'embrasser. Ses instincs de vampire, qui plus est amoureuse, étaient difficiles à contenir mais elle avait un demi sciècle d'expérience derrière elle maintenant. Elle calma rapidement ses pulsions et se contenta de planter ses yeux dans ceux de Devon, étudiant sa réaction. Il fallait qu'elle se concentre sur un autre point pour ne pas sentir la colère qui émanait de son mari, la tension entre eux et surtout, son sentiment de culpabilité qui lui étreignait l'estomac.
Sunshine allait parler, demander à Devon de partir puisqu'elle avait un cours particulier avec le professeur d'histoire de la Magie. Pure mensonge qui aurait pu sauver les apparences, mais elle n'eut pas le temps de répliquer la moindre phrase que déjà, elle entendit Rahfaël émettre un râle aggressif. Cela faisait des années qu'il n'avait plus fait cela, et Sunny avait toujours pensé que le traitement l'empêchait complétement. Pourtant, il devenait de plus en plus menacant, et, sans le voir, Sunshine savait que les prunelles d'or du vampire ne devait inspirer en cet instant que la peur.
En une fraction de seconde le bras de Rahfaël passa devant son visage et elle n'eut pas le temps de l'arrêter que déjà, il empoignait Devon par le col de sa chemise. L'élève avait perdu sa moue moqueuse, sans doute surpris par la violence émanant de son professeur, mais se reprit bien vite pour répliquer encore. Sunshine recula légèrement lorsque Rahfaël porta l'élève à bout de bras, le faisant sortir de son siège. Rapidement, elle se leva, se placa à côté de lui et eut le temps de planter ses yeux anxieux dans les pupilles de son époux avant qu'une horde de professeurs les entourent.
PROFESSEUR - Rahfaël !
Sunshine ne tenta pas de s'interposer entre son époux et l'élève de Serpentard. Elle savait que si elle le faisait, la colère de Rahfaël ne ferait que grandir. Ce n'était pas le but, il fallait absolument qu'elle trouve comment le calmer et rapidement. La culpabilité lui serrait la gorge, lui tordait le ventre. Elle aurait mieux fait de prendre son mal en patience plutôt que d'essayer de le provoquer. Sunshine savait parfaitement comment elle aurait pu calmer la rage de son époux, mais il lui était impossible de le faire dans la grande salle. Il suffisait qu'elle l'étreigne, qu'elle l'enlace avec douceur, qu'elle l'embrasse ou lui murmure des paroles apaisantes pour qu'il ne se concentre plus que sur elle et oublie sa colère, mais là, elle ne pouvait rien tenter sans qu'ils ne soient démasqués.
Sunshine ne faisait que planter ses yeux dorés dans les siens, et eut un infime espoir lorsqu'il baissa le bras mais ce ne fut que pour projeter Devon avec force sur le mur d'en face. Le silence de la salle fut coupé par des cris de surprise et rapidement les professeurs prirent place en cercle autours du vampire. L'action se déroula en quelques secondes et pourtant, le temps parut comme figé. A peine l'élève avait attérit au sol que le corps enseignant s'apprétait à sévir. Ils avaient tous une mine inquiète et pointaient leurs baguettes vers Rahfaël qui ne fixait maintenant plus qu'elle. A peine ils avaient commencés à prononcer leurs sorts qu'elle prit parole.
ELLE - Ne lui faites pas de mal !
Ses paroles résonnèrent dans le vide alors qu'un éclair vert sortait de la baguette du professeur d'Arithmancie. La colère de Rahfaël n'était pas passé et il s'était brusquement retourné contre les professeurs. L'adrénaline dans ses veines nourrissait la violence et les professeurs l'avaient perçu comme une menace. Ils avaient attaqué. Sunshine bouscula son époux afin qu'il ne soit plus sur la trajectoire et le sort mortel l'atteint en pleine poitrine. Elle vacilla, quelques secondes, alors que la surprise se peignait sur les visages. L'Avada Kedavra, sortilège interdit, était le seul à avoir un minimum d'effet sur les vampires. C'était pourquoi le corps enseignant s'en était servit contre Rahfaël, ils avaient reçu le feu vert du ministère pour s'en servir en cas de débordement, et balancer un élève contre un mur était un sacré débordement. Leur but n'était pas de blesser un professeur, mais d'assurer la sécurité des élèves.
Sa vue se troubla rapidement et elle se sentit tomber au sol. Son esprit était embrouillé et elle se sentait fatigué, mais rien de comparable à la mort qui attendait les sorciers avec ce sort. Quelques minutes plus tard, elle ouvrait de nouveau les yeux, les effets du sort s'étant un peu dissipés. Elle tomba sur les yeux bleux et inquiets de son professeur de métamorphose et rencontra d'autres pupilles de ce genre en papillonant des yeux. Des murmures remplissaient la salle. Ce déjeuner qui devait être si calme à la base était devenu l'objet de toutes les attentions.
ELLE - (se redressant) Je vais bien.
Son regard rencontra rapidement celui de Rahfaël qui avait été emmené plus loin par deux professeurs. Ceux ci le retenaient par les bras pour empêcher d'autres débordements.
ELLE - Lachez le. Ce n'était pas de sa faute.
Pour maintenir les apparences, Sunshine se mit à chercher des yeux Devon. Il valait mieux maintenant faire croire qu'ils n'y avaient aucun sentiments entre eux, et s'il elle s'était approché de Rahfaël, la mascarade n'aurait pu tenir. Lorsqu'elle l'eut trouvé, entouré de quelques amis qui lui avaient posé un linge humide sur la tête, elle alla s'assoir près d'eux, en commencant son explication aux professeurs estomaqués.
ELLE - Monsieur Millenhov n'a pas prit son traitement, c'est pour cela qu'il est dangeureux et violent. Lorsque les effets se dissipent, nos pulsions sont d'autant plus fortes et peuvent toucher n'importe qui, n'importe quand. Devon avait sans doute du énerver le professeur en cours et, l'instinc aidant, il s'en est prit à lui.
Son mensonge sortait en notes délicates de sa bouche. Elle s'arrêta pour ménager ses effets et reprendre sa respiration. Elle était étonné d'avoir autant d'imagination après un sort de cette envergure mais reprit le fil de son discours, les voyant tous pendu à ses paroles.
ELLE - S'il est en retard pour prendre le traitement, c'est à cause de moi. Je craignais de faire ma piqûre ici. J'ai été habitué à faire cela ailleurs. J'en avais parlé au professeur à l'un de ses cours d'études des Vampires et il m'avait rassuré, en me disant qu'il le ferait en même temps que moi si ca pouvait m'aider. Seulement, je devais prendre le sérum une semaine après lui et il a du attendre. Nous devions y aller après le repas.
Sunshine posa sa main gêlée sur le front de Devon, qui avait écouté calmement son discours. Elle espéra que son caractère provoquant avait bel et bien joué des tours à Rahfaël par le passé, pour accréditer son mensonge et éviter que celui ci n'éveille les soupçons du jeune Serpentard. Elle lui sourit en murmurant.
ELLE - (chuchotant) Je t'avais dit que j'étais plus dangeureuse que toi. Un baiser et tu finis contre un mur. (à voix haute) Vous pourriez cependant éviter d'utiliser des sorts aussi dangeureux. On dirait ces idiots du ministère qui frappe avant d'écouter !
Elle avait craché ses dernières paroles avec rancoeur. Même si tout ce qu'elle avait dit était un mensonge, elle n'appréciait pas les méthodes employées par le ministère à l'égard de ceux de son espèce, et ne se cachait pas pour le revendiquer. Elle entendit des murmures de contestation parmis les élèves. La jeune femme entendit plusieurs fois résonner "Sale Vampire"... et se tourna vers le corps enseignant.
ELLE - Le Professeur Millenhov et moi devons aller prendre notre traitement. Je vais emmener Devon à l'infirmière pour qu'elle le soigne. Le spectacle est terminé.
Les vampires étaient doté de cette force et de ce don spécial qui faisait qu'ils arrivaient sans difficultés à s'imposer et se faire entendre. Aucun sorcier ne contredit la jeune vampire et elle se saisit du bras de Devon pour l'entraîner à l'extérieur de la grande salle. Elle entendait les pas de Rahfaël quelques mètres derrière elle et avanca dans les couloirs. Lorsqu'elle fut hors de vue, elle lacha un long soupir de soulagement et se promit d'éviter le château pour les prochains jour. Une excursion allait être organisé et il était grand temps qu'elle se fasse un peu oublier.
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