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Save-me Cam, please save-me # Cameron

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Ebony Van Heel

Ebony Van Heel


♦ Lettres Envoyées : 67
♦ Crédit : LLAM

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 20 ans
♦ Nouvelle vie:

Save-me Cam, please save-me # Cameron Vide
MessageSujet: Save-me Cam, please save-me # Cameron Save-me Cam, please save-me # Cameron EmptyJeu 3 Fév - 0:19



Il était tard, peut-être 1 heure du matin. Je savais qu'il ne fallait pas traîner seule dehors à cette heure-là. En fait, il ne fallait pas traîner dehors tout court, aujourd'hui. Mais j'étais dehors. Je sortais d'un petit pub de Soho, dans lequel j'avais bu un petit verre de martini blanc avec des connaissances de l'école de musique. Je ne disais pas "amis" parce que... je ne sais pas. je ne me sentais pas assez proche d'eux pour ça. Et puis, je ne pouvais pas être proche d'eux. Les cicatrices que j'avais dans le cou et qui dataient d'une petite semaine étaient là pour me le rappeler. J'avais... J'avais un vampire à nourrir. Depuis la nuit que nous avions passée ensemble -je fronçai les sourcils et secouai la tête, parce que le terme me paraissait inapproprié, mais bref- depuis cette fameuse nuit où il s'était battu contre des chasseurs et où je l'avais ramené chez moi pour le soigner, je n'avais pas eu de nouvelles. Je m'étais longuement interrogée sur le temps que peut tenir un vampire sans manger. J'avais peur qu'il n'ait pas respecté la promesse qu'il m'avait faite. Pourtant, je m'empêchais toujours de trop y penser. Je voulais qu'il la respecte. Je voulais lui faire confiance sur ça, je voulais... je voulais croire en lui. Mon ventre se serrait rien que d'y penser. J'étais perdue depuis une semaine, je ne savais plus de quel côté j'étais. Il m'avait dans ses filets, exactement comme je ne voulais surtout pas que cela arrive. J'avais passé la semaine à fixer le numéro de téléphone qu'il avait écrit sur un bout de papier avant de quitter mon appartement. Il m'avait dit qu'il ne pouvait pas me promettre de ne tuer personne d'autre. Je me demandais si, cette semaine, des gens étaient morts de ses mains ou de ses crocs. J'avais passé la semaine à m'empêcher de l'appeler. Pourquoi de toute façon ? J'aurais raccroché à la première tonalité, ou bien au son de sa voix, je me connais. Qu'aurais-je pu avoir à lui raconter ? "Envie d'un petit casse-croûte ?" Très drôle.

Dans la rue, je remontai le col de mon blouson de cuir noir pour me protéger du vent froid. J'avais les cheveux relevés en une queue de cheval lâche, et j'étais habillée simplement -jupe noire, collants, bottes plates et haut blanc. Le vent me glaçait la peau, teintant mes joues d'un peu de rouge. J'avançai dans la rue déserte pour gagner le métro. Je n'aimais pas ce genre de rues, ou plutôt ce qu'on pouvait y trouver. J'allai d'un pas rapide, déterminée à ne pas traîner pour rentrer. Je voyais le signe du métro de l'autre côté de la rue, et fus rassurée : il ne m'était rien arrivé d'anormal. Je devenais paranoïaque ! J'eus un petit sourire à cette pensée, et continuai d'avancer.